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Hier soir, au stade de France, plusieurs jeunes se félicitent face caméra de "la chasse aux juifs" à Amsterdam: "Je suis fière de ceux qui ont fait courir et chasser les israéliens" - Regardez

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00:00Ce qui s'est passé à Amsterdam, c'est juste que les supporteurs israéliens ont essayé de faire des ratonnades comme l'extrême droite fait tout le temps,
00:04comme l'extrême droite essaye de faire tout le temps, mais en fait, nous les antifas, on est toujours là pour les en empêcher.
00:08C'est ce qu'on a fait encore une fois, c'est ce qu'on fera aujourd'hui, c'est ce qu'on fera demain, c'est ce qu'on fera toujours en fait.
00:12Vous comprenez qu'on qualifie souvent le mouvement d'antisémites, vous répondez quoi à ça ?
00:17On répond que c'est complètement faux en fait, c'est juste drôle parce qu'on sait toujours que le côté de l'antifascisme,
00:23c'est celui qui se battra toujours contre l'antisémitisme, toujours contre le racisme, toujours pour toutes les minorités.
00:29On est là et on les défendra toujours, que ce soit les juifs, les arabes, les musulmans, tout le monde en fait.
00:34On est là pour défendre les gens, on n'est pas des fachos. Les fachos, c'est les antisémites.
00:39Les antisémites, c'est le gouvernement, c'est l'extrême droite, c'est Marine Le Pen, c'est Jordan Bardella, c'est Éric Zemmour.
00:44Il faut qu'ils arrêtent de nous faire croire. Ils ont été fondés par des SS, ils ont été fondés par des SS et aujourd'hui, on dit que c'est nous les antisémites.
00:51– Pierre Prelon, comment vous réagissez quand vous entendez ça ?
00:53– Moi, je trouve désolant de diffuser ce genre de témoignages en fait.
00:55– Ah, il faut montrer. Alors ça, c'est une vraie question parce qu'il faut montrer ce que pensent les gens.
00:59– C'est tellement des crétins... – Oui, mais ils sont là, ils existent, et c'est ces gens-là qui ensuite...
01:04– Ce n'est pas du tout une critique, c'est un travail qui est produit.
01:06– Elle est pour moi la critique. – Non, non, pas du tout, non, pas du tout.
01:09– Non, non, mais moi je pense qu'il faut... Honnêtement, je me suis posé la question et je pense qu'il faut montrer.
01:13C'est en cachant les choses qu'on n'arrive pas à les combattre.
01:16Mais c'est mon avis, c'est ce que j'ai toujours pensé.
01:18– Mais faire la promotion de la bêtise... – C'est pas de la promotion.
01:20– De la bêtise, si. Si, si, c'est consternant.
01:23Et encore une fois, j'ai beaucoup de respect pour le travail qui est produit par CNews, évidemment,
01:27et en particulier par vous, ce n'est pas le sujet.
01:29C'est que finalement, donner une tribune à ces dégénérés, ça n'a aucun sens.
01:33Moi, en réalité, je suis là pour vous parler du match d'hier soir.
01:35– On peut en parler, mais c'est des gens qui sont venus à ce match pour ça.
01:39C'est des gens qui sont venus pour ces raisons-là.
01:42– Et pour en découdre ?
01:43– Bah, j'en sais rien s'ils sont venus pour en découdre.
01:44Ils sont venus aussi, probablement, pour agiter, pour attiser la passion.
01:49Est-ce qu'ils ont le savoir pour en découdre ? J'en sais rien.
01:51Mais c'est justement le rôle de ce genre de match, en fait, finalement.
01:55Et c'est bien pour ça que c'était un symbole.
01:56Je ne sais pas si vous avez vu ou assisté à cette rencontre,
01:59qui est une mascarade de match.
02:01C'était complètement nul, ça n'avait aucun sens.
02:04D'ailleurs, l'équipe de France était totalement médiocre.
02:06Mais c'est pas tellement le sujet.
02:08Et c'est pour ça que la présence des trois présidents dans les tribunes était forte.
02:11Parce que c'était un symbole, bien plus un défi qu'un match de foot.
02:15Et donc, finalement, donner la parole à ces crétins, bon, ok, très bien.
02:18– Non mais une fois, juste Pierre, une fois qu'on a dit que c'est des crétins,
02:21ok, mais ces gens-là, c'est pas un mec tout seul.
