• il y a 2 semaines
[#Exclusif] Albert Ondo Ossa, ancien candidat à la présidentielle d'août 2023

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00:00Dans le processus démocratique, on n'insulte pas.
00:03Moi, je n'ai jamais insulté quelqu'un, je suis chrétien, je n'insulte pas.
00:08Mais mon rôle de politique et mon engagement chrétien m'amènent à ne pas me taire
00:15et à dire que ça, c'est le vrai.
00:17Si les dirigeants étaient à l'aide, ils cherchaient à corriger et à se corriger.
00:22Oh, le système PDG, il faut insulter, il faut insulter.
00:26Moi, je n'insulte pas comme ça.
00:28Un, il faut qu'ils déméchent, qu'ils reprennent leurs casernes.
00:33Deux, c'est la constitution de la démocratie qui reste jusqu'à premier complet.
00:39Voilà.
00:50Madame, mademoiselle, monsieur, bonsoir.
00:52Bienvenue dans cette édition d'interviews exclusives.
00:55Nous avons l'honneur de recevoir aujourd'hui le professeur Albert Ondosa,
00:59ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023,
01:02pour décrypter avec nous l'actualité politique.
01:05Professeur, bonsoir.
01:06Bonsoir.
01:07Alors, d'entrée de jeu, vous avez estimé lors d'une récente déclaration
01:12que le taux réel de participation ne dépassait pas les 30 %,
01:17bien en dessous des chiffres officiels annoncés par la Cour constitutionnelle
01:23qui font état de 91,64 % des suffrages pour le oui
01:29et d'un taux de participation de l'ordre de 54,18 %.
01:33De quel élément factuel vous disposez, professeur,
01:36pour remettre en cause ces chiffres officiels ?
01:39Alors, j'espère que vous poserez la même question aux ministres de l'Intérieur
01:43et aux présidents de la Cour constitutionnelle.
01:46S'ils veulent bien venir.
01:47Parce que, à mon avis, il faut d'ailleurs qu'on se situe dans le cadre d'une république.
01:54Nous ne sommes pas dans une monarchie ou une dictature
01:57où dès que le gouvernement a parlé, il faudrait que ça passe comme par parole évangile.
02:03Non, non, non.
02:04Une démocratie active doit laisser les gens s'exprimer.
02:10Le gouvernement peut se tromper.
02:12Et voilà pourquoi justement il y a la Cour constitutionnelle, c'est ça ?
02:15On permet des recours.
02:17Alors, bien, sur quoi je me fonde ?
02:20Deux éléments sont importants.
02:23Le ministère de l'Intérieur, je regarde ces deux résultats,
02:27nous a donné le nombre d'inscrits, le corps électoral.
02:33Bien.
02:34Ensuite, le même ministère de l'Intérieur a demandé aux gens d'aller retirer les cartes.
02:40Trois, vous ne pouvez pas voter si vous n'avez pas de carte.
02:45Moi, je procède à un contrôle.
02:47Combien de gabonais ont retiré les cartes ?
02:51Combien ?
02:54Voilà, une indication précise.
02:58Moi, j'ai contrôlé, je suis allé dans les centres, j'ai envoyé les équipes,
03:02mes équipes sont allées dans les centres de distribution.
03:06Il y a des centres où sur 17 000 cartes, même pas le tiers a été distribué.
03:13Voilà la première indication.
03:15Et c'est vérifiable.
03:17C'est vérifiable puisque les responsables des centres de distribution des cartes peuvent témoigner.
03:28Ils ont dit qu'ils sont prêts à témoigner en cas de litige, en cas de contention.
03:35Bien.
03:36Deuxième élément, les bureaux de vote.
03:39Les scrutateurs dans les bureaux de vote, moi j'ai voté.
03:42Je suis allé dans les bureaux de vote.
03:45Pas seulement moi.
03:47Et vous n'avez pas observé d'engouement ?
03:49Mais là, ce n'est pas moi qui observe.
03:52Tout le monde le sait.
03:54Tout le monde, tout le librairie le sait, tout le gabon, il n'y a pas eu d'engouement.
03:59Et quand on regarde le nombre d'inscrits dans un bureau et le nombre de votants,
04:06on en déduit facilement de toute participation.
04:09Non, ce n'est pas un chiffre que j'ai inventé, non.
04:12La question que je me pose, où est-ce que le ministre est parti chercher ces chiffres ?
04:16Puisque les recoupements, moi j'ai fait un travail technique, scientifique.
04:22Les recoupements existent.
04:24Et j'ai des témoignages, j'ai des photos, j'ai tout.
04:29S'il y a un contentieux et qu'on me demande mon apport, je viendrai témoigner.
04:33Vous avez saisi la cour constitutionnelle à ce propos ?
04:35J'ai expliqué, je n'ai pas à saisir la cour constitutionnelle pour une raison bien simple.
04:39Il faut être, il faut avoir intérêt à agir.
04:42Moi, je ne participe pas, effectivement, je ne participe pas à ce que fait le CTRI.
04:51Donc, il y a des gabonais qui ont fait campagne pour le nom.
04:56Ces gabonais-là, eux, ils ont intérêt à agir. Ils peuvent.
