Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00Bonjour Nicolas Dupont-Aignan, bonjour Sonia Mabrouk et bienvenue à la grande
00:04interview sur CNews et Europe 1. Vous êtes le président de Debout la France,
00:08vous avez été député de longues années. Avant d'évoquer, Monsieur Dupont-Aignan,
00:12la situation politique avec le nouveau Premier ministre François Bayrou,
00:15prenons la direction de Mayotte où le cyclone Shido a semé le chaos et la
00:20désolation. Le ministre de l'Intérieur y sera tout à l'heure. C'est une très
00:23grande tragédie bien sûr. Est-ce qu'il faut y voir une très grande tragédie ou
00:28est-ce que vous y voyez davantage aussi les conséquences du délaissement de ce
00:32département par l'État comme ça a été signifié par exemple par Jean-Luc
00:35Mélenchon ? D'abord moi je pense aux centaines de morts d'après le préfet.
00:40On ne sait rien, la situation est catastrophique, les souffrances de nos
00:45compatriotes maorais. Donc je pense à eux et je trouve que toute polémique
00:50serait déplacée. Vraiment, c'est pas le moment.
00:53Je veux remercier les secours et puis il faudra quand même s'interroger sur ces
00:59belles âmes qui ont laissé s'entasser des dizaines de milliers d'illégaux dans
01:06des bidonvilles sans aucune sécurité et qui sont sans aucun doute les premières
01:10victimes. Ça prouve bien que la fausse générosité qui est toujours en
01:16bandoulière et bien quand il y a un drame ce sont eux qui le payent davantage.
01:20Justement Mayotte est touchée Nicolas Dupont-Aignan par une immigration massive,
01:24une délinquance aussi galopante avec en plus cette tragédie. Est-ce qu'il faut
01:27craindre la suite, les conséquences de potentiels débordements et tensions
01:31d'une population excédée à bout de tout ? Je connais bien Mayotte, j'y étais.
01:35Si au moins cette catastrophe pouvait obliger l'État à prendre ses
01:44responsabilités, c'est-à-dire que la reconstruction soit organisée
01:49intelligemment et qu'enfin on s'occupe des Mahorais et qu'on les laisse pas à
01:56la merci des gangs. Voilà c'est ça la réalité.
02:00Il y a une forme de délaissement quand même alors ? Il y a une forme de lâcheté qui a
02:04eu pendant des années. Maintenant c'est pas l'objet aujourd'hui. Aujourd'hui il
02:09faut sauver tout le monde. Il y a sans doute encore quantité de victimes en vie
02:13et qui vont peut-être mourir si les secours n'arrivent pas vite.
02:16Donc la priorité absolue c'est sauver des vies. Mais après il va falloir
02:21reconstruire et reconstruire avec intelligence et fermeté. Mais pour cela
02:26il faudrait qu'il y ait un État. Venons-en à la politique au Premier
02:30ministre tout juste nommé François Bayrou qui multiplie Nicolas Dupont-Aignan
02:33les consultations. Il les recevra tout à l'heure à 9h. Marine Le Pen et Jordane
02:37Bardella à Matignon avant les autres chefs de groupe. Déjà sur la forme, est-ce
02:42que vous saluez le fait qu'ils reçoivent aussi le
02:45rassemblement national qui représente des millions d'électeurs ?
02:49Bien sûr, bien sûr. Malgré les consignes d'ailleurs du Président de la
02:52République. Mais de toute façon, première remarque, la nomination de François
02:56Bayrou c'est la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.
02:59Voilà. Pourquoi ? Parce qu'on change de catégorie. On peut ne pas aimer les idées
03:04politiques de François Bayrou, je les combats, mais on change de catégorie. Ce
03:08ne sont plus des collaborateurs. C'est une personnalité politique qui a une
03:13expérience. Je suis en désaccord complet avec ses
03:16orientations, mais il faut reconnaître la maturité, disons, politique. Vous y voyez
03:20aussi le fait qu'il ait pris le dessus, parce qu'on a beaucoup parlé de sa
03:23nomination, le fait qu'il ait... Le quinquennat d'Emmanuel Macron est terminé
03:27du jour où François Bayrou arrive à Matignon. Ça c'est un premier point. Mais
03:31ce qui est dramatique, au-delà de cela, c'est quand même, et moi je comprends
03:36mes concitoyens en tout cas, moi comme français je suis écoeuré, c'est qu'on va
03:40assister là à des tractations entre tous ceux qui, depuis 30 ou 40 ans, ont
03:49ruiné le pays. C'est quand même incroyable ce qui se passe.
