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00:00La crise agricole, on en parle ici, sur France Bleu.
00:07Et c'est donc une journée spéciale sur France Bleu, avant la mobilisation de la semaine prochaine.
00:13Ici matin, donne la parole aux agriculteurs, Simon Colbocq, nous recevons ce matin le président de la coordination rurale dans les Pyrénées-Orientales.
00:21Bonjour Philippe Meyda.
00:22Bonjour.
00:23Il y a un an, c'est votre syndicat, la coordination rurale, qui avait démarré les blocages en Occitanie.
00:28A quoi ça va ressembler la semaine prochaine dans la région, et précisément dans les Pyrénées-Orientales ?
00:33Alors dans la région, il y aura des blocages, bien sûr, sur les centrales d'achat, notamment pour les fournitures de nourriture,
00:39pour lesquelles nous sommes des fournisseurs, mais tout petits fournisseurs aujourd'hui, et notre part se réduit de jour en jour.
00:46Et donc nous allons bloquer la frontière de l'Espagne vers la France, pour bloquer tout le fret.
00:51À partir de quand ?
00:52Ce sera le 19, nous commencerons l'après-midi.
00:55Donc mardi après-midi.
00:56Voilà, et c'est une opération qui a vocation à durer dans le temps.
00:59D'accord, vous allez rester sur l'autoroute A9, à partir de mardi après-midi, et plusieurs jours, au moins ?
01:05Tout à fait. Bon après, il y aura sûrement une relève qui va s'installer, parce que nous avons un métier, malheureusement,
01:10et un métier pour lequel, quand on ne gagne pas très bien sa vie, on est obligé de travailler encore plus pour compenser le manque d'argent.
01:18Donc il va y avoir une relève qui va se faire, des agriculteurs qui vont nous remplacer.
01:22Vous parlez des centrales d'achat, du fret alimentaire, c'est un des objectifs, ça, des blocages ?
01:25C'est l'objectif, mais nous allons bloquer tout le fret au niveau de la frontière, l'intégralité du fret.
01:29Pourquoi le fret ?
01:30Tout, même si c'est des pièces de voitures.
01:33Mais pourquoi ? Pour quelles raisons ?
01:35Alors, c'est pour montrer comment pourrait devenir la France s'il n'y avait plus d'agriculteurs.
01:39C'est le but de l'opération, montrer au grand public qu'est-ce qui va arriver si nous ne sommes plus là.
01:45Votre homologue dans le Gers, Lionel Candelon, vous le connaissez certainement, il a promis de verrouiller, d'affamer les grandes villes, notamment Toulouse.
01:53Vous êtes dans cet état d'esprit aussi ?
01:55Tout à fait, oui. D'affamer, c'est un bien grand mot.
01:59Il faut utiliser des mots qui sont un peu expansifs des fois, mais c'est ça en fait.
02:04C'est de montrer la complication qu'on pourrait avoir si nous n'avons plus cette autonomie, cette souveraineté alimentaire.
02:10Ça veut dire aussi qu'aucun camion espagnol ou marocain ne pourra entrer sur la Neuve dans les Pyrénées-Orientales.
02:16Vous bloquez tous les fruits et légumes à la frontière.
02:18Tous les fruits et légumes, mais nous bloquerons le vin aussi, et toutes les marchandises.
02:22Vous comptez aussi bloquer l'automobiliste lambda ?
02:25Non, je pense que nous allons provoquer des gènes pour les automobilistes.
02:30Je m'en excuse, nous en sommes désolés, mais les automobilistes pourront circuler, nous les laisserons passer.
02:35La colère est toujours là, pourtant il y a un an, c'est factuel, vous aviez obtenu des engagements, Philippe Méda, de la part de l'État.
02:41Il n'y avait pas eu de hausse finalement sur les taxes des carburants, le gazole non routier,
02:46il y avait des centaines de millions d'euros qui ont été débloqués pour les éleveurs, les viticulteurs, les producteurs en bio.
02:51Moins de contrôle aussi dans les exploitations, ça ne suffit pas tout ça ?
