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Transcription
00:00En 2004, vous participez à la Ferme Célébrités, je me rappelle, sur TF1.
00:03Vous êtes même finaliste.
00:04– Ouais.
00:05– C'est un bon souvenir, ça ?
00:06– Non, pas du tout.
00:07– Pourquoi ? C'était quoi le problème ? La ferme ou les célébrités ?
00:10– Eh bien non, c'était pas la ferme, c'était les célébrités.
00:12– Ah, c'est ça, ouais.
00:13– En fait, maintenant, j'apprends à être dans l'amour universel, donc ça va mieux.
00:17Je me soigne, mais à la base, je suis quelqu'un qui a peur des ondes négatives, en fait.
00:21Comme je le sais, j'aime les gens bienveillants.
00:22Il y avait quand même plein de personnalités enfermées.
00:24Des très bonnes, mais aussi des personnes moins bienveillantes.
00:28– Qui ça ?
00:29– Oh non, je ne dirais même pas qui.
00:31En plus, on les a oubliées, ce n'est pas méchant.
00:32Mais quand tu es méchant, au bout d'un moment, on t'oublie, c'est comme ça.
00:34– Non, ça, c'est trop long.
00:35– Et quand tu es gentil, tu restes.
00:38– Vous savez quoi, c'est vraiment un mauvais souvenir.
00:41– Ah oui, c'était de l'anxiété permanente.
00:43Les gens prenaient quand même des anxiolytiques, des antidépresseurs.
00:46Moi, je n'avais que 24 ans, j'ai réussi à ne pas prendre ça à cette époque.
00:50Mais je suis devenue accro aux boules-caisses, aux masques.
00:54C'est quand même quelque chose qui traumatise.
00:56Il ne faut pas croire, tu es filmée la nuit, tu es filmée tout le temps,
01:00pendant dix semaines.
01:00Je me sentais en prison, voilà.
01:02– Vous avez gagné beaucoup d'argent, là on va passer en mode Jordan Deluxe.
01:08Vous avez gagné beaucoup d'argent pendant votre carrière ?
01:10– Ah, en sous ? En euros ou en… ?
01:13– Je ferai la conversion.
01:14– Je n'aime pas les chiffres, il faut demander à mon banquier.
01:19Écoute, en tout cas, ce qui est sûr, c'est que j'ai une maison,
01:21j'ai un toit sur la tête, je peux faire des voyages de temps en temps,
01:24même si je n'ai plus le temps avec mon bébé, mais je ne roule pas sur l'or.
01:27Je suis quelqu'un qui a un revenu modéré, mais je ne vais pas me plaindre.
01:31– Vous avez mis de côté, vous n'avez plus payé votre maison, en tout cas ?
01:33– Alors, c'est toujours pareil, j'ai eu des séparations.
01:35Quand tu as des séparations, tu perds de l'argent.
01:37J'avais payé ma maison, j'ai dû vendre rapidement.
01:40Maintenant, j'ai encore un crédit, mais j'ai de quoi voir venir,
01:43de quoi aller au bout et payer mon crédit, donc je ne suis pas à plaindre.
01:47– C'est bien, oui, donc vous avez pu quand même mettre de l'argent de côté, c'est top.
01:49– Je suis fourmi, je suis très fourmi, j'ai peur de l'avenir,
01:52donc je ne suis pas une risque tout ni rien.
01:55– Vous savez, si vous êtes fourmi, moi, je ne suis pas du tout comme ça,
01:58je ne suis plus Steven… Cigale !
02:00– C'est la tristesse !
02:03– Il y a des vannes d'hier, là, avec Steven.
02:06– Non, non, mais vous avez gagné genre, moi, je pense…
02:08– Ah, Steven Cigale, ça y est, oh là là, mais je m'en trompe, c'est un acteur, d'accord, oh là là.
02:13– Non, vous avez gagné genre quoi, 2 millions d'euros ?
02:15– Combien ? – 2 millions d'euros ?
02:17– Oh non. – Moins ?
02:19– Si. – Moins, moins, moins.
02:21– Un million et demi.
02:23– En tout cas, j'ai vendu un million et demi de disques,
02:25donc on va dire que tout cumulé, on ne doit pas être loin.
02:29Parce que je suis auteur-compositeur, il faut savoir.
02:31– Donc vous continuez la musique ?
02:32– Ah oui, plus que jamais. – Exactement, c'est pour ça.
02:34– J'ai écrit mon nouvel album, « Je t'aime ».
02:37Pendant le confinement, justement, il y avait « Les bonnes ondes » de Monsieur Jean Lemage,
02:40donc certifié si vous l'écoutez, c'est l'album de la sérénité, des bonnes vibes,
02:45pour ne pas être anxieux, voilà.
