Justine Sow, journaliste RTL info, revient avec Bernard Demonty, chef du pôle Pouvoirs, et Martin Buxant, référent politique RTL info, sur le Grand Baromètre à la loupe qui se penche sur les intentions de vote bruxelloises à la Chambre.
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00:00Bonjour à tous et toutes et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Loupe pour analyser les résultats du grand baromètre RTL Info-Ipsos le soir avec Bernard Demonti, bonjour Bernard.
00:08Bonjour Justine.
00:09Chef du pôle pouvoir au journal le soir et Martin Buxan, bonjour Martin.
00:12Bonjour.
00:13Référent politique à RTL Info.
00:20Pour quel parti voteriez-vous si de nouvelles élections fédérales étaient organisées ?
00:24Vous allez voir que six mois après les élections de juin, dans ce sondage, les cartes sont parfois un petit peu redistribuées.
00:29Si on prend le cas du Parti Socialiste par exemple, eh bien il prend la première place à Bruxelles, il décroche 23% des voyants.
00:36Wallonie, Bernard, il reprend quelques couleurs.
00:38Oui tout à fait.
00:39Donc à Bruxelles c'est quand même une belle remontée pour les socialistes qui avaient débuté aux élections à 18% à la Chambre.
00:45Ils sont passés à 21% à notre précédent sondage et là on monte tranquillement à 23%.
00:51Donc c'est vraiment un PS qui reprend des couleurs.
00:54En Wallonie en fait, là on passe de 22% à 24%.
00:58Donc c'est aussi une remontée.
01:00On croyait un peu le Parti Socialiste au tapis et là on voit quand même dans les deux régions que ça va beaucoup mieux.
01:06Il passe du rouge pâle au rouge vif.
01:08À Bruxelles on peut se dire que c'est difficile à analyser.
01:11On ne sait pas toujours pourquoi les gens en votent à un moment donné pour un parti.
01:14Mais on peut quand même esquisser que les accords avec le PTB ont peut-être convaincu les anciens électeurs des socialistes
01:20que le Front des Gauches était en train de naître, que c'était positif et retournent peut-être vers le Parti Socialiste.
01:26Parti Socialiste qui n'a pas l'air d'être considéré comme le responsable de la crise dans la formation du gouvernement bruxellois.
01:32En Wallonie c'est peut-être un peu plus clair, je trouve,
01:35parce que le gouvernement wallon est en train de s'attaquer aux statuts des fonctionnaires
01:40pour les faire passer sous contrat à durée indéterminée.
01:42Et ça, ça peut provoquer même sur des électeurs qui ont voté engagés ou MR un réflexe de se dire
01:47« Oui, on va commencer à toucher à mon statut, je vais me réfugier auprès du Parti Socialiste ».
01:52Voilà, peut-être que la discrétion de Paul Magnette aussi, qui passe un peu pour le perdant,
01:57a peut-être aidé à retrouver un peu d'entrain pour le Parti Socialiste.
02:01Justement, Paul Magnette, président du Parti Socialiste,
02:04troisième personnalité qui vous représente le plus, en tout cas à Bruxelles, selon le sondage.
02:08Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
02:09Oui, j'embraye sur ce qu'a dit Bernard, effectivement.
02:11Au départ, je trouve, après les élections de juin,
02:13il y avait une opposition qui était quand même assez caricaturale de la part des socialistes
02:18qui criaient peut-être un peu à tort et à travers.
02:20Et un peu comme un diesel, Paul Magnette,
02:21il trouve de plus en plus le ton un peu plus juste pour faire cette opposition
02:25au gouvernement de centre droit, notamment en Wallonie.
02:28Il me semble que les accords avec le PTB, qui avait beaucoup fait de bruit,
02:32beaucoup fait couler d'encre aussi,
02:34au Parti Socialiste en interne, ont l'air de finalement passer.
02:38Et donc, ça bénéficie quelque part un peu aussi à Paul Magnette,
02:42qui grimpe légèrement en termes de popularité.
02:44Notez aussi un recul d'Elio Di Rupo, l'ancien patron du Parti Socialiste,
02:48qui est maintenant au Parlement européen.
02:49Recul aussi de Ludivine de Dondeur, qui a longtemps été une sorte de dégérie
02:52dans le gouvernement Vivaldi précédent pour les socialistes.
02:54Et puis, Thomas Dermine, à Charleroi, qui monte.
02:56Ça, c'est certainement l'effet de la victoire au communal d'octobre dernier.
03:01Il va devenir bromestre incessamment sous peu de Charleroi, Thomas Dermine.
03:05Alors, chez les libéraux, on voit que ce n'est pas encore acquis,
03:08puisqu'à Bruxelles, on vient de l'entendre,
03:09ils perdent leur première place au profit du Parti Socialiste.
