• il y a 17 heures

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Transcription
00:00terre-de-france.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
00:05Alexis Poulin, sans réserve, l'invité.
00:09Et on se retrouve pour cette deuxième heure pour parler politique et puis parler Union Européenne aussi avec François Asselineau,
00:15le président et fondateur de l'UPR qui milite depuis des années maintenant pour faire que le Frexit,
00:22cette solution où la France quitterait les traités européens, devienne une solution politique respectée et dont on pourrait parler.
00:28Aujourd'hui, c'est un tabou. Bonjour.
00:30Bonjour. Merci de m'inviter.
00:32Avec plaisir. Pourquoi le Frexit reste encore un tabou alors qu'on voit depuis maintenant des mois et des mois la dégradation des années, dirais-je,
00:40de l'économie française, de l'énergie, les faillites qui se succèdent et maintenant les traités toujours plus poussés,
00:52le Mercosur qui va menacer ou peut-être finir de massacrer l'agriculture française ?
00:57Alors, j'ai créé l'UPR pour sortir de l'Union Européenne, de l'euro et de l'OTAN, les trois à la fois.
01:04Donc c'était le 25 mars 2007. C'était le jour du 50e anniversaire du traité de Rome qui créait le marché commun.
01:11Je peux vous dire qu'à l'époque, c'était vraiment totalement tabou et j'ai été considéré comme un fou furieux.
01:17Maintenant, quand même, les esprits ont évolué. Voilà. C'est-à-dire que c'est toujours tabou dans les grands médias mainstream.
01:23On est toujours... Mais les esprits ont quand même beaucoup évolué depuis quelques années.
01:27Moi, ce qui a donné beaucoup de relief à notre mouvement, c'est quand j'ai pu être candidat à l'élection présidentielle en 2017.
01:34Et puis, comme vous le dites, le poids des événements. Comme disait Nietzsche, les événements et leur formidable éloquence.
01:40C'est-à-dire que de plus en plus de catégories socio-professionnelles se rendent compte que ce que je disais il y a des années était exact.
01:47Voilà. Il suffit de reprendre ce que j'avais pu dire pendant la campagne présidentielle de 2017, il y a donc déjà 7 ans et demi.
01:53Et ce que disaient, par exemple, des gens comme Macron, qui étaient catapultés par les médias, il n'y a pas photo. Voilà.
01:59Donc il y a... Alors actuellement, nous sommes dans une situation qui est difficile, en France tout particulièrement,
02:05parce que je pense que la France, peut-être avec le Canada et la Belgique, c'est un des pays où la pensée est absolument interdite dans les grands médias mainstream.
02:14Il y a vraiment un verrouillage médiatique qui est absolument scandaleux.
02:17Et d'ailleurs, tous les contre-pouvoirs qui devraient normalement permettre qu'il y ait un débat libre sur ces questions,
02:24tous ces contre-pouvoirs ont sauté, que ce soit le Conseil d'État, que ce soit l'ARCOM, etc.
02:29En fait, ils appliquent la politique décidée à l'Élysée et aussi au-dessus de l'Élysée, c'est-à-dire pas une seconde pour parler du Frexit.
02:37— Mais est-ce qu'il n'y a pas quelque chose qui change la donne, quand même ?
02:40C'est maintenant la prévalence des médias sociaux, des plateformes, que ce soit pour la vidéo YouTube, X, qui était anciennement Twitter,
02:48rachetée par Elon Musk, qui veut en faire un lieu, justement, de paroles libres, un lieu politique.
02:52Est-ce que c'est pas quelque chose, là, qui va complètement changer la donne et faire en sorte que ces débats-là arrivent par la fenêtre,
03:01puisqu'ils ne peuvent pas passer par la porte, mais qu'on ne puisse plus éluder la question du Frexit ?
03:06— Oui. Alors je crois que vous avez raison. Je pense en fait que les propriétaires des grands médias français devraient faire attention aux événements qui sont en cours,
03:14parce qu'ils me font penser, vous savez... Je pense qu'ils ne comprennent pas ce qui est en train d'arriver.
03:18Ce qui est en train d'arriver, c'est qu'il suffit de voir ce qui s'est passé aux États-Unis. C'est que les grands médias mainstream,
03:23ce que Elon Musk appelle legacy media, c'est-à-dire les médias traditionnels, sont en chute libre, en fait, au profit justement d'un basculement vers les réseaux sociaux.
03:32Et le même phénomène est en train de se produire en France avec un certain nombre de télévisions, de radios qui sont sur Internet et qui captent de plus en plus de personnalités,
03:44à commencer d'ailleurs par notre propre chaîne de télévision, UPR TV, où je me flatte d'avoir 104 millions de vues cumulées.
03:50C'est énorme pour une chaîne politique. Mais les médias français sont totalement verrouillés. Et ils devraient faire attention...
03:57Vous êtes une exception d'ailleurs, Sud Radio. Je suis parmi l'ensemble des médias suivis par l'ARCOM. Vous êtes l'exception sur cette question.
04:07Mais ils devraient faire attention. Vous savez, ça me fait penser à cette phrase qu'avait dite Gorbatchev quand il était arrivé en Allemagne de l'Est,
04:13où il voyait que le communisme s'effondrait et les États satellites n'avaient pas compris ce qui se passait.