02:47– Il est plus âgé que vous aussi, le père de votre enfant ?
02:49– Bien sûr. – Toujours, oui ?
02:52– Ah mais j'ai besoin d'être rassurée.
02:53Donc en fait, moi, un petit jeune qui va aller à droite, à gauche,
02:56que je n'arriverai pas à suivre, ce n'est pas possible.
02:57– Bon, votre prochain mec, c'est le père Fouras, quoi.
02:59– Non, je ne juge pas.
03:03On peut aimer les gens qu'on t'entend depuis ce confinement.
03:05On est amoureux d'une âme avant tout, peu importe son incarnation, peu importe.
03:09Mais il est beau. On peut être d'un certain âge, il est beau.
03:12– Bien sûr, attendez, regardez Gilles, il est magnifique.
03:15– Il a un peu ce style, c'est vrai.
03:17– Mais Gilles, attention, il est de plus en plus beau.
03:21Vous savez que Gilles Verdes, par exemple,
03:22il est plus beau maintenant que quand il était jeune.
03:24Là, il est de plus en plus beau, il a vraiment un truc qui est…
03:26– Moi, je trouve que les hommes, quand ils prennent de l'âge,
03:28c'est comme le vin, ils se bonifient.
03:30– C'est vrai. – Lui, c'est plus que bonifier.
03:32Lui, c'est une belle bouteille. – Il a de la bouteille.
03:34– Non mais c'est vrai, franchement.
03:36– Et toi aussi, Cyril, je ne dis pas que tu es en train de vieillir,
03:38mais tu es de plus en plus beau, c'est vrai.
03:40– Tiens, on va passer à la caisse.
03:42– Non mais je t'ai connu, attends, il faut quand même se rappeler.
03:44– Elle m'a dit, je t'ai connu, t'étais dégueulasse.
03:46– Elle m'a dit, elle m'a dit.
03:48– Non, mais attends, t'étais tout nu, tu m'avais reçu dans une émission.
03:51– Alors je suis tout nu, t'es tout nu, écoute,
03:54si t'aimes pas mon zizi, n'en dégoûte pas les autres.
03:56– Tu te rappelles ou pas,
03:59il t'avait juste caché avec une feuille de lierre.
04:01Et c'est pas que t'étais pas beau, mais t'étais tout timidé.
04:03Maintenant, tu as de la bouteille.
04:06– Un appart, un canapé, une table, c'est pas une émission, ça.
04:10Reçu dans un appartement.
04:12– C'était une émission très sympa du matin.
04:15– Exactement, c'est le morning live, on peut le dire.
04:17– Morning live.
04:19– Ève, en tout cas, je te sens très mature.
04:23C'est vrai, je te sens très mature,
04:25très bien dans ta tête, t'es bien là.
04:27– C'est ça la vraie raison.
04:29– C'est quoi ? – Mon bébé.
04:31– Ah pardon, j'avais vu, je croyais ton téléphone.
04:34– C'est vrai.
04:36– Elle a acheté un nouveau téléphone, ça, c'est la vraie raison.
04:40– C'est 13.
04:42– J'en ai acheté 7, c'est comme une faune, c'est la vraie raison.
04:44Et je me sens beaucoup mieux dans ma tête.
04:46– Non mais c'est horrible, j'ai l'impression que je peux mourir maintenant,
04:48parce qu'en fait, on a compris la mission.
04:50– Au contraire, justement, c'est une mission, c'est le contraire.
04:52– On a peur parce qu'on se dit, si je meurs demain, qu'est-ce qu'il va rester ?
04:55– Il ne faut plus mourir, c'est le contraire.
04:57– Oui, mais moi je ne le vois pas comme ça, sinon je vais avoir peur.
04:59Je préfère me dire qu'elle est là
05:02et qu'elle perpétuera des bonnes ondes
05:04parce que je vais l'éduquer le plus longtemps possible.
05:06Je ne veux pas mourir demain, attention, dans les bonnes ondes.
05:08– Vous pensez vraiment être un messager du ciel ?
05:10Ah non, c'est la question pour aujourd'hui.
05:12– C'est pour ça que je m'appelle Eve.
05:16– Le mec, non, ça, ce n'est pas la bonne fiche.
05:18– Non mais tu sais que c'est énorme quand même,
05:20parce que quand j'ai vu qu'il y avait Jean, j'ai dit, c'est bon,
05:22c'est des bonnes ondes, il m'a sauvée du confinement.
05:24– On l'aime, je l'aime ce mec.
05:26– J'étais anxieuse, j'ai eu son contact.
05:29Il m'a allongée, il m'a dit, regarde le ciel, il m'a parlé.
05:31J'ai vécu le confinement comme si, alors que je suis hyper anxieuse,
05:33j'ai peur de toutes les maladies, comme s'il n'y avait rien.
