Interrogé quelques minutes après le recours au 49.3 du Premier ministre, le sénateur communiste du Val-de-Marne pointe la responsabilité d’Emmanuel Macron qui a « occasionné un désordre social, politique et démocratique ».
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00:00C'est une situation totalement inédite, au 24e 49.3.
00:06Et ce 49.3, il est dans l'institution, mais il est dans la société française,
00:12et ça c'est, moi je m'excuse, mais le président de la République
00:15a une très lourde responsabilité.
00:17Son premier quinquennat, et le début de son deuxième quinquennat,
00:21a occasionné un désordre politique, un désordre social, pourquoi ?
00:28Parce que d'un côté il censure, regardez nos collègues députés,
00:31et de l'autre côté il est sourd, il est animé d'une surdité sur le monde du travail.
00:37On l'a vu avec la réforme des retraites.
00:40Donc ce n'est que la conséquence d'un chaos social, démocratique et politique.
00:45Économiquement, vous imaginez qu'au moment où on se parle là,
00:48pourquoi il y a cette question de la censure ?
00:51Parce qu'il va y avoir 250 000 licenciements madame,
00:55250 000 femmes et hommes qui vont perdre leur travail,
00:59leur utilité sociale et leur salaire.
01:01– L'une des raisons pour laquelle il va y avoir la censure aussi,
01:03parce qu'elle s'avôt le délit, c'est qu'on voit le Rassemblement National
01:06qui va voter avec la gauche, en tout cas il l'annonce,
01:10et cela à l'issue d'une période quand même très spéciale,
01:13où pendant 5-6 jours, on a eu une forme de chantage
01:17menée par le Rassemblement National, et on a vu quand même Michel Barnier
01:21céder sur un certain nombre de points, sur la taxe sur l'électricité, le gaz,
01:28sur le déremboursement des médicaments.
01:30Aujourd'hui, qu'est-ce qui vous a inspiré cette séquence ?
01:33Ou malgré cela, on le voit, cela se terminera sans doute par une censure.
01:38– Mais le gouvernement Barnier, le Premier ministre,
01:40il a fait quelles concessions ? À la gauche, à l'Assemblée ?
01:45Il n'en a pas fait, il n'a pas cherché le compromis avec la gauche,
01:49il n'a pas accepté les concessions qu'a fait la gauche sur la loi de sécurité sociale.
01:53Et nous hier, on a eu le même scénario, puisque des amendements proposés par la gauche
01:58qui avaient été adoptés par l'ensemble de l'hémicycle,
02:01par une majorité de sénateurs, donc des sénateurs de droite.
02:04– On va rappeler ce qui s'est passé hier, pardon,
02:06c'était le vote sur le volet recette du projet de loi de finances,
02:10et on a vu le gouvernement demander 27 secondes de délibération,
02:14c'est-à-dire re-voter sur un certain nombre de dispositions,
02:17et revenir notamment sur des dispositions qui avaient été adoptées à l'initiative de la gauche.
02:22– Oui, alors à l'initiative de la gauche, mais votées par mes collègues de droite,
02:25sinon ces propositions n'auraient pas été adoptées.
02:28Imaginez, franchement c'était des recettes importantes pour l'État,
02:31c'était un excellent compromis par le haut,
02:34puisque on s'attaquait aux exilés fiscaux,
02:37à ces milliards qui s'envolent au lieu d'être au service de l'action publique,
02:41on s'occupait du bénéfice, des très gros bénéfices faits par des très grandes entreprises
02:46et particulièrement des multinationales,
02:48et la question que les actionnaires ayant des gros dividendes deversés
02:51puissent partager à l'effort, pourquoi ?
02:54L'effort pourquoi ? Pour la sécurité sociale, pour les retraites,
02:57mais aussi pour l'école, pour la santé,
02:59voilà, pour l'action publique et pour les collectivités territoriales.
03:02Donc le chaos il est là, il a une origine politique, je dis ça,
03:07voilà, on a un président de la République qui depuis le début de son quinquennat,
03:12excusez-moi mais le terme est peut-être choquant,
03:14mais il méprise le Parlement, il méprise les élus.
03:17– Michel Barnier aussi pour vous ?
03:19Il a été sourd à la gauche, il a montré plus d'écoute à l'égard du RN ?
03:23– Écoutez, en tout cas, il a trop regardé sur sa droite,
03:27voir son extrait de droite, plutôt que de regarder sur sa gauche.