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Michel Barnier, qui a démarré une série de consultations avec les chefs de groupes parlementaires en vue de trouver un compromis sur le budget 2025 et éviter une motion de censure qui pourrait renverser son gouvernement, s’exprime au journal de 20H de TF1 ce mardi soir.

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Transcription
00:00Le Premier ministre, Eric, s'exprime précisément sur ce moment, un moment qu'il qualifie de gravité. Voilà ce qu'il dit, on a les premières déclarations.
00:09J'ai envie de dire aux Français que le moment est très grave, c'est un moment avec beaucoup de difficultés. Serge Raffi, c'est même un doux euphémisme, franchement, d'ailleurs il est assez bon dans ce genre de formule euphémistique.
00:24Je l'ai appelé dans un édito Mister Camomille, Michel Barnier. Il a tendance un peu justement à essayer d'édulcorer. Mais vous imaginez ce que les Français voient en ce moment ?
00:33C'est une situation politique absolument inouïe, c'est-à-dire une majorité présidentielle qui n'en est pas une, avec une partie de cette majorité qui fait la guerre à l'autre partie, l'autre majorité,
00:44avec un président de la République totalement affaibli, avec un Premier ministre qui tente vaille que vaille de faire du funambulisme politique dans cette espèce de circuit.
00:53Nous sommes dans une farce, nous sommes dans une farce extraordinaire. Et forcément, à un moment donné, la fin de la farce, il va falloir la siffler.
01:01Et Michel Barnier, il le dit un peu, c'est-à-dire qu'au fond, sa propre majorité, écoutez, vous entendez ce que disent les gens, les macronistes, c'est terrifiant.
01:10C'est-à-dire que ces gens-là ne pensent pas à l'intérêt du pays, c'est qu'à un moment donné, il y a les intérêts budgétaires, etc., il va falloir peut-être qu'ils se calment et qu'ils reprennent un peu de raison, ces gens-là.

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