02:54Disons que quand vous avez une enclume pendue au-dessus de la tête, le fait d'avoir évité l'enclume, ce n'est pas une victoire syndicale.
03:01Pour le GNR par exemple, nous avions demandé à ce que le GNR soit à moins d'un euro TTC.
03:06Ça n'a jamais été le cas, nous sommes toujours au-dessus d'un euro, et ce n'est pas une grande victoire pour l'instant.
03:12Philippe Méda est notre invité, il est le président de la coordination rurale dans les Pyrénées-Orientales.
03:17Qu'est-ce qui suffirait, Philippe Méda, que réclamez-vous cette année ?
03:21Il y a deux choses, nous sommes la coordination rurale, mais nous sommes aussi catalans.
03:27Pour le pays catalan, il y a une aide d'urgence qui est nécessaire, parce qu'en plus d'avoir les mêmes problèmes que tous nos collègues,
03:33nous avons la sécheresse qui nous a laminés dans le département.
03:37Donc là, il y a une aide d'urgence qui doit arriver en urgence, parce que nous perdons des gens chaque jour.
03:43Pour vous expliquer, par exemple, dans les années 80, je ne voudrais pas dire de bêtises sur les chiffres,
03:49mais nous avions, je ne sais pas si c'était 9 000 ou 18 000 fonctionnaires, alors que nous étions 1 400 000 agriculteurs.
03:57Aujourd'hui, nous sommes 450 000 et nous avons doublé le nombre de fonctionnaires pour s'occuper de nous.
04:03Donc la situation est catastrophique, c'est-à-dire qu'au fur et à mesure que nous disparaissons,
04:07nous avons augmenté tous les gens qui sont là pour nous contrôler et nous surveiller.
04:11Alors vous avez le sentiment d'être harcelé, justement, par ces contrôles ?
04:14Complètement ! Moi, personnellement, je viens d'être la victime d'un contrôle de la mutualité sociale agricole
04:22pour une petite aide d'APL, d'allocation logement.
04:28J'ai eu un contrôle, la façon dont ça s'est passé, mais on a l'impression d'être des chiens.
04:33J'ai vu une personne qui est inspecteur assermenté à la mutualité agricole,
04:37qui est arrivée et qui m'a fait un contrôle totalement inopiné, alors que je ne suis pas un marchand de drogue.
04:42Je suis un agriculteur élu à la Chambre de l'Agriculture, membre du Comité économique et social,
04:47et j'ai été contrôlé comme si j'étais un malfrat.
04:50Et donc ça, c'est la mutualité.
04:52C'est-à-dire, ça veut dire quoi, on a l'impression d'être des chiens, des malfrats ?
04:56C'est-à-dire que la façon dont ça se passe, c'est le contrôle.
04:58Ça se passe comment ?
04:59Une personne qui s'est pointée devant chez moi, j'étais avec la trésorière de la coordination rurale,
05:04qui m'a dit, vous êtes en couple avec elle.
05:06Et donc, suite à ça, elle a fait un an et huit mois de contrôle,
05:11pour arriver à dire, vous me devez 3500 euros.
05:14Ça s'appelle être des pompiers pyromanes.
05:17La mutualité, la première, la mutualité agricole, doit quand même prendre soin de ses agriculteurs,
05:21avec le peu qui reste d'agriculteurs.
05:23Mais Philippe Maïda, reconnaissez que les agriculteurs, vous avez aussi une responsabilité importante,
05:26vous nourrissez les Français.
05:28Est-ce que ce n'est pas normal aussi qu'il y ait des contrôles ?
05:32La responsabilité est immense, et ça rassure aussi les consommateurs, ces contrôles aussi.
05:36Tout à fait, les contrôles, je suis entièrement d'accord.
05:38Les contrôles, c'est normal, et on est les premiers.
05:40Et d'ailleurs, moi-même, personnellement, je suis engagé en bio,
05:42et je paye un organisme pour me contrôler.
05:44Vous produisez des fraises amoréas.
05:47Voilà, des fraises amoréas.
05:48Donc, je demande, c'est le bureau Veritas qui vient me contrôler, je paye pour ça.