05:02Il y a des gabonais qui ont été lésés du fait qu'on a voté en leur place élu.
05:07Eux, ils peuvent.
05:09Donc, c'est un problème national de citoyenneté.
05:13Donc, ce n'est pas une dose à qui je dois parler.
05:16Non, non, il faut avoir l'air d'interagir, sinon je serai dégoûté.
05:20Sinon, véritablement, mon recours ne sera pas irrecevable.
05:26Il faut que les gabonais prennent leurs responsabilités.
05:30Ce n'est pas un problème de nous, ça.
05:32Alors, non, précisément, j'ai dit, les chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur,
05:38ce n'est pas les bons chiffres.
05:40Ce sont des faux chiffres, comme d'habitude.
05:42Alors, donc, moi, j'ai les vrais chiffres.
05:46Taux de participation, 30%.
05:49Et ce taux de participation de 30%, il est en cohérence avec ce qui s'est fait en France.
05:56Ça ne souffre d'aucune ambiguïté.
05:59Puisqu'en France, il n'y a pas eu de faux.
06:01Le taux de participation en France est 25,80%.
06:08Alors, donc, il faut véritablement que les gens, à un moment donné,
06:13il faut qu'on soit sérieux.
06:14Même quand on ment, faisons attention.
06:18Donc, vous estimez qu'en fait, la France, la diaspora gabonaise de France,
06:23c'est un échantillon qui vous permet de...
06:25C'est un échantillon représentatif.
06:28C'est un échantillon qui permet...
06:30On regarde, c'est ça le travail statistique.
06:33J'ai fait des calculs.
06:35Mes équipements ont fait des calculs.
06:37On a vérifié.
06:38On a recoupé.
06:39On a envoyé les gens dans les bureaux de vote.
06:42On a recoupé l'information pour véritablement être en accord avec la vérité des urnes.
06:50Et après avoir fait ça, on a pris un échantillon
06:55pour voir s'il y a cohérence.
06:58Curieusement, ou véritablement,
07:01les résultats de France sont en cohérence avec les résultats que nous avons pris.
07:06Mieux, nous avons suivi d'autres,
07:10parce que mes équipes ne sont pas les seules.
07:12D'autres, d'autres équipes ont travaillé.
07:15On arrive exactement au même résultat.
07:17Donc, ça a été confronté.
07:19S'il y a un débat national qui porte sur la vérité des urnes,
07:24eh bien, moi, je donnerai mes éléments.
07:27Il y a d'autres qui sont prêts à témoigner.
07:30Non, véritablement, nous ne jouons pas avec la République.
07:33Ce sont des faux chiffres.
07:36Les vrais chiffres, c'est 30% de participation.
07:40Maintenant, le contraire, c'est 70% d'abstention.
07:46Quand on a 70% d'abstention, on doit s'interroger.
07:52Un politique advisée s'interroge.
07:55Vous avez également dénoncé des pratiques de fraude,
07:59notamment les bourrages des urnes,
08:01le vote de personnes décédées ou absentes.
08:05Quel exemple précis vous pouvez brandir pour appuyer ces accusations ?
08:11J'ai des témoignages et j'ai des exemples précis.
08:15J'ai effectivement des exemples précis.
08:18Et c'est lors d'un procès qu'on sort sa batterie d'indicateurs.
08:23J'ai indiqué que j'ai une batterie.
08:25Et des témoignages vivant.
08:27Des gens qui pourraient porter plainte parce qu'on a fait voter leurs parents décédés
08:32dans plusieurs emplois du gouvernement.
08:34Et ça, c'est une pratique connue du PDG.
08:38Et moi qui ai fait deux élections présidentielles, je sais ce que c'est.
08:44Donc, véritablement, c'est désolant, mais c'est la réalité.
08:49C'est vérifiable.
08:51On a fait voter des morts.
08:54Le troisième élément que j'évoquerai, c'est qu'à Librevier,
08:59on nous a dit que ceux qui ne peuvent pas voyager, effectivement...
09:03Peuvent changer.
09:05Or, nous sommes passés sur des gens qui sont inscrits chez eux.
09:11On a fait une enquête.
09:12Nous sommes passés.
09:13Mes équipes sont passées.
09:15Et curieusement, oui.
09:18Et on a recensé les villages.
09:21Surtout les villages.
09:23Et les données du ministère de l'Intérieur donnent 100%.
09:26Alors qu'on a parfaitement ces villages.
09:28Et les gens qui disent qu'ils étaient là le jour du vote, ils n'ont jamais voyagé.
09:32Dans quelle localité, par exemple ?
09:34Ça, j'attends le compte à suivre.
09:37Ce n'est pas ici que je vais galérer.
09:39Je n'ai pas amené de documents.
09:40Mais les documents étaient émouillés.
09:43Avec des éléments sonores, avec tout un tas de déments.
09:46Donc la fraude ne fait l'objet d'aucun doute.
09:50D'accord.
09:51Donc selon vous, une constitution adoptée avec moins de 50% des inscrits sur les listes électorales,
09:58est-ce qu'elle est légitime pour guider le Gabon de demain ?
10:01Et quel risque voyez-vous pour la gouvernance ?
10:04D'abord, elle ne peut pas être légitime.
