Category
🗞
NewsTranscription
00:00Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
00:0818h42 de retour dans Punchline et sur CNews et sur Europe 1, on a le grand plaisir de recevoir
00:18Henri Dansel. Bonsoir Henri. Bonsoir Laurence. Vous avez un livre qui s'appelle Le héros au
00:22sac à dos sur le chemin des cathédrales aux éditions Fayard, mais vous êtes un vrai héros.
00:25C'est vrai qu'on a rarement la chance dans notre vie de rencontrer des vrais héros. Vous en êtes un,
00:31je crois que la France entière vous connaît. C'est trop d'honneur que vous me faites.
00:34Non, non, c'est pas un honneur, c'est vous qui nous faites de l'honneur, un honneur en venant
00:37nous voir. C'est vous qui avez arrêté une attaque au couteau à Annecy terrible en 2023. Vous êtes
00:45interposé avec votre sac à dos face à cet homme qui s'en prenait avec une violence inouïe à des
00:50enfants. Rien que l'idée en tant que maman de famille me fait mal au cœur. Vous êtes un véritable
00:57héros. Vous avez écrit ce livre sur ce chemin des cathédrales parce que vous avez décidé de faire
01:01ce pèlerinage bien avant ce terrible drame. Et quand vous voyez le magma de l'actualité aujourd'hui,
01:09racontez-nous comment vous le percevez vous depuis l'intérieur de ces monuments qui font
01:14partie de notre patrimoine. Est-ce que vous vous dites tout ça n'est rien ? Au regard des siècles
01:18qui nous contomblent depuis le haut de ces cathédrales, comment vous voyez les choses ?
01:22Vous savez, je suis un garçon de ma génération. Donc vous êtes quand même informé. Complètement.
01:25Et si je suis parti sur le chemin des cathédrales, c'est pas pour rien. C'est que vous en aviez marre.
01:29Non, c'est pas que j'en avais marre, c'est plutôt qu'à l'origine de ma démarche, c'est une volonté
01:34d'aventure qui s'est petit à petit, en fréquentant justement les cathédrales, transformant une quête
01:39un peu plus intérieure. Et aujourd'hui, je me mets au service de ce que j'ai découvert, c'est-à-dire
01:43du message des cathédrales. Et si on regarde donc toutes les cathédrales de France et surtout la
01:49renaissance de Notre-Dame de Paris, moi je suis persuadé que c'est un signal très très fort pour
01:54notre génération et puis pour notre époque et pour les années à venir. Quel est le signal ? Alors
01:57quel signal ça envoie ? C'est un signal de grandeur. Quand on regarde la flèche de Notre-Dame de Paris
02:03qui se lève de nouveau vers le ciel, j'ai presque envie de dire c'est une direction qu'elle nous
02:07donne. Pourquoi ? Mon livre, je l'ai voulu comme ça, c'est le témoignage de tous les Français qui
02:14m'ont accueilli sur le bord de mon chemin parce que je mendiais mon logement et mon dîner. Donc
02:18je dormais chez eux, donc j'ai été accueilli pendant neuf mois tous les soirs. Sans aucun
02:21problème ? Sans trop de problèmes. Et en fait, ils m'ont tous témoigné de quelque chose, c'est que
02:30ces gens-là, malgré justement, comme vous dites, l'époque dans laquelle on vit, ils continuent de
02:34s'accrocher à quelque chose qui les dépasse et continuent de rêver en grand. Et en fait, ce rêve
02:39en grand, moi je l'incarne dans les cathédrales. Et c'est profondément le message de Notre-Dame de
02:42Paris. C'est ça. Mais encore une fois, on voit le tumulte de la vie contemporaine. On se dit,
02:49voilà, quel message au fond elle nous adresse ces cathédrales ? Que le temps ne laissera rien de tout
02:54ce qui se passe aujourd'hui, ne retiendra rien ? Au contraire, elle nous dit quelque chose de très
02:57simple. Elle nous dit qu'il faut retrouver le sens de la gratuité, du beau et du temps long.
