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##BERCOFF_ENVOYE_SPECIAL-2024-11-13##

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Transcription
00:00— Alors on va justement prendre la température à Washington avec André Bercoff qui est là-bas, qui nous rejoint. Bonjour André.
00:07— Bonjour Alexis. Bonjour à vous. Et bonjour à Jérôme Sainte-Marie. — Bonjour André Bercoff.
00:12— Alors on a vu aujourd'hui et hier, Donald Trump commence à lâcher les premiers noms pour son gouvernement.
00:19Et Elon Musk va être chargé de faire des coupes sévères dans le budget. — Ah bah plus que ça, plus que ça.
00:26Franchement, j'aimerais juste dire que les auditeurs et que vous-mêmes, ce qu'il va se passer avec... Donc c'est Elon Musk et Vivek Ramaswamy.
00:36C'est-à-dire qu'ils vont être les deux. Donc Vivek Ramaswamy, qui s'est tout à fait distingué par cette campagne,
00:43pour faire le DOJ, le Doj départemental government efficiency. C'est-à-dire qu'on... Alors vraiment, rêvons, rêvons, nous, Français.
00:52Ils vont s'occuper des dépenses du gouvernement, des agences. Vous savez qu'il y a des dizaines de milliers d'agences gouvernementales.
01:02Et le brave Elon Musk a commencé à dire « Écoutez, j'ai vu qu'il y avait 30 000 à 40 000 agences gouvernementales. À mon avis, s'il y en a 2 000,
01:11je pense que ça suffira très largement. » Et ils leur ont donné... C'est intéressant. Enfin, Trump, dans son cahier des charges, a dit « Voilà,
01:21la dépense gouvernementale, c'est-à-dire les dépenses publiques, les dépenses du public, sont en Amérique de 6,5 trillions de dollars. »
01:31C'est-à-dire 6 500 000 millions de dollars. C'est-à-dire deux fois notre dette totale, notre dette publique à nous, la France. Et ils ont dit « Écoutez, c'est très simple.
01:44On compte sur vous. Vous allez travailler. Et on veut que vous nous donniez un plan. Le 4 juillet 2026, on va commencer vraiment à tout... Voilà.
01:52On veut savoir combien on peut. Et on va commencer à supprimer, à supprimer, à supprimer. Alors cette annonce a fait vraiment sensation.
02:00Alors il y a les autres, évidemment. L'ambassadrice à l'ONU, le secrétaire d'État à la Défense, etc. Marco Rubio comme éventuellement secrétaire d'État
02:13aux Affaires étrangères. Ça fait polémique, là. Surtout qu'ils étaient très très très fortement bagarrés avec Trump dans les primaires de 2016.
02:22Donc tout ça fait du bruit. Surtout que ça, c'est vraiment les Américains. Alors que Trump ne prend ses fonctions officiellement que le 20 janvier prochain.
02:32Eh bien il est déjà en train de faire son gouvernement. Et évidemment, gros commentaire. J'ajouterais une chose. C'est très intéressant.
02:41C'est que CNN et MSNBC, vous savez, les deux chaînes qui étaient les plus en pointe à l'avantage anti-Trump, ont été à je ne sais combien de millions
02:50il y a quelques années et ils sont en train de licencier. Ils sont à 800 000 téléspectateurs aujourd'hui pour CNN et beaucoup moins pour MSNBC.
03:01Donc il y a quelque chose qui se passe. Bon, c'est trop tôt. On verra bien. On jugera le bûcheron à ses coupes.
03:09Mais cette histoire surtout du DOJ, du départemental government efficiency, c'est-à-dire la suppression à la hache, le nettoyage au Karcher, si je peux me permettre,
03:23des dépenses publiques, fait beaucoup de bruit ici à Washington. Surtout que ça veut dire quoi ? On est à Washington. Washington, c'est évidemment là
03:30où sont les agences fédérales, les fonctionnaires, etc. Et il est question de 200 000 fonctionnaires qui seraient licenciés. Donc voilà, ça fait quelque bruit dans le landerneau.
03:45— Vous voulez réagir, Jérôme Saint-Marie, à cette importante déclaration de Trump de faire ses coupes énormes dans les flux de dépenses publiques ?