10:07Parce que les députés de l'Assemblée, pas les députés de l'UIGI,
10:13ceux qui ont fait des législatures le savent.
10:16Il y a des votes à l'Assemblée qu'on appelle qui sont faits à la majorité qualifiée.
10:21Alors ce qui veut dire que pour le vote de la loi fondamentale,
10:26c'est une majorité qualifiée qui doit prévaloir.
10:30Comme cela, vous dites, mon projet a été largement accepté.
10:38Disons, si on arrive à 75%,
10:41on peut estimer qu'on peut engager tout un peuple dans cette loi.
10:46Mais lorsque vos propres résultats, parce que partout, les ministères de l'Intérieur,
10:51ça n'atteignent pas 50%,
10:53peut-être qu'ils vont encore modifier pour essayer d'atteindre,
10:55on n'atteint pas 50%.
10:57Les calculs qui ont été faits sur la base des données qu'ils ont fournies,
11:02c'est 58,80%.
11:0648,80%.
11:08On n'atteint même pas la moitié du corps électoral.
11:12Ça ne peut pas passer. Non.
11:16Dans tous les pays organisés au monde,
11:19on ne peut pas faire passer une constitution
11:23qui a moins de 40%,
11:26qui a moins de 50%.
11:28Ce n'est pas possible.
11:29Même si ils auraient eu 50%,
11:32elle ne passerait pas.
11:33Est-ce que vous avez le sentiment que vos compatriotes
11:36entendent de cette oreille,
11:38les remarques que vous brandissez ?
11:40La lutte politique n'est pas une lutte de court terme.
11:44La lutte politique est une lutte de long terme.
11:48Et on se donne les moyens d'y arriver.
11:52Ensuite, quand on aspire à diriger un pays,
11:58on éduque une population.
12:01Le troisième élément, c'est que 50 ans,
12:0560 ans de PDG,
12:0756 ans de PDG,
12:09ça finit par marquer les gens.
12:11On perd les habitudes.
12:14Il y a des gens qui ne savent même pas
12:16qu'on peut contester ce que fait un État.
12:21Dès que le président apparaît,
12:23parole d'évangile,
12:24non, nous sommes dans une démocratie.
12:26On n'est pas dans un monarche.
12:28Bien.
12:29Ensuite, les gens ne savent pas ça.
12:31Il faut les éduquer.
12:33Ça charge peut-être au départ,
12:35mais ils finiront par comprendre.
12:39Il faut avouer aussi que
12:41dans la population qu'on veut diriger,
12:43tout le monde n'est pas pour vous,
12:45il y a des gens qui ont des intérêts à préserver.
12:47Ça, c'est le rêve.
12:49Et ce n'est pas du jour au lendemain
12:50que vous allez les convaincre.
12:52Parce qu'ils sont assis
12:55sur des intérêts multiples,
12:58financiers, etc.
13:00Et à partir de ce moment-là,
13:03ces gens-là n'acceptent pas
13:05les violences.
13:07Alors donc, il faut les convaincre
13:10pour leur dire que les intérêts personnels,
13:13oui, mais l'intérêt de l'État
13:15passe avant.
13:17Et ensuite, après l'intérêt de l'État,
13:19c'est l'avenir de notre pays.
13:22Parce que quand nous faisons des choses de cette nature,
13:24la démonstration que j'ai faite,
13:27vous avez un média qui est à l'extérieur.
13:31Quand ils font leur démonstration,
13:34qui voulez-vous qui prête de l'argent au Gabon ?
13:37Personne.
13:39Personne.
13:40Qui voulez-vous qui prenne le Gabon en sérieux ?
13:42Personne.
13:44Quel vote pensez-vous que le Gabon va avoir
13:46à l'intérieur de la sous-région
13:48et à l'intérieur, effectivement,
13:50de l'Afrique et même dans le monde ?
13:52Personne ne nous écoute.
13:54Alors, il faut qu'on fasse attention.
13:56On n'est pas seul sur le marché.
13:59Très bien. Vous appelez à un retour rapide
14:02des militaires dans les casernes
14:04et au rétablissement de la Constitution consensuelle
14:06de 1991.
14:08Quelle étape concrète proposez-vous
14:10pour sortir de cette crise institutionnelle ?
14:13Non, il faut dire que
14:16moi, je montre la voie.
14:18Selon les intérêts
14:21des différents Gabonais,
14:23la voie qui est tracée
14:26est suivante plus ou moins rapidement.
14:28D'abord, je note qu'il y a toujours
14:30un temps très important
14:32entre le moment où on lance une opération
14:35et le moment où la population
14:37la saisit.
14:39Le temps de réaction
14:41est souvent long.
14:43Nous sommes partis dans des années,
14:45il y a 14 ans,
14:47d'un temps de réaction
14:49de 5-6 ans
14:51à un temps de réaction de 3 mois.
14:53Nous sommes aujourd'hui à un temps de réaction
14:55qui dure des semaines.
14:57Donc, on avance,
14:59à mon avis.
15:01Les gens comprennent.
15:02Mais d'aucuns disent que cette Constitution
15:04a des imperfections, notamment
15:06l'ancien vice-président de l'Afrique
15:08Maga Moussavou, qui estime que
15:10revenir à la Constitution de 91
15:12serait, par exemple, monter en touche
15:14alors qu'on peut penser autre chose.
