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Transcription
00:00— Bonjour. — Bonjour. — Avec des premiers amendements qui commencent à sortir des portes de la Commission des finances, Jean-François Husson,
00:08la majorité droite du Sénat va demander une limitation de la hausse de la taxe sur l'électricité. C'est bien ça ?
00:14— Oui, tout à fait. En fait, on veut simplement proposer... Mais c'est important. C'est un effort de plus de 3 milliards d'euros.
00:21C'est-à-dire qu'on veut revenir à la promesse de l'État, qui avait été faite par les précédents gouvernements, de revenir aux tarifs d'avant-crise.
00:33Pour plusieurs raisons. D'abord parce que l'électricité, je le dis, est d'origine nucléaire. C'est une production souveraine française.
00:45Elle est grandement décarbonée. Donc l'objectif, c'est de dire... Les Français ont fait un effort pendant la crise.
00:53Aujourd'hui, collectivement, pour la France, c'est vraiment une énergie qu'il faut encourager. Et l'avantage, c'est que le disponible
01:03de production d'électricité d'origine nucléaire va pouvoir être exporté. La France, cette année, va battre des records d'exportation
01:11de son électricité. C'est important. — Donc le gouvernement voulait aller trop loin dans cette hausse de taxes sur l'électricité ?
01:16— Voilà. Nous, on souhaite la raison parce que ça permet aussi d'adhérer à la conjugaison de l'ambition écologique, de la production made in France.
01:25Et également, ça protège nos entreprises. C'est très important de protéger nos entreprises pour qu'elles continuent d'être compétitives.
01:32— Vous allez proposer une hausse de fiscalité en contrepartie sur le gaz ? — Oui. J'ai envie de dire une légère hausse que je qualifie de raisonnable,
01:41même si dès qu'on a une hausse, on peut toujours en discuter, de 4 € du MW. Pourquoi ? Parce que le gaz, on l'importe,
01:48parce qu'il est une énergie fossile et que nous devons progressivement assurer et assumer cette transition écologique.
01:56Oui à la production d'électricité d'origine nucléaire française et un coup de pouce fiscal, ce qui permet déjà d'amortir l'effort que l'on demande
02:04ou les moindres recettes liées à notre choix, qui est un choix pour l'instant collectif et unanime, en commission des finances.
02:12— Concrètement, quelles économies la majorité de droite du Sénat va proposer ? — Alors nous avons déjà adopté un certain nombre d'amendements.
02:18Nous sommes aujourd'hui à plus de 4 milliards d'économies. — En plus. — Voilà. Je veux vraiment insister sur ce sujet.
02:25On a une première priorité absolue. C'est de tout faire dans le temps très court dont on dispose pour réduire les dépenses publiques.
02:33Les Français nous attendent au tournant. Nous devons faire en sorte que la dépense publique maigrisse, se rétracte, se contracte,
02:39et surtout qu'elle soit plus efficace, parce qu'il nous appartient de démontrer que quand la dépense publique peut-être est un peu plus rare,
02:48mais qu'on la cible bien, finalement, on accompagne tout ça d'une démarche qui est une démarche vertueuse de la dépense publique.
02:55— Quelles économies supplémentaires vous proposez ? Sur quels postes ? — Ils sont nombreux et divers. Ils font partie...
03:02Alors on a sur l'AME, sur... — L'aide médicale d'État. — Voilà, l'aide médicale, sur la formation des enseignants,
03:08et puis sur un certain nombre déjà d'opérateurs de l'État qui disposent de trésorerie confortable.
03:15On leur laisse évidemment une marge absolue de sécurité. Mais comme tout le monde, on leur demande un effort,
03:22parce que l'effort qui est demandé aujourd'hui, il est hors temps de crise jamais vu. Et il est massif.
03:27— Combien d'économies, vous demandez, sur l'aide médicale d'État qui, on le rappelle, finance les soins des étrangers en situation irrégulière ?
03:32— Voilà. C'est aujourd'hui 200 millions d'euros. Mais je dirais que la majorité sénatoriale a l'habitude jusqu'à maintenant de voter ce dispositif.
03:40C'est ni plus ni moins. — Et sur l'éducation nationale, vous demandez un effort supplémentaire ?
03:45— Alors c'est pas un effort supplémentaire, pour tout vous dire. Depuis 10 ans, les dépenses de formation des personnels enseignants,
03:53finalement, sont surbudgétées, c'est-à-dire qu'on a en général plus de 50% des crédits qui sont inscrits qui ne sont pas mobilisés.
04:02Eh bien on demande... Là aussi, on recentre sur les besoins nécessaires des personnels enseignants.
04:08C'est aussi une manière de montrer pour cette fois qu'on est à l'europrès, qu'on fait attention.
04:14— Dernière question sur les collectivités. Le gouvernement demande aux collectivités locales 5 milliards d'euros d'économies.
04:19Les sénateurs étaient plutôt mécontents de ce dispositif. Concrètement, qu'est-ce que vous prévoyez ?
04:24— Alors d'abord, c'est au-delà des sénateurs. C'est le Parlement et, pour tout vous dire, les élus. Simplement, nous partons du principe
04:32qu'il est juste et entendable de fournir un effort. On pense que l'effort ne doit pas être fait à cette hauteur parce que les collectivités
04:41ne sont pas à l'origine des déficits. Nous continuons de travailler. C'est un sujet qui sera... Le choix préférentiel sera connu la semaine prochaine.
04:51Et l'idée, c'est de faire en sorte d'être attentifs aux collectivités territoriales qui ne connaissent pas toutes les mêmes difficultés.
04:58Je pense à cet instant notamment au département. J'ai bien entendu le message du département et j'y suis particulièrement attentif.
05:05— Merci beaucoup.

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