TPMP : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00Carnaval des ambitieux.
00:01Ouais.
00:02Ouais mon chéri.
00:03C'est-à-dire qu'en plus c'est 50 ans de le 14 novembre là, c'est plein d'anniversaires.
00:09C'est 50 ans où j'ai posé mon pied pour la première fois sur une scène de cabaret.
00:14C'est mes 71 ans.
00:15J'ai posé mon pied sur une première scène de cabaret le jour de mes 21 ans.
00:19Et j'ai arrêté de boire le jour de mes 32 ans.
00:21Donc c'est plein d'anniversaires.
00:22C'est beaucoup d'anniversaires.
00:24Et le bouquin en fait je voulais pas faire j'ai fait ça, j'ai fait ça, j'ai fait ça.
00:29Je voulais faire un petit traité philosophique sur l'ambition.
00:32Parce que j'ai eu la chance de croiser des gens, parce que c'est le moteur de tous nos métiers.
00:37Et entre ce qu'on réussit, j'ai voulu décrypter comment on y arrivait,
00:42comment on se cassait la gueule, ce qui nous motivait, etc.
00:45Voilà.
00:46Alors Patrick.
00:47Ouais on s'est vu à la radio.
00:49On s'est vu à la radio.
00:50C'est jeudi.
00:51Mercredi.
00:52Mercredi.
00:53C'est vachement bien réel.
00:54Bah merci mon chéri.
00:55Ah ouais c'est super.
00:56T'as un amour mon chéri.
00:57Alors le carnaval des ambitieux, le livre.
00:59Franchement Patrick on te reconnaît.
01:01Tu m'avais dit à la radio que j'avais des...
01:05Voilà tu me disais, tu m'avais dit que j'avais des coronesses.
01:08Toi dans le livre.
01:09Y a des filles qui en ont aussi.
01:11Tu montres que...
01:12Oui je sais.
01:13Merci on va pas revenir sur...
01:15Non non y a des filles qui en ont aussi.
01:17Oui je sais.
01:18C'est le courage ou le fait de dire ce qu'on pense.
01:21C'est dangereux, ça coûte cher, c'est tout ce que tu voudras.
01:24Mais c'est bien, moi j'aime bien ça.
01:25Alors justement tu parles de plein de choses dans ton livre.
01:27Et tu parles...
01:28T'as eu des relations avec tous les présidents.
01:30Mitterrand, tu racontes que t'es allé rendre visite à Mitterrand
01:33déguisé en travesti.
01:35Ouais c'était avec mon pote Gérard à l'époque.
01:37À l'époque on pouvait faire des farces.
01:39En fait je suis surtout...
01:40On était allé surtout le voir pour quelque chose qui n'existe plus vraiment.
01:43On était allé le remercier de la liberté justement de ton que l'on avait à l'époque.
01:47Parce qu'on avait le droit de dire ce qu'on voulait.
01:49Et ça a été formidable parce que c'est parti sur une blague
01:52un après-midi où Laurent qui débutait n'était pas connu.
01:56Il m'a imité Michel Blanc.
01:57Je lui ai dit putain on va faire Depardieu et Michel Blanc en tenue de soirée.
02:00Et on a descendu l'avenue avec des caméras.
02:03Et ils n'ont pas voulu nous recevoir.
02:05Mais le président il a été sensible à ça.
02:08Et il m'a dit venez dans trois jours.
02:11C'est ça qui est fou.
02:12Je vous donne un interview exclusive qui ne donnait pas aux journalistes.
02:16Et sans qu'on nous demande ce qu'on allait demander.
02:19Ce qu'on en faisait après.
02:20Personne n'a regardé le montage qu'on a fait.
02:23Et on l'a passé comme ça.
02:25C'est magnifique ça.
02:26Ça n'arriverait plus aujourd'hui.
02:28– Ton préféré tu dis que c'est Jacques Chirac quand même.
02:30– Oui parce que j'ai eu des liens avec Chirac qui vont au-delà de ça.
02:34On s'est connus.
02:35Moi j'avais 16-17 ans.
02:37Il était conseiller général en Corrèze.
02:39Et après on s'est retrouvés.
02:41Moi je suis monté en 74.
02:43C'est à peu près cette époque où il est monté.
02:45Et il y avait un truc qui nous faisait marrer tous les deux.
02:47C'est qu'on avait un point commun.
02:49À part qu'on n'était pas du tout dans les mêmes sphères.
02:51C'est quand il arrivait en politique.
02:53Il disait tous que c'était un grand con sympathique.
02:55Et moi on disait pareil.
02:57Et en fait à un moment on s'est dit
02:59moi j'ai le record d'audience de la télé.
03:01Toi tu as été président de 12 ans.
03:02On les a bien niqués les grands cons sympathiques.
03:04On s'est bien amusés.
03:05– Tu parles de Bernadette aussi.
03:07Tu dis qu'elle n'est pas juste la pauvre femme trompée.
03:10– Non c'est parce qu'il y a eu des films.