04:20On est dans la même situation. C'est-à-dire que le mondialisme s'effondre, l'idéologie mondiale s'effondre aux États-Unis, d'où émanait justement ce qui nous venait.
04:28Et on a toute une série de dirigeants politiques occidentaux qui continuent d'obéir à l'État profond, lequel est désavoué aux États-Unis.
04:35Si je pouvais faire une comparaison, Macron ou bien, comment dirais-je, Scholz, Von der Leyen, c'est un peu... Ils me font penser à Ceaușescu,
04:44à Eric Honecker, le dirigeant de la RDA, quand d'un seul coup, ils ont vu que le grand frère moscovite, d'un seul coup, le communisme s'effondrait.
04:52Et rappelez-vous, Gorbatchev était allé en Allemagne de l'Est. Il avait eu cette phrase qui restait célèbre. Il avait dit « L'Asie punit ceux qui arrivent trop tard ».
04:59Et je pense que les grands médias français, en continuant à verrouiller comme ils le font, en empêchant tout le débat, vont vers de très graves difficultés.
05:08C'est en tout cas mon sentiment.
05:09– Oui, alors ils vont sans doute s'en rendre compte, peut-être parce que l'élection de Trump, déjà, a changé beaucoup de choses.
05:14On a vu comment les médias français ont diabolisé Donald Trump en le faisant passer pour quasiment un néo-nazi, ou même un nazi.
05:22Et on continuait. Et il y a eu cette élection qui n'était pas une surprise pour les Américains.
05:29Et là, on a vu, comme vous le dites, tous ces satellites s'effondrer et dire « qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? ».
05:35Est-ce que ça, ça va changer quand même beaucoup de choses ?
05:38On voit qu'il y a une effervescence du côté du projet européen qui va concentrer tous ses efforts sur l'Ukraine.
05:46Mark Rutte, qui est le secrétaire général de l'OTAN, qui a vu Emmanuel Macron.
05:51Olaf Scholz, qui a fait des déclarations, qui est sur le départ d'ailleurs.
05:56Kirstarmer, Premier ministre britannique, qui veut accentuer la guerre en autorisant les frappes sur le territoire russe avec les armes de l'OTAN.
06:04Est-ce que là, il n'y a pas justement un risque de voir que Donald Trump va se concentrer sur les États-Unis,
06:09mais nos leaders européens vont se concentrer sur la suite de la guerre aux marges avec l'Ukraine ?
06:15— Oui, parce que je pense qu'en fait, comme je le disais à l'instant,
06:18on a des dirigeants qui continuent d'obéir à l'État profond américain et à l'oligarchie euro-atlantiste.
06:23Voilà. La façon dont Trump a été présenté dans les médias, comme ça continue d'ailleurs.
06:27Vous avez vu que Robert Kennedy Jr. vient d'être nommé, choisi par Donald Trump comme ministre de la Santé.
06:33Quand vous voyez comment le Figaro présente ça en disant que c'est un anti-vac, c'est un conspirationniste,
06:38en fait, il le traîne dans la boue. On a même des choses assez rigolotes. Je vois que le journal Les Échos
06:44maintenant prend des accents dignes d'un tract de la CGT, puisqu'il dénonce Elon Musk,
06:50qui va être nommé à la tête d'un ministère pour l'efficacité gouvernementale, le DOJ,
06:56parallèlement avec un autre milliardaire qui s'appelle Vivek Ramaswamy, qui est un Américain d'origine indienne.
07:02Donc ils sont nommés à la tête d'un ministère tout à fait nouveau pour faire de la réduction des coûts partout,
07:08pour le plus grand bénéfice des contribuables américains. Eh bien, le journal Les Échos prend des accents de tract de la CGT
07:14en disant « la méthode infernale d'Elon Musk pour réduire les coûts ». On croirait presque la CGT disant « les cadences infernales ».
07:21Ça veut dire qu'on a en fait affaire à une caste médiatico-politique en France qui refuse de voir ce qui est en train de se passer.
07:32On est face, à mon avis, à un grand réveil des peuples et des nations, comme il y avait eu le réveil des nations en 1848,
07:41si vous voulez, contre les empires. Et là, de ce point de vue-là, je pense que les grands médias devraient faire attention,
07:49parce que, comme disait Gorbatchev, comme je l'ai dit, la vie punit ceux qui arrivent trop tard.
07:54— Alors là, pour le moment, c'est le déni. Vous avez le Guardian, par exemple, qui choisit de quitter X, la plateforme d'Elon Musk.
08:00J'en parlais dans mon édito. Des appels à quitter la plateforme de la part d'un chercheur du CNRS le 20 janvier en disant
08:06« Organisez-vous, mais quittez cette plateforme qui est devenue un cloaque », selon ses dires, comme si le fait de pouvoir débattre
08:13dans un espace ouvert devenait compliqué. Alors évidemment qu'il y a des insultes, il y a de tout, mais surtout les réseaux sociaux, malheureusement.