05:35– Comme si, tranquille.
05:37– Merci Jean.
05:39– Tranquille, il vous a déconfiné.
05:41– Ah oui, dans ma tête.
05:43– Il s'appelle comment votre enfant ?
05:45– Lily-Rose.
05:47– Lily-Rose, comme Johnny Depp.
05:49– L-I-L-I, donc à la française, R-O-S-E, mais attachée.
05:51– Ah, c'est mignon.
05:53– Oui, c'est une petite fille.
05:55Tu ne l'as pas vue ?
05:58– Non, on s'en va, t'enlèves.
06:00Félicies-nous ces deux yeux.
06:02– Elle est belle.
06:04– Elle est trop mignonne.
06:06Franchement, oui.
06:08C'est très rare aussi qu'un mec voit ton enfant et il dit,
06:10oh, qu'il est dégueulasse.
06:12Non, mais elle est très belle.
06:14Franchement, alors, je te le dis, elle est vraiment très belle.
06:16– Je t'en montre une autre.
06:18– Non, mais c'est bon.
06:20– Ce sont les jeunes parents et les jeunes copains.
06:22– C'est vrai qu'elle est trop belle.
06:24Elle a les yeux verts, oui, je sais.
06:26– Mais, je n'y ai pas de respect.
06:28– Non, mais ça m'importe, parce que l'air de rien.
06:30Les femmes, accouchées, mais croyez-moi qu'après,
06:32on peut tout vivre, même te rencontrer, même tout.
06:34– Même te rencontrer, moi, c'est mon...
06:36– Non, mais avec un homme comme ça, il ne se rend pas compte.
06:38– Toutes les femmes qui vont accoucher vont vouloir me rencontrer après.
06:40– Non, mais tu as vu, il fait peur, l'air de rien,
06:42il ne se rend pas compte, je crois.
06:44– Ah, oui ? Oh, attends, je suis gentil, moi.
06:46– Oui, mais je trouve que tu fais peur, quand même.
06:48– Ah, oui ?
06:50– Tu sais quoi ? J'avais peur, toute la nuit,
06:52Aujourd'hui, je me disais, est-ce que ça va aller, est-ce qu'il va être méchant, est-ce que si, est-ce que pas ?
06:56– Méchant ? – Est-ce que j'ai déjà été méchant ?
06:58– Non, mais pas que toi, toute l'équipe, quand t'y avais, j'avais peur.
07:01– C'est eux qui font peur, c'est pas moi. – Oui, c'est vrai.
07:03C'est le concept, c'est rien que face à Anouna, tu te dis, oula, rien que ça, face à Anouna.
07:07Ben ça y est, je suis face à toi et c'est moins pire qu'un appouchement, voilà.
07:10– Non, ça va, ça va. Heureusement, heureusement.
07:13– Attends, nous, tu sais que moi, je t'ai vu, j'ai toujours été, j'étais toujours aimé, t'as vu ?
07:17– Tu m'as toujours ? – J'ai toujours aimé et soutenu.
07:19– Oh, tiens, non. – Non, mais c'est vrai, t'as vu, je t'ai...
07:21– Pas toujours, parce qu'une fois, je devais venir chanter, tu m'as pas laissé chanter.
07:24– Oui, parce que j'avais pas que ça à foutre non plus.
07:26– Non, mais c'est gentil, mais si tu cherches, si tu cherches, tu vas le trouver.
07:33– Tu connais, il a chanté Félicitas ? – Eh oui.
07:35– Eh, j'adore ce titre, Félicitas, j'ai encore écouté à la pizzeria hier soir, sans rigoler, j'adore.
07:40– Félicitas. – On a cause à des pions, on a faute à des fêtes, Félicitas.
07:44– Et même dans la Casa del Papel, ils l'ont reprise, Félicitas.
07:46– J'adore, mais tu sais quoi, c'est que j'adorais quand t'avais fait cet album aussi, t'avais fait des reprises.
07:50– Exactement, ben tu vois, en fait, t'es fan de moi, donc il faut me faire chanter.
07:53– Eh, attends, je te l'ai dit plein de fois que je connaissais toutes tes chansons.
07:57– Non, mais c'est vrai, tu m'as étonnée tout à l'heure.
07:59– Tu sais qui était fan de toi aussi ? Un pote à moi. – Arrête.
08:01– Arnaud Clément, je l'ai vu dans un truc un jour, il écoutait…
08:03– Le Tennis Man ? – Ouais, il écoutait…
08:04– Mais il était amoureux de moi, hein. – Non, fais gaffe, Arnold Wend, c'est une amie.
08:07– Mais excuse-moi, avant, bien avant Arnold Wend. – Bien sûr, Arnaud, c'est un pote.
