Arthur Delaporte, député PS du Calvados, est l'invité du Live Switek sur BFMTV, ce mercredi 4 décembre.
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00:00Le Premier ministre, on l'a bien vu hier soir, il est dans le déni.
00:03Il est dans le déni total, c'était un peu pathétique en fait.
00:06On le voyait, on avait l'impression qu'il ne voulait pas se résigner
00:09à ce qui pourtant va devenir ce soir.
00:11Mais je peux vous le dire, s'il ne veut pas être censuré,
00:15il fallait qu'il y réfléchisse plus tôt.
00:17Il fallait qu'il ait une autre stratégie.
00:19Il ne fallait pas qu'il nous reçoive la semaine dernière à Matignon
00:22pour nous dire, écoutez, vos amendements sont intéressants,
00:25mais je ne peux rien faire pour vous.
00:26Je ne peux rien négocier avec vous.
00:28Et c'est pourtant ce qu'il a fait.
00:29Il a reçu Boris Vallaud-Patrick Cannaire pour dire,
00:31ça ne bougera pas, les miens ne sont pas d'accord.
00:34Et par ailleurs, ma priorité, c'est de négocier avec l'URN.
00:36Il a cherché à négocier avec la Marine Le Pen.
00:38Il a vu que c'était un partenaire instable.
00:40Et depuis le début, on avait dit qu'il le reposait sur un château de cartes,
00:43Michel Barnier.
00:44C'est d'ailleurs pour ça que nous l'avons censuré immédiatement après sa nomination.
00:48C'est parce que nous disions que l'équilibre institutionnel sur lequel il était
00:52n'était que lié à l'absence de censure du Rassemblement national.
00:56Aujourd'hui, on voit que Marine Le Pen a changé de braquet.
00:58On voit que c'est trois mois de perdus parce que c'est trois mois de discussion budgétaire
01:01sur un budget qui ne pourra pas avoir lieu.
01:03Et donc, en fait, dès le début, on aurait dû avoir un autre chemin.