Noémie Halioua : «Tant que les criminels ne seront pas retrouvés, la plaie restera béante. [...] C'est une affaire qui symptomatise un certain nombre de dysfonctionnements. [...] Ces affaires détruisent le cœur des gens.»
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00:00Il y a plusieurs éléments qui sont mis en avant pour expliquer le fait que l'enquête patine.
00:03Ils expliquent notamment qu'il y avait 400 personnes à cette soirée,
00:06qu'un certain nombre étaient alcoolisés et donc finalement que les témoignages qui ont été recueillis
00:10ne concordent pas et qu'il est difficile de faire avancer les choses.
00:14C'est en tout cas ce qui est annoncé.
00:15J'entends ce que vous me dites, mais ça me paraît tellement hallucinant.
00:17Je vous rejoins complètement.
00:17Ce qui est certain, c'est que tant que les criminels ne seront pas retrouvés,
00:20la plaie restera ouverte et elle restera béante.
00:23Ça, c'est une évidence, d'autant que cette affaire, on l'a dit il y a un an,
00:26mais c'est toujours le cas encore aujourd'hui.
00:28C'est une affaire vraiment qui symptomatise un certain nombre de dysfonctionnements
00:31qui ont lieu et dont on parle régulièrement ici sur cette entête.
00:35Vous savez, il y a cet ensauvagement, ce processus de décivilisation
00:39qui est régulièrement évoqué, peut-être parfois de façon un peu théorique,
00:42mais c'est exactement ce qu'on a vu dans cette affaire,
00:43avec aussi des victimes de plus en plus jeunes.
00:46Et puis, Crépole, un petit village de quelques centaines,
00:50de quelques milliers d'habitants où tout le monde se connaît.
00:52Et donc, depuis un an, cette affaire aussi, on a entendu dans ce témoignage,
00:56ces affaires, elles détruisent aussi le cœur des gens.
01:00Donc voilà, tant qu'on n'aura pas avancé véritablement dans l'enquête,
01:03et manifestement, ce n'est pas encore le cas un an après,
01:06eh bien, la plaie restera ouverte.