08:10– Il y a très longtemps. – Je l'adore, Arnaud Clément, il te kiffe.
08:13– Il était trop jeune. – Il t'écoutait beaucoup.
08:22– Il est beau, et c'est un super mec. Et Nolwenn, on l'aime, il s'est laissé le mari.
08:25– J'adore aussi, c'est un très beau couple.
08:27Donc je me dis tant mieux qu'il était trop jeune à l'époque.
08:29– Mais tu le savais ? – Ils ont des enfants.
08:31– Tu le savais qu'il t'écoutait beaucoup ?
08:33– Je te jure, je ne sais pas comment je l'ai su, mais…
08:35– Ce n'est pas moi qui te l'ai dit ?
08:36– Après coup, je me suis dit, peut-être, que j'aurais pu, en effet, voilà, mais c'est comme ça.
08:41– Maintenant, c'est fini, tu sais.
08:43– Non, je suis très heureuse pour eux.
08:45– Nolwenn et Eve, c'est deux très belles femmes.
08:48Je l'embrasse, en tout cas, Nolwenn.
08:50– Très bonnes vibes aussi, Nolwenn.
08:52– Elle est exceptionnelle.
08:53Vous avez participé à deux reprises à l'Eurovision.
08:56Une fois en 2012, l'autre en 2015.
08:58Vous n'avez pas été sélectionnée, c'est ça ?
08:59– Alors, en fait, je n'ai même pas passé le casting.
09:01C'est ce qui est dommage.
09:02J'ai eu le caster, on va dire, en ligne.
09:04Et puis il m'a dit merci, c'est très gentil.
09:06Et puis je n'ai jamais eu de nouvelles.
09:07– Ah, c'est ça, l'Eurovision que vous avez faite, d'accord.
09:10– C'est juste que des fois, on va dire que la pipelle
09:14prend le dessus sur la chanteuse, c'est comme ça.
09:16– C'est quoi votre secret beauté ?
09:17Parce que vous avez 44 ans, comme vous l'avez dit.
09:19Et franchement, c'est quoi ?
09:21– Ce qui est fou, c'est que je suis anxieuse.
09:23La veille d'émission, je ne dors pas.
09:25– Ah ouais ?
09:26– Je pense que le reste du temps, c'est d'essayer de gagner en sérénité.
09:30Donc je pense que c'est tout ce qui est méditation, réflexion sur soi.
09:36En fait, ce n'est pas des injections, c'est ce qui est naturel.
09:38– C'est ce qui est naturel.
09:39– Donc vous ne faites pas du tout d'injections ?
09:40– J'en ai fait deux fois dans ma vie, donc vous ne voyez plus.
09:42– Où ça, sur le front ?
09:43– C'est parti. Là et là.
09:45– Ah ouais, ça ne se voit pas du tout.
09:46– C'était il y a 4 ans.
09:48– Vous allez voir, il y a Fabien Lecoeuf qui arrive tout à l'heure,
09:49il en a fait là, surtout.
09:50– Non, je pense que c'est tout simplement l'hygiène de vie,
09:54c'est ce qu'on va dire.
09:55Mais même si des fois, je suis stressée,
09:57j'essaye de me rattraper sur le reste.
09:59– C'est ça.
10:00– Bien manger.
10:01– Vous mangez bien ?
10:02– Ce qui est simple.
10:08– Vous avez fait la poitrine ?
10:09– Si, j'avais fait la poitrine il y a très longtemps.
10:11– Moi aussi je l'ai faite.
10:12– Ah bah oui, la poitrine du bas.
10:14– C'est pas possible.
10:21Vous étiez souvent chez Sébastien Coé ?
10:23– Oui.
10:24– Qui on embrasse d'ailleurs, Seb.
10:25– Bah oui.
10:26– Il vous a beaucoup soutenu, lui, toujours.
10:28Il vous a toujours invité, etc.
10:29– Eh oui, un amour, et je le soutiens moi encore aujourd'hui
10:32parce que je l'ai bien connu.
10:33Après, je ne juge pas, je ne suis pas juge.
10:35– Bien sûr, mais en tout cas, on l'embrasse.
10:36– On l'embrasse.
10:37– Exactement.
10:38Vous avez été marine du salon de l'érotisme en 2006 ?
10:40– Oulah, oui, ça remonte, exact.
10:42– C'était sympa, ça ?
10:43– Oh, c'était…
10:44– Parce qu'on m'a demandé d'être parrain, là, cette année, je…
10:46– Je vais te le dire clairement, c'était lucratif.
10:49– C'est vrai ? Ah ouais ?
10:50– Ah oui, parce qu'en fait, j'étais…
10:51– Mais vous ne payez pas en…
10:52– Non.
10:53– Non, ça va.