08:20— Mais il y en a aussi sur les grands médias. — Il y en a bien sûr sur les grands médias. Il suffit de voir les débats où certains
08:27s'insultaient avec joie sur des chaînes d'info continue. Est-ce que cette victoire de Trump ne va pas aussi précipiter une rupture
08:39avec d'un côté ceux qui vont continuer de s'informer via les grands médias, puis de l'autre ceux qui vont rester sur les réseaux sociaux ?
08:46Et du coup, on aura deux mondes parallèles qui n'auront pas du tout la même information.
08:50— C'est déjà un peu ce qui se passe. C'est déjà un peu en cours en ce moment. Mais il y a une conséquence quand même extrêmement grave
08:56à la situation actuelle. C'est qu'on a l'impression que les dirigeants vœux européens, qui doivent d'ailleurs leur position justement
09:02à cet État profond qui les a catapultés... Macron, en fait, il a été élu. Personne ne savait vraiment qui il était en 2017.
09:08Simplement, on avait des médias qui chantaient ses louanges toute la journée pendant un an et demi. Ces dirigeants-là sont en train,
09:16comme vous le dites, de foncer, si vous voulez, vers... Je pense que c'est en train de tourner à la folie.
09:23— Je vous conseille, Alexis Poulin, un excellent compte Twitter qui est celui d'Alexis Poulin, celui que je voyais hier.
09:32D'ailleurs, j'en ai repris une information. Est-ce que les Français se rendent compte que le 11 novembre, il y a eu un dîner à l'Élysée
09:39avec, paraît-il, pour le 7e forum pour la paix ? Et Macron, avec Benjamin Haddad, son ministre des Affaires européennes,
09:47plus toute une série d'invités... On a les photos qui ont été publiées non pas par l'Élysée mais par l'intéressé.
09:52Ils ont reçu Alexandre Soros, qui est le fils du milliardaire Georges Soros, qui est la bête noire, et de Trump, et de Viktor Orbán.
10:00Ce sont des milliardaires dont l'objectif est de la destruction des nations. Ils financent par exemple la submersion migratoire,
10:08l'Open Society, les passeurs de migrants en Europe. Eh bien ils ont infiltré la Cour européenne des droits de l'homme.
10:15C'est pas moi qui le dis. C'est le journal de Figaro lui-même, il y a quelques années. Il faut comprendre que Macron, il obéit...
10:22Il suffit de voir les photos qui ont été publiées par Alexandre Soros. Il obéit à ce type qui vient leur dire qu'il faut faire la guerre à la Russie.
10:29Et moi, je suis vraiment inquiet. Inquiet de voir... On voit sur Twitter parfois des choses extraordinaires, du journalisme,
10:36des gens comme ça qui disent qu'il faut y aller maintenant, il faut donner le maximum d'armes à l'Ukraine, il faut aller bombarder la Russie.
10:42On va marquer une pause et puis on va parler bien sûr de cette guerre en Ukraine et de la volonté d'accélérer les opérations du côté du camp atlantiste,
10:49un peu l'opération de la dernière chance. Et puis on parlera aussi du Mercosur, évidemment. Michel Barnier qui est allé voir Ursula von der Leyen
10:56pour dire pardon, merci, mais quand même. Si vous souhaitez poser vos questions à François Asselineau ou réagir, 0826 300 300,
11:04à tout de suite sur Sud Radio.
11:13Et notre invité aujourd'hui, François Asselineau, président fondateur de l'UPR qui milite pour une sortie de la France des traités européens.
11:22On parlait juste avant la pause de cette accélération du côté du camp pro-européen pour soutenir l'effort de guerre ukrainien et aller encore plus loin.
11:33On avait ce matin sur le plateau de Sud Radio Nathalie Loiseau, députée européenne de Renew, qui militait pour le vol des avoirs russes.
11:42300 milliards d'euros qui sont gelés parce que finalement cet argent-là pourrait soutenir l'effort de guerre ukrainien sans que les contribuables européens
11:51n'aient à mettre la main à la poche. Il y a les déclarations pour l'utilisation des armes à longue portée sur le territoire russe.
11:57Il y a eu également Anthony Blinken qui a fait son dernier petit tour avant de dire au revoir ici.
12:03Vous parliez du fils de Georges Soros qui était à l'Élysée. Et puis Macron qui reçoit le secrétaire général de l'OTAN.
12:10Vous pensez que là, il y a un risque d'une escalade dans les prochains jours pour que l'Ukraine finalement puisse dire si on fait la paix,
12:19on ne la fera pas tout de suite, mais on veut d'abord montrer qu'on peut faire beaucoup plus de mal à la Russie ?
12:23— Oui, je crois qu'il y a un véritable risque. Il y a un véritable risque parce que les premières nominations qu'a annoncées Donald Trump
12:28montrent ses orientations, que ce soit le nouveau secrétaire d'État Marco Rubio, que ce soit Mme Tulsi Gabbard,
12:35qui est au renseignement, qui était très anti-guerre en Russie, que ce soit Robert Kennedy Jr., etc.