15:16Alors,
15:18revenir
15:20à la Constitution, cela suppose
15:22qu'il y a eu une nouvelle Constitution,
15:24on n'en a pas eu une nouvelle Constitution.
15:26Non.
15:28On n'en a pas eu une.
15:30La Constitution qui prévaut aujourd'hui,
15:32c'est la Constitution de 91.
15:34Avec
15:36toutes les modifications
15:38qu'il y a eu à l'époque
15:40pour les besoins personnels,
15:42il faut qu'on enlève tout ça
15:44et on retourne à la Constitution.
15:46Alors, quand les gens disent
15:48qu'on va avancer, on va avancer en quoi ?
15:50Oui, on peut avancer pour aller tomber
15:52à la mer. Allons-y.
15:54Très bien. Merci Pauceur
15:56pour ces premières analyses.
15:58Nous marquons une pause et nous revenons
16:00juste après.
16:08Il m'arrive de me lever avec des imperfections.
16:10J'utilise la gamme
16:12purement de Yves Rocher.
16:14J'applique le nettoyant
16:16et le désinclusant.
16:18J'applique sur le visage tout humide.
16:20Après, un petit massage
16:22et ensuite, je passe à l'étape du rinçage.
16:24En étape 2, nous avons la lotion
16:26que j'applique à l'aide d'un potard
16:28et que j'applique sur le visage.
16:30J'applique sur le visage
16:32et ensuite, je passe à l'étape du rinçage.
16:34En étape 2, nous avons la lotion
16:36que j'applique à l'aide d'un potard
16:38sans pourtant toucher le contour des yeux.
16:40À l'étape 3, nous avons
16:42le sérum que j'applique
16:44à l'aide d'une pipette sur les différents
16:46coins du visage, c'est-à-dire les joues
16:48et le front, après un petit
16:50massage. Et en étape 4,
16:52j'applique la crème pour
16:54traiter les imperfections en profondeur.
16:56Et là, je me sens
16:58clean, je me sens beau, je me sens frais.
17:00Là, je sens que l'appétit va encaisser
17:02pendant le date. Tous ces produits sont
17:04sans parabènes et contiennent au moins 96%
17:06d'ingrédients d'origine naturelle.
17:34Lors d'une visite
17:36dans un quartier de la capitale,
17:38les populations nous font savoir
17:40qu'ils n'ont plus d'éclairage public
17:42depuis près de 5 ans. En rapprochant alors
17:44de l'armoire électrique, constatons qu'il y a
17:46un élément qui est défaillant du contacteur.
17:48Après l'avoir changé, la lumière
17:50est revenue.
17:52Aujourd'hui, nous allons vous présenter
17:54un élément essentiel pour la gestion
17:56de vos installations électriques, vous l'avez compris,
17:58c'est le contacteur.
18:00Un contacteur est un élément essentiel
18:02dans le cadre de comités des circuits électriques
18:04de puissance. Il est généralement
18:06utilisé pour contrôler des équipements
18:08comme des moteurs électriques,
18:10des systèmes de chauffage ou encore
18:12des systèmes d'éclairage public. Mais pourquoi choisir
18:14un contacteur pour votre installation ?
18:16Tout d'abord, pour sa robustesse,
18:18pour sa résistance, qu'importe les environnements
18:20auxquels il est soumis. Vous pouvez trouver
18:22cet élément dans notre magasin à la zone
18:24industrielle de l'OMI. N'oubliez pas,
18:26Matelec, la qualité est notre priorité.
18:32Musique
18:34Musique
18:36Musique
18:38Musique
18:40Musique
18:42Musique
18:44Madame, mademoiselle, monsieur,
18:46merci pour votre fidélité.
18:48Nous poursuivons notre entretien
18:50avec le professeur Albert Rondosa.
18:52Professeur, dans une récente
18:54déclaration, vous mentionnez
18:56que l'émission
18:58Eurobon en dollars
19:00soumet le Gabon à une
19:02pression supplémentaire. Quel
19:04impact concret ce choix pourrait-il
19:06avoir sur la capacité de remboursement
19:08et sur la souveraineté économique
19:10du pays ?
19:12Bien, une opération
19:14n'est pas
19:16mauvaise en soi.
19:18Elle est mauvaise par rapport au contexte,
19:20par rapport à la personne
19:22qui la met en œuvre,
19:24et par rapport aux objectifs
19:26qui sont poursuivis.
19:28À quels sont
19:30les objectifs ?
19:32C'est réduire la dette ?
19:34Je ne vois pas
19:36le... C'est d'avoir une politique
19:38de désengagement. Je ne vois pas le lien direct
19:40entre la réduction
19:42de la dette
19:44et l'émission
19:46des Eurobon. Je ne vois
19:48pas... Il y a un lien direct, mais le lien direct,
19:50je ne le vois pas.
19:52Le lien direct, c'est lequel ?
19:54C'est que,
19:56en émettant
19:58des Eurobon,
20:00vous vous adressez au marché international
20:02comme émetteur.
20:04C'est un facteur
20:06généralement de crédibilité.
