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Une équation difficile à résoudre. Après la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron cherche à nommer rapidement un nouveau Premier ministre. Pour cela, le président de la République a organisé une série de consultations à l'Elysée avec différents chefs de partis. Le Rassemblement national n'était pourtant pas invité. 

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Transcription
00:00Et ce consensus, issu de la réunion hier à l'Elysée, où vous n'étiez pas convié, je le rappelle,
00:04une volonté de toutes les forces politiques de ne pas dépendre du rassemblement national.
00:10Vous êtes sorti du jeu Sébastien Chenu, vous ne savez plus rien ?
00:13Je crois que ceux qui pensent ça devraient regarder le sondage qui est sorti aujourd'hui,
00:19plaçant Marine Le Pen très haute pour la présidentielle.
00:22Vous savez, c'est tous ces gens, dont vous faites probablement partie,
00:25Benjamin Duhamel, qui ne tirent jamais les leçons de leurs analyses, qui nous disaient...
00:29Non, vous faites aussi des analyses, qui nous disaient que la censure, ça va coûter très cher au RN.
00:34Et qui nous disent aujourd'hui, vous êtes sorti du jeu,
00:36comme d'ailleurs ils ont enterré bien souvent Marine Le Pen des dizaines de fois.
00:40Non, la réalité, c'est qu'on ne fait pas sortir du jeu le premier groupe de l'Assemblée nationale.
00:44Et vous le savez bien, c'est absolument impossible.
00:47Nous, nous avons porté des idées, nous avons censuré, non pas un Premier ministre,
00:51mais un budget qui était néfaste pour la France.
00:54Non, le RN et Marine Le Pen ne sortent pas du jeu, loin de là.
00:58Ce que je constate, c'est que jusqu'à la décision de censurer,
01:02vous aviez dans vos mains la capacité de faire tomber ou non le gouvernement de Michel Barnier.
01:07Vous avez d'ailleurs obtenu un certain nombre de concessions,
01:09pas suffisantes, et c'est ce qui a justifié cette décision de faire tomber le gouvernement de Michel Barnier.
01:14Si un accord de non-censure est trouvé en fonction de la personne qui sera nommée demain,
01:18et on y ira dans un instant, on viendra à la question du profil.
01:21Peu importe que vous votiez ou non une motion de censure, vous n'aurez plus la main.
01:25Ce n'est quand même pas un triomphe tactique.
01:26Quand on est au Parlement, l'objectif c'est de pouvoir se faire entendre.
01:29Le fait est que là, s'il y a cet accord de non-censure, vous ne pourrez plus vous faire entendre.
01:34Vous êtes vraiment incorrigible.
01:35C'est-à-dire que les Français considèrent que nous sommes la seule opposition,
01:40même Emmanuel Macron finalement considère qu'on est la seule opposition,
01:42puisqu'il veut bien travailler avec tout le monde, même avec Alephi qu'il avait invité.
01:45Alephi a décliné, mais ils avaient été invités, avec les communistes, avec Keller.
01:49Tous ces gens-là veulent bien travailler ensemble, au mépris probablement d'ailleurs de leurs idées.
01:53Mais le Rassemblement national, qui est donc la seule opposition par définition,
01:57puisqu'ils ne veulent pas travailler avec nous, serait relégué.
02:00Non, la réalité c'est que vous croyez qu'un accord de non-censure peut tenir entre tous ces gens qui se détestent,

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