12:44On voit qu'il y a un véritable renversement. Et la diplomatie, telle qu'elle apparaît, de ce que sera la présidence Trump,
12:52c'est qu'il veut terminer la guerre avec la Russie. Il veut que s'agissant d'Israël... Alors il a nommé des gens très, très favorables à Israël
13:01comme ambassadrice aux Nations unies ou comme ambassadeur à Israël. Mais il a demandé, semble-t-il, à Netanyahou d'arrêter tout pour le 20 janvier.
13:10Et en fait, les efforts de Trump, je pense, vont se porter contre l'Iran et contre la Chine. Mais je pense que Trump a compris
13:18que les États-Unis n'ont plus le moyen de s'opposer à la planète entière. C'est un véritable sujet. Et donc il est à craindre que Biden
13:26et les gens qui l'entourent, dans les deux mois qui restent avant le 20 janvier, effectivement, essayent de créer une situation peut-être catastrophique.
13:34Donc c'est pour ça qu'il faut être très, très inquiet. Alors les propos de Nathalie Loiseau sont... Je veux pas dire de gros mots.
13:40Donc je vais pas dire de gros mots sur ce que je pense de Mme Nathalie Loiseau. Mais il y a quand même des limites à l'incompétence.
13:45C'est-à-dire qu'elle ne se rend pas compte, cette dame, que si on vole les avoir russes... Mais ça veut dire que tous les investisseurs mondiaux
13:52ne voudront plus prêter, justement, à des pays de l'UE, parce qu'ils vont se dire... L'Arabie saoudite l'a d'ailleurs déjà dit.
13:59« Moi, ça peut m'arriver demain ». Bon. Or, il faut savoir... Ça, c'est un sujet... Je fais une petite incidente, mais c'est un sujet absolument dramatique.
14:07C'est qu'au cours de l'année qui s'ouvre, 2025, la France est dans une telle situation financière qu'elle va devoir lever 300 milliards d'euros
14:15au cours de l'année, c'est-à-dire 1,2 milliard d'euros par jour ouvrés sur les marchés financiers. C'est énorme. Or, au même moment,
14:23on va voir ce que vont donner les agences de notation Moody's et Standard & Poor's, qui vont bientôt faire une nouvelle...
14:29Si ces deux agences de notation américaines nous déclassent et nous font passer de AA à A+, il faut savoir qu'il y a toute une série
14:38d'investisseurs mondiaux, des grands fonds de pension américains, qui ont comme politique d'investissement fixée par leur conseil d'administration
14:44l'interdiction de prêter de l'argent à des signatures qui ne sont pas cotées au moins AA. Ça veut dire qu'on risque de se retrouver dans une situation
14:53de ciseaux, avec la France devant emprunter de plus en plus d'argent et de moins en moins de prêteurs d'accords pour nous prêter de l'argent.
15:01Et là-dessus, vous avez Mme Loiseau, qui vient comme une fleur nous expliquer que si on nous prête de l'argent, peut-être que les gens
15:05ne le reverront pas. Donc c'est vraiment d'une inconséquence, d'une sottise, mais qui dépasse l'imagination.
15:11Vous parlez d'un problème crucial qui est celui de la dette, la dette de la France, et puis ce plan de relance européen qui est une dette aussi
15:18qui enchaîne les nations pour des siècles et des siècles. Il n'y a pas de solution, si ce n'est d'essayer de continuer avec la même logique.
15:28On a vu le Premier ministre Michel Barnier aller mercredi à Bruxelles pour rencontrer Mme von der Leyen, présidente de la Commission européenne,
15:36pour dire que la France n'était pas d'accord avec le Mercosur. Mais est-ce que la France va pouvoir empêcher cet accord qui est déjà entré et enterriné de fait,
15:44sachant que l'Allemagne et d'autres souhaitent cet accord ?
15:48Alors, moi, Michel Barnier, ça avait été un peu mon espoir. C'est une énorme déception et déespoir, parce qu'en 2021, quand il était candidat à la magistrature,
15:58à la présidentielle pour les Républicains, il avait dit qu'il fallait sortir des articles des traités européens sur les questions migratoires.
16:04Donc je me disais « Tiens, voilà quand même un discours nouveau ». Et depuis qu'il est arrivé à Matignon, c'est d'une mollesse.
16:10Il est vrai qu'il a une très faible légitimité politique. Mais enfin, je crois qu'on découvre aussi que c'est véritablement un idéologue.
16:17Le scandale qu'il a fait en critiquant un jeune garçon, je ne sais plus quoi, qui a agité un drapeau bleu-blanc-rouge le 11 novembre,
16:25lui reprochant de ne pas tenir le drapeau européen, c'est absolument scandaleux. C'est contraire à l'article 2 de la Constitution.
16:30Le drapeau de la République, c'est le drapeau bleu-blanc-rouge. C'est pas le torchon bleu aux étoiles d'or de la Vierge de l'Apocalypse.
16:35Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Alors pour répondre directement à votre question, je suis désolé, c'est pas comme ça qu'on se comporte quand on est un chef d'État.
16:43Parce que ce qui est en jeu là, aujourd'hui, c'est la survie du monde agricole français des agriculteurs familiaux.
16:49Ils ont été toujours, toujours pénalisés depuis des années. Et moi, je m'adresse ici aux agriculteurs.
