Retrouvez le replay du grand résumé de la 2e étape - Jour 1 de la 47e édition du rallye Dakar du 05/01/2025.
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00:00:00C'est un bon début. Je dois continuer et me fier à mon instinct.
00:00:16J'ai 22 ans, j'ai gagné ma première étape hier. C'est inattendu.
00:00:29Des arbres, des pierres, de la poussière. C'est quelque chose de gagner cette première étape.
00:00:59Bonjour à tous et bienvenue dans le grand résumé de cette deuxième étape.
00:01:19Très attendue, surtout très recrutée par tous les pilotes.
00:01:22Pourquoi ? Parce que c'est la 48 heures chrono, vous le savez.
00:01:24Cette longue, longue étape de plus de 900 km sur deux jours.
00:01:28On a quitté le grand bivouac de Bichat. On va devoir rejoindre l'une des six zones de repos prévues.
00:01:35Ici, c'est la zone E. On a la première voiture qui arrive.
00:01:38C'est une mini, je vais essayer de savoir de laquelle il s'agit.
00:01:41Oui, c'est celle de Gérald Lachicherie et Alex Winok.
00:01:43Ça vient d'arriver. C'est vraiment la première voiture.
00:01:45Est-ce qu'elle va continuer à la zone F ? Est-ce qu'elle va s'arrêter à cette zone E ?
00:01:49Ça va être le petit jeu de ce soir, de ce bivouac improvisé.
00:01:53J'ai l'impression qu'elle va s'arrêter parce que la tombée de la nuit va arriver.
00:01:56Et vous l'avez compris, ici, il n'y a plus du tout de confort.
00:01:58Plus d'assistantes techniques, plus de mécanos, pas d'aide non plus pour les corps.
00:02:03Il n'y aura pas de massage, il n'y aura pas de salle de bain, il n'y aura pas de toilette,
00:02:06il n'y aura pas de cantine, il n'y aura pas d'Internet ni de connexion Wi-Fi
00:02:10pour pouvoir connaître son classement ou encore discuter avec son team.
00:02:14C'est vraiment le vrai désert. Derrière moi, c'est uniquement l'organisation et les journalistes.
00:02:18Mais c'était la première voiture à arriver.
00:02:20On va voir l'évolution de ce bivouac tout au long de cette soirée dans ce grand résumé.
00:02:23Ce soir, ce sera noir de monde et surtout, il fera nuit.
00:02:26Et on va pouvoir s'installer, bivouaquer, mettre les tentes, prendre la petite ration,
00:02:30se mettre autour du feu et ça va être très sympa. On y va ? On commence avec les motos ?
00:02:45Le soleil se lève, tout le monde se prépare, se concentre.
00:02:49Chacun sait que face à lui, ce sont mille kilomètres quasiment de spéciales qui se dressent
00:02:55sur la fameuse 48 heures chrono. Sur le Dakar, au bout de deux jours simplement,
00:03:01l'étape tant redoutée. La première fois que nous aurons un parcours dissocié auto et moto.
00:03:08En bleu, c'est le tracé des motos, en jaune celui des autos.
00:03:12On s'arrête ce soir sur l'un des six bivouacs provisoires installés dans le désert
00:03:16en fonction de là où on se trouve sur le gong des 17 heures.
00:03:20Demain matin, on repart dès le lever du soleil dans l'ordre.
00:03:24Et puis, on arrivera donc au terme de cette 48 heures chrono qui certainement fera des dégâts.
00:03:38Avant le départ, il le sait bien Prince Khalid, lui qui est le président de la Fédération saoudienne
00:03:43des sports mécaniques, c'est la spéciale à ne pas louper.
00:03:46Donc, il a fait le déplacement pour voir les motards s'élancer côte à côte avec les autos.
00:03:53Ensuite, on va bifurquer.
00:03:57Je suis tellement loin de classement. En deux jours, j'ai perdu tellement de temps.
00:04:02Du coup, j'ouvre aujourd'hui, mais c'est la 48 heures chrono.
00:04:04C'est la première fois que je la dispute. On va y aller pas à pas.
00:04:09Ça va être très dur. C'est très long et on part devant. Il va falloir bien naviguer.
00:04:21Une étape très longue. Le type de terrain qu'on a ici, c'est totalement différent de la 48 heures chrono
00:04:26de l'an dernier où c'était principalement des dunes. Là, on roule dans les canyons.
00:04:30Il y a beaucoup de caillasses, beaucoup de végétation. C'est un type de terrain autre.
00:04:34Il faut s'y adapter. Il y a plus de poussière. C'est surtout ça.
00:04:37Les groupes de pilotes se forment et la poussière est particulièrement intense.
00:04:41Elle a du mal à bouger.
00:04:43Il y a une stratégie d'équipe de prévu ?
00:04:45Non, pas vraiment.
00:04:47Tu sais où tu vas t'arrêter ce soir ?
00:04:49Je ne sais pas. Je sais que je vais dormir dans une petite tente.
00:04:53Mais je crois que je serai content de la retrouver, cette petite tente.
00:04:55Il faut que je vous laisse parce que ça va bientôt être mon départ.
00:05:05On va passer au moins huit heures sur la moto aujourd'hui.
00:05:08Il faudra aménager le pilote et la machine.
00:05:17Il y a mille kilomètres de spécial. On ne va pas attaquer à fond tout le temps.
00:05:21Je peux me tromper. On saura ça vite.
00:05:28Ça va être un long deux jours de course.
00:05:30Ça a l'air très dur en termes de navigation et ça va se jouer à grande vitesse.
00:05:35Je pense que j'ai une bonne position de départ aujourd'hui grâce à ma performance d'hier.
00:05:39Je suis très satisfait de ma moto et prêt pour cette longue étape.
00:05:43Qu'est-ce que vous attendez de cette étape ?
00:05:46Il faut s'attendre au pire. En tout cas, moi je suis préparé à tout.
00:05:51J'espère que le pire ne sera pas le pire.
00:05:55Regardez bien le départ. A droite, le motard. A gauche, l'automobiliste.
00:06:01Les concurrents auto et quelques hectomètres plus loin.
00:06:05On se sépare, chacun de son côté.
00:06:07Voici les motos dans les premiers canyons avec Bradley Cox, le numéro 12,
00:06:11qui a dominé la catégorie rallye.
00:06:13Il y a quelques centaines de motos.
00:06:15Il y a quelques centaines de motos.
00:06:17Il y a quelques centaines de motos.
00:06:21Bradley Cox, le numéro 12, qui a dominé la catégorie rallye de l'année dernière.
00:06:25Il avait remporté le titre dans cette catégorie titre mondial.
00:06:29Il est passé en rallye GP, la première division cette année.
00:06:32C'est le fils d'une légende, Alfie Cox.
00:06:35Trois podiums au Dakar pour lui.
00:06:38Un petit peu difficile hier, mais il vise un top 10.
00:06:42C'est ce sur quoi il a travaillé dès aujourd'hui.
00:06:45Avec la poussière, lorsqu'on ouvre, on se fait rattraper régulièrement.
00:06:49Voici Lorenzo Santolino, qui fait partie de l'équipe Sherco, l'équipe officielle.
00:06:55Il a eu un départ difficile de ce Dakar en perdant son équipier, Arit Noah,
00:07:00dès le prologue lundien.
00:07:02Mais Lorenzo Santolino, il défend les couleurs bleues de Sherco.
00:07:07L'Espagnol, qui est là depuis une dizaine d'années maintenant.
00:07:10Il veut faire mieux que son meilleur résultat au Dakar.
00:07:13C'était sixième en 2021.
00:07:15Aujourd'hui, il a perdu du temps, quasiment une heure déjà par rapport au premier.
00:07:23Le jeune espagnol Tosha Charena, l'une des vedettes de la rallye GP en moto,
00:07:29membre de l'équipe officielle Honda.
00:07:32Même les meilleurs peuvent se tanquer en haut d'une dune.
00:07:42Heureusement, il va repartir.
00:07:44Pour rejoindre ses compagnons d'équipe, il est virtuellement quatrième.
00:07:50Virtuellement, car on attend évidemment le résultat complet de cette 48 heures demain.
00:07:55Et puis voilà ce qui s'est passé.
00:07:57À force de rouler dans les dunes, dans le sable, on rattrape ceux qui font la trace,
00:08:01on rattrape ceux qui sont devant.
00:08:03Ils ont roulé à 10, à 12, à 15 par moment dans ces dunes
00:08:06pour rejoindre un point de bivouac le plus éloigné possible du départ.
00:08:11Des images somptueuses aujourd'hui sur le Dakar.
00:08:14Avec ici Ross Branch qui est à fond au guidon de sa héros.
00:08:22Cette moto indienne avec sa plaque de numéro 1, de champion du monde.
00:08:26Deuxième du Dakar l'année dernière.
00:08:29Évidemment, il veut gagner une place cette année, il veut faire mieux.
00:08:32Mais il se situe à peu près ce soir à 6 minutes de Ricky Brabeck, le leader.
00:08:42Leader juste devant lui.