02:23C'est qu'ils sont nombreux.
02:25– Parlez-moi plus tôt de Coquerelle, parlez-moi plus tôt de Coquerelle.
02:27– On va en parler après, on va en parler après, mais c'est la même lignée.
02:30Parce que Coquerelle, il attise ces gens-là.
02:34– Non mais même, moi je pense que c'est…
02:36Alors, on peut avoir ce débat très important,
02:37mais il ne faut pas inverser ce qui est important.
02:40Ce qui est important, c'est que ce qui traverse la société française
02:43et ces groupes-là, ces géographies, ces générations,
02:47qui sont la cible électorale d'un parti politique, et pas l'inverse.
02:52Ceux qui sont traversés par ces idées,
02:56par ce courant de violence antisémite, de haine anti-juive,
03:00c'est pas un parti politique qui va le créer.
03:03Ça existe dans la société française, c'est traversé.
03:05Donc, il faut montrer à des gens qu'ils le parlent.
03:07Parce que sinon, on fait le déni, on dit ça n'existe pas.
03:09C'est LFI, c'est LFI qui attise.
03:11Une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit.
03:13La réalité, c'est que LFI, oui, se branche,
03:16se plug sur cette bulle d'antisémitisme,
03:18c'est cette bulle de haine, parce que c'est son marché électoral.
03:20Ils ont ciblé, ils font un vrai travail de développement politique.
03:23C'est très sérieux.
03:24D'accord, oui, ils font ça.
03:25Mais la réalité, c'est que la société française,
03:27elle pense comme ça pour une partie.
03:28Elle ne veut pas des juifs pour une partie.
03:30Elle a religieusement décidé que c'était contre sa propre religion.
03:34Disons-le clairement.
03:35Et si vous déviez le regard, si vous ne montrez pas,
03:37et c'est à l'honneur, à mon avis, de Jean-Marc,
03:40et ce n'est pas ce qu'on vient ici de le dire,
03:41c'est que c'est à l'honneur de le faire,
03:43parce que sinon, on peut faire croire que ça n'existe pas.
03:46On peut dire que ça n'existe pas.
03:47On peut le nier politiquement.
03:49Et ça, c'est ce qu'il fait.
03:50C'est le révisionnisme qui attendrait à être fait par LFI, ainsi de suite.
03:52Mais les autres aussi qui détournent le regard.
03:54Et ce n'est pas parce qu'ils sont venus à trois ou quatre, une fois,
03:57dans un stade où le match n'était pas si nul que ça, entre parenthèses.
04:00Mais la réalité, c'est que ça ne suffit pas.
04:04Il faut montrer, il faut aller sur le terrain,
04:06montrer que oui, il y a des clubs de foot,
04:08ou un petit juif, ou un petit blanc, aujourd'hui,
04:10il ne peut pas jouer en Ile-de-France.
04:12Il ne peut pas jouer à 9 ans.
04:13Il n'a aucune chance d'y aller.
04:14Ça, c'est la vérité.
04:15Et c'est plus grave que de déjeter un drapeau ou de dire on est des antifas.
04:18Et ça, c'est essentiel d'aller le montrer et de le raconter.
04:21C'est essentiel.
04:21Ce n'est pas exactement ce qu'on a vu.
04:23Vous me parlez de l'infiltration islamiste au plus bas niveau du sport amateur.
04:27Ça, c'est un sujet.
04:27En partie.
04:28Non, non, mais pas en partie.
04:29Non, mais ça n'a strictement rien à voir.
04:33Vous parlez de deux choses très différentes.
04:35Moi, je suis beaucoup plus inquiet par l'infiltration islamiste
04:38au plus bas niveau du sport amateur que par 12 crétins
04:41qui se manifestent devant, encore une fois, avec beaucoup de respect,
04:43le micro de ce jeune homme.
04:44Non, non, c'est autre chose.
04:46Et d'ailleurs, le tifo déployé il y a 15 jours,
04:51à la limite, ça ne m'intéresse pas.
04:52Ce qui m'intéresse bien davantage...
04:53Vous saurez vous intéresser parce qu'au moment où il arrive, le tifo...
04:55Non, mais à la limite...
04:56Vous croyez qu'on peut assembler un truc comme ça ?