03:01Ces trois notions extrêmement importantes pour une civilisation. Parce que quand on cultive ces
03:07trois qualités-là, en réalité, on devient une civilisation de bâtisseur. Voilà, c'est parce
03:13que nos ancêtres ont été capables de se projeter sur le temps long gratuitement et de se mettre au
03:17service du beau qu'ils nous ont transmis les cathédrales. Et la renaissance de Notre-Dame de
03:20Paris, c'est ça. C'est nous dire, écoutez les cocos, on est au XXIème siècle, on est encore
03:25aujourd'hui capable de reconstruire une cathédrale, de se reprojeter sur du temps long dans une optique
03:30de beauté gratuite. D'accord, mais alors beau, gratuit, temps long, c'est l'inverse de la vie
03:35politique, on est bien d'accord. Il n'y a pas plus opposé comme notion. Ou en tout cas, de la façon
03:40dont elle nous est présentée aujourd'hui. D'accord, alors je prends le jeune. Une question,
03:43peut-être à Henri Danselme, dans ce parcours des cathédrales. Je ne sais même pas si j'ai une
03:46question à poser, mais moi j'ai un rapport particulier à Henri Danselme. Je ne sais pas
03:50si on s'est déjà rencontrés, mais je ne sais pas si je te l'avais dit. A la fois pour la question de
03:55l'universel et celle du particulier et l'universel, c'est que je pense que tous les êtres humains se
03:59posent la question de leur comportement le jour où ils auront affaire à ce que tu as vécu à Annecy.
04:02Et alors le chapitre en question est d'ailleurs sidérant, parce qu'on a vu quelques secondes de
04:08ce que tu racontes, mais la scène est longue et tu as 15 fois l'occasion de dire « bon, je lâche
04:14l'affaire, en fait, il est dangereux, je ne sais pas comment ça va finir ». Donc on se pose tous
04:17la question de l'héroïsme, justement, et en fait, quand on a quelqu'un en face de nous qui l'a fait,
04:22moi je trouve ça très intimidant. La deuxième, c'est plus particulièrement pour moi, en fait,
04:27j'étais dans une période compliquée de ma vie à ce moment-là, quand c'est arrivé. J'étais en
04:31pleine grève, je subissais beaucoup d'attaques dans les médias, etc. Et Henri Danselle m'est
04:35arrivé, le héros au sac à dos est arrivé, et j'ai vu un jeune, qu'on doit avoir une dizaine
04:39d'années d'écart, je pense, qui faisait le chemin des cathédrales et qui a été capable de ça. Et ça
04:45m'a redonné beaucoup d'espoir et beaucoup de confiance pour les jours, les mois et l'année
04:51et demie qui a suivi. Donc merci pour ça. D'espérance, je crois. Et donc ma question,
04:55c'est justement, c'est la seule question que j'ai à te poser, où est-ce que tu vas chercher
05:00cette espérance et en quoi as-tu encore de l'espérance aujourd'hui ? J'ai envie de répondre
05:04à travers ce que m'a dit quelqu'un qui m'a pris sur le chemin des cathédrales en stop. Il m'a dit,
05:09il se revendiquait à Thé, chef d'entreprise, et il m'a dit, j'aime énormément rentrer dans les
05:13églises et dans les cathédrales parce qu'on se retrouve en présence de pierres éternelles. Et
05:16en fait, j'ai repris cette expression à mon compte parce qu'elle dit quelque chose de très profond.
05:19En fait, on se retrouve dans un lieu où ni le temps ni l'espace n'a d'empris sur nous. Pourquoi ?
