François Bayrou peut-il échapper à la censure ? Écoutez le débat entre Anne-Laure Blin, porte parole du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, Thomas Ménagé, député RN du Loiret, et Jean Garrigues, historien.
Regardez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 13 décembre 2024.
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00:00Yves Calvi, Agnès Bonfillon, RTL Soir, édition spéciale.
00:04Il est 18h43, nous poursuivons cette édition spéciale.
00:07Notre nouveau Premier Ministre François Bayrou pourra-t-il échapper à la censure ?
00:10C'est la question du soir et pour en débattre, nous sommes avec Anne-Laure Blin
00:13qui est porte-parole du groupe droite républicaine à l'Assemblée Nationale.
00:17Bonsoir Anne-Laure Blin.
00:18Tom Aménager, député du Loiret et porte-parole du Rassemblement National
00:21que je salue aussi et Jean Garrigue qui n'y dit rien.
00:24Mais nous allons tout de suite quand même réécouter le Premier Ministre sur les marches de matinée.
00:29Je n'ignore rien de l'Himalaya qui se dresse devant nous,
00:35de difficultés de toute nature, la première est budgétaire naturellement,
00:39puis politique et puis de l'éclatement de la société où nous sommes.
00:44Je sais tout ça. Je pense qu'il faut essayer.
00:47Et je pense que si on essaie, peut-être pourra-t-on trouver un chemin inédit.
00:54Et ce chemin, en tout cas, je sais de quoi il est marqué.
00:57Il est marqué de la volonté de réconciliation.
01:02Alors Michel Barnier dont on avait pourtant vanté,
01:04les grands talents de négociateurs n'a pas échappé au renversement de son gouvernement.
01:08François Bayrou va devoir déployer lui aussi les trésors d'imagination
01:11pour ne pas faire ses cartons dans trois mois.
01:13Anne-Laure Blin, vous comprenez ce choix du président Macron ?
01:17Écoutez, c'est son choix.
01:19Il n'y avait pas d'autre solution que de lui-même choisir une personnalité pour conduire un gouvernement.
01:25Mais là n'est pas la question du casting.
01:27La question, c'est quel va être sa feuille de route.
01:30Parce que les Français nous le répètent en permanence sur le terrain.
01:34Ils veulent des résultats.
01:35Et donc, il faut que nous essayons, mais surtout que nous réussissions pour la France et les Français.
01:40Et c'est ça, aujourd'hui, la priorité.
01:41Il faut qu'on ait un gouvernement qui soit en ordre de marche,
01:45qui soit un gouvernement, en quelque sorte, un peu de combat, qui va à la bataille.
01:49Parce qu'il faut justement remporter cette bataille pour l'avenir de la France
01:52et puis le quotidien des Français.
01:54Qui va à la bataille pour quelle politique ?
01:56Qu'est-ce qui fait que demain, vous puissiez, vous, droite républicaine de l'Assemblée nationale,
02:01soutenir le Premier ministre François Bayrou ?
02:03Soyons précis, puisque vous lui demandez vous-même cet effort.
02:06Écoutez, en tout état de cause, pour le moment, après sa nomination,
02:10il doit, normalement, j'imagine, en tout cas, rencontrer un certain nombre de responsables.
02:14Et donc, il y aura effectivement des rencontres,
02:16et certainement avec les représentants de la droite républicaine dans les heures à venir.
02:20Nous, ce que nous allons lui dire, c'est que nous...
02:21Bon, là, vous me dites qu'on veut des ministres de droite.
02:22Vous venez de me dire qu'on veut des ministres de droite.
02:24Je trouve ça tout à fait normal.
02:25Non, mais tout à fait, nous voulons une politique de droite.
02:28Nous lui redirons que nous avons des priorités.
02:30La maîtrise des comptes publics, c'est vrai que c'est un objectif qu'il faut atteindre.
02:34Et puis, il y a aussi deux sujets primordiaux pour nous.
