Michel Barnier poursuit ses consultations ce mercredi. Le Premier ministre a mis en garde la veille contre des "turbulences graves sur les marchés financiers" en cas de motion de censure contre son gouvernement. Michel Barnier a estimé la situation "très grave" et a assuré qu'il aurait recours au 49.3 pour faire adopter le budget.
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00:00Les français doivent savoir que jusqu'à la dernière minute, le Rassemblement National fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger leur pouvoir d'achat et protéger leur quotidien.
00:09Vous dites protéger le pouvoir d'achat des français. Le Premier ministre a dit si c'est le 40 ans de toi, si je tombe, c'est le tumulte financier.
00:15Il ne va pas vous dire l'inverse.
00:18Vous n'y croyez pas alors ?
00:19Non, je pense que M. le Premier ministre, et ça m'étonne de lui parce qu'il avait été présenté comme quelqu'un de posé, sérieux, avec de la hauteur de vue, de l'expérience.
00:26Mais là, en fait, je suis assez étonnée du comportement du Premier ministre qui verse totalement dans l'alarmisme, dans le catastrophisme.
00:34Il sait très bien, M. Barnier, que si ce budget n'est pas voté et même si une motion de censure était votée, il y aurait un autre budget qui serait proposé.
00:43Il n'y aurait pas de shutdown à l'américaine.
00:45Et nous, si nous votons contre ce budget ou pour cette motion de censure, c'est parce que nous aurons considéré que le budget était mauvais.
00:53Et en quoi il est mauvais ? C'est parce qu'il n'améliore pas le déficit et il aggrave la situation sociale de notre pays.