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Le ministre délégué à l’industrie Marc Ferracci réagit sur les tarifs douaniers pour les véhicules chinois électriques : «Nous devons sortir d’une sorte de naïveté. Je pense qu’au-delà des tarifs, nous devons aller plus vite, plus fort dans les protections que nous devons à un certain nombre de filières qui sont soumises à cette compétition extrêmement forte.»

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Transcription
00:00Sur ce sujet des véhicules électriques, la décision a déjà été prise.
00:03Elle a été proposée par la Commission européenne et elle a été validée par le Conseil européen.
00:07Il y aura effectivement des tarifs douaniers augmentés sur les véhicules chinois électriques.
00:12Alors c'est une augmentation en réalité, ça va atteindre entre 30 et 50 % au total,
00:16parce qu'il y avait déjà des tarifs sur les véhicules chinois.
00:20Pourquoi ? Parce que quand la Commission a fait son enquête sur les véhicules électriques chinois,
00:23elle a constaté que l'intégralité de la chaîne de production et même de valeur
00:27était subventionnée. De l'extraction du lithium pour les batteries
00:30jusqu'au transport des véhicules par bateau, il y avait des subventions.
00:33Et donc il y avait quelque chose de profondément inéquitable,
00:36puisque c'est facile de baisser les prix quand vous êtes subventionné.
00:38Et donc sur ce sujet, ça vaut pour l'automobile, mais ça vaut aussi pour l'acier, ça vaut pour la chimie.
00:43Nous devons sortir en européen d'une forme de naïveté.
00:46Et donc moi, je pense qu'au-delà de ces tarifs, il faut aller plus vite, plus fort
00:50dans les protections que nous devons à un certain nombre de filières
00:52qui sont soumises à cette compétition extrêmement forte
00:56et parfois et souvent déloyale de la part des pays asiatiques.

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