02:37C'est le régalien, et c'est aussi la valorisation du travail,
02:41qui sont aujourd'hui deux sujets qui nous sont demandés par les Français,
02:44et sur lesquels nous devons avoir des résultats.
02:46Thomas Ménager, quelle est votre réaction à la nomination de François Bayrou ?
02:49Et quel est l'état d'esprit au moment où nous parlons du côté du Rassemblement national ?
02:54On prend acte de la décision du Président de la République qui était attendue,
02:57et d'avoir quand même écouté les exigences du Rassemblement national
03:01de nommer un Premier ministre qui n'est absolument pas de notre camp politique,
03:03qui est un adversaire politique.
03:05Nous serons dans l'opposition, mais qui a une personnalité politique,
03:08qui a un comportement démocrate, respectueux,
03:11et respectueux du Rassemblement national et de nos 11 millions d'électeurs.
03:15C'est ça, le préalable nécessaire, on l'avait dit.
03:18Maintenant, nous attendons de nous mettre au travail avec ce Premier ministre.
03:22Jordan Bardella et Marine Le Pen donneront nos lignes rouges qui ne varieront pas,
03:25qui seront les mêmes que celles que nous avions indiquées à Michel Barnier,
03:28à savoir de ne pas augmenter les taxes, les impôts sur les classes populaires et les classes moyennes,
03:32ou appauvrir nos retraités,
03:34ne pas augmenter le coût du travail dans notre pays
03:36alors qu'il y a de nombreuses défaillances d'entreprises,
03:39et enfin de faire des réelles économies structurelles sur le train de vie de l'État
03:44pour maîtriser nos dépenses publiques.
03:46Voilà, la ligne et le chemin est là, il existe.
03:49Maintenant, à François Bayrou de ne pas faire comme Michel Barnier,
03:53c'est-à-dire de dire qu'il laissera à l'écoute,
03:54et au final de s'entêter de ne pas écouter le premier groupe de l'Assemblée nationale,
03:58qu'est le Rassemblement national,
04:00mais de bien réellement être à l'écoute de nos électeurs et des Français qui veulent du changement
04:03et qui veulent tourner la page du macronisme.
04:05Bon, alors les choses sont claires.
04:06Jean Garrix, comment réagissez-vous à cette nomination
04:11et puis à ces deux premières prises de parole qu'on vient d'entendre
04:14d'un responsable du Rassemblement national et d'une responsable républicaine ?
04:17Bon, la nomination n'est pas totalement une surprise,
04:21même si au tout dernier moment, ce matin, elle n'était pas du tout acquise.
04:25Et ça, ce qui est très intéressant, c'est de voir que
04:27c'est quasiment inédit sous la Ve République,
04:29c'est un Premier ministre qui a forcé, véritablement,
04:32le Président de la République à le choisir.
04:36Il y a eu un bras de fer, c'est clair.
04:37Il y a eu un bras de fer, argant du fait qu'il est, d'une part, un partenaire indispensable
04:42pour la majorité macroniste
04:45et pour ce que devrait être, aujourd'hui,
04:48un nouvel arc républicain élargi éventuellement aux socialistes.
04:52Et là, c'est vrai que pour aller vers les socialistes,
04:56François Bayrou est plus qualifié.
04:57Son histoire le qualifie, son dialogue permanent avec la gauche le qualifie
05:03pour aller vers ces...
05:05Vous êtes en train de nous dire qu'il est le premier centriste
05:07à avoir été capable de pencher à gauche au lieu d'être toujours,
05:09enfin, comme historiquement dans la vie politique française,
05:12penché à droite, c'est ça ?
05:13Souvenez-vous qu'il avait quand même soutenu Ségolène Royal en 2007
05:16et François Hollande en 2012.
05:18Ce qui lui a valu beaucoup d'inimitié à droite,
05:20d'être considéré comme un traître à droite.
