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00:00Juste avant tout ce cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière qui sont les
00:05plus appréciés par les spectateurs sur Allociné. L'élixir de jouvence de Coralie Fargeat,
00:10The Substance, se hisse en troisième position avec 3,9 étoiles sur 5. Deuxième, Alexandra Lamy,
00:16dans la peau de Louise Violet, une institutrice du 19e siècle, décroche 4 étoiles. Enfin,
00:22Au boulot, de François Ruffin et Gilles Perret, prend la tête du classement avec un score de
00:274,3 sur 5. Passons à présent, aux nouveautés de ce mercredi.
00:42Tous les nouveaux films à voir en salles sont dans Tous au cinéma. Que ce soit des films qui
00:46traitent de l'ennui, ou d'autres qui explorent des thèmes liés à la communication ou à la
00:53filiation. Que ce soit en mode drame épique ou intimiste, en passant par la comédie,
01:02le trouble existentiel intergénérationnel est une thématique forte de cette nouvelle
01:07semaine de cinéma. Voyons tout cela dans le détail.
01:1124 ans après le premier opus, Ridley Scott donne enfin une suite à l'un de ses plus grands
01:19succès. Lucius, le fils de Maximus, incarné par Paul Mescal, marche dans les pas du célèbre
01:25général romain devenu gladiateur. Alors que son pays est gouverné par des empereurs tyranniques,
01:30il doit trouver le courage de rendre la gloire de Rome à son peuple, et aussi de venger la mort
01:36de son père, joué par Russell Crowe à l'époque. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça va saigner.
01:50Il y avait une histoire à raconter, et je pense que Ridley le savait. Il sentait qu'il y avait
02:10une histoire non pas encore explorée. Sur le plateau, c'était vraiment les mêmes bâtiments,
02:29c'était tout pareil, mais c'est vrai aussi qu'il y avait cette sensation du temps qui était passé,
02:36c'était vraiment un peu magique et aussi même un peu triste. Tout en même temps.
02:41Je trouve que les mêmes conflits s'en vivent aujourd'hui aussi. L'abus du pouvoir et la
03:01volonté du peuple de se laisser voler. Je ne comprends vraiment pas pourquoi le peuple est
03:09aussi facile à séduire, à mettre dans une place où elle se dit je n'ai pas besoin de ma liberté.
03:31Autre filiation qui rime avec complication, Le Royaume, le premier film de Julien Colonna.
03:391995, alors qu'une guerre entre plusieurs clans indépendantistes Corse fait rage,
03:44une adolescente est contrainte à vivre cachée. Une cavale en famille qui échappe au cliché pour
03:51se concentrer davantage sur l'intrigue père-fille et l'immersion d'une jeune femme dans le monde
03:56âpre des adultes. Je ne pensais pas être père un jour. J'étais sûr de mourir jeune. C'était
04:05impossible que je puisse te connaître. Et tu es le soleil de ma vie depuis 15 ans.
04:08C'est un film où j'essaie de faire en sorte que rien ne soit noir ou blanc en fait. C'est un film
04:15où tout est gris. C'est un film qui parle d'une relation filiale qui peine à exister et à survivre
04:23même dans un contexte où tout meurt. Donc déjà, il y a quelque chose d'extrêmement polarisé.
04:27Il y a ce fameux royaume que ce père est en train de perdre, en même temps celui qu'il crée auprès
04:34de sa fille. Je reste avec toi, je serai dans un coin, je ne te dérangerai pas. Ce qui se dit,
04:39ce que tu vois ici, tu n'en parles à personne. Ni à ton amoureux, ni demain, ni dans dix ans.
04:44L'idée était de faire résonner dans l'inconscient collectif déjà de la Corse des choses que nous,
04:49Corse, avons connues. On a connu les guerres de clans nationalistes, les guerres de clans du
04:54grand banditisme. Tout le monde connaît ces choses-là chez nous malheureusement.
04:59Tu as peur. On a tous ces peurs. Quand on a nos vies, on respire la peur. On la mange. C'est ça qui nous garde envie.