05:52Ça, c'est normal.
05:53Les contrôles par rapport à la légalité, quand on a des salariés, etc., c'est normal.
05:57Le problème, c'est la façon de faire le contrôle.
05:59C'est-à-dire que je suis élu à la Chambre agriculture, membre du comité économique et social régional,
06:04je ne suis pas quelqu'un qui va partir demain en Espagne se cacher.
06:07Donc, on me passe un coup de fil, nous venons faire un contrôle chez vous,
06:11et on essaye que ça se passe bien.
06:12Là, j'ai eu quelqu'un qui est venu enquêter à charge, en disant je vais vous coincer.
06:16Non, ça ne marche pas comme ça.
06:18Le traité de libre-échange aussi entre l'Union Européenne et 5 pays d'Amérique du Sud,
06:22qui est en négociation, est-ce que ça, ça vous inquiète ?
06:24Vous entendez les agriculteurs du pays catalan aussi redouter cet accord.
06:29C'est un accord de plus qui va aller à notre rencontre.
06:32On en a vu.
06:33Nous avons eu l'entrée de l'Espagne et du Portugal à une époque dans le marché commun.
06:37Ça a été un désastre au niveau des fruits et légumes.
06:41Combien de pieds de salade on faisait ? Combien on en fait aujourd'hui ?
06:43Donc, le Mercosur va encore faire disparaître les agriculteurs,
06:47et nous sommes résolument contre.
06:49Mais je pense que le gouvernement français est contre aussi.
06:51Le problème, c'est qu'on a une Europe qu'on ne maîtrise pas,
06:54et qui va quand même faire passer le Mercosur,
06:56alors que nous sommes absolument contre au niveau général de la population,
07:00pas seulement les agriculteurs.
07:04Journée spéciale crise agricole, ici, sur France Bleu.
07:08Philippe Meïda, vous restez avec nous.
07:10On vous donne aussi la parole, ici matin, 0468 35 5000.
07:16Bonjour Laurent, à Saint-Jean-Plattecourt.
07:18Bonjour.
07:19Est-ce que vous soutenez les agriculteurs, Laurent ?
07:22Oui, je les comprends, car ils ont un métier très très difficile,
07:27que ce soit physiquement ou moralement,
07:29parce que chaque année, je pense qu'ils ont des difficultés pour leur exploitation,
07:37et pour le gros travail qu'ils fournissent,
07:39je pense qu'ils ont une rémunération pas assez conséquente.
07:41Et vous connaissez bien, vous, les problèmes de ces agriculteurs ?
07:45Bien, je ne sais pas, mais j'écoute régulièrement les informations,
07:50j'ai quelques amis qui sont agriculteurs,
07:52et quand on les entend parler, malheureusement, c'est toujours de l'ordre administratif.
07:56Souvent, on dit qu'ils sont écoutés, mais ils n'ont jamais de retour
07:59qui leur permet d'évoluer ou régler leurs problèmes.
08:03Et je pense que les gens ne font pas assez attention,
08:07que s'ils n'étaient pas là, on ne pourrait pas se nourrir,
08:09et si on ne se nourrit pas, malheureusement, on meurt.
08:11La question des revenus dont vous parlez, Laurent, il y a un chiffre.
08:14Un agriculteur sur cinq en France vit sous le seuil de pauvreté.
08:18Ça, Philippe Meïda, c'est quand même une problématique essentielle, c'est capital.
08:22Oui, mais ce n'est pas normal.
08:24C'est une anomalie complète, c'est-à-dire que ce sont des gens
08:27qui ne sont pas à 35 heures hebdomadaires.
08:29Pour la plupart, les 35 heures, il arrive souvent que le jeudi midi,
08:33on les ait dépassés, et on va travailler jusqu'au dimanche soir.
08:36Il n'y a pas de vacances, c'est difficile en tout cas.
08:38Certains peuvent en prendre, mais souvent les vacances,
08:40ils ne peuvent pas les prendre pour des questions économiques.
08:42Donc, c'est une anomalie complète, c'est-à-dire que nous sommes
08:45une sous-catégorie dans la population aujourd'hui.