05:22Donc, c'est quand même, là, une personnalité
05:27et un parcours qui est quand même différent de celui de Michel Barnier,
05:29même s'ils ont des points communs, par ailleurs.
05:31Dites-moi de leur blin.
05:32On vient tout simplement de dire que cet homme vous avait trahi, d'une certaine façon.
05:36Mais exactement, c'est ce qui, aujourd'hui, peut nous faire peur.
05:40C'est-à-dire que c'est un homme de gauche
05:42qui, justement, pourrait mener une politique de gauche
05:45alors que les Français attendent une véritable politique de droite.
05:48Et donc, c'est tout l'enjeu, nous, de notre action,
05:50c'est de faire peser les décisions de la politique
05:53qui va être menée par ce gouvernement
05:55vers une politique de droite
05:56et absolument pas une politique de gauche
05:58qui serait pour une immigration incontrôlée,
06:01qui favoriserait et continuerait à favoriser la cistana
06:04au détriment de la valorisation du travail.
06:06Il y a des vrais enjeux, encore une fois,
06:08parce que les Français attendent de nous des résultats.
06:10– À 21h, ce soir, il reçoit quand même Bruno Retailleau, ça ne vous a pas échappé ?
06:13– Oui, tout à fait, c'est ce que je vous ai dit.
06:15– J'ai l'impression que vous me parlez d'un militant d'extrême-gauche.
06:18– Vous ne m'avez pas parlé de Bruno Retailleau.
06:22Vous m'avez parlé de la discussion qu'il menait avec la gauche
06:27et qu'il a eu menée jusque-là.
06:28Effectivement, les socialistes l'ont dit,
06:30l'oreille attentive que pouvait leur accorder François Bayrou.
06:34Après, il reçoit et tant mieux qu'il discute.
06:37Mais la réalité, c'est que derrière, il faudra faire des choix.
06:40Et nous voulons que la politique qui soit menée,
06:42soit une politique de droite, de fermeté, d'autorité,
06:45de valorisation du travail, parce que les enjeux pour la France sont tels
06:49qu'on ne peut plus lésiner maintenant.
06:50Il faut prendre des décisions, aller jusqu'au bout,
06:53avoir le courage de les faire avec détermination et volonté.
06:56C'est ce que je crois les Français attendent de leurs responsables politiques,
06:59et à commencer par le Premier ministre.
07:01Et donc, nous lui redirons ce que nous redirons,
07:04ce que nous disent les Français,
07:05parce que c'est un impératif de réussir pour eux.
07:08La loi immigration, il faut la faire ?
07:10Bien sûr, bien sûr, elle est très attendue.
07:12Elle est nécessaire.
07:14Nous devons arrêter de subir cette immigration de masse
07:17qui est incontrôlée.
07:18Cette politique migratoire, aujourd'hui,
07:20mène la France vers un chaos.
07:23Et donc, il faut que nous reprenions la barre.
07:25Et nécessairement, nous devons avoir des vraies mesures migratoires
07:28pour maîtriser, encore une fois, les flux.
07:30Vous devez être content d'entendre ça, Thomas Rénager.
07:33Ménager, excusez-moi, je viens d'abîmer votre nom.
07:36Oui, non, je suis heureux de voir,
07:38et ce n'est pas nouveau,
07:39que ce qu'on appelle aujourd'hui la droite républicaine,
07:41les Républicains reprennent progressivement
07:44ce que l'on dit aux Nations Unies depuis des années
07:46et appellent à une plus de fermeté.
07:48Alors même que, parfois, ils ont,
07:50quand ils étaient au pouvoir, fait tout l'inverse.
07:52Mais tant mieux, vous savez, dans l'intérêt du pays,
07:54moi, je me félicite de voir que nous sommes
07:56de plus en plus nombreux à appeler
07:58à une régulation des flux migratoires,
08:00à plus de fermeté en matière de justice.