05:25Parce que justement, ce sont des pierres qui ont été disposées comme une œuvre de civilisation,
05:29donc en dehors du temps, dans une optique de beau gratuit. Et en fait, c'est parce qu'on
05:34est au milieu de cet environnement-là et qu'on s'en nourrit qu'en fait, on se sort du temps et
05:40qu'on est capable de se recentrer sur un idéal commun. Et en fait, je me nourris de cet idéal-là
05:45et je pense que c'est, vous avez fait référence tout à l'heure à la vie politique, c'est ce qui
05:48nous manque aujourd'hui. Pourquoi aujourd'hui c'est un tel foutoir dans tous les sens ? Parce
05:53qu'on n'a plus d'idéal commun vers lequel projeter ensemble le regard. Et de façon à ce que
05:58ça nous dépasse tous. Et c'est ce que j'ai eu aussi l'occasion de dire au président de la République
06:03à l'issue de la cérémonie de la voiture d'un train de Paris, lorsque je lui ai remis mon livre,
06:07je lui ai dit, Monsieur le Président, la première fois qu'on s'est rencontrés,
06:11j'étais sur le chemin des quatrièmes de France. Aujourd'hui, j'en ai fait un récit et ce récit,
06:15c'est le témoignage d'une France et de nombre de Français qui, un, n'ont jamais cessé de rêver
06:19et qui, deux, continuent de s'accrocher à ceux qui nous dépassent, à ceux qui vous dépassent.
06:24Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
06:25Il m'a dit merci.
06:26C'est tout ?
06:27C'est tout.
06:27Bon, espérons qu'il vous fasse une réponse plus fournie après qu'il ait lu votre livre.
06:31Vous dites quand même dans votre livre que tout pousse à nous opposer, les radicalités
06:34grandissent, le juste milieu a disparu. Au milieu de tout ça, une génération,
06:37la mienne, cherche à se reconstruire. C'est vrai, moi je pense à ces jeunes générations,
06:41j'ai des enfants, comment ils peuvent se construire alors des réseaux sociaux ? Vous
06:46nous parlez de cathédrales, de temps long, de temps immuable. Est-ce que ces deux temporalités
06:50sont compatibles et est-ce qu'elles peuvent converger ?
06:52Oui, et même, je vais vous dire plus que ça, je pense que c'est indispensable,
06:59essentiel et qu'en réalité, c'est très facile de leur transmettre ça. C'est très facile parce
07:04que dès qu'on commence à toucher aux choses un peu essentielles, aux choses belles, aux choses
07:07profondes, on est fait pour ça. La nature a horreur du vide. Si on n'a rien dans le cerveau,
07:14on a envie de le remplir et en fait, on est peut-être aussi plus pur dans notre approche
07:18de la beauté qu'on a pu l'être quelques générations avant.
07:21Pierre Vermeurenne, est-ce que le livre et le témoignage d'Henri Dantsen vous inspire ?
07:25Alors son livre, je ne l'ai pas lu, son témoignage certainement. On a fait le deuil
07:30de la beauté collectivement. C'est un drame dont on subit les conséquences tous les jours
07:34parce qu'il n'y a pas de société humaine, il n'y a pas de société politique sans rêve,
07:38sans aspiration au beau et à l'éternel évidemment. Donc c'est vrai que le théâtre dérisoire dont on
07:45a parlé tout à l'heure et dont vous êtes bien obligés de parler, dont on est tous obligés de
07:48parler, il nous éloigne de l'essentiel et heureusement, il y a des fils qui permettent
07:53de renouer avec cela. Absolument. Naïma M. Fadel, vous êtes touchée par le témoignage d'Henri Dantsen ?
07:58Oui, je suis très touchée. En fait, ce que je trouve formidable, c'est que vous parlez de la
08:06foi, de la spiritualité et de ce qu'elle est importante aussi dans notre vie et que dans un
08:13monde, dans une société, on a de cesse d'être dans l'exclusion et d'en appeler à la neutralité.
08:23Alors que finalement, je ne suis pas catholique, mais quand vous parlez de foi, de religion,
08:31de spiritualité, de cette beauté des cathédrales, moi ça me parle et ça me fait énormément de bien.
08:38Vous voyez ? Parce que pour moi, la spiritualité, c'est aussi quelque chose qui me guide dans la
08:45vie et dont j'ai besoin et je pense qu'on a besoin aussi de spiritualité. On peut la trouver ailleurs.
