Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00...
00:05Bonjour, Pierre Durieux.
00:07Bonjour, William.
00:08Vous êtes directeur des partenariats
00:11de la nuit du bien commun.
00:12Qu'est-ce que ça signifie, bien commun ?
00:15Le bien commun, c'est la volonté de prendre soin
00:19du bien de toute la société.
00:20On l'a vu dans votre journal,
00:22on vit dans un monde hyper fracturé,
00:25avec plein de communautés très divisées
00:27et chacune avec ses aspirations légitimes.
00:30On voudrait, dans cette nuit,
00:32soutenir, défendre, promouvoir des initiatives associatives
00:36qui prennent objectivement soin de l'ensemble
00:38et de toute la société.
00:40C'est l'intérêt de réunir les hommes.
00:43Je ne sais pas si c'est le lieu,
00:45mais j'ai envie de citer Saint-Exupéry qui dit
00:47que le plus beau dans le métier d'homme,
00:50c'est d'unir les hommes.
00:51Avec des associations, on va vous expliquer.
00:54L'objectif de la soirée, comment elle va s'organiser ?
00:57C'est un rendez-vous incroyable.
00:59On réunit des personnes dans l'Olympia,
01:02mais ça se tient partout en France,
01:04pour ceux qui nous suivent depuis d'autres régions.
01:07Les Nuits du Bien Commun sont au nombre de 15.
01:09On les réunit dans un théâtre, un opéra, un beau lieu,
01:13et se trouvent réunis là des porteurs de projets,
01:15des associations qui viennent défendre un projet,
01:18qui disent leurs besoins financiers,
01:20et surtout des donateurs.
01:22Ce sont des entreprises, des mécènes privés,
01:25des personnes qui ont certains moyens,
01:27mais ça peut être tout un chacun.
01:29Comme vous le voyez sur les images,
01:31c'est une forme de mise aux enchères.
01:33Il y a un véritable commissaire-priseur.
01:36On va vous expliquer comment ça se passe.
01:38C'est très joyeux.
01:39C'est une ambiance qui est hallucinante,
01:42très porteuse, il y a une vraie émulation,
01:45mais au lieu de vendre un produit,
01:47on va défendre un projet et ceux qui veulent le soutenir
01:50le soutiennent en levant leur panneau.
01:53Il y a du monde qui lève le panneau.
01:55Vous allez voir, on va vous expliquer la marche assise.
01:59Pour sélectionner les lauréats,
02:00il y a eu plusieurs rencontres, d'abord en région,
02:03avant, j'allais dire, la finale.
02:06Il y a une candidature écrite, en ligne,
02:09avec un dossier en bonne et due forme,
02:11et un grand oral.
02:12C'est au terme de cette double démarche
02:14que sont choisies 13 associations.
02:16Cette année, il y en aura 13 à l'Olympia
02:19qui vont franchir toutes ces sélections.
02:21C'est l'habitude pour les donateurs
02:23de donner à des projets qui sont vérifiés, crétifs, sérieux.
02:27C'est pas du pipo, c'est pas des projets,
02:29oui, j'ai l'intention de...
02:31Vous allez voir, qui sont les lauréats
02:33pour cette nouvelle édition ?
02:34Comme il y en a 13, je ne vais pas tous les citer.
02:37Ils sont dans le domaine de la solidarité,
02:40comme on le voit ici, dans le domaine du handicap,
02:43de l'éducation, de la défense du patrimoine
02:45ou de l'environnement, donc c'est très divers.
02:48On voit, par exemple, ici, à bras ouverts,
02:51pour des week-ends auprès d'enfants handicapés
02:53pour soulager des familles.
02:55On voit Familia, une maison au service des familles,
02:58notamment pour aider des mamans solos.
03:00Toutes ces associations existent.
03:02Vous voyez là le logo.
03:04Contre le décrochage scolaire avec l'école des 15, etc.
03:07C'est très divers.
03:08Wake Up Café, pour les sortants de prison,
03:11c'est très divers.
03:12Et en même temps, je le disais,
03:14pour les donateurs qui viennent ce soir-là,
03:16c'est la certitude d'aider une cause qui en vaut la peine.
03:19Comment ont-ils sélectionné ces participants ?
03:22Une candidature en ligne, un décrit, un grand oral
03:25et puis un choix.
