Les dirigeants du PS, des Écologistes et du PCF vont être de nouveau reçus au ministère de l'Économie ce mercredi soir pour évoquer l'épineuse question du budget.
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00:00Finalement, vous êtes hors-jeu, tous jouent à gauche.
00:02Écoutez, j'en ai l'impression. Alors, j'ai l'impression aussi qu'il y a deux types de concertations.
00:06Celle où on reçoit les gens par politesse.
00:08Prenez un thé, une langue de chat, merci, au revoir, on vous a bien entendu, vous pouvez rentrer chez vous.
00:12Et ceux avec qui on négocie secrètement, comme apparemment la gauche, c'est le choix du ministre Lombard.
00:17C'est un choix qui laisse l'emploi.
00:19C'est pas secret, c'est public, là.
00:20Ouais, c'est public, mais apparemment avec le PS, les accords devaient rester plus ou moins secrets
00:24avant que d'autres partenaires de gauche s'en emparent.
00:26Ce qui est inquiétant, c'est qu'on a vu avec M. Barnier que la tentation du budget était celle du matraquage fiscal.
00:34C'est-à-dire, on ne va pas régler les problèmes de fonds, on ne va pas supprimer les mauvaises dépenses de l'État.
00:38Ce sont encore les Français, notamment les classes moyennes, ce sont encore les entreprises,
00:42et notamment les TPE et les PME, qui vont payer pour les erreurs de gestion.
00:45Or, quand vous associez à ça la gestion et la négociation avec la gauche, le pire est à craindre.
00:51C'est-à-dire que là, on va être dans l'asphyxie fiscale totale, alors qu'on a besoin d'une paix fiscale.
00:56Est-ce que vous croyez sincèrement que Mme Tondelier, écologiste,
01:01dans ce qui sera de plus punitif et de plus radical,
01:04va être celle qui va proposer d'alléger les normes pour aider nos entreprises à investir ?
01:09Évidemment non.
01:10Est-ce que vous croyez que le PS, qui a fait toute sa carrière sur le fait de tondre les Français
01:15pour toujours dépenser plus dans le public, pour avoir moins de services publics,
01:19va aujourd'hui se retrouver dans des actes de bon gestionnaire ?