10:54– Parce que je croyais que vous payiez en jouets, quoi.
10:55– Non, ça va aller.
10:56– En jouets.
10:57– Non, mais j'étais sur les 4x3 à l'époque,
10:59donc du coup, c'était vraiment, on va dire, un partenariat.
11:02Du coup, j'ai ajouté…
11:03– Franchement, et moi, je fais un appel au salon de l'érotisme.
11:05Pour moi, le prochain parrain du salon de l'érotisme, c'est Big Laoui.
11:09Franchement, le salon de l'érotisme avec en parrain Big Laoui,
11:12là, ça fait un tabac.
11:13Franchement, c'est extraordinaire.
11:14Ah ben là, je peux vous dire, vous ne le trouverez pas mieux.
11:16Vous pouvez tourner partout.
11:17Vous avez sorti aussi un album de zouk avec Francky Vincent.
11:20– Ah ben oui, je suis venue chanter sur ton plateau.
11:22– Vous voyez que moi, je vous fais chanter.
11:23Et après, ça vient me critiquer.
11:24– Ah oui, voilà !
11:26– Et là, vous avez écrit un nouvel album qui s'appelle Je sème.
11:30– Oui.
11:31– Je sème, vous semez ou vous semez quelqu'un ?
11:33– Non, Je sème, c'est ce que je disais tout à l'heure.
11:35C'est vraiment semer de la bienveillance pour récolter de la sérénité.
11:38– Vous avez écrit tout seul ?
11:39– Oui, exactement, de A à Z.
11:40Après avoir eu Jean au téléphone, quand même, ça m'a sûrement inspirée.
11:43Mais en fait, j'ai écrit en écriture automatique.
11:45C'est incroyable.
11:46C'est-à-dire que si tu peux dire que je suis connectée au cosmos,
11:49comme tu disais tout à l'heure,
11:50peut-être dans le sens où quand j'ai écrit cet album,
11:52la mélodie venait en même temps que le texte.
11:54– Ouais.
11:55– Et je te promets, c'est impressionnant, c'est l'écriture automatique.
11:57– C'est fou, ça.
11:58– Ça venait de je ne sais où.
11:59– C'est pas de ça que j'ai pété ?
12:00– Non, mais c'est horrible, ça.
12:01J'ai vu que maintenant, tu as de l'intelligence artificielle
12:04qui fait des chansons sur la thématique en instant T.
12:06– Bien sûr.
12:07– Mais je fais ça naturellement.
12:08– Moi, mon fils, un jour, je lui disais que c'est vrai,
12:09il a cru que je ne l'avais pas cramé.
12:10Il m'appelait toutes les deux millions,
12:11il me disait, j'écris une chanson, on se rend mal.
12:14– Tu fais le thème, voilà.
12:16– Exactement.
12:17Et on va écouter Je s'aime.
12:19– Maintenant, tu s'aimes, s'aimes, s'aimes, s'aimes, s'aimes.
12:29On la montrera demain, on s'aime.
12:32– Je bénisse, hein.
12:34Je bénisse.
12:36Je bénisse.
12:38– On n'entend pas tous les paroles, mais…
12:42– La voix, elle a vraiment une belle voix, Eva.
12:44Oui, Gilles, vous avez une question à poser.
12:45– Oui, j'aimerais bien reparler argent avec vous, s'il vous plaît.
12:48– Ah, lui, il va te faire chier, lui.
12:50– La ferme Célébrité…
12:51– Vous êtes banquier ?
12:52– La ferme Célébrité, c'est un marqueur négatif pour vous.
12:55Vous y êtes allée pour l'argent.
12:56Est-ce que vous regrettez ?
12:57Et combien vous avez pris, s'il vous plaît ?
12:58– Alors, à l'époque, j'y suis plus allée pour la notoriété.
13:01Parce qu'en fait, j'avais beaucoup d'argent,
13:03puisque je sortais d'un gros succès discographique,
13:052 millions de disques, tout confondu.
13:07Et ma maison était quasi payée.
13:09Mais, ma maison de disques, en fait, ça n'allait plus.
13:12Donc, je les avais quittés.
13:13C'était quand même, il faut le dire, le plus gros label musical.
13:15– C'était qui ?
13:16– Energy.
13:17– Energy, oui.
13:18– Et la plus grosse chaîne musicale, M6.
13:21J'en avais les deux.
13:22Et je les ai quittés.
13:23J'ai eu ce courage-là.
13:24Mais après, j'étais blacklistée un petit peu, tu vois.
13:26Donc, je me suis dit, il faut que je revienne par un autre média concurrent.
13:29Donc, je suis allée chez TF1.
13:31Donc, je l'ai fait plus pour les médias que pour l'argent.