05:08Pour moi, c'est vraiment l'histoire d'un père et d'une fille qui, le temps d'une cavale,
05:12tente d'apprendre à s'aimer, se comprendre et à se connaître. Je crois que l'amour filial peut
05:19exister quelles que soient les circonstances. D'un point de vue dramaturgique, c'est encore
05:22plus intéressant quand autour, tout s'effondre. C'est ce qu'on a essayé de montrer.
05:26C'est mes filles qui m'ont allé du diable en tout temps. J'espère qu'un jour, tu me pardonneras.
05:34Restons en Corse, sur un registre beaucoup plus léger, avec Virginie Hoque et Gérard Juniau qui
05:47tiennent les rôles principaux de « On aurait dû aller en Grèce ». En débarquant sur l'île de
05:52beauté pour leur unique semaine annuelle de vacances en famille, les Rousselots ont
05:55eu un accident de voiture avec une vache. Et ce n'est que le début des ennuis avec les
05:59autochtones. Une comédie haute en couleurs signée Nicolas Benhamou qui avait co-réalisé les deux
06:04opus de « Babysitting » avec Philippe Lachaud. Qu'est-ce qu'on va faire d'elle ? On ne peut pas
06:09la laisser là comme ça au milieu de la route. C'est dangereux. Pourquoi on n'est pas allé en Grèce ?
06:13Chef, venez voir. Non mais je suis là, Berthier. Il faut qu'ils payent pour la vache. Notre honneur
06:17en dépend. C'est une comédie feel-good qui fait du bien et on passe une heure trente sans se prendre
06:24la tête. Ce cazou, c'est pas la roche. Christian Rousselot, comment on va faire maintenant pour
06:29la rançon ? Qu'est-ce que tu fais là ? J'avais chaud. On s'amuse des clichés mais on prend à
06:34contre-pied aussi les clichés parce que c'est quand même une famille continentale. Nous on
06:38rentre pour essayer de récupérer les sous de notre grand-père. Mais ensuite c'est la famille
06:43continentale qui nous prend un peu en otage aussi. Qu'est-ce que tu fais là ? Maintenant,
06:49ça ne sert plus à rien. C'était pas moi, c'était toi. Moi, c'était Juan. Enchanté, Juan. La comédie,
06:55c'est décidé qu'on prend le malheur et que... On en parlait tout à l'heure, c'est que c'est très
07:00difficile d'écrire sur quelque chose de très positif. En fait, tous les débuts d'action,
07:05d'écriture sont sur un malheur. Ils nous arrivent que des emmerdes et vous riez parce que ce n'est
07:11pas à vous que ça arrive. Écoute maman, ne te rends pas, ils vont te mettre en prison. Libérez
07:18ma mère ou je vous retrouverai tous imparés et je vous ferai pleurer comme des fillettes. C'est
07:22quoi cet accent ? C'est Corse. Merde ! Changement de latitude radicale avec le seul film qui s'adresse
07:32aux plus jeunes spectateurs et leurs parents cette semaine. Les ours gloutons au pôle nord
07:37s'inscrit dans la grande tradition des longs métrages d'animation tchèque tout en prenant
07:41l'entraide la curiosité et le fait de manger des glaces à l'eau. Le soleil fait scintiller le ruisseau, à nous les aventures et les glaces à l'eau. On y sera dans trois pas, ou peut-être pas, mais on aura des glaces une fois là-bas.
07:55Entongo pied de l'Himalaya suppose là encore de basses températures mais c'est en fait une
08:03image qui représente les difficultés d'éduquer un enfant autiste. Ce premier film réalisé par
08:09John Wax est adapté du seul en scène de Mario Dillweiss qui racontait les premières années de
08:14sa vie avec son fils atteint de TSA, troubles du spectre autistique. Centré sur une année
08:19charnière on retrouve Audrey Lamy en mère courage face à d'insondables difficultés pour
08:24maintenir son fils en milieu scolaire. Je voulais faire un petit point avec vous avant la rentrée ça
08:29a été un peu compliqué l'année dernière à cause de ces troubles du comportement.