00:08:44Pilote de l'équipe Honda, lancé à fond ici dans cette partie plate dans le désert.
00:08:52L'américain qui fait le spectacle.
00:08:57Évidemment, il voudrait remporter le Dakar une deuxième fois d'affilée.
00:09:05Actuellement, il est deuxième virtuellement du général.
00:09:10Dans cette première partie de la 48 heures.
00:09:12Deuxième parce que jusque là, il y a un homme pour lequel tout va bien, c'est lui.
00:09:17C'est Daniel Sanders.
00:09:19Chucky, comme on le surnomme, l'Australien de chez KTM.
00:09:23Il a gagné le prologue, il a gagné la première étape.
00:09:26Et il est parfaitement en confiance.
00:09:29Regardez la descente de cette dune.
00:09:32C'est vertigineux.
00:09:35Il a gagné des temps de bonus en remontant, en rattrapant.
00:09:38Lui qui était parti 20ème ce matin.
00:09:40Volontairement.
00:09:42Ce soir, Daniel Sanders est à la zone E.
00:09:46Comme les premiers pilotes motos, les favoris.
00:09:49Ils ont fait 625 km de route.
00:09:52Et potentiellement, c'est lui le leader.
00:10:00Après le rallye GP, le rallye 2.
00:10:04Les motos plus conventionnelles, plus proches de la série.
00:10:08Série dans laquelle s'engagent notamment les pilotes de l'original Baymotul.
00:10:14Deuxième journée, après une première spéciale bien longue.
00:10:18Et on enchaîne avec la 48 heures chrono.
00:10:21Alors voyons quelle zone de repos j'atteindrai ce soir.
00:10:24Le vent, la poussière, la dune et les tensions.
00:10:34Sous les casques, avant de partir.
00:10:39Moi j'ai vomi ce matin, j'ai dû prendre des médicaments.
00:10:43C'est pas la meilleure façon d'aborder cette longue journée.
00:10:47Mais bon, c'est le Dakar, tout peut se passer.
00:10:50Je vais essayer de survivre, de me faire plaisir si possible.
00:10:54Vivement ce soir.
00:10:57Image étonnante.
00:10:59Image qu'on retiendra de ce départ côte à côte sur le Dakar.
00:11:04Dans la poussière de bon matin.
00:11:08Avec les autos et les motos ensemble.
00:11:11Avant de se séparer et de prendre chacun sa route.
00:11:14On se retrouvera simplement sur les points de contrôle.
00:11:17Sur les points de ravitaillement en essence.
00:11:19Et bien sûr sur les bivouacs provisoires.
00:11:226 bivouacs installés le long de la route.
00:11:25On fait coucou à l'hélicoptère.
00:11:28Lorsqu'on le peut, on fait le spectacle à la descente des dunes.
00:11:31En bref, quand on le peut, on s'éclate.
00:11:34Ici c'est Jacob Argybright, l'américain.
00:11:37Ça c'est le piège derrière les dunes, lorsque un pilote est arrêté.
00:11:40C'est Luchy, le numéro 29, qui est planté dans les dunes.
00:11:45Et c'est Dusan Drage qui va s'arrêter à côté de lui.
00:11:53Albert Wright qui va venir en aide à Luchy.
00:11:57Et Drage et Milan Engel vont rouler ensemble.
00:12:00Deux Tchèques.
00:12:02Ils vont faire de nombreux kilomètres ensemble.
00:12:04Drage qui avait coaché Engel sur le rallye du Maroc il y a deux ans déjà.
00:12:10Il avait aidé à préparer ce Dakar sur lequel il fait ses débuts.
00:12:16Lui est Slovene, Tony Mulek.
00:12:19Pilote d'enduro et de motocross.
00:12:22Il avait été 24ème du Dakar il y a deux ans.
00:12:25Son surnom c'est Djanjiskan, parce qu'il avait gagné une course en Mongolie.
00:12:29Et là, il veut faire encore mieux.
00:12:32Que la position bien sûr qu'il avait eue en 2023.
00:12:36Voilà quelqu'un sur lequel tous les regards se portent.
00:12:39C'est Edgar Canet, 19 ans, le petit jeune recruté par KTM
00:12:43dans la catégorie rallye 2.
00:12:45Mais il est dans la famille officielle KTM.
00:12:47Lui le crossman.
00:12:49Il est aux avant-postes depuis le début de ce Dakar.
00:12:52Il a un peu jardiné aujourd'hui.
00:12:54Il a perdu du temps.
00:12:56Lui qui avait été repéré par Nani Roma lorsqu'il avait 10 ans.
00:12:59Mais il s'est refait un petit peu sur la fin.
00:13:02Mike Docherty, lui, il a roulé aussi avec Canet.
00:13:06Ils se sont bagarrés pour être devant l'autre au fur et à mesure de la journée.
00:13:12Vous avez vu le petit geste de la main de Canet qui tente de se relâcher
00:13:15avant de descendre sur une dune.
00:13:21En tout cas, Canet est vraiment l'un des candidats à la victoire dans cette catégorie rallye 2.
00:13:27Canet, au kilomètre 619 ce soir.
00:13:30Ainsi que Nils Théric, le français.
00:13:32Ils ont atteint la zone E.
00:13:34Néanmoins, demain, il y a encore plus de 350 kilomètres de route.
00:13:39Allez, place au débrief moto à présent avec celui qui a tout vu
00:13:42puisqu'il était dans l'hélicoptère, Luc Alphand.
00:13:44Bonjour.
00:13:45C'est le débrief moto.
00:13:46C'est le débrief moto.
00:13:47C'est le débrief moto.
00:13:48C'est le débrief moto.
00:13:49C'est le débrief moto.
00:13:50C'est le débrief moto.
00:13:51C'est le débrief moto.
00:13:52C'est le débrief moto.
00:13:53C'est le débrief moto.
00:13:54C'est le débrief moto.
00:13:55Luc Alphand, bonjour.
00:13:56Raconte-nous, toi qui étais bien placé, il s'est passé des belles bagarres ou pas ?
00:13:59Alors, il s'est passé des belles bagarres.
00:14:00D'abord, je voulais dire que j'adore ce format.
00:14:0248 heures.
00:14:03Tu n'avais pas connu, toi ?
00:14:04Non, je n'ai pas connu.
00:14:05Donc, je découvre ça ici.
00:14:06J'adore ça.
00:14:07Ça fait des gros morceaux.
00:14:08Ça fait souvent un gros morceau le premier jour.
00:14:10Aujourd'hui, pour arriver ici, 617 kilomètres pour les motos.
00:14:14Ça fait une bonne journée de braille, comme on dit chez nous.
00:14:16Et il s'est passé sur les motos que ça partait les 20 premiers à l'envers
00:14:20pour éviter les stratégies.
00:14:21Donc, on avait inversé les premiers.
00:14:26En train d'arriver aussi parce que c'est l'heure où on a fermé la porte à 16h50.
00:14:30Et il s'est passé, finalement, Daniel Sanders qui avait gagné encore l'étape hier
00:14:35est avec le groupe des premiers.
00:14:36Donc, forcément, en chrono, je pense que ce sera lui devant.
00:14:39Et déjà, troisième victoire d'étape pour lui.
00:14:41Donc, il est solide.
00:14:42Et il s'est passé des images dans les dunes comme une horde sauvage.
00:14:46Des 15 premiers en même temps qui roulaient.
00:14:48C'était super bien.
00:14:49Après, en stratégie, on a vu clairement, pour ceux qui suivent le tour,
00:14:54une équipe de vélos.
00:14:55Alors, vous imaginez trois UAE qui roulent avec un Pogacar derrière.
00:15:00Et puis, voilà.
00:15:02Donc, en fait, il y avait Van Beveren qui ouvrait,
00:15:06Chareyna l'Espagnol,
00:15:08Skyler Hoefs qui faisait le boulot pour Quintanilla
00:15:11et puis Ricky Brabec.
00:15:12Donc, c'était assez beau à voir.
00:15:13Un petit paquet de favoris.
00:15:14Et dedans, tu me confirmes qu'il y a bien notre Français, Adrien Van Beveren.
00:15:17Bien sûr. Il a passé une superbe journée.
00:15:19Après, il s'est fait ramarrer pour les chronos.
00:15:20Tout s'est bien passé pour pratiquement tout le monde.
00:15:23Il n'y a pas eu de grosses galères.
00:15:25Mais c'était une belle journée.
00:15:26C'était vraiment difficile quand même.
00:15:28On avait les canyons au début.
00:15:29Après, il y a eu beaucoup de franchissements de dunes
00:15:31avec une visibilité mauvaise, du vent de sable au milieu de l'étape.
00:15:33Donc, ce qui vraiment rendait compliqué de voir le relief, etc.
00:15:37Tu me confirmes, pour l'instant, pas de moto arrivée sur cette zone E.
00:15:40Non, mais je pense qu'ils sont passés à la D, à la dernière formation.
00:15:44Donc, la porte va se refermer ici sur E.
00:15:46Et donc, c'est ici que va se concentrer les meilleures motos, les meilleures voitures.
00:15:49Il y a des chances.