13:33– Vous avez une info, sur Evangelii, comme ça, par exemple ?
13:35– Non.
13:36– Merci.
13:37– La carrière, elle s'est arrêtée tôt ?
13:39– Non, pas du tout.
13:40– Pas du tout.
13:41– Elle continue, elle s'arrête.
13:42– La carrière de chanteuse ?
13:43– Elle continue encore.
13:44– Bien sûr, bien sûr.
13:45J'ai vu le nouvel album.
13:46Mais non, je sais qu'elle devait venir…
13:48– 25 ans de carrière, en fait.
13:49– Oui, je sais.
13:50Moi, la seule info que j'ai récente,
13:51c'est que vous deviez venir chanter, au mois de juin, à Perrier-sur-Rondel.
13:54– Perrier-sur-Rondel ?
13:56– Perrier-sur-Rondel.
13:59– Perrier-sur-Rondel ?
14:00– Perrier-sur-Andel.
14:01– Ah, Perrier-sur-Rondel !
14:03– On m'avait collé vos affiches sur le mur, en face de ma maison.
14:08– Vous m'avez collé vos affiches sur le mur ?
14:10Ce n'est pas écrit « United » ?
14:11– Non.
14:12– Et alors, je ne vous ai pas allé ?
14:14– Si.
14:15– Vous étiez enceinte ?
14:16– Mais j'ai travaillé jusqu'à mes 8 mois de grossesse.
14:18– Oui, mais là, vous étiez, je crois, à la limite.
14:20– Ah non, non.
14:21Non, parce que j'ai accouché en octobre.
14:23C'est une mauvaise info.
14:24Attention pour revoir vos affiches, monsieur.
14:25– Ah non, ça, ce n'est pas la première.
14:27– J'habite, mais non, j'habite en face.
14:29– Et alors ?
14:30– Là où vous deviez chanter.
14:31On m'a dit qu'elle n'y était.
14:32On m'a dit non, elle ne vient pas parce qu'elle est enceinte.
14:34– Il y avait le décalage horaire ou tu étais en jet lag, je ne sais pas,
14:36mais j'y étais.
14:37– Non, non, c'est bien toi.
14:38– J'ai eu cette chance, j'ai pu chanter jusqu'à la fin.
14:40– Vous êtes sûr qu'on n'a pas fait un mytho pour que vous…
14:42– Non, non, pas du tout.
14:43Mais j'ai vu l'affiche.
14:44C'est une affiche, vous n'étiez pas enceinte.
14:46– En gros, il dit que je ne chante plus, mais il savait que je chantais.
14:49– Il voulait venir vous voir.
14:51Et puis on m'a dit non, elle ne vient pas parce qu'elle est souffrante.
14:54– En tout cas, j'ai eu raison de me dire que ce serait sympa pour…
14:57Non, mais sérieux, vraiment.
14:59J'ai senti que ça pouvait le faire tous les deux.
15:01– Ah oui, ça match.
15:03– Oui, Gilles Verdez, oui.
15:04– Oui, je voudrais reparler argent avec vous, s'il vous plaît.
15:08– J'avais bien une raison de m'inquiéter avant de venir.
15:11– Quand vous faites l'affaire de célébrité, donc 2004,
15:14combien vous prenez ?
15:16Parce que ce qu'on m'a dit, c'est que les rivalités,
15:18vous parlez de mauvaise ambiance, etc.
15:20C'était aussi dû à la différence de cachet entre les protagonistes.
15:23– Ah non, honnêtement, on prenait tous la même chose par semaine.
15:26– Combien ?
15:27– Par semaine, en fait, c'était autour de 10 000 euros par semaine.
15:30Donc plus on restait, plus on gagnait.
15:32– Et vous avez fait combien de semaines ?
15:34– Ah ben ça, il faut aller chercher sur Internet.
15:36– Vous avez été finaliste contre Pascal Ometa.
15:38– 8 semaines.
15:39– 10 semaines, vous avez dit tout à l'heure.
15:41– Donc 100 000 euros pour l'affaire de célébrité.
15:43– En brut.
15:44– Et deux ans après, vous faites une salope de Rotissime.
15:47Vous avez dit qu'il y avait beaucoup d'argent.
15:49100 000 euros également ?
15:51– Non.
15:52– Combien ?
15:53– Il faut demander à mon banquier, je ne m'en rappelle plus.
15:55– D'accord.
15:56– Non mais j'ai un manager, en plus, qui prenait quand même un bon pourcentage.
15:59Donc ce qu'on gagne n'est pas ce qu'on a réellement, nous, en tant qu'artistes.
16:02Et il y a beaucoup d'artistes, d'ailleurs, qui se sont fait avoir,
16:04qui ont cru qu'ils gagnaient beaucoup.
16:06– Le manager, vous prenez un gros pourcentage ?