08:33On a pu commencer un petit traitement pour traiter son hyperactivité. Ce que j'ai mis
08:38c'est qu'on parle pas d'un enfant autiste, on parle d'une mère qui va se construire pour aider à
08:43construire la vie de son enfant. On est vraiment sur une femme qui est perdue, qui est fragile,
08:48qui n'a pas les codes, qui n'a pas les armes, qui est démunie, qui ne sait pas du tout comment
08:53s'y prendre en fait et qui va apprendre, c'est deux individus qui vont apprendre à vivre ensemble.
08:57Ton fils il est autiste comment ? C'est un génie ? Il compte des allumettes ou que dalle ?
09:01Non non il compte pas spécialement des allumettes.
09:03J'ai pas cassé mon lit. J'ai pas couché des toilettes.
09:08Quand on traite un sujet comme ça, on a envie d'être le plus vrai, le plus sincère parce qu'on a
09:11envie de respecter les gens qui vivent ces épreuves là, on a envie d'être le plus réaliste possible,
09:18c'était ça le défi.
09:18Excuse-moi de m'inquiéter, je suis pas sûr que de vivre avec ton frère soit un environnement très stable pour le petit.
09:22On a fait un apéro pour l'anniversaire de Michel, c'est un peu traîné.
09:25C'était pas il y a deux jours l'anniversaire de Michel ?
09:28Ouais, c'est ce que je dis, c'est un peu traîné.
09:30Il y a souvent des scènes très lourdes et la séquence suivante, je débarque
09:35et c'est vrai que ça fait un petit souffle pour le spectateur, un peu de rire après des scènes très dures.
09:42Et puis c'est la vie en général, la vie elle est faite de plein de nuances et on peut trouver des moments de joie, de rire.
09:49Dans des moments dramatiques.
09:51J'ai l'impression d'être au pied d'une montagne infranchissable et que je suis pas équipée pour.
09:57Oh mon bébé d'amour.
09:59Trois documentaires sont également à l'affiche cette semaine, qui chacun à leur façon, sondent des troubles existentiels.
10:06Ce souvenir d'une ville raconte le siège de Sarajevo, trente ans après, au travers de ceux qui l'ont vécu.
10:11La caméra était un armement de puissance d'une seule arme.
10:15Nous avons été abandonnés, oubliés de tout le monde et tout simplement.
10:19Quand on regarde ces images, ce peur s'envahit.
10:29Autre doc réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants,
10:34No Other Land explore l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse les habitants en Cisjordanie.
10:50Nous avons fait ce film pour le public, pour lui montrer ce qui se passe chez nous en Cisjordanie.
10:54On espère que la situation changera, mais c'est incertain.
10:58Notre film, à lui seul, ne peut pas résoudre nos problèmes, mais les gens qui verront le film en France, par exemple, pourront juger l'action de leur gouvernement.
11:06Notre but est de montrer notre film au plus grand nombre.
11:10Vous savez, il m'est facile d'aller rendre visite à Bazel, mais pour lui, c'est tout simplement impossible de venir chez moi en Israël.
11:16Pourquoi ? On est pareils. Pourquoi c'est comme ça ?
11:20C'est une des questions que nous posons dans le film. C'est totalement injuste.
11:24Et en même temps, à travers notre amitié, on montre un modèle de coexistence.
11:28On montre comment on peut vivre en Israël.
11:30C'est un modèle de coexistence.
11:32C'est une des questions que nous posons dans le film. C'est totalement injuste.
11:34Et en même temps, à travers notre amitié, on montre un modèle de coexistence.
11:38On montre comment Israéliens et Palestiniens peuvent se battre pour la justice.
11:42pour la justice.
11:56Ça fait des décennies que dure l'occupation.
11:59Les colons ne font que gagner du terrain.
12:01La France ne reconnaît même pas la Palestine comme un État.
12:05Quand vous ne respectez pas les lois internationales,
12:07quand tout est bloqué, le seul résultat, c'est la violence.
12:11Même si pour moi, elle n'est jamais justifiée.
12:14Si vous voulez que la violence stoppe au Moyen-Orient,
12:16vous devez nous aider.