00:15:50Je vous disais qu'on était au meilleur endroit.
00:15:51Pour l'instant, c'est les voitures qui continuent d'arriver.
00:15:57Vous le savez, et vous aimez ça, dans ce grand résumé du Dakar,
00:16:00on vous propose de savourer des séquences en caméra embarquée, y compris en moto.
00:16:04Ce soir, vous voici au guidon de l'Ust-Varna, numéro 85,
00:16:08de l'Italien Manuel Case, engagé en original by Motul.
00:16:12Allez, en piste !
00:16:19C'est parti !
00:16:50Et tenez-vous, après ça, que le soir, il zé la tête comme une coucour des besoins d'aspirine.
00:16:55Retour à Adrien Van Beveren.
00:16:57En roulant aux avant-postes, en faisant la trace,
00:16:59il a donc de nouveau concédé du temps à ses principaux rivaux.
00:17:02N'imaginez surtout pas que cela va le décourager et lui faire baisser les bras.
00:17:06Ce serait mal le connaître.
00:17:09Le Dakar, il m'a aimé, parfois.
00:17:11Parfois, il m'a aimé un peu moins.
00:17:13Pourquoi je l'aime ?
00:17:15Parce que ça représente le challenge de ma vie.
00:17:22Ça m'est arrivé de détester le Dakar, ça m'est arrivé de détester le rallye red.
00:17:25C'est un peu même, parfois, aïr.
00:17:28Il y a tellement de moments où je l'aime.
00:17:31Et c'est vraiment la victoire de la vie.
00:17:34parfois aïr. Il y a tellement de moments où je l'aime ce sport, cette discipline, cette folie,
00:17:39c'est indescriptible, c'est pas comparable à grand chose en fait. C'est cette folie là,
00:17:47c'est ce danger extrême qui t'amène une dose d'adrénaline qui est folle, qui te donne la
00:17:53chair de poule. C'est all in, c'est tout, c'est tout, tu mets tout et il faut être à la fois
00:17:59hyper concentré donc ça t'apporte une certaine fierté en fait, d'être capable de prendre ces
00:18:05risques-là et de le faire sous contrôle. C'est ça qui est bon, c'est de contrôler le risque.
00:18:10Le mental c'est plus de 50%. Petit à petit en fait dans ma carrière j'ai pu un peu me comparer
00:18:19parfois physiquement avec mes adversaires, des mecs qui ont gagné le Dakar et je pense faire
00:18:24partie des plus forts physiquement. J'ai été parfois battu par des mecs moins forts que moi
00:18:28physiquement. Ils ont eu une façon parfois de gérer la course différente, d'aborder les étapes,
00:18:33d'avoir parfois des stratégies, une vision sur la course avec peut-être un ou deux jours d'avance.
00:18:39Moi j'ai tendance à vivre le moment tellement intensément que j'oublie ce qui va se passer
00:18:42le lendemain. Je sais pas si je suis obligé mais j'y pense toute l'année. Cette année en tout cas,
00:18:49j'y ai pensé plus encore. Le fait d'être monté sur le podium, ça m'a donné une certaine
00:18:55confiance en mon futur. C'est une façon de dire tu vois en fait t'avais raison de continuer à y
00:19:01croire, t'avais raison de ne pas écouter cette petite voix ou toutes ces petites voix qui ont
00:19:07pu dire ou penser même, il faut peut-être choisir autre chose, il faut peut-être faire autre chose.
00:19:11J'avais l'impression que ce podium il se refusait à moi complètement en fait. C'est un, deux, trois
00:19:18le podium, c'est pas quatre et j'ai fait trois fois quatrième avant de monter sur cette troisième
00:19:23marche. C'est qu'une place de mieux et je peux vous dire que la sensation de la troisième place à
00:19:26la quatrième, c'est incomparable. J'ai la capacité de gagner le Dakar, j'ai ramené ce Touareg, ok c'est
00:19:32pas le plus grand des Touareg et je l'ai ramené à la maison et celui-là il appelle le grand maintenant.
00:19:38Van Beveren pilote une Honda CRF 450 rallye bien différente de la moto utilisée en 1979 par Martin
00:19:49de Cortens dans les temps héroïques du Dakar. Voici la suite de ces confidences entamées hier dans ce grand résumé.
00:19:561979, je me rappelle d'une étape qui a été l'enfer, mais l'enfer pour tout le monde.
00:20:14C'était Bamako Nyoro, Bamako Nyoro du Sahel.
00:20:19Là c'était une piste dessinée par le diable. C'était affreux. Alors il y avait des gens en panne partout,
00:20:31il y avait des gens tombés partout. Un des pilotes qui devait gagner la course et qui était devant
00:20:38moi, j'arrive, il était en panne. Je lui dis c'est pas possible, toi t'es pas en panne ici, c'est infernal.
00:20:44J'ai cassé mon moteur à 50 km de l'arrivée, je pense que je suis pas le seul car on est toute une partie de la course à casser sa machine.
00:20:54On a assisté à une hécatombe parmi les motos, beaucoup plus que parmi les voitures.
00:20:58Quelques kilomètres plus loin, un autre est allé à côté de sa moto et il avait l'air complètement inconscient.
00:21:06Là j'étais tellement impressionnée, je me suis mise à pleurer, je me suis arrêtée.
00:21:11Donc je me suis mise à pleurer, je suis restée avec lui. Donc j'ai attendu qu'une voiture arrive puisque cette année-là on était mélangé voiture et moto et hop je suis repartie.
00:21:22Mais c'était vraiment une étape d'enfer et quand je suis arrivée au bout de l'étape, Thierry Sabine m'a accueilli avec le tampon de printage et il m'a dit toi t'es quand même une drôle de bonne femme.
00:21:39J'avais les doigts crispés sur mon guidon, je ne pouvais pas les défaire, je ne pouvais pas ouvrir les mains.
00:21:48Et donc c'est Thierry qui m'a pris les doigts un par un et qui m'a défait les doigts comme ça.
00:21:55Et à ce moment-là, qu'est-ce qui vous donne la force de continuer ?
00:21:57De toute façon il faut arriver, on est parti, c'est pour arriver, c'est pas pour rester en route.
00:22:01Tant que la mécanique tient, il faut que le reste tienne aussi.
00:22:04Ce qui me motivait et en plus qui me rendait super fière, c'était quand je voyais le matin mon classement.
00:22:13Petit à petit je grappillais, je grappillais, je grappillais et je gagnais des places et je gagnais des places.
00:22:17Il y a que trois mecs qui m'ont remonté, je suis partie 33ème ce matin.
00:22:2133.
00:22:25J'ai toujours été aidée, tout le temps et tout le temps.
00:22:28Sauf, j'ai entendu derrière mon dos, à une étape, un garçon, grand, fort, qui disait
00:22:39« Moi, tout ce que je demande c'est d'être devant cette fille ».
00:22:43Je me suis dit, on place sa fierté où on peut.
00:22:48Qu'est-ce que vous pensez des gens qui disent que ce n'est pas la place d'une femme en rallye comme Paris-Dakar ?
00:22:53Comme partout, il y a des gens qui disent n'importe quoi.
00:22:56Je ne sais pas pourquoi ce ne sera pas la place d'une femme plus que de personne d'autre.
00:23:01Et là, je termine, incroyable pour moi, 11ème moto.
00:23:07Mes premières filles à côté de 11ème moto, pour moi c'était…
00:23:1311ème moto, dans mes rêves les plus fous, jamais je n'aurais pensé terminer en 11ème moto.
00:23:43Renaud a fait des dégâts.
00:23:45A tout de suite.
00:24:13On est en train de s'affairer pour réparer, pour s'occuper des premiers bobos.
00:24:17Garland, ce n'est pas ta voiture, je peux savoir pourquoi tu m'aimais là-dedans ?
00:24:20Parce que c'est mon équipier, donc ça m'intéresse.
00:24:24Guillaume, il y a beaucoup de bazar à réparer ou ça va ?
00:24:27On a une petite surprise, on va travailler, on va voir si c'est grave ou pas.
00:24:31Je vais passer derrière toi.
00:24:33Mathieu Baumel, je te connais co-pilote, mais je ne te savais pas mécano.
00:24:36On est obligé d'avoir une formation mécano pour faire le Dakar, c'est ça Mathieu ?
00:24:40Il faut bien, des fois, si on veut s'en sortir.
00:24:44Vous avez passé combien de temps là ce soir ?
00:24:46Le temps qu'il faudra, on a jusqu'à demain matin, 7h du matin.
00:24:49Une petite nuit sous l'attente et une ration qui vous attend.
00:24:52J'espère bien dormir, mais on doit checker ça avant.
00:24:54Allez, bon courage, on vous laisse tranquille les gars.
00:24:56Et nous on va regarder ce qui s'est passé dans la catégorie SSV maintenant.
00:24:59Il y a quelques avantages à partir derrière dans les derniers et ne pas ouvrir la route,
00:25:13ne pas faire la trace et moins souffrir de la poussière.
00:25:18Xavier Dussault est relax après son bon résultat de la veille.
00:25:22Départ à 48h, c'est quelque chose qui est très excitant.
