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Jean-René Cazeneuve, député EPR du Gers, était l'invité du "8h30 franceinfo".

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Transcription
00:00entre une gauche qui dit je veux beaucoup plus d'impôts pour un certain nombre d'opérations et la droite qui dit pas de hausse d'impôts, qu'est-ce qu'on fait ?
00:08On ferme ?
00:09Accepter le principe de hausse d'impôts pour vous, c'est acceptable ?
00:12Je suis Renaissance, accepter le principe de hausse d'impôts, c'est ok pour vous ?
00:16Nous l'avons accepté, c'est pas de gaieté de cœur, nous l'avons accepté, déjà avec Michel Barnier,
00:22parce que c'est l'intérêt supérieur de notre pays que d'avancer, c'est aussi simple que ça.
00:27Soit on met cette priorité absolue, il faut que notre pays avance.
00:31La Chine ne nous attend pas, les Etats-Unis ne nous attendent pas, la compétition internationale ne nous attend pas,
00:36la guerre en Ukraine est toujours là, la crise économique est en Allemagne et tout près,
00:41et nous on est là en train de se regarder le nombril et de se dire tiens il faut négocier.
00:46Non, il faut avancer.
00:47Je vais vous prendre si vous permettez deux exemples.
00:49J'étais dans le Gers hier, j'ai vu une association de défense contre les violences faites aux femmes.
00:58Elle m'a dit je ne sais pas de quoi va être fait 2025, je n'ai pas de budget, je ne sais pas de combien je vais disposer.
01:04J'étais le même jour avec un concessionnaire automobile, toujours dans le Gers, il me dit je suis à l'arrêt,
01:10je ne sais pas ce qu'il va se passer le 1er janvier, le bonus, le malus, donc notre pays sans budget est à l'arrêt.
01:16Donc soit nous nous réveillons collectivement, soit ça va être la catastrophe.

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