La Cour de cassation a rendu sa décision ce mercredi 18 décembre concernant Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l'État a été déclaré définitivement coupable, sans voie de recours, sur le dossier dit "des écoutes".
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00:00— D'abord, je prends acte de cette condamnation définitive. J'ai une pensée affectueuse pour Nicolas Sarkozy, que je connais bien,
00:07pour lequel je me suis beaucoup battu, je me suis beaucoup engagé. Je suis sûr qu'il va vivre cette peine avec dignité.
00:16Je vous entendais parler d'image. Je pense que l'image que les Français conserveront sur le temps long de Nicolas Sarkozy, c'est bien autre chose.
00:24C'est le chef d'État volontariste. C'est l'homme politique engagé. C'est l'homme volontariste. C'est un moment difficile pour Nicolas Sarkozy.
00:32Je partage avec lui ce moment difficile. Je lui dis toute mon affection. Mais je ne pense pas que c'est l'image qui restera.
00:38Je vous entends dire, bien sûr, c'est une condamnation. Il faut la prendre comme telle. Mais je doute que ce soit l'image qui demeure
00:48du chef de l'État, de ce président de la République engagé sur de nombreux fonds. Moi, je pense que les Français conserveront plutôt
00:54l'homme qui a fait face dans les tempêtes monétaires, l'homme qui a engagé des réformes profondes au moment où nous parlons beaucoup
01:01de l'attaque de notre pays, où nous rendons compte que bien des erreurs ont pu être commises. Il avait engagé un redressement du pays
01:08qui a été abandonné par son successeur. C'est bien cela qui me semble important aujourd'hui de conserver l'image.
01:14C'est une norme difficile pour Nicolas Sarkozy. Mais ce n'est certainement pas ainsi qu'il rentrera dans l'histoire. Vous savez, la manière
01:20dont il rentre dans l'histoire est faite de très nombreux facteurs. Et je pense que les plus grands et les plus forts qui le concernent
01:26l'emporteront largement sur cette condamnation.