03:12Mais en Wallonie, tout de même, Bernard, l'EMR arrive à se maintenir.
03:15Oui, côté Wallon, ce n'est pas rien quand même.
03:18Un parti qui arrive à presque 30% en Wallonie, l'EMR,
03:22en plus, ce n'est pas le Parti Socialiste,
03:24donc ce n'était pas le parti traditionnel qui gagnait.
03:27Et l'EMR maintient ce joli score, puisqu'on est encore à 27,4%.
03:32Donc, c'est quand même un maintien à ne pas négliger.
03:37Parfois, on gagne les élections, puis très vite après, on s'essouffle.
03:40Ici, on tient le cap. Pourquoi ?
03:42À mon avis, parce que le gouvernement d'Ollimont a été très vite formé.
03:46Il fonctionne, il prend des mesures.
03:48Alors, on a vu avec le PS que certains pouvaient en être maris et déçus.
03:52Et on a d'autres, ceux qui ont voté à droite, pour voter à droite,
03:54se disent, ça y est, j'ai mon gouvernement de droite,
03:57je maintiens ma confiance dans l'EMR et le gouvernement d'Ollimont.
04:02Et on perd aussi l'effet Pacman,
04:04que Martin avait identifié dans notre précédent sondage,
04:07avec cette jolie métaphore,
04:08puisque les engagés ne grignotent plus de place au EMR.
04:12Et donc, les choses rentrent un peu dans l'ordre.
04:15À Bruxelles, c'est beaucoup plus compliqué.
04:17On a démarré aux élections à 23% la chambre.
04:19On n'est plus qu'à 20,7%.
04:22Là, très brièvement, je vois quand même une cause.
04:24C'est la formation du gouvernement bruxellois,
04:27qui traîne complètement,
04:29et qui est aux mains de David Lester,
04:31qui incarne un peu le formateur.
04:34Et donc, ça, je crois que beaucoup de gens se disent,
04:36mais qu'est-ce qu'ils font ?
04:37Ça ne fonctionne pas.
04:38Scarbeck traîne aussi.
04:39L'EMR commence un tout petit peu à me poser question.
04:42Alors, est-ce qu'il y a des personnalités qui jouent dans ces résultats ?
04:45Qu'est-ce qu'on peut dire sur Sophie Wilmès,
04:46qui cartonne d'un côté,
04:47et Georges Louis Boucher,
04:48qui quitte certains top 3 dans ce sondage ?
04:50Justine, Sophie Wilmès, c'est la reine de la nation.
04:52C'est la Angela Merkel au fait de sa gloire,
04:55malgré le fait qu'elle soit maintenant au Parlement européen.
04:57Elle reste au top en Wallonie, à Bruxelles.
04:59Alors, pour combien de temps,
05:00parfois, on a tendance à dire
05:01que l'éloignement vers les instances européennes
05:03peut coûter en popularité.
05:04On voit que ce n'est pas encore du tout le cas,
05:06puisqu'elle se maintient vraiment au top.
05:08Il y a aussi les cinq ans du Covid
05:10qui vont approcher en février et mars.
05:12Donc, on va de nouveau la revoir un peu plus dans la visibilité.
05:17Les images jouent un grand rôle dans la popularité.
05:19Ça va de nouveau jouer en sa faveur,
05:21mais elle ne s'est pas montée plus haut que la première place.
05:22Donc, ça, ça va être compliqué.
05:23Et puis, il y a Georges Louis Boucher,
05:24qui paye un peu l'addition partout à Wallonie, à Bruxelles,
05:27baisse en termes de notoriété.
05:29C'est peut-être le côté trop tranchant,
05:31le côté un peu sans concessions,
05:34qui lui est reproché,
05:35puisque même chez les électeurs du MR,
05:3742% des électeurs du MR
05:39trouvent qu'il doit être un peu plus souple
05:41et enclin accepter des concessions.
05:43Et puis, je voulais encore noter,
05:44pour terminer brièvement sur les personnalités du MR,
05:46Julie Taton, huitième en Wallonie en termes de notoriété.
05:49Donc, c'est entre Elio Di Rupo et Bardo Weaver.
05:52Je ne sais pas si on mesure
05:53la performance de notoriété de Julie Taton.
05:55C'est assez notable.
05:57Pourquoi pas ministre des Affaires étrangères,
05:58puisqu'il faudra remplacer Adja Labib.
06:00Elle était déjà bien placée dans le précédent sondage,
06:02mais est-ce que les Belges sont prêts à lui confier des...
06:05Est-ce qu'elle ait vraiment des rôles importants ?
06:07Non, elle est plus connue
06:08que ce que les Belges sont enclin
06:09à lui confier des responsabilités, effectivement.
06:11Et très honnêtement, on a une discussion avec Martin.
06:13Est-ce qu'on introduit Julie Taton dans le sondage ?
