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Après avoir assisté à la réunion du « Socle commun » en présence de Michel Barnier en début d’après-midi, ce lundi 2 décembre, le président du groupe centriste au Sénat peste contre la volonté de Marine Le Pen de vouloir censurer le gouvernement.

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Transcription
00:00Écoutez, à partir du moment où il y a une menace sur le budget et
00:07le Premier ministre a annoncé qu'il engagerait la responsabilité du gouvernement, voilà, c'est
00:16j'allais dire avec gravité qu'il le fait, je veux dire, le budget est difficile à construire,
00:22on est dans un contexte éminemment compliqué d'endettement, de déficit,
00:27de situation de la France en Europe avec l'affaire du Mercosur, on ne peut pas agiter un désordre
00:35supplémentaire, donc le Premier ministre en responsabilité a annoncé qu'il apporterait
00:42le 49.3 dans la discussion de cet après-midi. Et cela alors même qu'on a compris en début
00:47d'après-midi qu'il allait céder devant l'une des lignes rouges du Rassemblement national sur
00:52le remboursement des médicaments, tout cela se rajoute aux taxes sur l'électricité, le gaz,
00:59voilà, il y a un certain nombre de mesures sur lesquelles le Premier ministre cède face au
01:04Rassemblement national, il espère ainsi sauver son budget alors même qu'il passe par 49.3 ?
01:09Le Premier ministre nous a indiqué qu'il avait écouté toutes les oppositions et bien entendu
01:16parmi elles Madame Le Pen, il a pris un certain nombre de décisions, nous-mêmes au Sénat nous
01:22avions, j'allais dire, anticipé puisque nous étions favorables à la suppression, à la taxation
01:28sur l'électricité en compensation de taxer le gaz. Mais cela ne restera pas dans le texte sur le gaz.
01:34Il est revenu sur une confirmation concernant le prix des médicaments, bon, je veux dire,
01:45à un moment donné, stop, je veux dire, il y a un budget à construire, je veux dire que ce soit
01:52ce gouvernement ou un autre, il faut équilibrer ce budget, il faut pouvoir répondre aux nécessités
02:00d'économie vis-à-vis des responsables de l'Europe, il faut revenir à l'épure des 3% en 2029, donc 5%
02:08en 2025, il y a des décisions difficiles qui ont été prises, nous en sommes solidaires et donc
02:15maintenant, il faut savoir arrêter la discussion. – Vous appelez le Premier ministre à ne pas céder,
02:20par exemple, sur le sujet de l'indexation des retraites sur l'inflation soulevée par le Rassemblement national ?
02:27– Le Rassemblement national a des préoccupations, voilà, elles peuvent être discutables, mais on ne nous dit pas
02:34en la circonstance comment on rattrape ces 3 milliards que coûterait l'indexation dans le budget.
02:39Alors, un jour c'est les médicaments, le lendemain c'est l'électricité, le troisième jour c'est aujourd'hui
02:46le problème des retraites et demain ça va être quoi ? Donc il faut équilibrer ce budget, il y a des avancées,
02:53il y a des choses difficiles, les agriculteurs aussi attendent des avancées, d'ailleurs Arnaud Rousseau
02:59vient de s'exprimer, est-ce que la France va aller mieux demain s'il n'y a plus de gouvernement,
03:03s'il n'y a pas de budget ? On va rentrer dans une crise difficile, ce n'est pas le moment d'ajouter
03:08du désordre au désordre, que chacun prenne ses responsabilités, le Premier ministre et le gouvernement l'ont fait,
03:14nous avons soutenu leur action, maintenant si Mme Le Pen veut mettre la France dans la difficulté,
03:19c'est sa responsabilité, elle en portera les conséquences, mais ce n'est pas le moment,
03:23et donc il faut savoir arrêter la discussion, je crois que…
03:27– Vous vous appelez à dire stop ?
03:28– Elle a été entendue sur un certain nombre de sujets, d'autres oppositions ont été entendues,
03:33nous-mêmes ici au Sénat ou à l'Assemblée, on a fait évoluer la discussion budgétaire,
03:39bon, on ne va pas tous les jours se plier aux injonctions de Mme Le Pen,
03:46elle a un groupe important, c'est le premier groupe de l'Assemblée nationale,
03:49c'est normal qu'elle soit écoutée, c'est normal qu'elle s'exprime,
03:53c'est normal qu'on tienne compte de ce qu'elle représente,
03:5611 millions d'électeurs ce n'est pas rien,
03:57mais à un moment donné elle ne peut pas faire la politique de la France.

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