20:08On sent que,
20:10quand on regarde de près, c'est un marché
20:12impersonnel.
20:14On ne sait pas que...
20:16D'abord, c'est libelé en dollars.
20:18C'est des euro-obligations,
20:20c'est le terme. Et c'est libelé en dollars.
20:22On ne sait pas que c'est le Gabon
20:24qui a émis. Dans un marché,
20:26on dit qu'il y a tant
20:28d'obligations en achat,
20:30il y a tant d'obligations en vente.
20:32Et,
20:34des traders jouent
20:36le jeu. Il y a des achats,
20:38il y a des ventes, et on égalise.
20:40Donc, véritablement,
20:42ce n'est pas un facteur
20:44de crédibilité en ce qui nous concerne.
20:46Deux,
20:48quelle est la nature de notre économie ?
20:50Quelle est la nature
20:52de notre économie ?
20:54En décryptitude.
20:56Trois,
20:58si vous émettez
21:00des obligations,
21:02ça veut dire
21:04que des créanciers vont
21:06souscrire à ces obligations.
21:08Cela suppose que vous
21:10recevez de l'argent.
21:12Mais nous, on ne reçoit pas de l'argent.
21:14Il y a une dette qui nous attend.
21:16Donc, on y est allé pour rembourser
21:18une dette. Ce que j'ai expliqué
21:20hier, c'est que
21:22vous êtes endetté vis-à-vis
21:24de votre collègue,
21:26et la dette est arrivée à échéance.
21:28Vous ne pouvez pas payer.
21:30Vous allez à la banque,
21:32la banque vous dit non, et c'est le cas du Gabon,
21:34vous avez dépassé le tiers
21:36de votre revenu, on ne peut pas vous prêter de l'argent.
21:38Qu'est-ce que vous faites ?
21:40Vous allez à la garantie,
21:42et à la garantie, non seulement les taux d'intérêt sont de 30%,
21:44mais si vous loupez
21:46une échéance, c'est multiplié par le capital.
21:48Le principal est multiplié par deux.
21:50Donc,
21:52véritablement, voilà ce à quoi le Gabon est soumis.
21:54Je me rappellerai
21:56quelque chose que les Gabonais connaissent bien.
21:58Il y a eu,
22:00avant l'intervention de l'État en cela,
22:02une période
22:04où les Libanais prenaient la carte de crédit
22:06des gens.
22:08Cela veut dire qu'on prend votre carte de crédit
22:10et vous ne compterez plus rien.
22:12Donc voilà les situations
22:14difficiles dans lesquelles
22:16on amène notre pays.
22:18Et mettre des eurobonds, oui,
22:20c'est un grand mot,
22:22mais ce sont des euro-obligations.
22:24Ce ne sont pas les Gabonais qui ont créé
22:26des euro-obligations.
22:28Et ils ne sont pas les seuls Africains
22:30qui y vont dans le marché international.
22:32Depuis
22:34les années 2000, les Africains y vont.
22:36Sauf que ceux qui y vont
22:38ont une bonne note
22:40internationale.
22:42Ceux qui y vont
22:44ont une gestion acceptable.
22:46Ceux qui y vont,
22:48qu'est-ce qu'ils attendent gagner?
22:50L'argent. Puisqu'il y a une différée
22:52sur la dette, l'argent
22:54qui devrait servir à la dette
22:56peut servir à autre chose.
22:58Mais à condition
23:00que vous ayez Orlala Gabon à B-.
23:02Donc,
23:04précisément, vous n'avez aucune
23:06crédibilité internationale.
23:08Et si nous continuons comme ça, on sera assez.
23:10Déjà à B-,
23:12on ne sait pas qui peut nous prêter de l'argent.
23:14D'accord.
23:16Pour être plus clair,
23:18pour essayer de faire comprendre
23:20ce mécanisme
23:22aux Gabonais lambda,
23:24qu'est-ce qu'on risque?
23:26Aux Gabonais lambda, je dirais que
23:28vous êtes endetté.
23:30Le Gabon, il en est ainsi
23:32d'un individu comme d'un Etat.
23:34Vous êtes endetté
23:36et le Gabon
23:38est endetté.
23:40Vous ne pouvez pas aller à votre banque
23:42UGB pour demander
23:44un prêt. Parce que quand vous y allez,
23:46le gestionnaire dit
23:48qu'on ne peut plus vous accorder
23:50un prêt, je m'endette,
23:52parce que vous avez
23:54atteint
23:56le niveau maximum
23:58d'endettement.
24:00C'est comme si vous alliez à la gare routière
24:02chercher...
24:04Chez un prêteur, un prêteur
24:06s'engage.
24:08C'est un prêteur, mais c'est un prêteur de quartier.
24:10C'est une jurée, mais c'est un prêteur
24:12de quartier, on le sait.
24:14Le taux d'intérêt,
24:16c'est 30-35%.
24:18Et si vous ne remboursez
24:20pas à l'échéance, non seulement
24:22le principal est reconduit.
24:24Dans la situation du Gabon aujourd'hui,
24:26c'est une situation
24:28d'un pays qui ne peut plus
24:30aller au fonds monétaire, qui ne peut plus aller
24:32à la banque mondiale, parce que ses
24:34organismes officiels, nous ne
24:36l'avons plus, mais qui est obligé
24:38d'aller, effectivement, dans des
24:40marchés secondaires.
