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Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-11-29##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— On en parle. On en parle avec vous, Benjamin Aiglaise. Tensions, hier, à l'Assemblée nationale.
00:09On a évité de justesse une bagarre. C'est pas la première fois, hein, mais bon...
00:13— C'était impressionnant, quand même. — Ah bon ? Vous êtes impressionné, Benjamin ? Pas moi.
00:18— Je suis facilement impressionnable. C'est pour ça. L'incident, effectivement, s'est déroulé en fin de soirée,
00:22donc à l'Assemblée, en bas du perchoir, à l'issue d'une énième suspension de séance.
00:26Le député modem Nicolas Turcot s'est d'abord avancé vers un élu socialiste. Il était prend des coudres.
00:33Il a fallu que le patron de son groupe Marc Fesneau s'interpose pour ne pas que ça parte en pugilat.
00:39Nicolas Turcot s'en est ensuite pris à deux députés de la France insoumise, dont Antoine Léaument,
00:44qui a pris la parole dans la foulée. — L'un de vos collègues, en effet, a menacé d'abord
00:48notre collègue socialiste, puis alors que je lui demandais de quitter l'hémicycle, est venu me menacer.
00:53Et heureusement, M. Fesneau, effectivement, que vous étiez là pour retenir le collègue de votre groupe,
00:58mais aussi, et je les remercie, que les huissiers sont intervenus pour le faire reculer.
01:03Parce que sinon, je ne suis pas sûr du fait qu'à la fin de la soirée, je ne me serais pas pris une beigne.
01:09— Bon, on verra lors du prochain bureau de l'Assemblée nationale si des sanctions sont prises
01:14contre le député modem Nicolas Turcot, qui avait déjà d'ailleurs failli en venir aux mains avec des élus.
01:18— RN, c'était l'été dernier. Tension donc très forte hier à l'occasion de l'examen de la proposition de loi LFI
01:24visant à abroger la réforme des retraites. Tenez, pelle-mêle, quelques-unes des punchlines,
01:28des petites phrases qu'on a entendues hier. — À 64 ans, tout comme à 60 ans, nous sommes encore
01:33dans une bonne forme physique, et on ne va pas directement ni à l'EHPAD ni au cercueil.
01:38— Est-ce qu'on a regardé votre propre parcours ? Non ? À un moment, c'est une question de respect.
01:42— À 60 ans, on est encore très en forme. À 62, on l'est aussi. Je peux même vous préciser qu'à 64, ça marche encore très bien.
01:51— Faut pas grinter longtemps pour voir la morgue de classe du parti des petits bourgeois qui n'ont jamais travaillé,
01:57qui veulent prétendre qu'on peut travailler jusqu'au bout. Jamais ! Jamais !
02:01— Alors la bourgeoise, la bourgeoise a commencé à travailler à 14 ans le samedi pour aller à l'école.
02:08— Franchement, en termes d'image, pensez à ceux qui nous regardent.
02:11— Bon, il y a eu aussi des bourgeois quand même un peu plus sérieux, un peu plus de fond, en tout cas.
02:14— C'est minable, tout ça, un peu, quand même. Pardon, mais... — Je pense d'abord que le fait que ce soit un député du Modem
02:22qui est plutôt calme... — Oui, plutôt calme. — ...d'habitude d'un robinet d'hôtiel...
02:26— Oui, mais vous savez pourquoi. — ...prouve l'état de déliquescence des morts. — Sa famille a été menacée. Il faut savoir.
02:31Sa famille a été menacée, parce qu'il y a une pratique que, personnellement, je trouve scandaleuse.
02:36Je le dis ouvertement. C'est la pratique des députés LFI qui veulent afficher les noms, les visages des députés qui ont déposé
02:45des amendements contre le texte abrogeant la réforme des retraites à l'Assemblée nationale. Des listes, des noms et des visages
02:51rendus publics, rendus à la vindicte populaire. Je trouve ça scandaleux. Je le dis. — C'est dégueulasse.
02:58— C'est dégueulasse. — On va nous traiter de fasciste. Peu importe. C'est dégueulasse. — Mais peu importe. Je m'en fous.
03:01— Mais c'est dégueulasse. — C'est vraiment dégueulasse de faire ça. C'est de la délation. — Mais évidemment que c'est dégueulasse.
03:06— Oui. Qu'est-ce que vous en pensez, vous, Arlette ? — Moi, on peut féliciter Marc Fesneau, quand même.
03:10C'est le président du groupe Modem qui s'est interposé. C'est-à-dire qu'il y a... Alors moi, je vais être positive.
03:15Je salue les gens calmes qui, dans cette folie totale de la journée de débat inutile, au fond, finalement, puisqu'il n'y a pas eu de vote
03:25sur la proposition de l'IFI, on peut saluer Marc Fesneau, qui, à l'image du Modem, modéré, calme, tranquille, serein,
03:32comme son président François Bayrou, a séparé ceux qui avaient envie de se battre et calmé son député.
03:38Surtout que son député, c'est vrai, est un récidiviste. On peut le dire comme ça. Alors vive Marc Fesneau, ce matin.
03:43C'est pas tous les jours qu'on célèbre Marc Fesneau. Je rappelle pour ceux qui ont oublié qu'il a été ministre de l'Agriculture.
03:48— C'est vrai. — Voilà. Qui préside le groupe centriste à l'Assemblée. Et il a calmé. Donc on salue les gens calmes.
03:54On est positifs. — Oui, on est positifs. C'est vrai que... — Contrairement à vous, Benjamin Gleiz, qui venait de soulever
03:59une polémique et qui habitait 32 rues de la République, ici, les Boulignaux. Je le signale de façon à ce qu'on sache.
04:08— C'était pas moi. Bien sûr que non. Bien sûr que non. — C'est pour utiliser les méthodes.
04:12— Les noms et les adresses. Les adresses, oui. Ça, c'est honteux. — Les noms et pourquoi pas... Non, mais comment peut-on arriver là ?
04:21— C'est un scandale. C'est absolument... — Je trouve ça... Même si ça n'a pas de conséquences, mais je trouve ça... L'intention est condamnable.
04:28— Mais les listes, c'est insupportable. — Les listes, c'est insupportable.
04:31— Et ça aussi, ça nous ramène à des temps, justement, avec ces mots en isme. C'est terrible.
04:36— Mais évidemment. Évidemment. Bien. Il est 8 h 28. Merci d'être avec nous. Nous allons recevoir Jérôme Guedj.
04:44Tiens, je vais lui en parler, d'ailleurs. Jérôme Guedj, qui est député socialiste de l'Essonne et porte-parole du PS.

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