04:58C'est-à-dire que le club est d'accord ?
04:59Non, mais ça, on l'a commenté.
05:00Donc, c'est de la diplomatie.
05:01Donc, c'est de la géopolitique.
05:02Les deux sont liés, le local et le bleu.
05:04L'infiltration islamiste.
05:06L'infiltration islamiste.
05:07Et comment ça arrive ?
05:07Ça arrive tout seul ?
05:08C'est champignonnette ?
05:10Le CRIF a demandé une commission d'enquête indépendante
05:12pour faire la lumière sur la capacité de faire entrer un bâtiment
05:16dans une tribune à Hauteuil.
05:17Mais c'est un autre sujet.
05:19Moi, ce qui m'importe, c'est comment, aujourd'hui,
05:22les réseaux islamistes infiltrent en mini poussins, en U10,
05:26des clubs de football, des clubs de basse-terre,
05:28au plus bas niveau et dans toutes les trésors.
05:30C'est ça mon sujet.
05:32Et d'ailleurs, moi, je me félicite de l'attitude des fédérations,
05:38notamment des sports collectifs,
05:39qui luttent contre cette islamisation
05:41dans les instances territoriales du sport.
05:44C'est ça qui est fondamental.
05:46Et c'est pour ça que c'était important, hier, d'aller en masse.
05:48Et ça me désole de voir la maigre affluence dans le stade.
05:54Qui sont des jeunes, qui ont 20, 25 ans,
05:58qui ont une vingtaine d'années, c'est les adultes de demain.
06:01Et vous voyez le raisonnement qu'ils ont.
06:02– Ils sont déjà adultes.
06:04– Oui, mais je veux dire, c'est…
06:05– Et déjà totalement.
06:05– Qu'est-ce que ça va donner ?
06:06Alors, je ne vais pas vous la montrer,
06:08parce que, visiblement, ça vous dérange,
06:10mais il y a une jeune fille qui parle également,
06:13que j'avais prévu de vous montrer, mais si vous ne voulez pas la voir…
06:15– Non, non, mais pas du tout.
06:16– Je ne la montre pas, je n'ai pas de soucis.
06:17– Mais non, non, pas du tout, Jean-Marc Mélisse.
06:18– Elle est encore plus violente.
06:19– On peut vous demander.
06:21Elle vous dit, moi, je suis fier de ce qui a été fait à Amsterdam.
06:23Je suis fier de ce qu'a fait mon peuple.
06:25– Eh bien, il faut judiciariser, parce que c'est une provocation à l'âne raciale.
06:29– Si vous êtes ok, j'avais demandé à ce qu'on l'enlève,
06:31on va la remettre, regardez.
06:35– Pourquoi ils ont réagi, les Marocains ?
06:36Déjà, je suis marocaine, et je suis fière, la vie de ma mère, fière,
06:40mais vraiment fière de ce qu'ils ont fait, mon peuple, mon pays,
06:43dimanche mardi, de ce qu'ils ont fait à Amsterdam.
06:44Quand ils les ont chassés de là-bas, comme des…
06:46T'as vu, quand ce n'est pas des femmes et des enfants,
06:49ils courent, quand ce n'est pas des femmes et des enfants, ils courent.
06:51Et à Amsterdam, ils ont couru comme des grosses merdes,
06:53parce que c'est des grosses merdes, c'est tout ce qu'ils sont.
06:55– Ah oui, c'était une provocation d'Israéliens à Amsterdam ?
06:57– Ils ont provoqué.
06:59– Mais honnêtement, je maintiens qu'il faut le montrer.
07:02– Non mais le mot, c'est une chose, le judiciariser, c'en est une autre.
07:04– Ah oui, non, mais ça, bien sûr.
07:06– Et c'est le cas-là où la main de la justice doit être beaucoup plus ferme.
07:10C'est factuel.
07:11– Valérie Barnier, puis Jean-Marc.
07:13– J'ai envie de vous dire qu'en vrai, c'est du bon journalisme.
07:16Comme souvent, on le voit trop peu.
07:19– On ne voit jamais ça, ça, vous ne le voyez jamais.
07:21– En toute honnêteté, et encore une fois de plus,
07:24attiser les haines, faire monter ces tensions,
07:28moi, je pense qu'il faut prôner le vivre ensemble.