24:42Et, véritablement, cela pose problème.
24:44Maintenant, on va
24:46dans les obligations dans la sous-région.
24:48Dans la sous-région, il n'y a pas
24:50beaucoup d'agents à capacité de financement.
24:52Et personne,
24:54généralement, ne souscrit à nos
24:56obligations. Et voilà pourquoi on recourt
24:58à l'extérieur, liblé en dollars.
25:00Lors de votre
25:02déclaration, vous avez également
25:04évoqué le
25:06rachat d'Assala comme
25:08une opération risquée et
25:10opaque. Selon vous,
25:12quel élément spécifique remet en question
25:14la viabilité de cette acquisition ?
25:16D'abord, c'est une opération
25:18opaque. Cela veut dire
25:20qu'on ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur.
25:22Un contrat de ce statut, on doit
25:24pouvoir le trouver. Parce que c'est
25:26public, ce n'est pas privé.
25:28Privé, on peut cacher, mais c'est
25:30public. On doit pouvoir le trouver.
25:32Or, c'est un contrat qu'on cache.
25:34On n'a pas à cacher, on doit savoir.
25:36Cela nous
25:38engage tous.
25:40Qu'est-ce que
25:42Olivier et l'État gabonais ont concédé
25:44à Guinevere ? On ne sait pas.
25:46Le contrat est caché.
25:48Deuxièmement,
25:50achat d'Assala, ça veut dire quoi ?
25:54Lorsque
25:56vous souscrivez à des actions,
25:58je prends l'exemple des actions
26:00bien connues de l'ASG.
26:02C'est parce que vous avez de l'argent
26:04que vous allez souscrire aux actions de l'ASG.
26:06Mais
26:08quelqu'un qui n'a pas d'argent
26:10ne peut pas acheter.
26:12Le Gabon n'a pas d'argent.
26:14Et ce n'est pas
26:16100 000 francs.
26:18C'est
26:20800 milliards.
26:22Le Gabon n'a pas d'argent.
26:24Véritablement,
26:26avec quoi on a acheté ?
26:28Le Gabon, c'est une double opération.
26:30Vous voulez acheter un véhicule
26:32et puis
26:34vous n'avez pas d'argent.
26:36C'est là que votre ami vous dit
26:38je connais quelqu'un qui peut vous prêter de l'argent.
26:40Entre-temps,
26:42l'ami
26:44va avoir des commissions.
26:46Celui qui vous prête de l'argent
26:48va augmenter
26:50ses intérêts.
26:52Si on fait le compte,
26:54vous ne remboursez pas
26:56votre dette.
26:58Vous allez
27:00encore vous endetter
27:02pour pouvoir acheter des obligations.
27:04Or, les obligations, c'est à tout fixe.
27:06Tout fixe,
27:08on rémunère quoi ? S'il y a des dividendes,
27:10s'il y a un résultat
27:12positif.
27:14Mais vous n'en savez rien.
27:16Alors, à cela, aujourd'hui,
27:18les revenus pétroliers
27:20baissent.
27:22Qu'est-ce que vous allez avoir ?
27:24Deuxièmement, vous allez chez Gallivore
27:26qui est effectivement
27:28un tradeur international
27:30en matière pétrolière.
27:32Ce ne sont pas des enfants de cœur.
27:34Qu'est-ce que vous lui avez concédé ?
27:36Ce que je suis
27:38bon dans,
27:40c'est qu'on ne comptera plus
27:42nos revenus pétroliers.
27:44On ne comptera plus notre production
27:46pétrolière.
27:48Il nous dira, vous me devez de l'argent.
27:50Remboursez-moi mes 800 milliards.
27:52Tant que vous ne m'avez pas remboursé
27:54avec les intérêts, je contrôle.
27:56C'est comme si quelqu'un,
27:58un Libanais ou quelqu'un
28:00à la gare routière a pris votre carte de crédit.
28:02C'est exactement ça.
28:04Cette opération a quand même été présentée
28:06comme une réappropriation
28:08par le Gabon de son
28:10industrie pétrolière.
28:12Que le Gabon
28:14se réapproprie l'industrie pétrolière,
28:16je ne pense pas.
28:18Pourquoi ? Parce que cela suppose
28:20tant
28:22si vous appropriez
28:24l'industrie, que vous contrôlez la production,
28:26est-ce que le Gabon peut contrôler sa production ?
28:28Déjà dans le temps.
28:30Ensuite,
28:32cela suppose que vous contrôlez
28:34les revenus. Est-ce que le Gabon
28:36contrôlait déjà ses revenus ? Maintenant
28:38que vous allez avec
28:40Ganevois, c'est Ganevois qui va
28:42contrôler votre production. C'est Ganevois
28:44qui va contrôler parce que
28:46c'est une manière de dire à Ganevois
28:48tenez-moi, vous n'avez pas
28:50d'autonomie. Donc, ce
28:52qu'on dit que
28:54nous sommes devenus plus autonomes,
28:56non, non, non, ça a cru
28:58notre indépendance et notre
29:00soumission.
