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La militante Sarah Ifrah s’indigne face aux agressions de supporters israéliens à Amsterdam. «Quand j’ai vu les images, au début je n’avais pas compris. Je n’avais pas compris que c’était hier que ce n’était pas en 1933. La communauté juive de France se sent seule aujourd’hui», affirme-t-elle.

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Transcription
00:00Je me suis levée ce matin, j'ai vu les images, j'ai vu les réseaux,
00:03et au début, je n'avais pas compris.
00:05Je n'avais pas compris que c'était aujourd'hui, hier,
00:08que ce n'était pas en 1933.
00:12Je n'avais pas compris les images.
00:13La communauté juive de France, aujourd'hui,
00:16se sent seule, se sent sidérée,
00:19se sent désemparée.
00:21C'est incompréhensible.
00:23Ce que je voulais dire aussi,
00:24c'est qu'on a vraiment besoin des pouvoirs publics.
00:28Pour la première fois,
00:29et je n'ai jamais tenu ce discours-là,
00:31vous m'avez souvent invitée,
00:32la communauté juive de France a peur.
00:34Nous avons peur. J'ai peur.
00:37À chaque fois, on se demande qu'est-ce qui va se passer ?
00:41Quel va être le prochain drame ?
00:43Je l'ai dit à de nombreuses reprises,
00:45encore avec vos confrères, il y a quelques semaines,
00:47on paye très cher, très, très cher,
00:49la désinformation de l'extrême gauche,
00:52de l'islamo-gauchisme européen.
00:56Ce n'est pas notre conflit.
00:58Ce qui se passe en Israël est très important,
01:02peut se produire à nouveau comme au Bataclan,
01:04peut se reproduire comme avec le prêtre en Normandie, etc.

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