00:25:25L'année dernière, ça nous a vraiment beaucoup souris.
00:25:27Maintenant, on sait que ça va être long, c'est presque 1000km.
00:25:31Beaucoup de cailloux, on va faire vraiment attention au véhicule.
00:25:38Au départ, son équipier Brock Rieger, américain également chez Sébastien Loeb Racing.
00:25:44Et lui, c'est un rookie Rieger.
00:25:49Je ne sais pas à quoi ça ressemble, c'est mon premier Dakar.
00:25:52Donc ce sera une nouvelle expérience.
00:25:54On va dormir sous la tente avec d'autres concurrents à côté.
00:25:57Ça va être sympa.
00:26:02Le départ dans la poussière avec Fernando Castellano-Alvarez.
00:26:07Ici, qui s'élance son copilote français, Xavier Ponceri.
00:26:12Néanmoins, ils ont toujours quelques problèmes.
00:26:15Et leur équipe les attend au premier checkpoint au kilomètre 168.
00:26:19Ça, ça a été intégré par la direction de course et l'organisation dans cette 48 heures.
00:26:24Pour faire une très très courte assistance.
00:26:27Trois minutes simplement autorisées.
00:26:29On a mis du gaffeur, on a changé les pneus.
00:26:32L'équipage n'est pas descendu.
00:26:34Et ça repart.
00:26:35Et ça repart pour attaquer les mers de dunes.
00:26:40Alors là, voilà une image qu'on ne voit pas tous les jours sur le Dakar.
00:26:46C'est Enrico Gasparri dont la voiture est en feu.
00:26:49Son South Racing Can-Am.
00:26:51Il roule heureusement.
00:26:53Ça empêche la voiture de brûler.
00:26:55Mais lorsqu'ils s'arrêteront, ils devront travailler dessus.
00:26:58Car encore une fois, il n'y a pas d'assistance ce soir.
00:27:01C'est la 48 heures.
00:27:03Il faut se débrouiller tout seul.
00:27:05Cinquième place sur l'étape d'hier pour Alexandre Pinto.
00:27:09Le jeune portugais de 25 ans.
00:27:11Lui aussi est un rookie, un débutant.
00:27:13Et aujourd'hui, il découvre ces dunes dans lesquelles on plonge au volant ici.
00:27:18De son SSV.
00:27:24Le troisième homme du Sébastien Loeb Racing, c'est lui.
00:27:27C'est Florent Vessade.
00:27:29Piloté par Nicolas Rey.
00:27:31Ils font une belle première entame dans les dunes.
00:27:34Vessade est un ancien champion de kayak.
00:27:37Il débute dans le Rally Raid.
00:27:39Et ils visent un top 10, les deux hommes.
00:27:42On retrouve Brock Eger qui ne savait pas trop à quoi s'attendre.
00:27:45Il s'en sort très bien dans ces dunes saoudiennes, le débutant.
00:27:50Pour l'instant, c'est un quasi sans faute pour lui.
00:28:02Et puis, Xavier Dessoultre et Mathieu Bonnet.
00:28:05Eux, pour l'instant aussi, dans cette première moitié de 48 heures,
00:28:11ne connaissent pas d'encombre.
00:28:13Regardez, lorsqu'on arrive derrière au sommet d'une dune, on ne sait pas ce qu'il se passe derrière.
00:28:17Les deux Français ont fait un très beau début de 48 heures sur la première journée.
00:28:23Ce soir, ils sont arrêtés à la zone C.
00:28:26La zone D avec leur équipier Eger.
00:28:29Et potentiellement, Dessoultre et Bonnet sont en tête de cette 48 heures.
00:28:37On passe maintenant à la catégorie Challenger avec les vainqueurs de l'étape d'hier.
00:28:42Ils sont en couple.
00:28:43Nico Caviglia-So et Valentina Bertegarini.
00:28:48On est prêt pour demain.
00:28:49Ça va être difficile.
00:28:52Oui, ça va être très long.
00:28:55Deux jours, 1000 kilomètres.
00:28:57Mais on va y aller relax.
00:28:59Faire attention à éviter les problèmes.
00:29:01C'est le premier défi de ce Dakar.
00:29:09Quand on vous dit qu'on se lève tôt sur un Dakar, alors l'image classique.
00:29:14Des véhicules qui viennent entrer dans la zone de départ,
00:29:18qui sont vérifiés par les commissaires de course.
00:29:21Dernier moment de concentration.
00:29:27Le dernier s'ouvrir aussi.
00:29:29Et ensuite, c'est le saut dans l'inconnu.
00:29:39Le français Alexandre Giroud.
00:29:41Il avait emmené France hier.
00:29:43Vous vous en souvenez peut-être.
00:29:45Dans son numéro 324.
00:29:47Vous vous demandez ce que ça donne dans un Challenger, en caméra embarquée ?
00:29:50Voilà ce que c'est en fait.
00:29:57Il faut aimer manger de la poussière.
00:30:00Et de la poussière, elle n'a pas manqué encore aujourd'hui.
00:30:03Vous voyez que de temps en temps, la trace est faite sur les longues portions droites et rapides.
00:30:08Par exemple ici, pour Ricardo Porem.
00:30:11Qui est en cinquième position potentiellement.
00:30:14Moment où il heurte une pierre.
00:30:16Et ça, ça va lui faire perdre une heure.
00:30:18Ça se passe au kilomètre 288 aujourd'hui.
00:30:21Corbyn Liverton.
00:30:23L'américain du Junior Red Bull.
00:30:26Le voici qui arrive au fameux point au kilomètre 168.
00:30:31Et heureusement pour lui, on peut changer les pneus.
00:30:33Heureusement pour lui, il y a cette assistance légère.
00:30:36Car vous avez vu l'état de son pneu arrière droit.
00:30:39Pneu changé.
00:30:42Essence.
00:30:43Un petit peu pour moins.
00:30:45Et ça repartira pour Corbyn Liverton.
00:30:50Son équipier chez le Junior Team, c'est Gonzalo Guerrero.
00:30:54Alors lui, il était un petit peu optimiste sur une dune.
00:30:58Il s'est planté derrière.
00:31:00Ils ont donc dû travailler tous les deux.
00:31:02Et puis, ils se sont rendu compte qu'ils avaient une crevaison à l'avant droit.
00:31:06Son cinquième a priori ce soir.
00:31:09Après avoir couru 608 kilomètres.
00:31:13Pau Navarro, espagnol.
00:31:15Numéro 304.
00:31:17Lui, c'est son cinquième Dakar.
00:31:18Et pourtant, il a 20 ans seulement.
00:31:20Mais il est très impressionnant au volant.
00:31:23Il se sort vraiment des difficultés du terrain.
00:31:25Et avec son copilote Lissandro.
00:31:27Ils sont potentiellement troisième de cette 48 heures.
00:31:30Devant Paul Spierings.
00:31:32Remarquable le néerlandais.
00:31:34Il est vraiment passé au milieu des embûches.
00:31:38A un moment, il a compté quasi 10 minutes de retard.
00:31:41Et puis, il s'est refait.
00:31:42Il est revenu à moins de 4 minutes ce soir.
00:31:45Potentiellement et provisoirement, le voici deuxième.
00:31:47Derrière, on les retrouve.
00:31:49Cavilliasso et Gasparini.
00:31:53Ils sont allés jusqu'au kilomètre 608 ce soir.
00:31:58Ils ont mené carrément depuis le fameux Pit Stop.
00:32:02On peut l'appeler comme ça.
00:32:04Ils sont ce soir à la zone D.
00:32:07Ainsi que Guerrero et Cleverton.
00:32:10Il est temps de planter la tente.
00:32:11Le soleil se couche.
00:32:12Et vous le voyez, on a déjà un équipage.
00:32:14Ces deux villiers et son copilote.
00:32:15Qui sont en train d'essayer de comprendre le mode d'emploi de la tente.
00:32:17Parce que ce n'est pas simple.
00:32:18Comme je l'ai dit, c'est vraiment rudimentaire l'équipement.
00:32:20On leur a donné juste une toile de tente, un duvet, un matelas.
00:32:23Une petite ration pour pouvoir dîner au coin du feu.
00:32:26Je ne suis pas sûre qu'il y ait du feu ce soir vu le vent.
00:32:28Et ils ont bien fait de choisir l'option.
00:32:30On plante la tente avant la fin du coucher du soleil.
00:32:33Parce que de nuit, ce sera beaucoup plus compliqué.
00:32:35Est-ce que tu vas passer une bonne nuit ?
00:32:37J'espère.
00:32:39Bonne chance.
00:32:41Désolé.
00:32:43On vous dira ça demain matin.
00:32:45Vous allez dormir une heure, deux heures ?
00:32:47J'espère un peu plus.
00:32:49Quatre ou cinq heures.
00:32:51Bonne nuit.
00:32:53On va regarder ce qui s'est passé du côté des camions qui parcouraient cette deuxième étape.
00:32:59Voilà une image dont vous n'avez pas l'habitude.
00:33:01Retour à notre point de ravitaillement, km 168.
00:33:04Des pit-stops avec des camions.