29:02Vous évoquez plusieurs
29:04projets lancés par le CTRI,
29:06notamment la relance des chantiers
29:08hérités des régimes
29:10Bongo père et fils, le lancement
29:12d'une nouvelle compagnie aérienne
29:14que vous qualifiez
29:16d'échec cuisant. Pourtant, les Gabonais
29:18voient des avions
29:20de fly Gabon qui
29:22survolent le ciel et qu'on peut désormais
29:24se rendre à OYM
29:26en avion
29:28et peut-être bientôt dans les
29:30autres chefs du département.
29:32Qu'est-ce que
29:34justement, je vais y arriver,
29:36qu'est-ce que
29:38vous vous proposez pour
29:40rendre, je veux dire,
29:42le firmement
29:44ou du moins la relance
29:46de ces projets-là plus efficaces ?
29:48Moi, je ne suis pas le conseiller
29:50du CTRI.
29:52Il a ses conseils, moi je ne suis pas
29:54son conseiller, je n'ai rien
29:56à lui proposer.
29:58Si je suis au pouvoir, je n'agirai
30:00pas ainsi. Qu'est-ce qu'il y a en fait des échecs
30:02cuisants ? Pour acheter
30:04un aéronef, on ne se lève pas le matin
30:06pour dire que c'est un marché.
30:08C'est un marché, comme le marché
30:10d'occasion. Vous allez à Bruxelles
30:12et vous dites
30:14je veux une voiture d'occasion.
30:16Qu'est-ce que vous connaissez
30:18de la qualité du véhicule ?
30:20Vous n'avez jamais
30:22conduit de votre vie, vous n'êtes pas
30:24mécanicien et vous vous allez emprunter
30:26d'aller acheter un véhicule d'occasion.
30:28Quel est l'état
30:30du véhicule ?
30:32Et
30:34les chauffeurs professionnels,
30:36parce que ce marché-là est
30:38ouvert, on a tous les conseils.
30:40Les chauffeurs professionnels
30:42et les mécaniciens professionnels
30:44vous disent c'est une voiture, parce que
30:46dans une voiture, il y a la plaque.
30:48On sait quand elle a été fabriquée.
30:50Une voiture a eu lieu de virer ici
30:52d'un aéronef.
30:54Donc pratiquement,
30:56là, on vous dit,
30:58il y a des témoignages qui existent.
31:00Parce que véritablement, les professionnels
31:02vont
31:04savoir que tout avion est immatriculé
31:06comme tout véhicule.
31:08On sait par la carte grise,
31:10quand elle a été fabriquée,
31:12et combien de kilomètres ça fait exactement
31:14ici d'un aéronef.
31:16Donc, les aéronefs qui ont été
31:18achetés, ce sont des aéronefs
31:20au rebut. Et à partir
31:22de ce moment-là, c'est un risque
31:24terrible. On ne blague
31:26pas avec, effectivement, la santé
31:28d'une population. On ne blague
31:30pas avec les mesures de sécurité
31:32en aéronautique.
31:34On ne blague pas avec ça.
31:36Donc, nous n'allons pas prendre
31:38des aéronefs qui sont au
31:40rebut. C'est la moindre des choses.
31:42Si nous allons prendre des aéronefs,
31:44au moins des aéronefs neufs
31:46ou ceux qui ont une dure de vie
31:48pour lesquels
31:50les experts pensent
31:52qu'ils peuvent toujours
31:54fonctionner. Ce n'est pas le cas.
31:56D'aucuns disent que vous énoncez
31:58des critiques sans véritablement
32:00recommander
32:02une véritable stratégie
32:04de gestion. Ils ne savent pas comment fonctionnent
32:06les états modernes, et surtout les états démocratiques.
32:08Ils sont habitués
32:10à la dictature. Moi, mon rôle,
32:12c'est de critiquer. Mon rôle n'est pas de proposer.
32:14Je ne suis pas l'agent d'Oligi,
32:16ni l'agent du CTI.
32:18Je suis désolé.
32:20Mon rôle, c'est de critiquer. Maintenant, mon dos
32:22est au pouvoir. J'ai dit, j'expliquerai
32:24aux Gabonais comment
32:26ce genre de problème, comment ça se passe.
32:28Mais encore que
32:30le fait de critiquer,
32:32c'est déjà une proposition.
32:34C'est ce qu'on dit en ce sens.
32:36Critiquer, c'est déjà proposé.
32:38Parce que si on avait
32:40un pouvoir alerte,
32:42ils ne feront pas ce qu'ils font,
32:44envoyer les gens m'insulter,
32:46mais ils feraient attention.
32:48Ce monsieur, moi,
32:50je ne mens pas quand je critique.
32:52Je ne dis jamais rien
32:54que je ne puisse prouver.
32:56Or, un pouvoir alerte disait,
32:58ah, il a dit ça.
33:00Comment on fait ?
33:02Ou alors,
33:04professeur, vous allez me dire ça.
33:06Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
33:08Bien évidemment, je ne le ferai pas
33:10tout à fait. Non.
33:12Je ne suis pas là pour conseiller cette théorie.
33:14Mais au moins, un pouvoir alerte.