08:51Henri Dantsen. Je ne prétends pas parler de foi parce que je trouve, de l'expérience que j'en
08:57ai, la foi, c'est quelque chose de très intime. C'est une expérience propre à chacun, une relation
09:03propre à chacun. En revanche, là où je prétends parler de quelque chose, c'est justement de ce qui
09:07peut nous dépasser. Et ce, entre guillemets, ce qui peut nous dépasser n'est justement pas très
09:13définissable. Et peut-être qu'effectivement, ça mène à la foi. Mais je ne prétends pas parler
09:16directement de foi. Ce qui m'intéresse, c'est plutôt de dire aux gens, on arrête de se regarder
09:22le nombril et on se remet à rêver collectivement autour de choses qui réellement nous dépassent.
09:27Pourquoi ? Parce qu'elles nous ont été transmises avant et on a le devoir de les transmettre après.
09:32C'est ce que vous vous êtes dit quand vous étiez dans Notre-Dame. On se rappelle qu'au lendemain de
09:36la tag Annecy, vous aviez demandé à Emmanuel Macron d'être présent ce jour-là. Qu'est-ce
09:39que vous avez ressenti en étant dans cette classe ? Moi, c'est simple. À partir du moment où les
09:43portes se sont ouvertes, j'ai pleuré du début jusqu'à la fin. Mais qu'est-ce que j'ai ressenti ?
09:50Une profonde gratitude et un profond soulagement aussi. Soulagement de voir qu'encore au XXIe
09:58siècle, on est capable de réunir le monde entier au pied de la statue de la Vierge du Pilier.
10:05Et en fait, on était chez elle, c'était elle qui gérait la cérémonie, on jouait à domicile. Elle
10:10nous surplombait de son pilier et elle nous couvait de son regard. Et c'est vraiment ça que j'ai
10:14senti. Moi, j'ai eu la chance d'être l'invitée du président de la République, j'étais dans le
10:17carré or, donc j'étais à deux rangées derrière Donald Trump, deux rangées derrière le Prince
10:21William, et à ma gauche, c'étaient les présidents africains et d'Amérique du Sud. Donc j'étais au
10:25milieu de tous ces gens-là, mais je me suis senti étrangement au même niveau. Pourquoi ? Parce qu'on
10:32était tous au pied de Notre-Dame, sans tirer, dans Notre-Dame avec un tiré. Alexandre de Vécu,
10:38une question à Henri Dansel ? Bon, pas forcément une question, mais sur votre parcours, je trouve
10:44que c'est très bien que vous existiez, que vous existiez aussi médiatiquement. On est dans une
10:48société hyper-victimaire, où on met en avant les victimes, les gens qui sont offensés pour ceci,
10:54cela, de la plainte perpétuelle, et avoir quelqu'un, un héros positif, je trouve que c'est
10:58une très bonne chose. Par ailleurs, l'univers des cathédrales autour de vous, c'est pareil. On est,
11:03je disais, dans une société victimaire, une société où on n'a que le mot « déconstruction » à la
11:08bouche, et là, Notre-Dame, c'est l'inverse, absolument. On a bâti quelque chose pour les
11:16siècles, on a même rebâti. Pour le coup, je crois qu'on ferait mieux de parler de reconstruction et
11:22de héros plutôt que de victimes et de déconstruction. Il y a quelque chose qui m'a beaucoup
11:26marqué, puisque j'ai eu l'occasion de faire toute cette année un gros documentaire sur la
11:31renaissance de Notre-Dame de Paris, qui sortira sur C8 le 27 décembre, et j'ai eu l'occasion
11:36de rencontrer beaucoup d'artisans. Et il y en a un, il nous a dit à moi et à mon équipe quelque
11:41chose de très fort. On se sent complètement dépassé par l'œuvre, et en fait, quand on
11:45travaille sur Notre-Dame de Paris, on est d'abord appelé à s'effacer.
11:48Qu'est-ce que c'est beau !
11:50Oui, mais en fait, ça veut tout dire.
11:52Nous devons nous effacer.
11:55Exactement, on doit s'effacer et on doit se mettre au service de quelque chose qui nous
11:58dépasse, pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres.
12:01Dites-moi, vous n'étiez pas encore sur le voyage du Pape ? Vous n'êtes pas invité partout d'office ?
12:04Je n'ai pas eu l'occasion, j'aurais bien aimé.