03:53C'est-à-dire, il y a eu des sanctions populaires, les européennes et puis
03:58surtout les élections législatives. Et Emmanuel Macron n'en tire aucune leçon
04:04et va chercher François Bayrou pour essayer de rafistoler le radeau de la
04:09Méduse avec tous ceux qui ont la responsabilité de la faillite
04:15financière, économique, sécuritaire, migratoire, de l'école publique.
04:20Enfin, il y a un moment, moi je comprends mes concitoyens, je me dis mais
04:25combien de temps va durer ce cauchemar ?
04:28Si on vous entend bien, Nicolas Dupont-Nihan, François Bayrou n'a aucune chance de ne pas
04:33connaître le même sort que Michel Barnier, on n'en est plus là pour vous.
04:36Je ne sais pas, pas obligatoirement. Vous savez, tous ceux qui ont une
04:41responsabilité dans l'échec de la politique en France se serrent les coudes,
04:47vont se serrer les coudes et le dernier clou sur le cercueil, pardonnez-moi,
04:52cela risque d'être la proportionnelle.
04:54Alors on va en parler.
04:55Mais on va en parler, pourquoi je suis complètement contre.
04:57Mais là, moi je crois qu'il n'y a qu'une solution, il n'y en a qu'une, si on veut éviter de voir le pays perdre du temps,
05:04et c'est la démission du président de la République.
05:06Mais en quoi ça réglerait les problèmes de notre pays ?
05:07Imaginons là, une élection présidentielle anticipée.
05:10Ce sont les Français.
05:11Alors il y a un texte magnifique du général de Gaulle, très intéressant, qui dit,
05:16s'il y a une censure, il a imaginé le cas, le fondateur de la Vème République,
05:20il dit s'il y a une censure, il n'y a qu'une solution, c'est le peuple qui doit trancher.
05:25Il peut trancher par dissolution, on sait que ce n'est pas possible, on vient d'en avoir une.
05:30Il peut trancher par référendum, et le général de Gaulle écrit,
05:35le président de la République peut et doit démissionner pour que les Français à nouveau tranchent.
05:42Pourquoi le général de Gaulle dit cela ?
05:45Il faut bien comprendre dans quel système nous vivons,
05:47qui a été oublié par tous ceux qui l'ont accaparé.
05:50Le général de Gaulle pensait à la légalité, mais à la légitimité.
05:54Et il disait, j'ai donné beaucoup de pouvoir au président de la République, mais à une condition,
05:59c'est que si le peuple désavoue, il s'en va.
06:02Le peuple a désavoué Emmanuel Macron, dans l'intérêt général du pays, il doit partir.
06:08Et les Français, pardonnez-moi, ils ne doivent pas partir parce qu'ils doivent partir,
06:12ils doivent partir parce que les Français doivent assumer aussi leurs choix.
06:17Et les Français doivent décider s'ils veulent une politique LFI avec Jean-Luc Mélenchon,
06:23une politique centriste avec maintenant François Bayrou, une politique patriote avec un patriote,
06:29mais il y a un moment où il faut que les Français choisissent quelle France ils veulent.
06:33Donc vous pensez qu'une élection présidentielle anticipée
06:35serait le grand moment de clarification dont le pays aurait besoin ?
06:38Mais le bateau France est en train de couler avec ceux qui l'ont fait couler.
06:45Il y a urgence à changer de capitaine, il y a urgence à poser les problèmes devant les Français.
06:51Je prends un exemple.
06:52Est-ce que pour résoudre la compétitivité des entreprises,
06:55il faut sortir du marché européen de l'électricité ou pas ?