08:47Et on entend Laurent qui nous dit aussi qu'il soutient
08:50cette future mobilisation la semaine prochaine.
08:53Ça, c'est important aussi, parce que forcément, vous comptez aussi
08:56sur l'opinion publique pour obtenir des avancées du gouvernement.
09:00Absolument, mais nous sommes partie intégrante de la société,
09:03et nous voulons que la société progresse, et être dans les progrès
09:07de la société, nous aussi.
09:09Et je pense que c'est très important que l'opinion publique soit derrière nous,
09:12parce que c'est quand même un réconfort énorme.
09:15L'année dernière, nous l'avions vu pendant les grèves,
09:17on a gêné beaucoup de monde, on en est conscient.
09:19Et croyez-moi, on n'aime pas, le 19, quand on va être sur le barrage,
09:23mardi prochain, sur le barrage, au boulot, la nuit,
09:26c'est en même temps, il y a le congrès national de la coordination rurale.
09:29Je serais mieux à signer le livre avec Michel Onfray,
09:32qui va co-signer avec ma présidente, plutôt que d'être au bord d'un feu
09:35sur le bord d'autoroute en pleine nuit.
09:38Témoignage de Philippe, à présent, à Amélie Lébain.
09:41Bonjour Philippe.
09:42Oui, bonjour. Bonne dire.
09:44Soutien total, Philippe, pour les agriculteurs.
09:48Moi, je suis tout à fait d'accord avec eux,
09:50et c'est tous les Français qu'on doit se mettre en grève,
09:52parce qu'il y a les prix qui augmentent,
09:54avec les agriculteurs qu'on prend pour des clowns,
09:56parce qu'ils sont pris, ça fait plus d'un an qu'ils sont dans la misère totale,
09:59mais depuis des années, qu'on les dénigre totalement,
10:02ces gens-là, ils font un boulot formidable,
10:05ils nourrissent la population, les gens ne s'en rendent pas compte.
10:08Alors il faudrait arrêter.
10:09C'est tous les gens qu'on devrait faire la grève,
10:10c'est tout le monde qui devrait descendre dans la rue
10:12à dire au gouvernement qu'il y en a ras-le-bol
10:14de tout ce qu'on subit et de tout ce qu'on a actuellement.
10:17Voilà, c'était mon coup de gueule de ce matin.
10:19Et coup de cœur pour nos agriculteurs, ça vous fait plaisir, ça ?
10:22Oui, parce que les agriculteurs, ils sont là, ils nourrissent tout le monde,
10:27et je dois dire que c'est des personnes qui n'arrêtent pas de travailler,
10:30ils font un métier formidable,
10:32et ces gens-là, ils doivent être soutenus.
10:34Merci beaucoup, Philippe.
10:36Et je parlais de Philippe, Melda.
10:38Oui, celle de Philippe.
10:40Ça fait chaud au cœur parce qu'en fait,
10:42nous essayons de faire une alimentation de qualité
10:44avec des normes françaises,
10:45et nous sommes sans cesse blackboulés par des importations
10:49sur les marchés de produits qui ne correspondent pas à nos normes.
10:52C'est là où il devrait y avoir les contrôles,
10:55plutôt sur ces marchés.
10:57Mais je pense qu'il y a des contrôles aussi dans les supermarchés,
10:59mais est-ce qu'il y a un peu une schizophrénie aussi de la population ?
11:03C'est-à-dire que la majorité des Français et des habitants des PO vous soutiennent,
11:07en tout cas l'an dernier c'était le cas,
11:09en même temps, beaucoup de gens aussi achètent des produits qui viennent d'Espagne.
11:13Vous êtes producteur de fraises,
11:15vous voyez que dans les grandes surfaces,
11:17il y a des habitants des PO qui achètent des fraises espagnoles.
11:19Tout à fait, mais nous en sommes très conscients,
11:21il y a deux choses différentes,
11:22il y a le vouloir d'achat et le pouvoir d'achat.