12:06Mais ça vous a frappé, cette piété populaire, cette ferveur populaire qui a entouré le Pape François ?
12:11Oui, tout à fait. Et d'ailleurs, j'ai aussi beaucoup aimé le mot du Pape François à travers
12:15le nonce apostolique, à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, où il a dit,
12:20j'espère que cette réouverture sera le signe aussi pour les Français que de se mettre peut-être au
12:26service de la foi. Enfin, il le dit parce que c'est le Pape, mais de la foi, de la religion,
12:32comme la France d'ailleurs l'a toujours été dans son histoire.
12:34Mais lui, il a choisi de ne pas être avec les puissants, il était avec le peuple au sens
12:39noble du terme en Corse. C'est un choix qu'il a fait, qui est lourd de symboles, évidemment.
12:43Tout à fait. Je ne pourrais pas l'expliquer, je ne suis pas spécialiste, mais...
12:46Non, non, mais c'était intéressant d'avoir votre réflexion. Et sur cette foi des bâtisseurs à
12:52l'époque, comment vous l'expliquez ? Parce qu'aujourd'hui, vous dites, on reconstruit,
12:56mais qui a encore cette foi, cette folie-là ?
13:00Mais moi, vous savez, je suis convaincu que nos ancêtres, les bâtisseurs,
13:04savaient pertinemment ce qu'ils faisaient. Quand ils se sont tous mis autour de la table en
13:09bougeant, en se disant, on va construire l'édifice le plus beau, le plus grand jamais fait dans
13:14toute l'histoire de l'humanité. On n'a même pas encore les techniques pour réaliser les
13:19dessins que je viens de faire sur le sol, mais on va quand même le faire. Et surtout,
13:23on n'en verra pas la fin puisqu'il va nous falloir six générations de bâtisseurs pour le faire.
13:27Ils ont dit oui, on va le faire. Aujourd'hui, je ne suis même pas sûr qu'on soit capable de se
13:32projeter de cette façon-là. Mais pourquoi ils l'ont fait ? Justement parce qu'ils voulaient
13:36construire, je réinsiste beaucoup sur ce terme-là, une œuvre de civilisation. Je ne sais plus qui
13:45disait ça, Philippe Devillers l'a repris à un moment, mais toute la Grèce est dans le Parthénon,
13:52tout Rome est dans le Colisée, toute la France est dans la cathédrale. Mais c'est ça, en fait.
13:56C'est tout un peuple qui a mis son âme, son savoir-faire et tout ce qu'il a de plus beau
14:00dans un écrin de matière dont notre devoir aujourd'hui est de le recevoir et de le transmettre.
14:06Mais c'est porté par la foi. C'est aussi porté par la foi, mais pas que. Je n'ai pas envie d'en
14:12faire qu'une histoire spirituelle, parce qu'il y a plus que ça. Il y a plus que ça. Pierre Vermoren,
14:16dites alors. Non, mais la foi des bâtisseurs, quand vous dites qu'on construit quelque chose
14:19pendant six générations, la foi est là. Vous avez raison. Vous savez, la partie centrale de
14:26la cathédrale, elle s'appelle le chœur. Au centre du chœur, il y a l'hôtel. Sur l'hôtel, il y a le
14:30tabernacle. Dans le tabernacle, il y a le Saint-Sacrement. Donc, ce que les catholiques
14:35considèrent comme la présence réelle du Christ. Donc oui, le centre de l'affaire, ça reste la foi.
14:41Merci beaucoup, Henri Dantsen. C'était un vrai bonheur de vous recevoir. Une respiration
14:46dans cette actualité décidément bien consternante. Henri Dantsen, le héros au sac à dos sur le
14:50chemin des cathédrales, aux éditions Fayard. Merci à vous. Bonne fête de Noël. Joyeux
14:55Noël à vous. Merci à vous, les amis. Dans un instant, Pierre de Villeneuve sur Europe 1. Vous
14:59serez chez Pierre tout à l'heure. Et Christine Kelly pour CNews et Face à l'info. Bonne soirée
15:03à vous sur nos deux antennes. À demain.