16:55Je sais qu'il va y avoir des mouvements la semaine prochaine. Il faut qu'ils se battent jusqu'au bout.
17:00Parce que vous savez ce que devrait faire un chef d'État ? Il devrait pas aller voir Mme von der Leyen, qui est une potiche qui obéit à l'État profond.
17:08Il faut pas qu'il aille voir Mme von der Leyen. Mme von der Leyen, elle a déjà tout préparé pour que la France se fasse avoir.
17:13Par exemple, en nommant comme commissaire chargé de l'agriculture un luxembourgeois. Mais le commissaire luxembourgeois,
17:19il en a rien à faire de l'agriculture française. Lui, ce qu'il veut, c'est qu'il veut que le Luxembourg se porte bien.
17:26Donc il a besoin qu'il y ait une place financière favorable au Luxembourg. Et donc lui, il milite pour le Mercosur.
17:32L'Allemagne milite pour le Mercosur. L'Espagne pour le Mercosur, parce que ce sont des pays qui relèvent de l'hispanophonie.
17:38Nous, on est en train de détruire l'agriculture française. Alors Barnier va là-bas. Il va faire des ronds de jambes auprès de von der Leyen.
17:45Je vois qu'il y a des gens qui disent qu'on va essayer d'avoir une minorité de blocage au Parlement européen.
17:50Mais pour avoir la minorité de blocage, il faut 4 États. On en a pour l'instant... On peut peut-être compter sur la Pologne, peut-être,
17:56et sur l'Autriche, mais c'est pas sûr du tout. Donc pour l'instant, on n'a pas 4. Et en plus, il faut 35% minimum de la population.
18:02Donc ça ne marchera pas. Et le gouvernement le sait. Donc vous savez ce que ferait un chef d'État ?
18:08Il dirait comme de Gaulle. C'est la politique de la chaise vide. Il dirait vous, vous allez signer ça. Terminé.
18:13On n'envoie plus un COPEC à la Commission européenne. Terminé. Et on impose le droit de veto, parce que le droit de veto,
18:21c'est quand des intérêts fondamentaux sont en jeu. Donc normalement, il faut que Macron et Barnier imposent le droit de veto.
18:27S'ils ne le font pas, c'est une trahison pour non seulement les centaines de milliers de familles d'agriculteurs français,
18:33mais pour toute une tradition française d'agriculture. Enfin c'est...
18:37— Ce ne sera pas la première ni la dernière des trahisons, hélas. — Oui, mais là, on atteint maintenant, si vous voulez,
18:43des degrés de trahison, de hautes trahisons qui ne sont plus tolérables. Il faut que les Français se réveillent.
18:48Il faut que... J'allais dire qu'ils jettent leur télévision par la fenêtre et qu'ils se portent désormais,
18:53comme on le disait tout à l'heure, massivement sur les réseaux sociaux et éventuellement descendre dans la rue.
18:57Ça n'est plus possible. Il y a vraiment... — Vous votez. On parlera après des scores de l'UPR. Mais votez également.
19:02— Oui. — Il y a des questions qui se posent et qui doivent être tranchées par les urnes, même si, évidemment,
19:08on ne fait pas de référendum. Et quand on fait des référendums sur les questions européennes, on les refait ou on nie les résultats.
19:14Alors on va prendre avec nous un auditeur, Guillaume de Carcassonne. Bonjour, Guillaume.
19:18— Bonjour à tous. Bonjour Sud Radio. Bonjour à toute l'équipe. — On vous écoute.
19:24— Et bonjour surtout à François Asselineau, dont je bois ses paroles depuis maintenant plus de 15 ans,
19:31que je suis adhérent à l'UPR. Et je suis très content et très honoré de pouvoir lui parler.
19:38— Bonjour, monsieur. — Voilà. Et donc je voulais dire que François Asselineau a évidemment raison sur toute la ligne.
19:45Et je voulais juste souligner que l'élection Trump avait peut-être donné un petit peu plus d'espoir pour un changement
19:52du cadre politique. Et je pense que quand on cherchait un Trump français, eh ben je pense que François Asselineau
19:59est quand même rempli de toutes les caractéristiques, si vous voulez, à part la grossièreté et la ludérité de Donald Trump.
20:06Mais je pense que vraiment, j'ai espoir qu'un jour, M. Asselineau puisse participer à la vie politique et régler tout ça. Voilà.
20:13Trump va le régler. Eh ben je pense qu'on pourrait dire aussi Asselineau will succeed. — D'accord. Alors merci beaucoup, Guillaume,
20:23qui vous connaît bien, François Asselineau, et qui dirait que vous seriez le Trump français. Vous en pensez quoi de ça ?
20:29— Alors d'abord, je le remercie pour son témoignage. Je pense qu'il y a quand même des grandes différences.
20:32Effectivement, je n'ai pas peut-être le caractère haut en couleur de Donald Trump, qui parfois a tenu des propos qui sont
20:39quand même pas tolérables, des propos misogynes, homophobes, des choses comme ça. Mais fondamentalement,
20:44il y a un point commun, je crois. C'est qu'effectivement, Donald Trump s'est battu avec courage contre le système. Voilà.
