Michel Barnier, qui a démarré une série de consultations avec les chefs de groupes parlementaires en vue de trouver un compromis sur le budget 2025 et éviter une motion de censure qui pourrait renverser son gouvernement, s’exprime au journal de 20H de TF1 ce mardi soir.
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00:00Il continue à dire que son budget, il est bien, bon an, mal an, il est acceptable, il l'a dit d'ailleurs, vous allez voir, il y a quelques instants, ce budget n'est pas parfait, il l'a dit il y a quelques minutes là.
00:10Je le sais, c'est la stabilité qui compte pour moi, bon ben ça va, quoi.
00:16– C'est vrai que ce qui vient d'être dit est tout à fait juste, c'est-à-dire que nous vivons une situation qui est sans précédent depuis 1958.
00:23Comme on l'a vu, on a un Premier ministre, normalement le Premier ministre il est désigné par le Président de la République
00:30et il est soutenu par une majorité au moins relative à l'Assemblée, donc aujourd'hui il est complètement un apesanteur.
00:38Vous savez, c'est Churchill qui disait, je ne crois jamais une nouvelle politique qui n'a pas été démentie.
00:44Donc je pense que le démentie, en l'occurrence, valide totalement ce qui a été dit par le Président de la République sur son Premier ministre.
00:52Il y a quand même une très grande irresponsabilité que dans les circonstances présentes,
00:58le Président de la République ne s'occupe que de la réouverture de Notre-Dame,
01:02c'est peut-être le seul espoir de salut qui reste à ce pays,
01:05mais c'est quand même un peu bizarre compte tenu de ce qui se passe dans le pays.
01:09Et ensuite, ce Premier ministre, qu'est-ce qu'on peut dire ?
01:12Politiquement, vous l'avez dit, il n'y a plus de socle commun, il n'y a plus de socle et il n'est pas commun.
01:16Et son budget, il en a hérité, mais il faut reconnaître qu'il est catastrophique d'une certaine manière.
01:22Mme Borne a raison.