00:33:06On pourrait carrément dire ça.
00:33:08Dans cette 48 heures chrono.
00:33:11Cette étape redoutée de tout le monde.
00:33:13Les camions aussi ont des problèmes mécaniques.
00:33:16Les camions aussi crèvent leur pneumatique.
00:33:20Il faut donc l'échanger.
00:33:22Les mécaniciens sont là sur cette assistance légère.
00:33:25Encore une fois.
00:33:27C'est l'unique assistance à laquelle ils ont droit sur cette 48 heures.
00:33:31Il y a des points de ravitaillement en essence sur lesquels on neutralise à ce moment-là la course.
00:33:36Mais c'est le seul point où on verra ces mécaniciens.
00:33:39Voilà d'autres images très étonnantes dans les dunes.
00:33:41Des camions qui vont à droite, qui vont à gauche.
00:33:43Qui croisent des voitures, qui essayent de monter.
00:33:45Et ça nous a donné vraiment une journée épique dans cette catégorie.
00:33:50Et des images dont les pilotes certainement se souviendront.
00:33:58Richard de Grote.
00:34:00Qui essaye de passer.
00:34:01Ici Kees Koolen.
00:34:03Se tanquer.
00:34:04C'est presque ça.
00:34:05Il s'en sort.
00:34:06Il réussit à reculer.
00:34:08Parfois on se voit de très près.
00:34:10Surtout quand un camion dérive.
00:34:12Et du coup l'autre est en train de freiner.
00:34:14Pour vous laisser passer.
00:34:15Et c'est lui qui a du mal à ressortir.
00:34:17Parfois on se plante au sommet d'une dune.
00:34:20Ici c'est Martin Soltys.
00:34:22Qui en plus aura eu une crevaison.
00:34:25Parfois on est obligé de faire marche arrière pour repartir.
00:34:28Comme ici.
00:34:29Michel Vandenbrink.
00:34:30Le Hollandais.
00:34:31Hier a priori.
00:34:33Il semblait être en contrôle du Dakar.
00:34:35Mais aujourd'hui.
00:34:36Il a connu pas mal de problèmes.
00:34:38Et il n'est pas allé plus loin ce soir.
00:34:40Que le bivouac B.
00:34:42Le deuxième des six bivouacs.
00:34:44Il a perdu 26 minutes.
00:34:46Sur Machik.
00:34:48Et probablement que demain.
00:34:50Il perdra la tête du classement général des motos.
00:34:52Toujours des camions.
00:34:54Toujours ces images parfaitement étonnantes.
00:34:56Vraiment.
00:34:57Voici Martin Machik.
00:34:59L'année dernière.
00:35:01Il avait été remarquable.
00:35:03Dans cette étape de 48 heures.
00:35:05C'était la base de la construction de sa victoire.
00:35:07Les camions dans les dunes.
00:35:09Avec Alice Lopez.
00:35:11C'est toujours extrêmement étonnant.
00:35:13Lopez ce soir.
00:35:15Virtuellement est en tête des camions.
00:35:17Avec un petit peu plus de deux minutes.
00:35:19Sur Martin Machik.
00:35:21Ils ont atteint la zone du bivouac C.
00:35:23Ce soir.
00:35:25Le Dakar.
00:35:27C'est aussi ça.
00:35:29Mon ami s'est crashé.
00:35:31Numéro 50.
00:35:33Une moto.
00:35:35J'essaie de l'aider.
00:35:37Je suis le numéro 59.
00:35:39Allez.
00:35:41Parle-leur.
00:35:43Parle-leur à la radio.
00:35:45Je vais bien.
00:35:47Je vais bien.
00:35:49Je vais bien.
00:35:51Je vais bien.
00:35:53Je pense que je serai OK.
00:35:55Non, non, non.
00:35:57Non, non, non.
00:35:59Il faut l'hélicoptère.
00:36:01Non, je ne veux pas l'hélicoptère.
00:36:03Mais regarde.
00:36:05Ça va s'arrêter de saigner.
00:36:07Quand ça s'arrête, je repars.
00:36:09Non.
00:36:11Laisse-moi regarder.
00:36:17Mais tu as le nez cassé.
00:36:19Non, tu peux pas y aller.
00:36:21C'est ta vie.
00:36:23Oui, ça va.
00:36:25Je suis en paix.
00:36:27Le numéro 50 a crashé.
00:36:29Un petit peu, mais quand même.
00:36:31Envoyez l'hélicoptère, s'il vous plaît.
00:36:33L'hélico médical.
00:36:35OK.
00:36:37L'hélicoptère est en route.
00:36:39OK.
00:36:41Merci.
00:36:43Merci.
00:36:45Merci.
00:36:47Merci.
00:36:49Voilà ce qui a causé mon accident.
00:36:51Là, c'est la piste.
00:36:55Et puis cette bosse-là, c'est dur.
00:36:59Je l'ai heurté.
00:37:01Mais regardez où est la moto.
00:37:03Elle est là-bas.
00:37:09Ça m'a fait un coup de raquette
00:37:11sur l'arrière.
00:37:13La moto s'est envolée.
00:37:15Et moi aussi, par-dessus le guidon.
00:37:21Ce n'est pas un bon début.
00:37:31Donc, je me suis cassé le nez.
00:37:33Ils disent que je ne peux pas continuer.
00:37:35Je dois rentrer.
00:37:37Je dois faire des contrôles.
00:37:39Ça paraît logique, en fait.
00:37:41Je dois me vider de mon sang.
00:37:43Surtout ici, au milieu du désert.
00:37:45Donc, on va laisser la moto.
00:37:47Et puis l'hélicoptère, on l'amènera au bivouac.
00:37:49Et demain, on verra si j'arrive à repartir.
00:37:55Je vais essayer de repartir demain, je suppose.
00:37:57Ça, ce sont donc les moyens d'intervention
00:37:59et de secours modernes sur le Dakar 2025.
00:38:01Où tout est mis en oeuvre
00:38:03pour assurer la sécurité des concurrents.
00:38:05Une préoccupation permanente.
00:38:07Une obsession de l'organisation.
00:38:09C'était déjà le cas il y a 45 ans.
00:38:11Mais regardez bien.
00:38:13Avec quel véhicule et avec quel responsable
00:38:15est-ce que l'organisation
00:38:17est-ce que l'organisation
00:38:19est-ce que l'organisation
00:38:21est-ce que l'organisation
00:38:23est-ce que l'organisation
00:38:25avec quel véhicule et avec quel responsable
00:38:27Vous n'allez pas en croire vos yeux.
00:38:311980,
00:38:33année de la deuxième édition du Paris-Dakar.
00:38:35Pour tous les concurrents,
00:38:37c'est une aventure de tous les instants.
00:38:39Afin de porter assistance aux blessés potentiels,
00:38:41les équipes médicales se déposent cette année-là
00:38:43en Citroën Mea.
00:38:45Est-ce qu'il n'y a pas de trous, de cailloux
00:38:47entre le milieu ?
00:38:49D'accord, merci. On y va, alors.
00:38:55Vous n'êtes pas trop blessé, ça va ?
00:38:59Michel, Diano a l'air un petit peu sonné.
00:39:02Moi j'ai des gnaux un petit peu partout, mais enfin c'est pas méchant.
00:39:05J'ai un petit peu mal dans le dos surtout, mais c'est tout.
00:39:11Ça me tient dans les dépourons.
00:39:15Comment c'est organisé ? On se place en poste fixe à l'avance.
00:39:18On parcourt tout le terrain à l'avance.
00:39:21Et puis on a des postes fixes réguliers.
00:39:23Un certain nombre de Méhari sur l'étape.
00:39:25Pour celle de demain, il doit y en avoir 4 à peu près,
00:39:28à partir des 75 km en fonction de la durée du parcours.
00:39:34Pour cette mission si importante, il fallait un véhicule fiable,
00:39:37passe-partout et simple à réparer.
00:39:39Le choix s'est donc porté sur la Citroën Méhari.
00:39:41Et comme responsable de cette caravane médicale,
00:39:43un certain Jean Todt, futur grand patron de l'écurie Ferrari,
00:39:47puis président de la Fédération Internationale de l'Automobile.
00:39:51À l'époque, il était chez Citroën.
00:39:53Et c'est lui qui avait tout organisé.
00:39:56Il avait choisi lui-même les mécanos chauffeurs de chaque Méhari,
00:40:01qui étaient le petit doigt sur la couture du pantalon.
00:40:04Il était déjà comme il est.
00:40:0810 Méhari mobilisés au total, 5 chaque jour sur le parcours,
00:40:11en alternance un jour sur deux.
00:40:16Aucune casse-moteur à déplorer, les 10 ont rallié Dakar,
00:40:19sans avoir le prestige des grandes expéditions de la première moitié du XXe siècle.
00:40:23C'est un épisode glorieux de l'histoire de la marque au chevron.
00:40:26L'une de ces Méhari fait d'ailleurs partie de la collection du Conservatoire Citroën.
00:40:34Donc ici, depuis la fin du Dakar 80,
00:40:38et avec la petite particularité de trouver encore un petit peu de sable dedans, de l'époque.