06:15Là, la réponse est on a bien fait,
06:17puisque c'est une personnalité qui attire des voix.
06:20Alors en Wallonie, c'est toute l'aile de centre droit
06:23qui se maintient,
06:25mais à Bruxelles, c'est quand même pas la grande forme, Bernard.
06:27Non, on a un petit problème d'embrayage
06:31au niveau des engagés,
06:33puisque les engagés ont fait, tout le monde l'a vu,
06:36une magnifique campagne électorale,
06:39double campagne à la fois pour les régionales et les communales.
06:41Mais ici, à Bruxelles, c'est compliqué,
06:44puisqu'on voit que les engagés passent de 6,6,
06:48qui n'était déjà pas un score historique pour Bruxelles,
06:51ils ont été bien meilleurs en Wallonie,
06:52mais ils descendent à 5,7
06:54et réveillent un peu les vieux démons.
06:56Est-ce que, oui ou non, les engagés vont pas,
06:59à un moment donné, passer sous le seuil électoral des 5% ?
07:02Donc c'est un peu la panique qui risque de revenir.
07:05Alors ce n'est qu'un sondage, soyons humbles,
07:07mais quand même, ce n'est pas un très mauvais signal.
07:10Je crois qu'ils manquent de personnalité, toujours,
07:12c'est ça leur grande difficulté,
07:14de personnalité marquante de Julie Taton,
07:16désengagée à Bruxelles.
07:18Donc c'est un peu compliqué.
07:20En Wallonie, par contre, là, il faut être juste,
07:22ça continue à bien fonctionner
07:24pour Maxime Prévost et les siens,
07:26puisqu'il garde le score électoral de 20%.
07:29Mais donc, une petite conclusion que je me permets,
07:33c'est de se demander si, à un moment,
07:35les engagés ne vont pas devenir un parti wallon
07:37avec un président Prévost
07:39incarnant beaucoup la Wallonie,
07:40de grosses faiblesses à Bruxelles.
07:42C'est un peu le danger qui les guette
07:44et rapidement, on peut faire le parallèle avec Defi,
07:46qui lui n'était plus qu'un parti bruxellois,
07:48n'est plus un parti wallon,
07:50il est devenu beaucoup trop symbolique,
07:51mais qui, en plus, à Bruxelles,
07:53dans notre grand baromètre,
07:54commence lui aussi à s'approcher du seul électoral
07:57saletant pour le centre droit pour l'instant.
07:59Et alors, en Wallonie, c'est encore l'effet Prévost qui fonctionne ?
08:02Oui, Maxime Prévost cartonne toujours en Wallonie.
08:04C'est ce côté profil rassurant, tempéré,
08:06le bon sens d'un muroir, j'ai même envie de dire,
08:09l'antipolémique, donc vraiment, par rapport
08:11un peu à un contrepoint de Georges Louis Boucher.
08:13Donc ça marche très fort en Wallonie.
08:15À Bruxelles aussi, ça marche pas mal.
08:17Le problème, c'est qu'à Bruxelles,
08:18il n'y a personne derrière.
08:19Il se retourne Maxime Prévost,
08:20il n'y a personne dans les personnalités engagées
08:23à la pointe, en haut du classement.
08:25En Wallonie, il y a Yves Copiters, le ministre,
08:27qui commence doucement à s'installer
08:29dans notre baromètre.
08:30Donc, voilà, c'est derrière Prévost,
08:32attention, danger, il n'y a pas grand monde,
08:34notamment à Bruxelles.
08:35Alors, à Bruxelles, il y a justement un parti
08:38qui enregistre un score historique,
08:40c'est le PTB.
08:41Il passe de 16,7% à 20,9%, Bernard.
08:45Oui, et le 20,9% que vous citez,
08:48c'est le meilleur score que le PTB
08:50ait jamais réalisé dans notre grand baromètre.
08:52Donc, c'est quand même un résultat impressionnant.
08:56Alors, les raisons peuvent être multiples.
09:00On peut se dire quand même que le PTB
09:02a décidé d'aller dans des majorités,
09:05notamment à Bruxelles.
09:06Le pacte à Forêt vient d'être signé.
09:08Ils sont allés de manière encore plus spectaculaire
09:10à Mons.
09:11Donc, il y a peut-être les électeurs qui se disaient
09:13le PTB, j'arrête de voter pour eux.
09:15Ils crient beaucoup, mais ils ne vont jamais au pouvoir
09:17quand on leur offre la possibilité.
09:19Et donc, c'est peut-être avec ces nouvelles majorités
09:21que les gens se disent,
09:23mais finalement, on peut retourner vers le PTB
09:26qui s'est aussi, et ça c'est nouveau,
09:28et je crois qu'il ne faut absolument pas négliger
09:30ce point-là, adouci dans ses revendications.