06:59Est-ce que pour résoudre le problème budgétaire, il faut supprimer les fausses cartes vitales ou pas ?
07:05Est-ce que pour résoudre les problèmes migratoires, il faut rétablir les frontières ou pas ?
07:10Ça, ce sont des choix majeurs.
07:12Est-ce que vous croyez que François Bayrou, sur ces problématiques,
07:16va faire l'inverse de ce qu'il a toujours pensé depuis 40 ans ?
07:18En tout cas, vous reconnaissez à François Bayrou son expérience.
07:21Donc peut-il ou a-t-il les moyens d'avoir une équipe solide
07:24qui puisse répondre peu ou prou à ce que vous venez de citer, Nicolas Depognon ?
07:27Ou alors vous pensez qu'il aura une équipe de briques et de brocs et qu'on sera dans l'immobilisme ?
07:32Pour survivre, il lui faut les socialistes obligatoirement.
07:37Il essaye.
07:37Mais il va essayer.
07:38Apparemment, les portes sont fermées à chaque fois.
07:41Connaissez les socialistes ?
07:43Quand l'assiette au beurre n'est pas loin, ils peuvent changer d'avis.
07:46Ils ont le monopole de cela ou c'est partagé par… ?
07:47Non, oh non, les LR aujourd'hui sont pareils.
07:50Donc il va essayer de rassembler des socialistes à l'envoquer.
07:54Tout cet aéropage qu'a gouverné…
07:55C'est possible, Nicolas Depognon ?
07:56On verra.
07:57Vous imaginez des socialistes avec Bruno Rotailleau ?
07:59Je vais vous dire, pour une non-censure, ils peuvent essayer de survivre.
08:03Mais les problèmes du pays qui m'intéressent, c'est la seule raison de mon engagement.
08:08Les problèmes que je vois dans ma ville ailleurs, que je vois partout,
08:11ils ne vont pas être traités.
08:12Donc la situation va s'aggraver.
08:14Mais je vais vous dire ce qu'ils vont faire ensemble tous, malheureusement,
08:17c'est qu'ils vont s'entendre pour faire la proportionnelle.
08:20François Bayrou est l'homme de la proportionnelle.
08:22Et c'est ça le drame.
08:23Et en quoi ? Y voyez-vous encore un clou sur le cercueil France ?
08:26La proportionnelle, c'est institutionnaliser l'émiettement politique
08:30et l'immobilisme définitivement.
08:32Et c'est mensonger par rapport à la démocratie.
08:36Parce qu'on nous dit, c'est formidable,
08:37et je sais qu'il y a beaucoup de Français qui y croient encore.
08:39Oui, et quasiment tous les partis y sont favorables.
08:42Et je vais vous dire pourquoi c'est très dangereux.
08:43Parce qu'il n'y aura plus aucune stabilité.
08:46Et surtout, parce que ce n'est pas du pouvoir qui est donné aux Français.
08:50Pas du tout, ce n'est pas une démocratie.
08:52Ce serait de la vraie démocratie.
08:54La Suisse a des votations.
08:56C'est de la démocratie directe.
08:57Là, pas du tout.
08:58C'est des listes de députés.
09:01Ce n'est plus l'élection dans des circonscriptions.
09:03C'est les partis qui vont choisir les copains,
09:05comme aux élections européennes.
09:06Les copines et les copains, comme aux élections européennes.
09:10Et puis ensuite, il n'y a plus qu'un tour.
09:13Et au deuxième tour, qui n'existe plus,
09:15ce sont les partis qui font leur magouille à l'Assemblée.
09:18Oui, enfin, on peut y voir une meilleure représentation
09:20du vote des électeurs au Parlement.
09:22Mais vous votez socialiste,
09:24vous ne savez pas si les socialistes vont s'allier
09:26à l'Assemblée nationale avec Mélenchon ou avec M. Bayrou.
09:29C'est ce qui a tué la Troisième République,
09:32ce qui a tué la Quatrième République.
09:33Et le général De Gaulle a voulu, de la clarté politique,
09:37forcer les Français à trancher.
09:40Et pourtant, c'est ce qui devrait être mis sur la table.