00:40:43Sous la roue de secours, on a encore quelques grains de sable.
00:40:46Elle n'a jamais retourné, elle n'est pas tournante pour l'instant,
00:40:49mais on pourrait la redémarrer.
00:40:51Mais voilà, elle a tout son charme comme ça.
00:41:07Incroyable séquence souvenir que nous propose l'épopée du Dakar.
00:41:11Dans un instant, le grand résumé continue.
00:41:13Retour à la 48h chrono, avec le récit de la journée mouvementée des autos.
00:41:17Sébastien Loeb et Carlos Sainz en savent quelque chose.
00:41:43Le sac de couchage.
00:41:45Tu as quelque chose pour dormir ?
00:41:47Ce que tu me donnes, c'est pas...
00:41:50Il me faut la tente.
00:41:52Oui, la tente, ça sera bien parce qu'il y a du vent.
00:41:55Tu aimes bien la nuit dans le désert ?
00:41:57Oui, moi j'aime bien.
00:41:59Ça serait mieux sans le vent, c'est sûr.
00:42:02C'est la nuit, c'est la nuit.
00:42:04C'est la nuit, c'est la nuit.
00:42:06C'est la nuit, c'est la nuit.
00:42:08C'est la nuit, c'est la nuit.
00:42:11Ça serait mieux sans le vent, c'est sûr.
00:42:13Mais là, cette année, on a un petit matelas gonflable, c'est chouette.
00:42:19Voilà, ça va être confortable.
00:42:23Tu veux chanter autour du feu ?
00:42:24Si on arrive à en faire, oui.
00:42:29Allez, on va voir ce qu'il s'est passé dans la catégorie automobile.
00:42:32Ça, c'était hier.
00:42:34Le premier abandon de la catégorie Ultimate.
00:42:39En fin de première étape pour Liassance.
00:42:43L'Espagnole, après 11 participations en moto,
00:42:47est terminée 15e l'année dernière.
00:42:50C'est la première fois qu'elle abandonne sur le Dakar.
00:42:55La voie, ce n'est pas l'idéal, mais j'ai aimé.
00:42:59Ouvrir la voie, ce n'est pas l'idéal, mais j'ai hâte.
00:43:02Denis Zenz a fait un super boulot.
00:43:04J'espère pouvoir lui rendre l'appareil.
00:43:06Nous allons faire de notre mieux pour rester devant aussi longtemps que possible.
00:43:09Ça va être difficile avec les concurrents derrière nous.
00:43:11On va voir comment ça va se passer.
00:43:24Le but, c'est de réussir à faire une bonne nappe,
00:43:27sans perdre de temps sur des erreurs de navigation,
00:43:30ni sur des erreurs de pilotage,
00:43:32en préservant un peu la machine, tout en étant sur un bon rythme.
00:43:37En plus, comme on est toujours un peu dans l'inconnu,
00:43:39vu qu'on n'a pas d'informations en temps réel
00:43:41de là où on est, de ce qui se passe dans la spéciale,
00:43:44ça va être important de rester bien concentré.
00:43:46Ça va être très long.
00:43:50On va devoir tout donner aujourd'hui.
00:43:52On part autour de la 20e place, c'est idéal.
00:43:54On va devoir en tirer profit.
00:43:56Lorsque l'étape se profilera, ça sera peut-être poussiéreux.
00:44:04Êtes-vous prêts à dormir en tente ?
00:44:06Oui, bien sûr. Ce serait une belle nuit.
00:44:08En pleine forme, j'ai bien dormi.
00:44:10Un petit coup de stress ce matin avec 2-3 problèmes sur la voiture,
00:44:13mais ça va, on a géré.
00:44:15Finalement, tu ne pars plus premier, tu ne vas plus ouvrir ?
00:44:17Pas au début, au moins.
00:44:22C'est une étape qui va être très longue,
00:44:24avec beaucoup de complications tout au long de la route,
00:44:27et en particulier, pas de moto devant.
00:44:29Des canyons, un peu comme hier,
00:44:31des pistes un peu rapides,
00:44:33et surtout, les premières dunes,
00:44:35et des dunes un peu compliquées à passer.
00:44:38Ça va être un peu tendu, je pense,
00:44:40mais on a une bonne position,
00:44:42on aura des traces devant, à nous d'en profiter avec Guillaume.
00:44:44Vous avez déjà planifié, envisagé
00:44:46où vous allez vous arrêter ce soir ?
00:44:48Non. On verra au feeling.
00:44:50Tu es prêt pour les tentes ?
00:44:52Ça, ça ne me dérange pas.
00:45:02L'ambiance ce matin, au départ de la 48h,
00:45:04et la concentration de Saïd Quintero,
00:45:06le jeune Américain,
00:45:08vainqueur hier de sa première spéciale à 22 ans,
00:45:11le plus jeune à réaliser ça.
00:45:14Quintero, il va rouler 626 km aujourd'hui,
00:45:18avant de s'arrêter ce soir.
00:45:20Mais il a perdu du temps aujourd'hui,
00:45:22il a perdu quasiment trois quarts d'heure.
00:45:28Vous voyez la complexité aujourd'hui,
00:45:30la variété des paysages,
00:45:32avant d'entrer dans les dunes.
00:45:34C'est le cas pour Yazid Al-Raji,
00:45:36qui prend un départ assez calme,
00:45:38sérieux, sur ce Dakar,
00:45:40à la maison.
00:45:42Le Saoudien, lui, qui pilote pour Toyota Overdrive.
00:45:44Il était 18ème du prologue,
00:45:46il était 20ème de la première étape.
00:45:48Et puis voilà,
00:45:50il se retrouve à mener cette deuxième étape,
00:45:52dès le point kilométrique 42.
00:45:54Et ça va être une belle bagarre
00:45:56entre lui et Nasser Al-Attiyah,
00:45:58autre spécialiste du désert,
00:46:00et des arbres,
00:46:02puisqu'il a fait un petit peu
00:46:04la décoration
00:46:06d'un Siason Rider, le Qatari.
00:46:10On retrouve donc notre point kilométrique 168.
00:46:12Curiosité de cette spéciale,
00:46:14avec cette assistance volante,
00:46:16où on peut changer les pneus
00:46:18et faire de la mécanique très rapidement.
00:46:20Trois minutes en tout et pour tout
00:46:22sont accordées.
00:46:24Et Tiffany Isnar,
00:46:26la team principale de Dacia,
00:46:28est aux côtés de ses hommes
00:46:30pour accueillir ses voitures.
00:46:36On en profite donc pour changer les pneus
00:46:38pour Al-Attiyah, qui est deuxième à ce moment-là.
00:46:40On ne prend aucun risque.
00:46:42On veut éviter les crevaisons.
00:46:44Balle neuve.
00:46:46Comme nous l'a dit Daniel Elena,
00:46:48dans le grand direct
00:46:50sur la chaîne d'équipe.
00:46:52Et on repart.
00:46:54Même chose pour Sébastien Loeb qui arrive juste après.
00:46:56À ce moment-là, tout va bien
00:46:58pour les pilotes Dacia.
00:47:06Ça se passe bien pour Loeb et Al-Attiyah.
00:47:08Ils vont même être en tête tous les deux
00:47:10au kilomètre 325
00:47:12avec Al-Attiyah 4 minutes devant Loeb.
00:47:14Mais voilà, au kilomètre 407.
00:47:18Le drame pour Sébastien Loeb.
00:47:20La voiture est arrêtée.
00:47:24Christina Gutierrez va essayer de venir l'aider.
00:47:26Elle va s'arrêter à ses côtés.
00:47:28Mais Loeb est en train de perdre
00:47:30beaucoup, beaucoup de temps.
00:47:38On sait qu'on a un problème électronique.
00:47:40Ça, on a réussi à l'identifier.
00:47:42On a très peu de réseaux.
00:47:44Même le téléphone satellite passe très mal.
00:47:46Donc c'est assez hachuré
00:47:48la communication avec eux.
00:47:50Comme vous le savez, on est dans une zone de neutralisation.
00:47:52Il y a quand même certaines limites
00:47:54à notre communication qui sont réglementaires.
00:47:56Mais pour autant, on a bien identifié
00:47:58un problème électronique.
00:48:00Le problème électronique, c'est toujours sérieux.
00:48:02On peut difficilement
00:48:04changer la pièce.
00:48:06Il y a tout un diagnostic à faire.
00:48:08Bien évidemment, vous savez qu'on est en 48 heures chrono.
00:48:10On ne peut pas envoyer nos ingénieurs.
00:48:12On n'a pas de télémétrie.
00:48:14Donc la première chose, c'est
00:48:16identifier et diagnostiquer.
00:48:18Et ça, à distance, on ne sait pas le faire.
00:48:20Pendant ce temps-là...
00:48:24On a trois ventilateurs,
00:48:26normalement, et on a perdu le premier
00:48:28à un moment donné. On a perdu le ventilateur avant.
00:48:30Donc ça a commencé
00:48:32à chauffer.
00:48:34Elle se met dans des modes dégradés. Elle dégrade la puissance.