03:55— Alors sur ce point, ce n'est pas du tout le programme du Rassemblement national. Mais il y a un point commun. Il y a un point commun, c'est sur les agences.
04:02Vous savez, toutes ces commissions, notamment François Hollande adorait... Dès qu'il y avait un problème, il créait une commission politico-administrative avec des gens nommés, on ne sait pas...
04:13— Emmanuel Macron avait les conseils citoyens aussi, ce genre de choses. — Oui. Enfin, ça, c'est encore autre chose.
04:17— Il y avait le CNR, le Conseil national de l'information. — Oui, voilà. C'est des trucs de Macron. Ça ne durait pas. Le problème, c'est qu'on crée...
04:23Quand il y a un problème, on crée une espèce de commission consultative avec des gens quand même qui coûtent un peu d'argent. Le problème, c'est qu'elle demeure.
04:31Et vous avez toute une série de structures qui sont objectivement parasitaires, si vous voulez, et qui survivent. Et quand vous cumulez ces centaines de structures
04:41qui ne servent vraiment pas à grand-chose, voire à rien du tout, et qui ont été créées très souvent pour ne pas avoir à traiter le problème ou pour trouver des prébandes pour les copains,
04:53eh bien quand vous supprimez cela, c'est pas ça qui va sauver le budget de la France. Mais quand même, ça sera une source d'économie importante.
05:00Sur ce point, en tout cas, je pense qu'effectivement, ce qui se passe aux États-Unis peut nous inspirer. C'est autre chose que la question des fonctionnaires,
05:10qui là, à mon avis, sont mal utilisés en France, etc. Mais nous n'avons pas du tout un discours contre ni l'État ni la fonction publique.
05:17— C'est-à-dire que c'est le ministre de la Fonction publique, M. Kasbarian, qui a félicité Donald Trump sur X en disant... Et Elon Musk en disant
05:24« Génial, ce que vous faites, c'est limite de la provocation, là. On va rentrer dans des eaux troubles avec un ministre qui joue à ça. »
05:32— Le problème, c'est que vous avez des structures qui jouent à des choses qui sont contentes, mais qui sont moins contentes, par exemple, que les professeurs qui sont payés.
05:43Donc si vous voyez... Voilà un dossier intéressant. La fonction publique, où on peut considérer qu'il faudrait avoir des professeurs pas forcément plus nombreux,
05:53mais certainement mieux payés, et avoir une distribution de l'enseignement général qui soit plus tournée vers l'efficacité.
06:01Vous voyez, on perd beaucoup de positions, par exemple, dans le domaine scientifique. Bref. Tout cela, c'est des choix qui sont pas évidents et qui demandent une très grande énergie politique
06:09qu'on ne pourra avoir, je pense, qu'après une élection présidentielle. Ce qui est certain, c'est que là, la crise politique française,
06:17quelle que soit la volonté du gouvernement, et même s'il était de bonne volonté, ce qui n'est pas le cas à mes yeux, eh bien même s'il était de bonne volonté,
06:23la fragilité incroyable de notre situation politique et parlementaire fait qu'on ne peut rien faire, en fait.
06:29– Bérenger est au standard et souhaitait réagir. Bonjour.
06:34– Bonjour Alexis, bonjour aux auditeurs.
06:38– On vous écoute.
06:39– Oui, en fait, je voulais quand même mettre des... pas un garde-fou, mais expliquer quand même qu'il ne faut pas tant se réjouir de ça.
06:48On est content que le wokisme soit défait, que l'espèce de délire idéologique américain...
06:55C'est vrai qu'il n'y avait rien en face de Trump, mais c'était comme avec Biden,
06:59dont on se demande d'ailleurs si Biden avait vraiment gagné les élections à l'époque.
07:02Il n'y avait personne, Kamala Harris, c'était du vide absolument abyssal.
07:09Néanmoins, je veux calmer un petit peu les ardeurs des droits tous les nationalistes en France,
07:14parce que Trump, c'est les États-Unis, la France, c'est la France, ça n'a pas grand-chose à voir.