09:42Et je regrette, et je le dis,
09:44mais si le Rassemblement national pouvait revenir à la raison.
09:49Car je pense qu'un jour, en tout cas j'y aspire,
09:52un patriote sera à l'Élysée.
09:55Un patriote, c'est-à-dire quelqu'un qui, à un moment, redresse le pays.
09:58Eh bien, si ce patriote est à l'Élysée
10:00et qu'il y a le scrutin proportionnel,
10:02il ne pourra rien faire.
10:04Vous aurez l'alliance de tous ceux
10:07qui gouvernent la France depuis 20 ans,
10:08qui feront tout pour bloquer.
10:10Et c'est pourquoi le général De Gaulle a voulu éviter
10:13et Michel Debré.
10:14Donc, de grâce, qu'on arrête de faire croire aux Français.
10:16Vous considérez que c'est une pure folie, la proportionnelle ?
10:18Mais c'est surtout une imposture démocratique.
10:20Vous avez parlé des filles Nicolas Dupont-Lian,
10:21dont l'immigration, dont la sécurité.
10:23Il y a malgré tout un homme, en tous les cas, en tête des sondages.
10:26Et les Français lui reconnaissent son volontarisme et son action.
10:29C'est Bruno Rotaillot.
10:30Est-ce que vous militez, vous aussi,
10:33pour qu'il soit maintenu à la place Beauvau ?
10:35Est-ce qu'il peut faire quelque chose dans ce marasme ?
10:37Je serais ravi qu'il soit maintenu place Beauvau.
10:40Il fait tout ce qu'il peut.
10:41Mais tant qu'on ne contrôlera pas nos frontières
10:43et que le droit français ne l'emportera pas sur les directives européennes
10:46qui nous obligent à accueillir des dizaines de milliers de migrants par an,
10:51il ne pourra rien faire.
10:54Vous savez, il faut dire la vérité aux Français.
10:57On n'y arrivera pas dans l'immobilisme, dans les faux semblants,
11:00dans le en même temps.
11:01Le temps est venu de trancher, de traiter les problèmes.
11:04Moi, je veux les traiter.
11:06Et je veux apporter aux Français une capacité à dire à un moment,
11:10on tranche les problèmes, on résout les problèmes,
11:13on les traite, on ne fait plus semblant.
11:16Ce jeu politicien pitoyable va durer entre un mois et un an,
11:21j'en sais rien.
11:22Vous avez été député, vous avez participé également.
11:25Vous avez été à l'intérieur également de ce monde politique.
11:27J'ai été trois fois candidat à la présidentielle en rupture avec ce monde politique.
11:30Peut-être que vous le serez une prochaine fois.
11:32Peut-être.
11:33Mais ce qui compte, c'est de dire aux Français, vous êtes des adultes.
11:37Le monde politique a infantilisé les Français.
11:40Et moi, je vous dis, les Français sont adultes et ont envie de trancher.
11:43Vous dites aussi aux Français, prenez vos responsabilités.
11:45Oui.
11:46Vous ne faites plus confiance à ces gens-là.
11:48Allez voir ailleurs.
11:49Regardez ce qui se passe.
11:51Engagez-vous.
11:52Ne laissez pas crever votre pays comme ça.
11:54Vous savez qu'il est en train de crever par des oiseaux de mauvaise augure
11:57qui l'ont tué à petit feu.
11:59Et vous leur avez fait toujours confiance pendant plusieurs décennies.
12:01Maintenant, il est temps de faire un grand ménage.
12:03Les Français.
12:04Grand ménage.
12:05Les policiers qui ont besoin d'aide, ils sont nombreux.
12:07Dans l'actualité, il y a cette nouvelle agression de force de l'ordre.
12:10Je voudrais vous faire réagir, Nicolas Dupont-Aignan, à Nice.
12:12Deux fonctionnaires de police qui étaient hors service
12:14se sont fait lyncher dans le vieux Nice
12:16par cinq individus qui cherchaient à vendre du cannabis.
12:19Ensuite, les policiers ont expliqué leurs fonctions.
12:23Et voilà ce qui s'est passé.