07:30Il faut qu'on retrouve cette solidarité.
07:33Et justement, c'est ce que je dis.
07:34Aujourd'hui, je dis qu'il faut qu'on retrouve du sens,
07:37il faut qu'on retrouve de la moralité.
07:38Et ce genre de séquence nous montre aussi
07:43qu'on peut faire aussi du bon journalisme,
07:45et on peut faire preuve de moralité,
07:47et de bonne moralité, et de montrer.
07:49Parce que si on ne montre pas,
07:51le problème, c'est qu'on se dit qu'il n'y a rien.
07:53Ça n'existe pas.
07:54Et le problème, c'est ça.
07:55– On ne peut combattre que ce qu'on connaît.
07:57Vous savez, pendant des années, on a voulu combattre Jean-Marie Le Pen,
07:59excusez-moi de la comparaison,
08:01mais on a dit, il ne faut pas lui donner la parole,
08:03il faut le cacher, etc.
08:04Voilà, ça n'a pas marché.
08:07– Les soldats de la France insoumise ont des discours bien pires
08:10que ceux que les titres de Jean-Marie Le Pen ont pu avoir.
08:13Au moment où la France insoumise se réunit avec Ilyas M.Lazen,
08:17qui est quand même un fiché,
08:18qui a appelé à l'intifada à Paris devant le stade de France
08:20avec Yacine Ilyasoudet,
08:21au même moment, il y a des jeunes lieutenants
08:23qui sont mais sereinés par ce discours antisémite, violent,
08:26vous avez vu même la virulence dans les propos de cette femme
08:27qui ne se définit pas française, ni franco-marocaine,
08:30elle se définit marocaine, purement et simplement,
08:31et elle est fière du pogromme d'Amsterdam,
08:33des juifs qui ont été massacrés à Amsterdam,
08:35soi-disant qu'ils avaient provoqué.
08:36Donc à chaque fois, c'est ce discours,
08:38et dans une autre séquence que vous verrez sur notre chaîne YouTube Frontières,
08:40où on va partager l'intégralité des propos qu'on a pu avoir,
08:42on a des jeunes de 13 ans, 14 ans, des mineurs,
08:45qui nous disent, le 7 octobre, ce n'était pas si grave,
08:47c'est rien, à côté de ce qu'Israël fait à Gaza, c'est rien,
08:50c'est rien, une centaine de morts,
08:51des femmes qui ont été violées à l'arrière des pick-up, c'est rien.
08:53Vous voyez, c'est ce discours-là qui a été matrixé
08:58dans la tête de ces jeunes-là.
08:59Après, il y avait aussi quand même des petits jeunes
09:02qui, eux, sortaient, des Israéliens, mais aussi des Français,
09:05de la diversité, qui portaient des drapeaux français,
09:07ils étaient déjà très fiers d'être là.
09:08Et vous voyez, à eux aussi, on a essayé de leur donner la parole
09:09pour montrer qu'heureusement, il y a quand même des gens comme ça
09:12qui essaient de contre-carrer ces discours
09:14de ceux qui sont venus pour en découdrir, je pense.
09:16– Il faut quand même dire, malgré tout,
09:17parce que là, on est en train de focuser, et c'est votre rôle,
09:20et c'est le boulot de journaliste,
09:23mais malgré tout, ça s'est bien passé.
09:25– Bien sûr, mais c'est la première chose que j'ai dit.
09:26– Et par ailleurs, moi, je suis très sensible
09:29au fait qu'on n'ait pas délocalisé ce match,
09:33et qu'on n'ait pas abdiqué devant ni la terreur, ni l'antisémitisme,
09:39et pour le coup, il faut le souligner.
09:40Et cette démonstration de la concorde nationale
09:43et du rappel des valeurs républicaines était importante.
09:46– Mais ça, je suis d'accord, et ça s'est très bien passé,
09:48Bruno Rotaïo a été efficace, c'était bien qu'il y ait Nicolas Sarkozy,
09:51c'était bien qu'il y ait François Hollande,
09:52c'était bien qu'il y ait Emmanuel Macron.
09:53– Il fallait qu'il y ait plus de monde, quand même.
09:54– C'est vrai que ça manquait un peu de monde,
09:55mais ce qu'on essaie de montrer, c'est l'autre côté,
09:57c'est ce que ne montrent pas tous les médias.

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