12:33Le dernier documentaire de cette semaine
12:35se présente sous la forme d'un voyage cinématographique
12:38dans l'esprit de la créatrice irlandaise Eileen Gray.
12:42Une designeuse dont la première maison bâtie en 1929
12:45sur la côte d'Azur
12:46reste aujourd'hui encore un chef-d'oeuvre avant-gardiste.
12:49Le nom de cette construction ?
12:50E 1027.
12:53Dans les années 20,
12:54les hommes ont façonné le monde d'après leurs besoins.
12:58Je voulais créer un espace pour la femme.
13:02Je pourrais peut-être construire un monde différent.
13:09Retour à la fiction pour toujours
13:11et encore d'autres troubles existentiels.
13:14Ceux d'un avocat mélomane incarné par Kad Merad
13:17dans le 51e film de Claude Lelouch,
13:20qui vient tout juste de fêter son 87e anniversaire.
13:23...
13:32Ce qui est fort avec Lelouch, c'est que Belmondo,
13:34on ne l'avait jamais vu comme un acteur.
13:36On ne l'a jamais vu sourire autant.
13:38Il faut parler de charme.
13:40D'avoir autant de charme dans un film qu'avec Lelouch.
13:43Quand on est acteur
13:44et qu'on a envie de temps en temps d'être autre chose autrement,
13:48on rêve de rencontrer Claude.
13:50...
14:03Je demande à mes acteurs de faire un film
14:05et d'être spontanés.
14:08Je me fous de ce qu'ils disent.
14:09Je veux qu'on y croie.
14:11On peut tout dire si on trouve la façon de le dire.
14:14Et on trouve la façon de le dire dans la spontanéité.
14:16Pour protéger cette spontanéité et la filmer,
14:19je cache beaucoup de choses à mes acteurs.
14:21Je crée le film même en le tournant.
14:24Quand j'écris dans mon bureau,
14:27je n'ai pas les acteurs, mais quand je suis avec eux,
14:30j'ai envie d'écrire,
14:31ils me donnent des idées,
14:33donc je leur souffle des idées.
14:34Et eux me font des cadeaux.
14:36On joue au ping-pong, on joue à la vie.
14:38Donc j'essaye de tourner mes films comme je vis.
14:41...
14:49...
14:53-"Après des hommes et des dieux",
14:55le réalisateur Xavier Beauvois revient aux affaires
14:58avec la vallée des fous.
15:00L'histoire d'un passionné de voile surendetté
15:02qui s'inscrit à Virtual Regatta, la course virtuelle du Vendée Globe.
15:06Avec pour objectif la victoire,
15:08Jean-Paul Roux embarque pour un voyage introspectif de trois mois
15:11à bord d'un bateau situé dans son jardin.
15:14Le talent qu'a eu Xavier, c'est de choisir des gens
15:16qui allaient bien se rencontrer, qui allaient bien fonctionner ensemble,
15:20avec lesquels il y allait avoir une alchimie assez facile à créer
15:24et donc à filmer.
15:26Ce que j'aime bien chez lui, c'est qu'il a ce côté-là,
15:29ces grands films,
15:30et en même temps, il est très cinéma populaire,
15:33il est très cinéma...
15:35Il faut qu'un film plaise.
15:38Il faut pas que ce soit un effort pour le spectateur.
15:41-"Ça marchera jamais, ton truc."
15:43...
15:45-"C'est exactement ce qu'ils en mettent sur Vendée Globe."
15:47-"Vodka, vodka, vodka."
15:49-"T'es ridicule avec tes bouteilles."
15:50-"J'ai du mal à imaginer des gens qui vont vraiment dans un bateau
15:53au fond du jardin et qui s'isolent pendant trois mois,
15:56mais c'est vrai que ça pourrait être une histoire vraie."
15:58-"Il tiendra pas, papy."
16:00-"Il tiendra, mais il faut faire du confiance."
16:02-"Mon père, il croyait faire un tour du monde sur son bateau,
16:04mais en fait, il est en train de faire le tour de son monde."
