Céline Pina, politologue, journaliste, était invitée dans Midi News Week-end, ce vendredi 17 janvier, sur CNEWS. Elle s'est exprimée à propos des tensions entre Paris et Alger : «Rompre les accords de 1968, c'est une nécessité».
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00:00L'influence de l'islamisme sur la jeunesse musulmane est très importante et une partie de cette jeunesse est islamiste.
00:08Je crois qu'il va falloir arrêter parce qu'on a peur des conséquences que la vérité peut avoir sur notre quotidien,
00:15sur les agressions qu'on subit, arrêter de la terre parce qu'on a des chiffres, parce qu'on le sait aujourd'hui
00:22et parce qu'on a intérêt à le combattre très vite parce que cette logique-là n'offre aucun avenir
00:27ni à ceux qui sombrent dedans, ni à ceux qui sont en face de ceux qui sont en train d'être radicalisés.
00:33La question aujourd'hui, c'est quel est le poids d'Alger dans cette radicalisation,
00:38quel est le poids d'Alger dans cette haine qui finira par aboutir à un drame probablement.
00:44Il est très important, mais les principaux relais, ce sont moins ces imbéciles
00:51qui sont ce qu'on appelait avant des relais d'opinion, qui ont leur prégardé que par exemple la Grande Mosquée de Paris
00:59et l'influence très très forte qu'elle a dans un certain nombre de relations et sur notamment la communauté algérienne.
01:06On a en fait des relais qui sont des relais puissants que nous finançons, c'est un petit peu comme l'histoire du Hamas.
01:13Il faudrait peut-être aujourd'hui que la France arrête de parler et agisse, rompre les accords de 68.
01:20C'est une nécessité.
01:22Être au clair vis-à-vis de l'Algérie, c'est une nécessité.
01:26Être au clair vis-à-vis des Algériens qui sont sur notre sol et faute de pouvoir les renvoyer,
01:32puisqu'aujourd'hui on a un problème majeur avec l'Algérie,
01:35empêcher les dignitaires algériens de venir se faire soigner en France,
01:39où d'ailleurs ils ont laissé une ardoise absolument monstrueuse aux hôpitaux,
01:44empêcher les déplacements des enfants des dignitaires, etc.
01:48Arrêtez les visas.
01:49Quand vous ne pouvez pas renvoyer quelqu'un chez lui parce que le pays refuse de le reprendre,
01:53plus personne ne met les pieds en France, sauf cas très particuliers.
01:57Si on avait la capacité de tenir un rapport de force avec des gens qui ne connaissent et ne reconnaissent que ça,
02:04déjà on changerait la donne et on changerait probablement les équilibres.
02:08Et c'est uniquement à ces conditions-là qu'on reprendrait un dialogue, contrairement à ce que l'on nous dit.