20:50Et moi, ça fait quand même... Je crois que même mes pires adversaires ne peuvent pas nier que ça fait 17 ans et demi
20:55que contre le système, je me bats. J'ai une grande différence aussi avec Donald Trump. C'est que lui, il est milliardaire.
21:01Il possède des médias que moi, je n'ai pas. Et il y a aussi une différence... — Il ne possède pas de médias, mais il est milliardaire.
21:05Il est ami avec Elon Musk. — Voilà. Et il y a aussi une différence. C'est que les pays anglo-saxons, comme les pays scandinaves d'ailleurs,
21:12restent quand même des pays où il y a une certaine liberté de parole. On le disait tout à l'heure. En France, c'est absolument effarant.
21:18C'est qu'il y a un virouillage complet. Et je le mesure. Vous savez comment je le mesure ? C'est que maintenant, dans la rue,
21:23très souvent, je suis abordé par des gens qui me disent « Ah, M. Asselineau, je vous adore. J'écoute tout ce que vous dites.
21:29C'est formidable », etc., etc., jusqu'à ce que je puisse faire un selfie. Je dis oui. Et puis quand ils n'ont pas dit au bout de 15, 20 secondes...
21:36Je leur pose une question. Je leur dis « Mais est-ce que vous avez voté pour moi, aux Européennes ? ». — Oui.
21:43— « Je peux vous dire que statistiquement, il y en a 9 sur 10 qui n'ont pas voté pour moi ». — Et pourquoi ?
21:47— Alors je leur dis « Mais comment ça se fait ? Vous dites que ce que je dis est formidable, mais vous n'avez pas voté ».
21:51Et vous savez ce qu'ils me répondent ? « Oui, mais on savait que vous n'y arriveriez pas. On savait que vous feriez un mauvais score ».
21:58Alors je dis « Vous avez voté pour qui ? ». Je dis « Voté utile ». « Mais vous avez voté pour qui ? ». « Alors il y en a qui ont voté pour Bardella
22:05ou d'autres pour Manon Brie ou d'autres encore pour Marion Maréchal ». Mais j'ai dit « Mais c'était utile ».
22:11Qu'est-ce qui se passe maintenant ? Bardella, Bardet pas là. Il est jamais au Parlement européen. Manon Brie, elle saute au cou de Von der Leyen.
22:18Et Mme Marion Maréchal, elle plante un poignard dans le dos de Zemmour. Et de toute façon, elle veut pas sortir de l'UE.
22:24C'est-à-dire que si vous aviez voté pour moi, on aurait eu... Ça aurait pas été la mer à moi. Si on avait dépassé 5 %,
22:30on aurait eu 5 à 6 députés qui auraient parlé du Frexit au Parlement européen. Et là, il n'y a rien. Et donc là, je mesure le poids énorme
22:40des médias pour façonner l'opinion publique et également des instituts de sondage qui sont possédés par les mêmes d'ailleurs
22:45et qui formatent l'opinion publique française. – Mais ça fait maintenant plus de 15 ans que vous faites ce constat, que vous voyez ça.
22:53Vous avez pu vous présenter à l'élection présidentielle comme vous l'avez dit. Ça devait être difficile déjà d'arriver à cette étape-là.
23:02Mais après, vous n'avez plus jamais été invité dans les médias pour parler. Et ce que vous dites, c'est que...
23:08– Je suis moins... Même par exemple en 2024, là, pour les européennes, à part André Bercoff qui sur cette antenne m'a invité,
23:15je crois que c'était au mois d'avril dernier, il a été le seul... Et encore une fois, des médias mainstream, j'entends,
23:22des médias suivis par l'ARCOM, ça a été le seul. Et moi, je suis allé avec mes collaborateurs à l'ARCOM leur dire
23:27« Écoutez, c'est quand même scandaleux. On a fait 1 % des suffrages 1,2 % aux européennes. D'ailleurs, là, en 2024,
23:35on a également dépassé 1 %. On a 0,0 %. » Et vous savez, l'ARCOM a dit « Mais non, c'est normal ».
23:40Alors on s'est porté devant le Conseil d'État en disant « C'est pas normal ». Et le Conseil d'État a confirmé. Donc nous avons...
23:45– Mais rien n'a changé. – Rien n'a changé. C'est un verrouillage complet. Donc il est là, le problème.
23:50Il faut que les Français comprennent à quel point l'opinion publique est formatée et à quel point aussi...
23:55C'est ça qui est important. Même si ce que je vais dire là va faire grincer les dents, le système n'est pas bête.
24:00Il promeut des faux opposants. Il promeut Mme Le Pen et M. Bardella. Il promeut M. Mélenchon. Il promeut M. Zemmour. Voilà.
24:09– On va parler de tous ces gens-là, évidemment, après la pourte-pause que nous marquons. 0826-300-300, si vous souhaitez réagir
24:17ou poser des questions à François Asselineau, notre invité aujourd'hui. À tout de suite sur Sud Radio.
24:22Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriote présente Alexis Poulin. Sans réserve, l'invité.
