L’équipe de France s’apprête à affronter Israël, ce jeudi en Ligue des nations (20h45), dans un contexte particulièrement tendu en raison de la situation actuelle au Proche-Orient. Le Stade de France et ses abords sont sous haute surveillance, avec un dispositif très renforcé.
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00:00On peut dire que le dispositif de sécurité est en train, peu à peu, de se mettre en place.
00:05On a déjà croisé plusieurs véhicules policiers avec Pierre-Louis Crétin qui m'accompagne.
00:09Vous en voyez deux juste derrière moi.
00:11Ça c'est rien par rapport à ce qu'on va pouvoir voir à 15-16 heures.
00:14C'est vraiment là que le dispositif de sécurité va se mettre en place.
00:17On rappelle les chiffres.
00:184 000 policiers et gendarmes qui vont être mobilisés dans l'agglomération parisienne,
00:22dont 2 500 ici aux abords du stade.
00:25C'est deux à trois fois plus qu'en temps normal.
00:271 600 stadiers également qui vont être mobilisés dans le stade pour assurer la sécurité.
00:32On attend 15 000 spectateurs, sachant que le Stade de France a une capacité de 80 000 personnes.
00:38En gros, beaucoup moins de monde que d'habitude pour assister au match,
00:41mais beaucoup plus de sécurité qu'en temps normal.
00:43Autre mesure de sécurité qui a été prise, c'est inédit,
00:46ce sont les commerces qui sont aux abords du Stade de France, sur cette rue,
00:50qui vont devoir fermer à 15h45.
00:53Et ça, forcément, ça embête énormément les restaurateurs.
00:56Pour eux, ça fait un énorme manque à gagner,
00:58puisque c'est les jours de match qu'ils font leurs plus gros chiffres.
01:01On discutait tout à l'heure avec Nino, qui est pizzaïolo.
01:04Il nous disait qu'il avait beaucoup de mal à comprendre ces mesures de sécurité,
01:07et que surtout, il est très en colère.
01:09Je n'ai jamais vu autant de sécurité, de police.
01:13Je ne comprends pas pour un match de foot normal.
01:17Même le Giro, il n'y a pas eu autant de policiers.
01:19Ça nous empêche de travailler.
01:20D'habitude, on travaille jusqu'à minuit le jour du match.
01:23C'est là qu'on a récupéré des frais pour les patrons.
01:28C'est dommage.
01:30Normalement, on a trois buvettes devant.
01:32On vend des sandwichs le jour du match de football.
01:34Là, interdit. Par le préfet, interdiction.
01:37Les commerçants nous disent qu'ils savent que cette journée,
01:40financièrement parlant, c'est une journée morte pour eux.
01:42Désormais, ils misent tout sur ce week-end,
01:44et plus précisément sur la journée de samedi.
01:46Là, ce ne sera pas du foot, ce sera du rugby.
01:48France-Nouvelle-Zélande, une belle affiche.
01:50Ils misent tout sur samedi parce qu'ils savent qu'aujourd'hui,
01:52ils ne feront clairement pas de chise à faire.