11:24En faisant des fraises bio, je suis conscient que c'est un produit
11:27qui a une valeur élevée,
11:29on fait la saison entre 2€ et 2,50€ la barquette de 150 grammes,
11:33mais moi je la vends à ce prix-là,
11:35mais quand elle est sur les étals,
11:37elle est quasiment au double du prix.
11:39Et donc dans la répartition des richesses quand on vend un produit,
11:43comment ça se fait que l'agriculteur qui a produit le produit,
11:46qui a amené un produit quasiment fini sur la table du consommateur,
11:49n'ait pas la plus grosse part du revenu ?
11:52Si elle a la plus grosse part de la richesse,
11:54elle est distribuée ailleurs que chez les agriculteurs.
11:56Vous avez raison Simon, il y a aussi une schizophrénie
11:58chez les auditeurs, chez les consommateurs que nous sommes.
12:02Et on se met dans l'eau.
12:03On déserte aussi les exploitants qui vendent directement sur leurs fermes,
12:07ça revient aussi souvent après Covid,
12:10il y a eu beaucoup de gens qui ne sont plus allés dans les fermes
12:15pour aller acheter leurs fruits, leurs légumes, la viande,
12:18et ça c'est aussi une réalité.
12:20Quentin nous appelle depuis l'Aude.
12:22Bonjour Quentin.
12:24Bonjour.
12:25On vous écoute Quentin.
12:27Moi, total soutien aux agriculteurs et à leur mouvement.
12:31Il y a plein de choses pour ce qui participe à faire un peu déborder le vase.
12:35C'est vrai qu'ils sont débordés par des normes qualitatives qu'ils respectent
12:40et on voit des produits arriver de partout dans les rayons
12:42qui ne respectent pas ces normes.
12:44Je suis dans l'Aude, près de Castelnaudary,
12:46il n'y a pas longtemps, dans un supermarché,
12:48j'ai vu du raisin italien.
12:50Dans l'Aude, moi ça me fait mal au cœur.
12:52Il y a ce problème là.
12:54Et puis, monsieur Maida l'a très bien dit sur son intervention,
12:57comment on peut doubler des effectifs au ministère de l'Agriculture
13:01quand on voit chaque année des fermes disparaître.
13:03C'est pareil dans les chambres d'agriculture,
13:05c'est pareil dans toutes les institutions.
13:07On a l'impression qu'il y a une superstructure qui s'installe
13:09et qui se nourrit sur la bête
13:11pendant que les agriculteurs crèvent la dalle.
13:13Donc moi, ça me fait mal au cœur de voir cette situation là.
13:16C'est une journée spéciale agriculture, crise agricole.
13:19Merci Quentin de votre témoignage.
13:21Merci aussi Philippe Maida.
13:23Président de la Coordination rurale ici dans les Pyrénées-Orientales.
13:26On a entendu votre message.
13:28Mobilisation à partir de mardi après-midi,
13:31vous serez au niveau du péage du Boulou.
13:34Donc de gros ralentissements à venir en prévision évidemment sur l'autoroute A9.
13:38Cette journée spéciale crise agricole continue évidemment.
13:41Les agriculteurs ont la parole toute la journée sur France Bleu Roussillon.
13:44Dans les infos d'huit heures, on va entendre justement de jeunes agriculteurs.
13:47On va voir si la relève est là dans nos lycées agricoles des Pyrénées-Orientales.
13:50Ce rendez-vous aussi à MaFrance 13h.
13:53C'est le Premier ministre qui répond en direct à Wendy Bouchard et aussi à vos appels.
13:58Vous nous appelez dès maintenant pour réserver votre place.
14:0004 68 35 5000.
14:03La journée spéciale continue.
14:05On vous retrouve dans moins d'une minute.
14:07Ici matin, revient dans un instant.
14:18Vétérinaire est avant tout un métier passion.
14:22Donc là, il faut pousser un peu plus les examens.
14:24Venez partager la réalité des étudiants du campus de Toulouse.
14:30Et puis à un moment, il me dit tu veux essayer.
14:33A plume ou à poil, pas de jaloux.
14:37Ils sont tous soignés avec amour.

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