16:09– Je ne vais pas dire un gros pourcentage, mais un pourcentage.
16:12– C'est pour ça que vous êtes fâchée avec lui, notamment ?
16:14– Non, en plus, on n'est pas fâchés.
16:15– Avec son ex, Michel.
16:16– Non, on n'est pas fâchés, mais…
16:19– Non, je ne parle plus.
16:20– Non, non, on se parle encore, en plus.
16:22– Ah, vraiment ?
16:23– Mais voilà.
16:24– Pas beaucoup ?
16:25– Non.
16:26– Ah oui, de toute façon, maintenant, vous êtes mariés, etc.
16:28– Ah oui, moi, je suis fidèle.
16:29– À l'époque, ce n'était pas le problème.
16:31– Moi, quand c'est fini, même s'il n'y avait pas de rancœur.
16:36– Oui, exactement, c'est ce que j'allais dire.
16:37C'était clair entre nous.
16:38Après, avec le recul, on se dit, quand c'est fini, mince,
16:40j'aurais pu avoir plus d'argent, mais l'argent ne fait pas le bonheur.
16:43Il faut se le dire, on laisse de l'argent à l'époque,
16:45parce qu'on est amoureuse aussi.
16:46– Il faudrait rappeler à Gilles, parce qu'il colporte souvent ce genre de…
16:49– Qu'est-ce que je colporte ?
16:50– Je vais finir ma phrase, de désinformation.
16:52C'est qu'en réalité, ce qu'on oublie de dire,
16:54parce que tu ne prépares pas bien tes fiches,
16:56ou tu ne connais pas le sujet qui arrive,
16:58c'est que les gens qui font de la télé-réalité, c'est sur cachet,
17:01donc 100 000, ça ne veut strictement rien dire.
17:03– 100 000, c'est 100 000 !
17:04Qu'est-ce qu'il me raconte que je ne prépare pas bien ?
17:06– On a l'impression que 100 000 euros pour 8 ou 10 semaines,
17:10ça semble une somme absolument considérable.
17:12En réalité, ce qui lui reste vraiment dans la poche,
17:14c'est allez, 30, 40 000 euros, et pour 10 semaines…
17:16– Non, plus que ça.
17:17– Allez, 50 000.
17:18– Non, non, c'est 20 % de l'euro.
17:20En général, un manager, moi qui suis dans la musique…
17:23– C'est 20 %.
17:24– Je ne dis pas manager, c'est de la facture.
17:26– Oui, mais même, quel que soit le truc.
17:29– La prochaine fois, vous préparez vos émissions.
17:31– En tout cas, j'ai présenté une émission de télé-réalité
17:36qui s'appelle L'île de la tentation, je ne crois pas qu'il y en ait d'autres.
17:38– Combien vous avez pris pour ça ?
17:39– J'ai pris 80 000 euros à l'époque, pour 21 jours au Mexique.
17:42Mais 80 000 euros en facture,
17:45donc ça veut dire que ce qui reste en la poche,
17:47ce n'est pas 70 ou 80 %.
17:49– Aujourd'hui, un gros animateur, il prend combien par mois ?
17:52– En ce moment ?
17:53– Oui.
17:55– Ça dépend, tu parles de qui ?
17:56– C'est qui, pour vous, qui prend le plus, en ce moment, en animateur ?
17:58– Jean-Luc, Crashman, peut-être.
17:59– Anouna !
18:00– Anouna, bien évidemment.
18:01– Mais toi, c'est hors-propos.
18:03– C'est hors-propos parce qu'il est animateur, il est producteur.
18:10C'est très complexe.
18:12– C'est Jean-Luc, parlons de Jean-Luc.
18:14C'est mon ami Jean-Luc.
18:16– Je n'en sais rien, je ne connais pas.
18:18C'est compliqué de parler de ça avec quelqu'un que…
18:20– Aujourd'hui, c'est vrai que ça gagne quand même.
18:22Il a raison, Gilles, mais c'est vrai que…
18:25Ce que vous voulez dire, Laurent, vous dites,
18:27que ce n'est pas parce qu'on a fait une émission qu'ils peuvent vivre toute leur vie.
18:30C'est ça qu'il dit.
18:31Mais c'est quand même des sommes exceptionnelles.
18:33C'est ce que disait Raymond un jour.
18:34– Oui, mais il y a les impôts aussi.
18:35– Il disait un mec qui a gagné 100 000 euros,
18:37on est contre 100 000 euros, c'est 5 ans de travail.
18:40– Mais un candidat de Téléraïté, il gagne beaucoup moins d'argent
18:42qu'un Gilles Verdez, par exemple.
18:43– Et attention, je tiens à dire aussi qu'on a fait gagner la même chose.