07:20On n'a pas la même culture politique, moins que de savoir qu'un millionnaire, fils à papa,
07:24à qui on a donné un million pour qu'il fasse son empire, devienne président un jour,
07:28en en faisant le salesmaneman qu'on connaît, tout ça, c'est de la légende.
07:30Trump, ce n'est pas un type qui s'est construit tout seul, il était déjà dans le serail.
07:35Donc il faut se calmer un petit peu sur cet aspect-là.
07:38Et la deuxième chose, la division, en tout cas des souverainistes,
07:43de tous les partis souverainistes, les micro-partis, avec le Rassemblement national qui a refusé,
07:49c'est un vrai scandale d'aller sur la destitution d'Emmanuel Macron, c'est une faute politique.
07:58– On en parlait à l'instant, merci Bérangé.
08:01– Le Rassemblement national...
08:03– Alors André, on va juste marquer une courte pause,
08:06et on se retrouve après pour réagir à ce que vient de dire Bérangé
08:09par rapport à cette destitution, et puis Jérôme Saint-Marie réagira également.
08:15Rassemblement 0826-300-300 si vous souhaitez également nous joindre au Standard sur Sud Radio, à tout de suite.
08:20– Alexis Poulin, sans réserve, l'invité.
08:23– Alors, nos invités, André Bercoff en direct de Washington
08:27et Jérôme Saint-Marie sur le plateau pour parler de ce courant populiste,
08:31et puis cette question que posait Bérangé à l'instant,
08:34de pourquoi le Front national n'a pas suivi la destitution, l'article 68 ?
08:39Quel jeu joue, vous le disiez, le jeu de la responsabilité des institutions ?
08:43– Ce n'est pas un jeu en l'occurrence, vous savez,
08:48on ne va pas se présenter nos brevets les uns les autres d'antimacronisme,
08:52et je pense que j'aurai quelques quartiers de noblesse à faire valoir en ce domaine,
08:56j'ai rompu avec tout mon milieu sur cette question-là notamment,
09:00et véritablement la politique d'Emmanuel Macron,
09:03sous quasiment tous ses aspects, correspond à l'opposé de mes valeurs et de mes choix.
09:08Il demeure qu'il a été élu régulièrement en 2022,
09:13et largement d'ailleurs, au second tour, que les institutions ont été respectées.
09:19On peut considérer, en son fort intérieur, que dans l'esprit de la 5ème République,
09:25enfin quand on parle de l'esprit, vous savez, on peut faire bien dire des choses à l'esprit,
09:30mais on peut considérer que dans l'esprit de la 5ème République,
09:34il est un peu bizarre que quelqu'un qui a placé la France dans une impasse politique,
09:40par une dissolution ratée, n'en tire pas les conclusions et ne démissionne pas.
09:45Quand on voit pourquoi le général de Gaulle a démissionné en 1969,
09:49on dit qu'il y avait quelques raisons supplémentaires pour Macron de le faire, de démissionner,
09:53mais il ne l'a pas fait, c'est son droit le plus strict dans le respect des institutions.
09:58Donc rentrer dans une logique, soit de destitution par la voie normale qui n'a aucune chance d'aboutir,
10:05et donc offrir in fine une victoire politique à Macron me paraît d'une bêtise politique,
10:11et rentrer dans une voie de destitution qui serait en dehors du cadre politique,
10:15alors là ce n'est pas républicain, il n'en est pas question, c'est aussi bête que ça.
10:18On n'est pas des gauchistes, on ne va pas jouer à ce jeu, à ces propos irresponsables de la France insoumise,
10:24qui d'ailleurs ne prendront jamais de risque dans la rue pendant les Gilets jaunes, on ne les a pas vus.
10:29Au début il n'y en avait vraiment pas, les premiers actes, ces gens-là n'étaient pas là,
10:37et donc s'ils voulaient se payer deux mots en disant destitution, destitution,
10:41me paraît irresponsable, et ce n'est pas du tout une question de chercher à être respectable,
10:48la question est tout simplement de respecter les institutions,
10:52j'espère que nous exercerons bientôt le pouvoir dans le respect le plus strict,
10:56et si nous y arrivons, ce sera dans le respect le plus strict des institutions républicaines.
11:00– Alors, respect des institutions, André, une réaction à cette critique ?