09:33Donc, quand on regarde les accords qui ont été signés
09:35à Mons et l'accord qui a été signé à Forêt,
09:37il aurait très honnêtement pu être signé
09:39par un parti de gauche tel que les Écolos, par exemple.
09:41Je ne peux pas accepter.
09:42Avec, évidemment, la question environnementale en moins,
09:44mais je parle du positionnement gauche-droite.
09:46Donc là, clairement, il y a quand même, non seulement
09:48les gens qui reviennent vers le PTB,
09:50mais un PTB qui est peut-être en train
09:52de se centriser vaguement,
09:54ce qui peut expliquer.
09:56Ça ne va pas leur faire plaisir ce que je dis,
09:58mais je pense très sincèrement à ce que je dis.
10:00Alors, ils ne sont pas encore au centre,
10:01mais ils sont moins à la gauche radicale
10:03qu'il y a quelques mois dans les accords qu'ils signent.
10:05Et en termes de personnalité, à part Raoul Hedebouw.
10:07Ben oui, Raoul Hedebouw,
10:09il cartonne évidemment.
10:10Le premier à Bruxelles, Raoul Hedebouw,
10:12c'est le communiste à visage sympa, celui avec qui on a envie
10:14d'aller boire un thé ou une bière.
10:16Mais je pense qu'à Bruxelles, il y a aussi l'effet Gaza
10:18qui a beaucoup joué pour lui.
10:20Là, ils ont pris des positions très, très en pointe
10:22dans le conflit au Proche-Orient.
10:24Et ça, ça participe aussi à sa notoriété.
10:26Il est cinquième en Wallonie, Raoul Hedebouw,
10:28dans notre baromètre.
10:30Derrière lui, il y a quand même Germain Mugemagango
10:32et Sophie Merckx.
10:33Donc, il n'est pas tout seul non plus.
10:35Et puis, je voulais aussi pointer rapidement sur les personnalités.
10:37Ce n'est pas le PTB, mais c'est à Bruxelles,
10:39la sixième place en termes de notoriété de Fouad Haidar.
10:41C'est quand même très haut dans notre sondage.
10:43Et ça veut dire quelque chose aussi
10:45sur l'impact des communautés
10:48musulmanes, notamment dans le vote à Bruxelles.
10:50Passons à Écolo,
10:52les Verts, qui étaient donc en chute libre lors des dernières élections,
10:54à Bruxelles et en Wallonie.
10:56Qu'en est-il six mois après, Martin ?
10:58Quand on touche le fond, finalement, on touche le fond de la piscine.
11:00On ne peut que donner un coup de paix
11:02et un peu rebondir.
11:04Donc, il y a un tout léger mieux
11:06dans les intentions de vote chez les écologistes
11:08en Wallonie et à Bruxelles.
11:10Mais c'est vraiment très, très, très léger.
11:12Elle le reconnaît elle-même, Marie Lecoq.
11:14Le hasard fait que je l'ai interviewée ce matin.
11:16La coprésidente d'Écolo, pardon.
11:18Elle dit qu'on était très, très bas.
11:20Bon, on continue à se battre, mais
11:22ils ne dansent pas encore la samba, effectivement.
11:24Et en termes de personnalité,
11:26est-ce qu'il y a finalement un effet Marie Lecoq-Cogolati ?
11:28Je crois qu'on va encore
11:30les décevoir ici,
11:32cette fois-ci, puisque Marie Lecoq,
11:34dans le classement bruxellois, est avant-dernière du classement.
11:36Pour une coprésidente de parti,
11:38c'est lourd, c'est compliqué de ne pas
11:40arriver encore à ce stade, à s'imposer.
11:42Alors, elle n'est pas en fonction depuis longtemps.
11:44Donc, il y a encore de la marge.
11:46Mais quand même, ce n'est pas un démarrage percutant.
11:48Samuel Cogolati, l'autre coprésident,
11:50ou allons celui-ci, il est
11:52en tp-nulltième, avant-dernier.
11:54Ce n'est pas top non plus.
11:56Donc, on n'a pas une incarnation. C'est difficile déjà.
11:58Écolo, en général, ne souhaite pas
12:00incarner son parti autant que les autres.
12:02On n'aura jamais un leader fort comme
12:04Georges-Louis Boucher ou même Maxime Prévost.
12:06Mais avoir deux responsables qui performent
12:08aussi peu, c'est quand même compliqué pour l'image
12:10que l'on peut donner de soi,
12:12même si les interviews, je n'en doute pas,
12:14ne sont pas mauvaises du tout.
12:16Elle est du travail pour les verts.
12:18Merci d'avoir suivi La Loupe. On se retrouve sur le site
12:20et l'application de RTL Info et du journal Le Soir
12:22pour d'autres vidéos de décryptage
12:24politique. A bientôt.