00:48:36On a réussi à se traîner
00:48:38comme ça. Puis finalement, on a perdu un deuxième
00:48:40ventilateur. Donc là, ça chauffe vraiment.
00:48:42Donc là,
00:48:44c'était vraiment de la survie.
00:48:46Puis après, on a perdu les trois. Donc plus de ventilateur.
00:48:48Le moteur s'est coupé. Il s'est mis en sécurité.
00:48:50Ce qu'on sait, c'est qu'on a un certain
00:48:52nombre de problèmes avec
00:48:54la gestion électronique des ventilateurs.
00:48:56Ça, c'est un truc
00:48:58avec le minimum de communication
00:49:00qu'on a pu faire pendant la zone de refueling.
00:49:02On a pu donner des consignes
00:49:04pour chanter le problème.
00:49:06Et ensuite, il est reparti pour la deuxième
00:49:08section de la spéciale
00:49:10où, suivant les chronos,
00:49:12tout est allé très correctement.
00:49:14Ça, on veut dire que c'est un résultat
00:49:16qui est très bien sauvé pour la journée.
00:49:18Et c'est un résultat qui
00:49:20permet d'être peut-être un peu
00:49:22loin aujourd'hui, mais de rester dans le jeu.
00:49:24Ils l'ont redouté
00:49:26chez Dacia, ce problème de ventilateur.
00:49:28Ils l'ont connu au rallye du Maroc
00:49:30déjà, le refroidissement
00:49:32de la voiture. En tout cas,
00:49:34Loeb perd 30 minutes dans l'affaire.
00:49:36Et alors aujourd'hui, nous avons eu
00:49:38jusqu'à 6 leaders potentiels
00:49:40du classement général. On vient de voir
00:49:42notamment Manny Romain qui a pris
00:49:44la tête à un moment. Et puis voici
00:49:46son équipier Carlos Sainz
00:49:48sur son Ford Raptor
00:49:50lui aussi. Il fait du Sainz,
00:49:52c'est-à-dire qu'il va vite,
00:49:54il ne prend pas trop de risques, il avance
00:49:56quand même, il attaque
00:49:58Sainz, le tenant
00:50:00du titre de ce Dakar
00:50:02quadruple vainqueur sur 4 voitures
00:50:04différentes. Et puis voilà, kilomètre
00:50:06327.
00:50:08Sainz est sur
00:50:10le toit.
00:50:16A ce moment-là
00:50:18de la course, il était premier ou deuxième
00:50:20donc il ouvrait la voie dans les dunes.
00:50:22A l'approche d'une dune bien
00:50:24raide, il a probablement pris trop de vitesse
00:50:26et il s'est retourné sur le toit.
00:50:30Heureusement,
00:50:32Mitchell Guthrie s'est arrêté pour l'aider
00:50:34à remettre sa voiture sur les roues.
00:50:36Carlos s'est encore resté
00:50:38à l'arrêt quelques temps. Il a fait
00:50:40quelques réparations avant de repartir.
00:50:42Et depuis, il roule plutôt à pleine vitesse
00:50:44même s'il lui manque quelques panneaux.
00:50:54Il ne semblerait pas qu'il y ait un problème
00:50:56majeur. C'est de la carrosserie
00:50:58plutôt qu'un problème structurel ou mécanique.
00:51:00On espère qu'il puisse faire
00:51:02quelques réparations ce soir au bivouac.
00:51:04Sur une photo, on dirait que la porte
00:51:06du copilote est abîmée.
00:51:10Espérons qu'il gère ça ce soir
00:51:12et se remette sur roue demain.
00:51:18Le problème dans ces situations-là,
00:51:20c'est ça, c'est de pouvoir entraîner
00:51:22un sur-accident lorsqu'on est juste
00:51:24derrière une dune, ne s'est passé pas loin
00:51:26avec ce concurrent qui est arrivé.
00:51:28Ils vont, dans la mesure du possible,
00:51:30avec Lucas Cruz, signaler la zone.
00:51:32Essayer de travailler pour
00:51:34réparer leur voiture. Et puis, il va falloir
00:51:36attendre Mitch Guthrie sur l'autre
00:51:38Ford Raptor qui va venir.
00:51:40On sort la sangle.
00:51:42Et puis, voici
00:51:44les quatre hommes au boulot. On l'attache
00:51:46d'un côté, cette sangle, sur le Raptor de
00:51:48Guthrie. On l'attache de l'autre sur la voiture
00:51:50de Sainz. Dans un premier temps, on la met
00:51:52dans le bon sens. Marche arrière
00:51:54de Guthrie. On remet la sangle.
00:51:56Et là, la voiture va pouvoir
00:51:58être remise sur ses roues. Mais dans quel
00:52:00état ?
00:52:14C'est pas idéal.
00:52:16On a fait un tonneau
00:52:18sur un duna.
00:52:20Et la voiture, elle est
00:52:22un peu abîmée.
00:52:24Et nous voici.
00:52:52Ils sont potentiellement
00:52:54cinquièmes du Dakar
00:52:56ce soir. C'est remarquable
00:52:58ce que font les deux anciens
00:53:00motards ensemble. Alatia, il a
00:53:02chassé toute la journée Al-Radji.
00:53:04Il est à peu près à une minute
00:53:06ce soir de Al-Radji, le saoudien.
00:53:08Donc, match Qatar-Arabie saoudite
00:53:10ce soir, dans cette première partie
00:53:12de la 48 heures. C'est Yazid
00:53:14Al-Radji, donc, le saoudien
00:53:16qui est en tête ce soir
00:53:18après 600 kilomètres.
00:53:20Ça s'est tiré la bourre
00:53:22toute la journée avec Nasser.
00:53:24Ils étaient tous les deux. Ils sont partis
00:53:26l'un derrière l'autre, déjà.
00:53:28Ils ne sont pas vraiment séparés.
00:53:30On savait que ça allait dormir ensemble.
00:53:32C'est toujours des choses
00:53:34qui sont parfois prévisibles.
00:53:36Mais ce que je regarde
00:53:38et souligne
00:53:40toujours, c'est de voir
00:53:42huit talalibis premiers aujourd'hui.
00:53:44C'est un truc de fou.
00:53:46On est journée 2. Il faut aussi
00:53:48un peu se calmer.
00:53:50Il y a déjà eu beaucoup de choses qui sont passées
00:53:52aujourd'hui. C'était prévisible
00:53:54avec un début de rallye
00:53:56comme celui-là.
00:53:58Seb,
00:54:00Carlos, c'est déjà
00:54:02des gros noms qui sont
00:54:04en difficulté.
00:54:06C'est bien pour nous.
00:54:10C'est sûr que ce sont des gros noms
00:54:12en difficulté. C'est bien pour
00:54:14Al-Radji. Voici le classement
00:54:16de l'étape avec ceux qui sont arrivés
00:54:18à la zone E
00:54:20ce soir.
00:54:22Elhub est le perdant de la journée.
00:54:24Attention, il n'a pas encore perdu le Dakar.
00:54:26C'est encore long.
00:54:28Je suis
00:54:30réussi à me traîner
00:54:32au premier refuel
00:54:34en disant que ça va s'arrêter là.
00:54:36Je prenais 130°
00:54:38dans chaque montée de dune.
00:54:40Je m'arrêtais dans chaque descente
00:54:42en attendant que la température
00:54:44descende pour avoir assez de puissance
00:54:46pour pouvoir aller à la fin.
00:54:48Je suis arrivé à la fin.
00:54:50Je suis arrivé à la fin.
00:54:52Je suis arrivé à la fin.
00:54:54Je suis arrivé à la fin.
00:54:56Je me suis dit qu'il fallait faire des descentes
00:54:58pour avoir assez de puissance pour monter celle d'en face.
00:55:00On s'est traîné jusque là-bas.
00:55:02On est rentré dans la zone de refuel.
00:55:04Deuxième ventilateur qui remarche.
00:55:08On est sorti de la zone de refuel.
00:55:10On a branché l'avant en direct
00:55:12parce que c'est le seul qui ne marchait toujours pas.
00:55:16Pendant 10 bornes, il n'a pas marché.
00:55:18Après, il s'est mis à marcher
00:55:20depuis 200 bornes.
00:55:22Sans aucune explication.
00:55:26L'explication, c'était ma crainte avant, c'est qu'il y a un problème de compréhension de fonctionnement des ventilateurs depuis juillet, et qu'on y est toujours.
00:55:41On est toujours dans cette zone de repos, ce petit bivouac improvisé en plein dans le désert avec quelqu'un qui a pas mal performé, qui est troisième du côté des arrivées des voitures.
00:55:49C'est Édouard Boulanger, le copilote de Nasser. Avant de te donner la parole, Luc, il vient d'arriver, ressenti, comment ça s'est passé ?
00:55:58Écoute, pour nous pas trop mal, on est parti 19ème, là on est 3ème sur la piste, j'ai pas les temps mais je pense qu'on est leader, ou on se bataille avec Yassine en tout cas.