11:03– Oui, d'abord écoutez, franchement, ne perdez pas de temps à parler destitution de Macron ou pas destitution de Macron,
11:09ça ce n'est pas le problème, le problème c'est qu'il n'y a pas d'opposition en France,
11:13il n'y a pas d'opposition, cher Jérôme Sainte-Marie,
11:16le problème quand vous parlez des penses publiques, fonctionnaires, etc.,
11:20parlez beaucoup plus pourquoi si effectivement les fonctionnaires font leur métier,
11:24je pense que beaucoup font leur métier, pourquoi on a eu besoin d'un milliard de McKinsey ?
11:28Pourquoi on a besoin de payer un milliard d'euros d'argent public pour les McKinsey ?
11:33Et deuxièmement, il faut s'attaquer aux dépenses de l'État,
11:37il faut arrêter, que ce soit vous ou les autres, il y a le réel,
11:41mais vous évidemment, qu'est-ce qui se passe ?
11:43Le Rassemblement National est occupé de montrer qu'il est propre sur lui,
11:48qu'il mange avec fourchette et cuillère, qu'il se soigne et qu'il est propre sur lui.
11:55Le problème aujourd'hui, c'est que la réalité n'est pas propre,
11:58il faut bien voir la réalité, elle n'est pas propre,
12:01attaquez-vous à l'argent public comme à l'argent privé,
12:04attaquez-vous à tout ce qui fait qu'effectivement 11 millions de personnes ont voté pour vous.
12:09Et pourquoi ? Moi j'ai débassé,
12:12évidemment les États-Unis ne sont pas la France, la France n'est pas les États-Unis,
12:15mais on devrait avoir une opposition qui parle d'où ça fait mal,
12:21qui parle de cette espèce de millions,
12:23chez nous les associations, les agences, la dépense publique,
12:28mais elle est terrifiante, et pas seulement dépense privée,
12:31s'attaquer évidemment aussi aux privilèges du privé.
12:33Est-ce qu'il n'y a pas ça ?
12:35– Est-ce qu'il n'y a pas un biais français par rapport à cette dépense publique,
12:39de dire les Français ont encore une vue de l'État qui est l'État qui aide,
12:43l'État qui dépense pour la société, et qui fait qu'y toucher,
12:47c'est aussi se mettre à dos beaucoup d'électeurs.
12:49– Soyons prudents sur les questions de la dépense publique, etc.,
12:52c'est aussi lié au fait que toute une série de dépenses
12:55qui sont assurées par le privé ailleurs, à commencer par les retraites,
12:59et par les soins, sont prises en charge par l'État en France.
13:02Donc les comparaisons entre la dépense publique…
13:03– Et c'est le gros bloc de dépense publique.
13:06– Le gros bloc, c'est ça en réalité.
13:08Donc si vous voulez, on ne peut pas comparer la dépense publique,
13:13en France et en Espagne par exemple, parce que ce n'est pas le même périmètre.
13:17Encore une fois, les gens sont attachés à être protégés
13:20des accidents de la vie tout court et de la vie économique, etc.
13:23– Encore faut-il qu'ils soient protégés, est-ce qu'ils sont protégés à l'hôpital ?
13:29Est-ce qu'ils sont protégés partout ? Non.
13:31– Mais c'est encore autre chose.
13:33– Et par ailleurs, si vous voulez, on l'a bien vu, y compris au moment du Covid,
13:40s'en prendre aux soignants, aux aides-soignants, aux aides-soignantes d'ailleurs,
13:44souvent, et s'en prendre à ce personnel hospitalier,
13:48ne comptez pas sur moi pour le faire, si vous voulez.
13:51Donc vous avez effectivement, et enfin quand vous dites
13:54qu'il n'y a pas d'opposition en France, M. Bercoff,
13:56je vous propose de m'accompagner dans ma prochaine élection législative.
14:03Vous verrez comme c'est confortable d'être candidat du Rassemblement National.
14:07– Ah c'est encore autre chose.
14:09– Il y a aussi un autre sujet.