16:07-"Moi, quand je suis arrivé sur le tournage, j'ai vu Xavier,
16:10on tournait en Bretagne,
16:12et il y avait Jean Le Cam et Michel Desjoyeaux,
16:14et Xavier, il arrêtait pas de dire que c'est comme si un fan de foot rencontrait Zizou."
16:18-"Tourne l'aventure, c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire."
16:20...
16:22-"Je joue moi-même à ce jeu."
16:24C'est ça qui m'a donné l'idée du film.
16:25J'ai dit, tiens, on fait un vrai pour deux fous, quoi.
16:28Peut-être qu'on aurait plus de chances de gagner,
16:30puisque c'est les mêmes vents, c'est la même météo,
16:33c'est tout pareil.
16:35-"Sauf que là, d'un seul coup, ce personnage, il part avec ça,
16:37c'est tout, lui, il veut gagner.
16:39Et là, il se rend compte d'un seul coup qu'il se retrouve face à lui-même
16:42et que cette chose un peu très matérielle
16:46va devenir une quête...
16:49Une quête de soi."
16:52-"Moi, je crois en toi."
16:53...
16:56...
16:58...
16:59-"Autre voyage presque en solitaire",
17:01"...Good One", est le premier long-métrage d'India Donaldson.
17:05Sur fond de patriarcat toxique,
17:07ce film explore les troubles de communication
17:09entre un père et son ado, qui aurait largement préféré
17:12passer le week-end avec ses amis.
17:13...
17:27...
17:30Au rayon des relations intergénérationnelles complexes,
17:34une part manquante n'est pas mal dans son genre.
17:36Romain Duris y joue un chauffeur de taxi
17:38qui sillonne inlassablement Tokyo à la recherche de sa fille,
17:41dont il est séparé depuis neuf ans suite à une rupture houleuse
17:44avec son ex-femme japonaise.
17:46-"Comment t'es passé de chef-pisteau à taxi ?"
17:49...
17:51-"C'est ma femme qui a enlevé ma fille."
17:53...
17:55-"C'est le premier qui prend l'enfant qui a la garde."
17:57-"Il y avait cette chose qui m'a toujours excité dans ces histoires-là.
18:00Il y a certes les enlèvements d'enfants, la garde alternée, la paternité,
18:04mais il y avait aussi cette histoire de l'étranger, quoi.
18:07Ca, ça m'a toujours excité de dire
18:09que c'est intéressant d'aller filmer un étranger
18:12qui va dans un pays plus riche que le sien,
18:14qui parle une autre langue, une autre religion, une autre culture,
18:18qui essaie de s'intérer, et en fait, c'est pas si simple.
18:21Et ça, je trouve ça intéressant.
18:23-"Qu'est-ce que t'as fait ?"
18:24...
18:26-"J'ai envie d'entendre ton chemin. Tu comprends ?"
18:29-"Où vas-tu ?"
18:30Quand je suis arrivé au Japon, sur le tournage,
18:32j'avais toutes les phrases en moi.
18:34Donc j'avais travaillé vraiment à l'oreille, donc en phonétique.
18:38Et ensuite, je faisais revivre tout ça en chopant des expressions,
18:41des mots, des phrases que j'entendais,
18:43et je leur donnais de la liberté, comme Guillaume aime.
18:46-"Petite improvisation par-ci, par-là."
18:48Voilà. Donc c'était que du bonheur.
18:50Comme quoi, non, mais voilà, l'apprentissage peut être du bonheur.
18:53-"Et du travail."
18:54...
19:04Restons à Tokyo pour finir cette émission.
19:07On se quitte sur des images de Desert of Namibia,
19:09de Yoko Yamanaka.
19:11Un film enragé et solaire
19:13qui fait l'inventaire des comportements impulsifs
19:15de la génération Z au travers de Kana,
19:18une jeune japonaise de 21 ans qui a bien du mal à se trouver
19:22entre tribulation professionnelle et sentimentale.
19:25...
19:32C'était Tous au cinéma,
19:33l'émission qui vous a fait voir ce que vous allez voir.
19:36...