18:46– Quoi ?
18:47– On a fait gagner la même chose à une association, chacun.
18:50Moi, c'était, à l'époque, pour Laurette Fugain, le don de plaquettes.
18:53Et voilà, l'argent qu'ils ont pu en faire, ça a aidé quand même à la science,
18:57pour tous les gens qui ont la leucémie.
18:58Donc, il y a un moment, on donne de notre personne,
19:00mais aussi pour des belles causes.
19:01Et j'ai choisi la cause, voilà.
19:03– Voilà.
19:04– Bravo.
19:05– Bravo.
19:09– Non mais je n'ai pas dit que c'était des sommes indues.
19:11Ça m'intéressait de construire l'ensemble de ce que vous aviez gagné
19:14autour de votre carrière, parce que ça intéresse les gens.
19:16– Donc on a 100 000 pour la ferme célébrité, 50 000 pour l'érotisme.
19:20– 50 000 pour l'érotisme ?
19:22– Elle n'a jamais donné le prix de l'érotisme, elle ne l'a pas dit.
19:24Elle a dit moins de 100 000.
19:26– Une fois de plus, c'est une fois de plus.
19:28– Ce n'est pas pour faire des mystères, mais moi, je n'ai jamais additionné
19:30au cours de mes 25 ans.
19:31– On va le faire, là, justement.
19:32– Mais ce qu'on veut, c'est de gagner.
19:34On défend ce que c'est.
19:37– Ça va, ça va.
19:40– Il est incroyable, on l'adore, on l'adore.
19:42– Je sais ce que j'ai aujourd'hui, sur mon compte.
19:44Je ne suis pas à plaindre, mais je ne suis pas une richissime nana.
19:47– Bien sûr, je comprends.
19:49Fabien, vous, au niveau argent, vous avez des infos ?
19:52– Les bourses sont pleines ?
19:54– Sur Evangelion ?
19:56– Sur quelqu'un ?
19:58– Il y a des gens extrêmement riches aujourd'hui.
20:00– Merci.
20:02– Bravo, bravo, bravo.
20:04– Si tu pouvais rajouter des gens encore plus pauvres, ce serait vraiment…
20:09– Non, non, mais en termes d'artistes, les chanteurs, aujourd'hui,
20:12il y a 10 chanteurs qui sont extrêmement riches,
20:14parce qu'ils sont auteurs, compositeurs, éditeurs et producteurs.
20:17– C'est qui ?
20:18– Obispo.
20:19– Mylène Farmer, Bruel.
20:21– Il y a Obispo.
20:22– Tous ceux qui sont des gros vendeurs de disques, Julien Doré, etc.
20:25Enfin, toute cette grande famille d'artistes qui sont souvent des auteurs-compositeurs.
20:28Eux sont immensément riches, évidemment.
20:30– Et Goldman.
20:31– J'oublie que c'est Goldman, évidemment.
20:33Au-dessus de tout le monde.
20:34Et puis après, il y a tous les autres artistes qui sont qu'interprètes.
20:37– Je suis auteur-compositeur, d'ailleurs, je l'ai dit tout à l'heure.
20:39– Depuis toujours ?
20:40– Depuis toujours.
20:41– Eh bien, ça, c'est formidable.
20:42– Avant de partir, c'est pour ça que j'ai eu cette chance,
20:44avant de partir, premier single, j'étais compositeur avec Michel.
20:47Donc, premier single, quand t'es auteur-compositeur, t'es content.
20:50– 600 000 ?
20:51– Alors, 600 000, mais en tout, 2 millions de disques.
20:54– Et le premier, c'était un single, le premier ?
20:56– Le premier, c'était un single, mais les albums, ça coûte cher,
20:58et j'en ai vendu 200 000.
21:00– Ah oui, donc ça a fait rentrer quand même…
21:02– Ah, j'ai été millionnaire, très bien.
21:03– 400 000 euros tout de suite.
21:05– Et aujourd'hui, ça vous rapporte encore de l'argent ?
21:06– 100, plus 100, plus 50.
21:08– C'est l'épicerie, c'est prendre de la vie.
21:11– Oui, mais on dépense tellement dans les cinés aussi.
21:15– Non, non, mais vous oubliez, Gilles, vous oubliez les 47 % d'impôts
21:20ou 62 % d'impôts.
21:23– Ça, c'est sûr.
21:24– Après, il y a l'assassinat, il y a l'assassinat.
21:26– Est-ce qu'aujourd'hui, ça vous rapporte encore de l'argent,
21:28les droits musicals ?
21:29– Les droits.
21:30Alors, j'avoue que je ne suis pas Goldman, malheureusement,
21:32mes chansons ne passent pas autant que lui en radio,
21:34donc pas beaucoup.
21:35– Merci.

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