12:24Les suspects ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire
12:27jusqu'à leur comparution devant le tribunal correctionnel.
12:30C'est ahurissant, ce qui se passe.
12:34Ce qui s'est passé là, et qu'on a su,
12:36se passe tous les jours dans notre pays.
12:39Pourquoi je vous parle de référendum ?
12:41Parce que moi, je veux proposer aux Français un référendum sur le code pénal.
12:44Parce que jamais le Sénat et l'Assemblée,
12:46avec le Conseil constitutionnel,
12:48avec l'Union européenne,
12:50n'accepteront des mesures énergiques contre ces délinquants.
12:53Il faut changer le code pénal.
12:54Mais on a déjà les lois.
12:55Là, c'est une décision du juge des libertés qui s'est dit...
12:57Mais parce qu'il faut revoir le juge des libertés.
13:00Il faut mettre en place des peines planchers.
13:02Il faut revoir la jurisprudence.
13:04Mais si les dirigeants politiques ne font pas eux-mêmes la révolution,
13:09il y a un moment, les Français vont s'armer,
13:11et ce sera la guerre civile.
13:13Donc il y a un moment, j'estime,
13:15qu'en tout cas mon rôle d'homme politique,
13:17c'est de dire aux Français la vérité,
13:19et c'est de leur dire qu'il y a des mesures à prendre,
13:21qu'on peut prendre, qui existent.
13:23Mais cela veut dire cesser la dépendance à l'égard de l'Union européenne.
13:26Cela veut dire être adulte.
13:28Cela veut dire assumer ses actes.
13:30C'est beaucoup plus profond que les simples questions politiciennes.
13:33C'est est-ce qu'un jour,
13:35on aura des dirigeants qui assument leurs décisions
13:38et qui disent aux Français, par référendum,
13:41est-ce que vous voulez aller dans cette direction ?
13:43On entend vos propositions.
13:44Il y a eu quand même un vent d'espoir qui est venu de Corse hier.
13:48Il y avait beaucoup de ferveur autour du pape François.
13:50Il est source d'espérance, Nicolas Dupont-Aignan.
13:52Ce sont des moments de plus en plus rares dans notre société.
13:56Alors, il y a ce qui rassemble.
13:58Il y a aussi parfois ce qui interroge,
14:00le fait qu'il ne soit pas venu pour la réouverture de Notre-Dame.
14:02Il faut l'oublier ?
14:04Ou alors, cela reste quand même comme une marque,
14:06une interrogation de votre part ?
14:07D'abord, je vais vous dire ce qui est intéressant en Corse.
14:09Quand il y a une identité,
14:11quand on aime son identité,
14:13on est fier de soi,
14:15on ne doute pas.
14:17Et hier, il y avait une ferveur.
14:20Cette ferveur, elle manque à la métropole.
14:23Elle manque au pays.
14:25Donc, c'était intéressant, ce qui s'est passé en Corse.
14:27La deuxième raison, je ne veux pas polémiquer,
14:29mais j'aimerais un jour, sans doute,
14:31on saura la raison, un jour,
14:33pour laquelle le pape François n'est pas venu à Notre-Dame.
14:35Il y a obligatoirement une raison cachée.
14:37On la saura.
14:39Vous semblez la connaître.
14:41Non, je ne la connais pas. J'aimerais la connaître, justement.
14:43C'est aussi le pape des migrants, en un mot.
14:45C'est aussi le pape qui affirme
14:47qu'il y a une mondialisation de l'indifférence.
14:49Mais le pape est dans son rôle.
14:51Et les hommes d'Etat sont dans leur rôle.
14:53Chacun a sa place.
14:56Vous savez, chacun a sa place.
14:58C'est une autorité spirituelle, alors.
15:00Mais oui, ne confondons pas les rôles.
15:02Merci, Nicolas Dupont.
15:04Et si le pape n'était pas comme ça, mais qui le serait ?
15:06C'était votre grande interview
15:08sur ce lieu de l'Europe 1.
15:10C'est effectivement l'espoir venu de Corse.
15:12Merci à vous et à très bientôt.