00:56:06Pour nous ça a été plutôt pas mal, on n'a pas eu de soucis avec la voiture, j'ai fait une petite boulette de nav' qui nous a fait perdre 5-6 kilomètres, faut mieux en faire une de temps en temps.
00:56:16Vous partez de très trop loin le départ, 19ème, 20ème ? Pour arriver 3ème, donc super remontada !
00:56:22Oui, globalement c'était une très bonne journée pour nous, pas parfaite parce que j'ai fait une petite boulette, mais sinon à part ça tout va bien.
00:56:27Sans traces des motards, on le rappelle, parcours dissocié, donc c'est vraiment ton job qui a payé ?
00:56:31Oui, c'est sûr, et là d'autant plus qu'il n'y a quasiment plus de traces, en plus aujourd'hui il soufflait tellement fort le vent que même s'il y avait des traces physiquement sur le sol, on ne les voyait pas.
00:56:40La boulette que j'ai faite, c'est un moment où il y avait encore en théorie une dizaine de traces devant nous, mais d'un coup d'un seul on les a perdues.
00:56:48C'était assez étonnant en fait, parce que le vent soufflait vraiment très fort en milieu d'après-midi.
00:56:53Reste avec moi parce que tu me parleras de ce qui va se passer ensuite, mais Luc, il s'est passé quoi sur les autres voitures ?
00:56:57Les autres voitures, il y a déjà eu les premiers problèmes, les premiers petits accidents aussi, Carlos Sainz qui a fait une casquette.
00:57:02Est-ce qu'il a endommagé la voiture assez pour continuer, parce que c'est la FIA qui contrôle les arceaux ?
00:57:07Déjà un premier petit accident, après il y a déjà un petit problème aussi, c'est dans la même équipe, on va toucher du bois aussi.
00:57:13Pour Sébastien, il a eu un problème de refroidissement de ventilateur, donc il était ennuyé dans les dunes.
00:57:18Ensuite quand ça roulait, il avait plus d'air, il pouvait refroidir.
00:57:21C'est déjà les premières prémices, donc on va travailler beaucoup chez Dacia au retour demain soir pour tout de suite essayer de pallier au problème.
00:57:28C'est un rallye qui confirme quand on voit les voitures ici, après 600 et quelques kilomètres, que les forces en présence cette année, on pourrait demander à Edouard, elles ont l'air équilibrées.
00:57:39On a du Mini, on a du Ford, on a du Toyota et on a aussi du Dacia.
00:57:43Et là il va y avoir une belle bagarre et c'est ça qui va être beau pour la course.
00:57:46Tu as été mis au courant des soucis de Seb, vous avez réussi à communiquer ou pas ?
00:57:50Non, on ne peut pas du tout communiquer, mais par contre quand on a fait le premier refueling, on a bien vu qu'il n'arrivait pas.
00:57:55D'autres équipages l'ont vu arrêter, donc nous ont communiqué qu'il était arrêté, mais par contre on n'avait pas d'informations supplémentaires.
00:58:03Bon, est-ce que tu sais ce qui t'attend maintenant Edouard ? Est-ce que c'est un moment que tu kiffes le petit côté colonie de vacances autour du feu ? Ou pas ? Sois franc !
00:58:10Autour du feu avec le vent qu'il y a ce soir, il va falloir choisir son côté parce que sinon on va être enfumé !
00:58:15Mais il y a d'abord un peu de mécanique à faire quand même, vérifier que tout va bien sur la bagnole et puis après effectivement on va se mettre en place,
00:58:20faire monter nos tentes, manger un petit peu parce qu'on n'a pas mangé depuis 6h du matin, donc là on commence à avoir un peu faim.
00:58:28Et puis effectivement ce soir ça va être sympa avec tout le monde qui est là, on aura le temps de se raconter des histoires et ça va être cool !
00:58:34Bon courage pour les rations, tu vas te régaler ! On ne lui dit pas !
00:58:39Il y a quand même des gens heureux sur le Dakar ! Exemple, les deux anciens vainqueurs à Motote, le B-Price et Samson Derland.
00:58:45Chaque soir dans ce grand résumé, on vous propose de vous faire plaisir avec des séquences de caméras embarquées.
00:58:50Pas d'exception à la règle sur la 48h en route avec l'un des équipages favoris des fans.
00:59:50Et pour terminer ce grand résumé, c'est la toute fin, ça y est le soleil est complètement couché, on est vraiment à la lumière des étoiles et de la lune
01:00:20On est avec Edouard Boulanger et Nasser qui galèrent un peu parce que c'est venteux.
01:00:27Je ne sais pas si tu vas réussir à monter cette tente avec le temps, avec le vent. Tu apprécies de dormir ici ?
01:00:34Ben oui, ça fait partie du Dakar, ça va être sympa. C'est que le début du Dakar.
01:00:41Et puis à Haïle, seule la journée de repos, il fera très froid. Et justement, on a l'étape marathon.
01:00:53L'année dernière, je me souviens, tu m'as fait visiter ton palace. Et ici, tu es sous la tente. C'est ma vengeance.
01:01:03On verra demain ?
01:01:06Non, ça va, le confort, c'est bon, ça va être sympa.
01:01:11On parle de la nourriture ?
01:01:14C'est ce qu'il va manger ce soir, Nasser ainsi qu'Edouard, son copilote.
01:01:18Il y a plein de choses, du poulet, il y a du riz, il y a des céréales pour demain matin, au petit déjeuner.
01:01:29Je te montrerai ce que j'ai apporté.
01:01:32Tu peux faire ça ?
01:01:34Bien sûr.
01:01:36Je vais te montrer ce que j'ai apporté.
01:01:39On va se régaler. Tu vois, je pensais manger une petite ration militaire, et en fait, Nasser, comme c'est...
01:01:47Alors, qu'est-ce que tu vas manger ?
01:01:50C'est pour toi.
01:01:51C'est pour partager pour tous les deux ?
01:01:53Oui, bien sûr, on partage avec Edouard.
01:01:56J'ai du pain.
01:01:59Le thon, j'ai compris.
01:02:01Le thon.
01:02:03C'est en français.
01:02:05Un petit désert.
01:02:07J'ai aussi de la viande séchée.
01:02:10La viande séchée, oh là là !
01:02:12Et puis, on a du fromage.
01:02:15C'est du fromage.
01:02:17C'est du fromage.
01:02:19Et puis, on a du fromage.
01:02:22Oh non, du fromage français ?
01:02:24Je ne sais pas.
01:02:26Nasser, je te dis bonne nuit.
01:02:29Bonne nuit.
01:02:31Et on se retrouve demain.
01:02:33Et moi, je vais garder ma petite ration et je vais laisser Nasser avec son repas.
01:02:35A demain, salut !
01:02:38Quelle ambiance ce soir sur ces six bivouacs.
01:02:42Alors, certains, c'est sûr, galèrent un petit peu plus pour monter leur tente.
01:02:45Mais oui, ils ont le droit, bien sûr qu'ils ont le droit d'apporter des rations,
01:02:49d'ajouter un peu de nourriture dans leur voiture s'ils veulent compléter.
01:02:53Et puis ça, c'est le sac pour chauffer l'eau qu'utilise Adrien Van Beveren avec sa lampe frontale.
01:02:58Parce que si on ne peut pas aller sur le feu, on met de l'eau,
01:03:02on met la petite potion qui est dans le sac, qui est joint à côté.
01:03:06On secoue tout ça.
01:03:08Et ensuite, ça va chauffer la nourriture.
01:03:10Chacun reçoit une quantité de six litres d'eau également avec ses rations.
01:03:16Je croyais que c'était sans assistance.
01:03:19Non, je crois qu'on mange et ça va.
01:03:31C'est froid comme...
01:03:34Non, mais il faut attendre un peu.
01:03:36Ça se fait super vite.
01:03:38Non, c'est froid, froid, froid.
01:03:41Déchirez le manchon à la première flèche.
01:03:43On a ouvert un toit de manchon.
01:03:45Jetez de l'eau dans le manchon jusqu'à la première ligne du bois.
01:03:47Faut plier le manchon au niveau de la deuxième flèche.
01:03:49Il faudra trouver le mode d'emploi pour chauffer.
01:03:52Le mode d'emploi de la sortie de la 48h chrono.
01:03:55Elle a fait des dégâts aujourd'hui.
01:03:57Quand sera-t-il demain ?
01:03:59Les premiers, ce soir, ont encore 350 km à parcourir
01:04:01quand d'autres n'en sont même pas à la moitié du parcours.
01:04:03Et au programme, ce sont encore des dunes qui les attendent.
01:04:06Premier résultat, première réaction.
01:04:08Demain à 11h50 dans Le Grand Direct.
01:04:10Et toutes les infos dans Le Grand Résumé à 19h55.
01:04:13Ici, sur la chaîne L'Équipe.
01:04:15Et d'ici là, une pensée pour les concurrents
01:04:17qui tentent de trouver le sommeil dans le désert
01:04:20et de reprendre les forces.
01:04:22Ou qui rêvent déjà d'en terminer avec cette 48h chrono.
01:04:39C'est bon, c'est bon.
01:05:09Sous-titrage Société Radio-Canada