33:16Or, la réaction,
33:18c'est la réaction du PDG depuis toujours.
33:20Quand quelqu'un n'est pas d'accord avec vous,
33:22vous l'insultez.
33:24Vous envoyez les gens l'insulter.
33:26C'est une mauvaise réaction.
33:28Nous sommes en démocratie.
33:30Tout le monde derrière vous dit non, je ne suis pas obligé.
33:32Je ne me mettrai pas derrière vous.
33:34Non, je suis désolé. Je suis un homme libre.
33:36Je me mets où je veux, quand je veux et comme je veux.
33:38Voilà la réalité d'une démocratie.
33:40La démocratie, c'est ça aussi.
33:42Accepter des gens comme vous.
33:44Or, le pouvoir PDG
33:46est exclusif.
33:48On exclut ceux qui ne sont pas d'accord.
33:50Allez, on avance.
33:52Même un politique
33:54cherche toujours à mener à lui.
33:56Pas ceux qui sont avec lui,
33:58mais ceux qui sont contre lui.
34:00C'est ce qui fait avancer le pays.
34:02Je suis désolé.
34:04Ni défiance, ni allégeance, dites-vous souvent.
34:06Nous arrivons au terme de cette interview.
34:08Quel message adressez-vous
34:10aux Gabonaises et aux Gabonais
34:12face à ce que vous décrivez
34:14comme une crise démocratique,
34:16économique,
34:18et sociale profonde ?
34:20Le message profond, c'est que
34:22j'avance
34:24par l'apprentissage.
34:26J'avance par la pratique.
34:28La pratique démocratique,
34:30c'est qu'on s'accumule.
34:32Que tout le monde ne soit pas d'accord.
34:34Le PDG a toujours dû voir.
34:36Sur 50 ans, il pense que
34:38ça va durer.
34:40Le fils, le petit-fils,
34:42peut-être que son fils et son petit-fils
34:44ne sont pas d'accord.
34:46Il faut que vous ayez des gens qui vous disent
34:48que là, ça ne va pas.
34:50Un cours dix ans.
34:52Quand ça ne va pas,
34:54c'est parce qu'ils m'engagent.
34:56Les actions qu'ils font, ils m'engagent.
34:58Ils engagent mes enfants.
35:00Aujourd'hui, le Gabon
35:02a hâté le chemin
35:04sur les jeunes
35:06qui n'existent nulle part
35:08en Afrique.
35:10Et même en Afrique.
35:12C'est inquiétant pour un pays qui a autant de ressources.
35:14Adressons-nous.
35:16Il faut que
35:18dans le processus démocratique,
35:20on n'insulte pas.
35:22Moi, je n'ai jamais insulté quelqu'un.
35:24Je suis chrétien. Je n'insulte pas.
35:26Mais mon rôle
35:28de politique
35:30et mon engagement chrétien
35:32m'amènent à ne pas me taire
35:34et à dire que ça, c'est mauvais.
35:36Si les dirigeants étaient alertes,
35:38ils cherchaient à corriger et à se corriger.
35:40Le système PDG,
35:42il faut insulter.
35:44Moi, je n'insulte personne.
35:46Et je vais continuer à parler
35:48tant que je vivrai,
35:50tant que tu m'en donnes la force.
35:52Et puis, véritablement,
35:54ce qu'il faut dire aux Gabonais aujourd'hui,
35:56le vote
35:58est mauvais.
36:00Le référendum,
36:02les Gabonais ont récusé
36:04le projet d'Olivier Ndiama
36:06et du PDG.
36:08C'est un mauvais projet.
36:10Il n'a pas été voté
36:12comme il devrait l'être.
36:14Il faut qu'on en tire les justes conclusions.
36:16D'abord,
36:18Olivier Ndiama et son entourage
36:20doivent tirer les justes conclusions
36:22de ce vote-là.
36:24En fait, dans les vrais pays, on démissionne.
36:26Le général de Gaulle
36:28l'a fait en 1967.
36:30Ceux qui ont amené
36:32Olivier au référendum,
36:34ils sont vicieux
36:36parce qu'ils savent la sanctionner
36:38un référendum. Ils connaissent.
36:40Olivier ne connaissait pas.
36:42Le référendum et que
36:44le nom passe,
36:46comme c'est le cas aujourd'hui,
36:48vous reculez. Ce n'est pas par la triche.
36:50Vous cherchez à savoir
36:52si votre population est d'accord.
36:54Pas en trichant, non.
36:56Pas en frôlant, non.
36:58Là, les Gabonais ont dit non.
37:00Olivier en tire les justes conclusions
37:02qui s'imposent.
37:04Alors, un,
37:06il faut qu'ils démissionnent,
37:08qu'ils retournent dans leurs casernes.
37:10Deux, c'est la Constitution
37:12de 1991 qui reste
37:14jusqu'à preuve du contraire valable.
37:16Très bien.
37:18Merci professeur pour vos analyses
37:20et vos propositions pour un Gabon
37:22plus juste et démocratique.
37:24À nos téléspectateurs, merci de nous avoir suivis.
37:26Restez connectés sur GMT TV
37:28pour continuer à explorer
37:30les débats qui façonnent l'avenir
37:32de notre nation. A bientôt.

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