Michel Barnier a mis en garde ce mardi contre des "turbulences graves sur les marchés financiers" en cas de motion de censure contre son gouvernement. Le Premier ministre a estimé la situation "très grave" et a assuré qu'il aurait recours au 49.3 pour faire adopter le budget.
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00:00Vous vous êtes prêts, au Rassemblement national, à participer d'une certaine manière à ce chaos, à fragiliser le pays ?
00:08Mais il n'y aura pas de chaos. Le Premier ministre, comme toute la majorité, la très très faible majorité qui soutient et qui est chaque jour de plus en plus faible,
00:16ce Premier ministre essaie de jouer sur les peurs. Il l'a même avoué, il y aura une loi spéciale, il y aura une continuité du budget.
00:24Et je tiens à dire à M. Barnier qu'il ne doit pas être soumis aux marchés financiers, mais qu'il doit être soumis aux Français, à la démocratie, à la souveraineté populaire,
00:31qui ont envoyé un signal très clair, surtout les classes populaires et les classes moyennes, qui souffrent énormément.
00:36Et le chaos, ça sera quand nos entreprises connaîtront une hausse jamais vue du coût du travail, quand les Français vont voir leur électricité augmenter,
00:44alors qu'elle avait déjà augmenté de 42 %, du moins ne pas baisser. Et c'est intolérable.
00:47Oui, mais les agriculteurs, par exemple, M. Ménager, qui sont mobilisés encore chaque jour, vous leur dites quoi ?
00:52Il va falloir attendre encore des semaines avant d'avoir des réponses ?
00:55Mais vous savez, ce qu'ils attendent, c'est qu'ils aillent réellement taper du poing sur la table et dire stop au Mercosur, notamment.
01:02Ça fait partie des attentes. Et aujourd'hui, on se rend bien compte que là, ils n'ont absolument pas la main.