24:31– Alors, on se retrouve avec François Asselineau. On parlait avant la pause, vous dites de manière très sévère,
24:37d'opposition contrôlée à propos de certains responsables politiques qui ne veulent pas justement parler de la question européenne
24:44ou de manière très pudique. Quand même, Mme Le Pen fait les gros titres en ce moment, puisqu'elle, FN, RN, maintenant,
24:53est en procès à l'époque du FN pour avoir détourné les fonds européens, utilisé les fonds d'assistants parlementaires européens
25:00pour financer les activités du parti. Elle risque 5 ans d'inégibilité. Est-ce que c'est pas la preuve aussi
25:06qu'elle est devenue une sérieuse menace, finalement, alors qu'elle était une opposante bien pratique pour se faire élire systématiquement ?
25:14– Alors là, je suis un peu embarrassé, parce que d'abord, on est en plein procès. Il y a eu une réquisition.
25:19Il n'y a pas encore eu de jugement. Et puis s'il y avait un jugement, de toute façon, vous savez que normalement,
25:24on n'a pas le droit de commenter la chose jugée. Et puis j'imagine que si le jugement lui est défavorable,
25:29elle se portera en appel. Donc ça va durer. Donc je suis un peu embarrassé pour vous répondre.
25:34Moi, ce que j'aurais tendance à dire, c'est qu'elle a quand même commis, semble-t-il, les sacrées imprudences.
25:41Voilà. Et je pense que le RN est un peu dans une situation difficile, qui passe son temps à réclamer une justice exemplaire
25:49face aux violences, etc., et puis là, d'un seul coup, qui commence à dire « Non, non, mais là, c'est un jugement politique ».
25:54C'est un peu difficile, à mon avis, de faire le grand écart. Mais il y a évidemment, à mon avis, à mon humble avis,
26:00il y a des arrières-pensées politiques derrière tout cela. C'est certain. Est-ce que d'ailleurs, la souplesse du RN
26:09face à Macron... Vous avez vu qu'ils ont torpillé la procédure de destitution lancée par LFI. Ils n'ont pas voulu voter la censure de Barnier.
26:16Est-ce qu'ils en attendent ? Un petit coup de pouce judiciaire, je n'en sais rien. Mais il y a quelque chose qui me frappe quand même.
26:24C'est que la même semaine où on apprend ça, la même semaine, on a une promotion extraordinaire de M. Bardella avec son livre.
26:32Il est invité à quelle époque ? À quelle époque, d'ailleurs, on traite de façon ignominieuse M. Ciotti, ri aux éclats,
26:38ce qui n'est quand même pas très sympa pour son allié, M. Bardella, qui maintenant, à l'évidence, est le choix du système.
26:45Et moi, il n'est pas impossible, en fait, qu'on explique aux Français « Finalement, Mme Le Pen, elle a fait son temps.
26:51Elle a été, je crois, candidate trois fois présidentielle. Maintenant, c'est Bardella ». Et Bardella, évidemment, c'est quelqu'un...
26:57Je ne veux pas être méchant, mais enfin c'est quelqu'un qui a 29 ans et qui n'a aucune compétence, qui est d'abord, si j'ai bien compris,
27:03qui est feignant comme une couleuvre, enfin de tout son entourage. C'est quelqu'un qui n'est jamais présent au Parlement européen.
27:11C'est quelqu'un qui lit ce que l'a préparé McKinsey. Enfin c'est un nouveau Macron, quoi. C'est un Macron bis Bardella.
27:18Et donc j'espère quand même que les Français ne vont pas retomber dans un système à la Macron.
27:22— Ah, c'est bien tout le problème de ce système politico-médiatique. Alors on a beaucoup d'auditeurs qui appellent.
27:29On a Philippe de Perpignan, d'abord. Bonjour, Philippe. — Oui, bonjour. — On vous écoute.
27:35— Oui. Voilà. Moi, je suis profondément souverainiste. Et ce qui m'agace réellement aujourd'hui dans le paysage politique français,
27:45c'est qu'il n'y a pas moyen que tous les groupes politiques souverainistes puissent s'unir pour pouvoir au moins avoir
27:52une représentativité suffisante pour être beaucoup plus visibles que ce qu'ils sont aujourd'hui.
27:58Donc voilà, je sais qu'il y a plusieurs tendances. On connaît M. Philippot, on connaît M. Asselineau, il y en a d'autres.
28:05Mais pourquoi il n'y a pas moyen d'avoir quelque chose de beaucoup plus puissant en mettant toutes ces bonnes volontés ensemble
28:14pour dire une représentativité qui pèse quelque chose ? — Alors on va écouter la réponse de François Asselineau à cette question
28:20sur l'union des différents mouvements souverainistes. — Oui, c'est un... Je suis comme l'auditeur. Je déplore cette situation.
28:29Bon. Il se trouve que j'ai créé il y a 17 ans un parti politique qui s'appelle l'UPR pour sortir l'UE de l'ONU et de l'OTAN.
28:36Bon. Que M. Philippot a attendu 10 ans pour faire le sien, pourquoi est-ce qu'il n'a pas adhéré à l'UPR ?