03:26C'est assez difficile car certains sont retenus,
03:29et beaucoup d'autres ne sont pas retenus pour cette année.
03:32Ils peuvent reparticiper s'ils le souhaitent.
03:35Comment ça se déroule cette soirée ?
03:37Quand on est un donateur potentiel, vous l'avez compris,
03:40on est dans la salle et le représentant de l'association
03:43y va, il faut qu'il monte sur scène.
03:46Le porteur de projet a trois minutes pour convaincre.
03:49Il a été coaché pour ça.
03:50C'est un entraînement comme à la télé.
03:53C'est une prise de parole qui est très minutée,
03:56très timée, très percutante,
03:57on espère aussi émouvante,
03:59car on sait que c'est un ressort pour lever des dons.
04:02Chaque donateur a l'entrée,
04:04elle est gratuite, mais il a reçu un panneau
04:06associé à son nom.
04:07Le commissaire priseur, après le pitch,
04:10va dire qui veut aider ce projet.
04:11C'est exigeant, ça commence à 5 000 euros.
04:14Qui veut aider ?
04:15Il y a trois, quatre panneaux.
04:17On peut donner 5 000 euros.
04:18On descend. Qui veut donner 1 000 ?
04:20C'est plus nombreux.
04:22500 euros, 100 euros.
04:23Il y a une pluie de panneaux qui se lèvent.
04:26Quelqu'un dit à l'oral,
04:27l'animatrice ou le commissaire priseur,
04:29chacun de ses numéros,
04:31de façon à ce que vous disiez,
04:33vous étiez le numéro 623,
04:34vous vous êtes engagé à hauteur de 5 000 euros,
04:37il faut les donner en ligne ou par un chèque.
04:39Il a trois minutes, mais pas plus.
04:41Ah, non.
04:42Il peut pas dire, attendez, excusez-moi.
04:451,2 million l'année dernière, génial.
04:47La soirée a fait 1,2 million l'an dernier.
04:49Cette année, on espère faire autant et peut-être plus.
04:52Le but absolu de cette soirée n'est pas seulement l'argent.
04:56Pour les associations, c'est une source de visibilité.
04:59Elles le disent, c'est aussi une manière
05:01d'avoir un boost intérieur, de clarifier leur discours,
05:04de savoir ce en quoi elles croient et comment elles le partagent.
05:08La nuit du bien commun nous a fait franchir une nouvelle étape.
05:11Pierre, dites-nous, juste pour terminer,
05:14si on fait un bilan des dernières éditions,
05:17qu'est-ce qui a pu être financé ?
05:18Un exemple ou quelques-uns ?
05:20Je reviens. Hier soir, j'étais à la nuit du bien commun à Bordeaux.
05:24Je me suis couché tard, j'ai l'air fatigué.
05:26Il y en a aussi à Bordeaux.
05:28Il y en a dans une quinzaine de villes de France,
05:31en Suisse et à Bruxelles.
05:32Le projet se développe.
05:34Hier, à Bordeaux, on a vu, par exemple,
05:37une maison qui va ouvrir pour accueillir des femmes
05:40qui ont souffert de violences.
05:41C'est un projet tout à fait émergent, local, tout petit.
05:45La personne, elle-même, c'est incroyable,
05:47témoigne de sa propre histoire.
05:49Elle dit qu'elle a besoin de seulement 25 000 euros
05:52pour ouvrir cette maison.
05:54Elle l'a trouvé, même trois fois plus que ce qu'elle espérait.
05:57Si vous habitez en région, et vous êtes majoritairement dans ce cas,
06:01il y en aura d'autres en 2025,
06:03à partir d'avril-mai, à Toulouse, à Lyon.
06:06Je vous le redirai à ce moment-là, vous me ferez signe.
06:09À Lyon, Annecy, La Rochelle.
06:10Si je peux me permettre, l'Olympia est plein pour lundi prochain.
06:14Heureusement, je ne vous invite pas trop à venir,
06:17car ça sera déjà booké.
06:19Le rendez-vous peut se suivre en ligne
06:21sur le site de lanuitdiamond.com.
06:24On pourra donner en ligne.
06:26C'est trop bien.
06:28Bravo. Merci, Pierre. Bonne chance.