14:11– Le problème, c'est que vous ne faites pas assez, à mon avis,
14:16vous ne faites pas assez, vous ne mettez pas le doigt, encore une fois,
14:20sur le fait qu'il y a un problème en France,
14:25qui est un problème de pesanteur totale, de bureaucratisation totale.
14:30Dites-moi, pourquoi il y a des ARS, Agences Régionales de Santé ?
14:35On a besoin de médecins traitants,
14:37et le tiers des hôpitaux, c'est les fonctionnaires régionalisés.
14:41– C'est exactement le point que j'ai abordé précédemment, M. Bercoff,
14:45dans une édition, c'est le point que j'ai abordé précédemment,
14:49j'ai précisé qu'il y avait toute une série de structures parasitaires
14:52qui avaient été créées, et les ARS, effectivement,
14:56sont des bonnes positions salariales pour ceux qui les occupent,
14:59et nous avons pris position contre ces structures.
15:02Le Rassemblement National, très précisément,
15:05et par ailleurs, nous mettons l'accent, attendez,
15:07nous mettons l'accent, aussi, à une des raisons importantes
15:10de la situation dramatique des finances publiques en France,
15:13c'est notre déficit de production, de productivité,
15:17et le fait que nous ne soyons plus protégés.
15:19Donc, l'accent doit être mis, encore une fois,
15:22on s'était battus contre l'euro, tel qu'il l'avait mis en place,
15:25nous l'avons accepté, maintenant c'est difficile de revenir en arrière,
15:28mais nous nous battons actuellement contre les traités du Mercosur,
15:30avec le Mercosur, par exemple, il y a toute une série de traités
15:34qui livrent, littéralement, l'économie française aux puissances étrangères,
15:38et des dossiers comme Alstom nous rappellent
15:40qu'on laisse piller nos brevets et nos entreprises.
15:44Y compris pour les américains, d'ailleurs.
15:46– Est-ce qu'il ne faut pas revenir à une ligne aussi très claire sur l'Europe,
15:48qui est devenue quand même très obscure au niveau du Rassemblement National,
15:51de dire, on ne peut pas continuer comme ça,
15:53avec Ursula von der Leyen, avec la Commission européenne,
15:55avec ces technostructures qui demandent de plus en plus,
15:57qui est là pour détricoter l'industrie,
15:59qui est là pour détricoter l'agriculture.
16:01J'ai passé tout à l'heure Stéphane Séjourné,
16:03qui raconte n'importe quoi sur l'industrie des carbonés
16:06et l'accélération commissaire européen français.
16:09Est-ce qu'il ne faut pas dire stop, on arrête les frais et être clair avec ça ?
16:12– Nous passons notre temps à dire qu'effectivement,
16:14la contribution française à l'Europe est clairement très excessive,
16:18et à remettre en cause, nous avons voté le Front National,
16:22plus Rassemblement National, enfin, avoué voter non en 92,
16:26non en 2005, et nous maintenons cela.
16:28À partir de là, il ne faut pas se tromper.
16:30Moi-même, j'ai voté non à ces deux référendums,
16:33mais le non en 2005, aussi majoritaire qu'il était,
16:36et qui était trahi par le système en 2008, comme on sait,
16:40eh bien, ce non-là n'était pas une volonté majoritaire de sortir de l'Europe.
16:44C'était beaucoup plus composite que cela.
16:47Il faut exercer le pouvoir d'État pour pouvoir peser réellement face à l'Europe.
16:56Alors je sais, puisque j'en fréquente beaucoup,
16:58que les milieux souverainistes trouvent qu'on n'est pas assez pur et dur.
17:02Mais c'est les positions qu'ils nous demandent de prendre,
17:04ce sont des positions ultra-minoritaires,
17:06qui nous éloigneront définitivement du pouvoir d'État,
17:09et rendront un grand service à l'Union Européenne.
17:11– Une fois au pouvoir, référendum, et on n'en parle plus.
17:14Allez, on doit rendre l'antenne.
17:16Maintenant, c'est Brigitte Lahaye qui va prendre la suite sur Sud Radio.
17:19Merci André, merci Jérôme Saint-Marie,
17:21et merci à vous tous d'être fidèles à Sud Radio.
17:24A tout de suite. – Bonjour André Bercheloff.

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