08:04Et donc, tant mieux, après, il faudra
08:06cette loi sur l'immigration, mais il faudra
08:08à plus long terme, et nous, nous l'appelons de nos voeux,
08:10un référendum sur l'immigration pour consulter
08:12les Français qui n'ont jamais été consultés.
08:14Et ça pourrait être aussi une démission
08:16de François Boyroux, c'est d'entrer en bras de fer
08:18avec le Président de la République pour qu'il convoque
08:20un référendum sur cette question.
08:22Parce que si on ne change pas totalement le cadre
08:24en la matière, il y aura toujours
08:26un certain nombre de limites vis-à-vis
08:28de certaines jurisprudences et de faire
08:30que le droit de l'immigration,
08:32sa nationalité, soit supérieur
08:34et entre dans la Constitution, comme l'a été
08:36la Charte de l'Environnement à son temps,
08:38sera la seule possibilité pour réellement
08:40protéger face à cette immigration massive.
08:42Jean Garrigue,
08:44une consultation des Français sur l'immigration,
08:46ça vous paraît concevable ?
08:48Je ne suis pas sûr qu'inscrire le droit
08:50à l'immigration dans notre Constitution
08:52soit parmi les objectifs
08:54de François Boyroux. Ce qui est certain,
08:56c'est que le Modem et François Boyroux
08:58avaient émis plutôt beaucoup
09:00de réserves au moment de la loi
09:02Asile-Immigration. Donc je ne suis pas sûr
09:04que, ou du moins,
09:06ce qui va se passer, c'est qu'il va falloir
09:08beaucoup négocier avec Bruno Retailleau
09:10pour qu'on aille dans cette direction.
09:12Mais ce qui me frappe aussi, si je peux me permettre,
09:14c'est la réaction
09:16initiale de Thomas Ménager tout à l'heure.
09:18On avait l'impression plutôt
09:20d'un accueil assez favorable
09:22par rapport à François Boyroux.
09:24Est-ce que c'est le souvenir
09:26de la manière dont François Boyroux avait parrainé
09:28Marine Le Pen dans le temps ?
09:30Est-ce que c'est la réaction plutôt
09:32bienveillante de François Boyroux
09:34au moment du
09:36procès des assistants parlementaires
09:38par rapport à Marine Le Pen ?
09:40Mais on a l'impression que du côté
09:42du Rassemblement National, il y a
09:44une sorte de, comment dire ça,
09:46de préjugé favorable
09:48vis-à-vis de François Boyroux.
09:50Peut-être je me trompe.
09:52Je ne sais pas, ça amène peut-être une réponse, non ?
09:54Thomas Ménager ?
09:56On a réacté qu'on n'avait pas de majorité dans cette Assemblée,
09:58qu'il n'y avait pas de majorité du Rassemblement National
10:00comme aucune majorité, et que ça ne pourrait pas être
10:02quelqu'un de notre formation politique.
10:04Dès lors, il fallait que ce soit une formation politique
10:06qui ne soit pas du NFP, parce qu'on avait dit
10:08qu'on censurait a priori tout gouvernement de gauche
10:10et d'extrême gauche, et donc
10:12dans les personnalités du Bloc Central,
10:14François Boyroux, vis-à-vis de ses engagements
10:16pour la démocratie, pour la Banque de la Démocratie,
10:18sur la question de la proportionnelle, qui est un
10:20élément aussi majeur, parce qu'il a compris,
10:22il a affirmé que si l'on ne changeait pas le mode du scrutin,
10:24les mêmes causes produisant les mêmes effets,
10:26dans les mois à venir, s'il y avait une dissolution,
10:28ou même dans les années à venir, il y aurait
10:30encore ces trois blocs qui, malheureusement,
10:32empêchent une majorité et empêchent
10:34d'avoir un gouvernement stable
10:36qui peut mettre en place une politique
10:38très claire. Il a
10:40pris des positions courageuses au moment des
10:42parrainages, pour que tous les candidats qui
10:44doivent se présenter,
10:46parce qu'il y a des électeurs qui les attendent, puissent se présenter
10:48sur la Banque de la Démocratie, sur tout un tas de sujets.