28:42Et pourquoi il n'y a pas que lui, d'ailleurs ? On a recensé... Il y a une trentaine de responsables politiques qui ont chacun
28:48créé leur parti politique pour reprendre 75%, 80%, 85%, 90%, 95% de ce que je dis. Donc le problème, c'est pas à moi qu'il faut poser la question.
28:58C'est pourquoi les autres, pourquoi tout le monde crée sa petite chapelle ? La meilleure preuve, d'ailleurs, c'est que le 31 janvier 2020,
29:06tout le monde peut aller le voir sur Internet. J'ai organisé à Paris – je suis le seul à avoir pu organiser ça –
29:11une réunion publique pour fêter le Brexit, où il y avait à peu près tous les responsables que l'on appelle souverainistes.
29:18Bon. Il y avait M. Dupont-Aignan, M. Philippot, M. Jean-Frédéric Poisson, il y avait M. Kouzmanovitch, il y avait Dominique Jammet,
29:26il y avait même un représentant... Il y avait M. Cheminade, il y avait même un représentant du comte de Paris, etc.
29:31Moi, pour moi, c'était les prémices d'un mouvement d'ampleur. Voilà. Dans les semaines qui ont suivi, chaque personne que j'avais invitée
29:39ont toutes annoncé chacune leur candidature à l'élection présidentielle. Mais je dirais qu'au-delà de ça, c'est pas ça le problème.
29:46Le vrai problème de fond, c'est celui du non-accès aux médias. Voilà. C'est que s'il y avait accès aux médias,
29:53il y aurait un phénomène de cristallisation qui se produirait. Et je pense... Comment ?
29:57— Alors il y a le fait de l'accès aux médias, effectivement, qui est un problème qu'on a évoqué. Mais sur la question du souverainisme,
30:03on voit que la bataille culturelle a été gagnée. C'est un sujet maintenant qui est quand même davantage traité que par le passé.
30:11— Oui et non, parce qu'il y a souverainistes et souverainistes, si vous voulez. Moi, j'ai créé un parti politique en 2007,
30:19en mettant dans la charte fondatrice, en déposant les statuts pour sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN, parce que j'avais connu...
30:27Auparavant, j'avais connu le RPF de Charles Pasqua, de Philippe Devilliers, etc. J'avais vu les gens de chez Chevènement.
30:34À chaque fois, ils... Comment dirais-je ? Ils noyaient le poisson sur ce que l'on voulait. Et donc moi, j'ai créé un parti politique
30:41qui a écrit noir sur blanc ce que nous, nous voulons. Nous ne voulons pas une sample éternelle autre Europe, une Europe des nations,
30:48qui-ci, qui-ça, et on reste pendant ce temps-là. Non, non, non. Nous, nous avons expliqué depuis 17 ans et tous les événements
30:55qui nous donnent raison que l'Europe n'est pas réformable, que l'Europe, elle est comme elle est parce qu'elle est la...
30:59— L'UE. — L'UE, oui, bien sûr. Elle est comme elle est parce qu'elle est la sédimentation d'intérêts nationaux divergents,
31:06et le tout sous la tutelle des États-Unis d'Amérique. D'ailleurs, c'est ce qu'avait dit Charles de Gaulle dans sa conférence de presse du 15 mai 1962.
31:14— Mais comment vous... — Et donc... Attendez, je termine. Parce que ça veut dire que dans la sphère souverainiste, par exemple, comme on dit,
31:19nous, nous n'allons pas faire alliance avec des gens qui ne sont pas d'accord avec ce sujet fondamental.
31:26Si vous voulez, Mme Sarah Knafo, qui est totalement propulsée en ce moment par les médias comme d'ailleurs M. Bardella,
31:33parce qu'on voit bien que les médias, ils ont leur champion de deux mains, c'est-à-dire en général des trentenaires ou même des moins de 30 ans,
31:40parce que ce sont des personnalités maléables qui n'ont aucune expérience, qui ne connaissent pas les dossiers.
31:45Eh bien Mme Knafo ou M. Bardella, par exemple, pour ne parler que d'eux, mais M. Dupont-Aignan, c'est pareil, se sont toujours refusés
31:52à proposer la sortie de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. Donc comment voulez-vous qu'on fasse alliance avec des gens qui disent le contraire
31:59de ce que nous sommes ? Nous, nous considérons par exemple que M. Bardella est beaucoup beaucoup plus proche – c'est presque un clone,
32:06je le disais tout à l'heure – de M. Macron que de nous. Voilà. Et donc c'est une véritable imposture pour les électeurs du RN
32:13que de leur proposer cette solution-là. – C'est effectivement très compliqué de faire son trou dans le jeu politico-médiatique.
32:20C'est ce que vous essayez de faire. – Mais c'est très simple. Pourtant, la problématique, elle est simple comme bonjour.
32:25C'est l'UE, stop ou encore ? – C'est la question qui sera sans doute posée en 2027. Si l'élection présidentielle a lieu en 2027,
32:34au moins ce sujet-là sera sur la table. Merci d'avoir été avec nous aujourd'hui sur Sud Radio. François Asselineau,
32:41président fondateur de l'UPR et d'avoir répondu à nos questions et aux questions des auditeurs. On va marquer une courte pause.
32:46Et puis on se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
32:48Avec Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriote.

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