10:50Et donc, même si c'est un opposant
10:52politique, ils nous seront dans l'opposition.
10:54Vous savez, on peut être des opposants politiques,
10:56mais considérez qu'il y a des manières de s'opposer,
10:58des manières respectueuses et des manières qui ne sont pas
11:00respectueuses. Des personnes comme Xavier
11:02Bertrand sont des personnes qui ont des propos
11:04parfois honteux contre
11:06le RN. Il avait dit qu'il voulait casser
11:08la mâchoire du RN, du FN.
11:10Ce n'est pas les propos qu'a pu tenir
11:12François Ayrou, même s'il était en combat contre nous.
11:14Et donc, c'est important de ne pas
11:16voir nos électeurs méprisés, insultés.
11:18Mais après, on jugera sur les actes,
11:20concrètement et notamment au moment du budget.
11:22En tout cas, on entend dans vos réponses une forme d'ouverture
11:24ou de capacité de compréhension.
11:26Anne Lorblain, est-ce qu'il y aura la même
11:28éventuellement suétude, en tout cas dans un premier temps,
11:30dans la droite républicaine
11:32à l'Assemblée nationale ?
11:34Il nous faut une ligne très claire.
11:36Une ligne qui soit déterminée par
11:38le Premier ministre.
11:40Parce qu'aujourd'hui, on peut dire tout ce qu'on veut.
11:42Il est centriste.
11:44La réalité, c'est qu'aujourd'hui, sur le terrain,
11:46on nous demande véritablement des décisions courageuses.
11:48Donc, ça veut dire qu'il faut arrêter
11:50avec des décisions
11:52à l'emporte-pièce.
11:54Il faut donner une vraie vision.
11:56Il faut avoir une vraie volonté d'aller jusqu'au bout
11:58pour défendre la France.
12:00La réalité, c'est que nous avons toujours porté au sein
12:02de la droite républicaine
12:04ces propositions très claires.
12:06J'entends le Rassemblement national
12:08qui explique que tout le monde se reporterait
12:10sur leurs propositions.
12:12Mais la réalité, c'est que nous avons été déjà au pouvoir
12:14et que nous les avons faites, ces propositions.
12:16Mais elles ont été dénaturées par la gauche.
12:18Elles ont été dénaturées par Emmanuel Macron.
12:20Et qu'aujourd'hui, nous n'avons
12:22plus d'autre solution que de reprendre la barre.
12:24Et donc, nous demandons au Premier ministre
12:26de reprendre les sujets prioritaires
12:28pour les Français.
12:30La question de la maîtrise des flux migratoires,
12:32la question de la sécurité du quotidien,
12:34la question de la valorisation du travail,
12:36c'est-à-dire ceux qui se lèvent tôt, qui ont le mérite de travailler
12:38et qui ont parfois ce sentiment d'alimenter
12:40un système social qui leur est défavorable.
12:42Il faut en finir avec l'assistanat.
12:44Il faut en finir avec l'assistanat.
12:46De lourdes tâches attendent le Premier ministre
12:48et le gouvernement à venir.
12:50Nous n'avons plus le temps de transiger.
12:52Il faut véritablement agir tout de suite,
12:54au plus vite et au plus efficace.
12:56Merci à vous trois. Anne Lorblin, porte-parole
12:58du groupe Républicain de l'Assemblée Nationale.
13:00Thomas Ménager, député du Loiret, porte-parole
13:02du Rassemblement National.
13:04Et Jean Garrigue, historien.
13:06Vous restez avec nous, bien entendu.
13:08Jusqu'à 20h, édition spéciale sur RTL.
13:14Sous-titrage Société Radio-Canada