03:12Il y a eu le film Bernadette récemment.
03:14Et je trouve que ça a été bien trop caricatural.
03:18Si tu veux le film c'est une femme soumise.
03:20Elle n'a aucune… et lui c'est un beunet.
03:23Ce n'était pas tout à fait ça.
03:25Elle n'était pas aussi soumise qu'ils ont bien voulu le montrer.
03:27Il n'était pas aussi monstrueux qu'on a voulu le montrer.
03:30Mais elle a toujours été très bien avec moi.
03:33Avec le petit personnel elle était un petit peu moins gentille.
03:37Mais ça ce n'est pas moi qui l'ai inventé c'est vrai.
03:40Je dis ça pour parler de l'ambition.
03:43Puis je décrypte aussi avec les présidents
03:45la manière qu'ils avaient de s'asseoir en face de moi
03:47qui en disaient beaucoup plus que des discours.
03:49Chirac il me reçoit avec les mains sur les cuisses.
03:53Sarko c'est le dragueur de discothèque.
03:56Donc le besoin de séduire.
03:58J'en ai déduit le besoin de séduire.
04:00Et Hollande il était contre la coudoir.
04:03Les jambes serrées comme une fille qui ne veut pas qu'on voit sous sa jupe.
04:06Ça donne quand même des idées, des personnalités de chacun.
04:09L'huissier de l'Elysée que je connaissais
04:13il me disait quand Chirac est arrivé il est rentré dans le bureau
04:15il a pété la porte, il a pété la poignée.
04:17Et Hollande il m'a dit il a ouvert pour regarder
04:19presque s'il y avait encore quelqu'un.
04:21– Et Macron ?
04:22– Et Macron, je leur ai donné aussi des avatars cinématographiques.
04:28C'est-à-dire que Sarko c'est de funès.
04:31Tu enlèves les cheveux, c'est fufu.
04:34Il y a une scène, tu sais quand il est en banlieue
04:36et qu'il y a la racaille, qu'il fait descendre.
04:38C'est de funès.
04:39Il a 15 gardes du corps autour.
04:40Ben vas-y descends.
04:42Et le mec ne descend pas, il fait ben j'ai des lâches.
04:44– Ça tu voulais l'appeler ça.
04:47– Et Hollande c'est un mélange de Pierre Richard et de Jacques Villerey
04:51dans le 19ème.
04:52Mais je dis quand même que pour moi c'est le plus intelligent de tous.
04:56Trop même.
04:57Trop même parce que je pense que c'est comme quelqu'un
05:00qui chose du 39 et qui met du 45.
05:02Il a l'image du costume qu'il portait.
05:04Le costume n'était pas pour lui.
05:06Mais le mec pour moi est un vrai idéaliste
05:08et profond, intelligent, drôle et beaucoup plus intéressant.
05:13La manière dont il a géré le Bataclan,
05:15je ne sais pas si beaucoup de présidents l'auraient géré comme ça.
05:18– Patrick, je t'ai vu à la radio cette semaine, je te revois là.
05:20– Ah c'est bien, c'est bien qu'elle est à la radio.
05:22On a dit plein de choses, on avait du temps.
05:24– Le Carnaval des ambitieux, c'est ton nouveau livre.
05:26Et puis il y a 50 ans de Gesta avec tous les titres de Patrick Sébastien.
05:29– Il y a 40 titres, ils ont sorti ça parce que j'ai mis l'activité.
05:33Je fais l'été, il doit être dans le coin d'ailleurs,
05:36il y a mon copain Didi Fanou, on fait des showcases avec 4 danseuses.
05:40On a fait des trucs incroyables, on en a fait 25.
05:42On a fait le festival de Bobital, ils étaient 25 000.
05:45On a fait des places avec Pierre Soin.
05:47– On va montrer ça.
05:48– Et là c'est la fiesta, l'hiver.
05:52Je fais un autre spectacle qui est complètement différent,
05:54en théâtre, qui s'appelle Hommage et dessert.
05:56Où je rends hommage à Gainsbourg, à Coluche, à mes potes,
05:59au tonton Flingreur, à Dassin.
06:01Ça c'est sur scène cet été.
06:03Tout ce qu'on a fait cet été, c'était fabuleux.
06:05On est passé dans la boîte du papa de Laetitia au Cap d'Agde,
06:08il y avait à 2h30 du matin, il y avait 6 000 gamins au taquet.
06:12Et on repart l'année prochaine, si vous me voulez l'année prochaine.
06:15– Et donc il y a les sardines, il y a tourné les serviettes,
06:18il y a le petit bonhomme en bousse, il y a une petite pipoua.
06:21– Ce qui est intéressant, tu sais, Cyril, c'est que…
06:24– Il y a quoi ?
06:26– Je ne sais pas ce qu'elle y est la tienne.
06:28– Non, elle n'y est pas.
06:29– Hanouna ?
06:30– Mais ce qui est intéressant, moi je suis le premier surpris,
06:32j'ai 71 balais quand même, je suis un vieillard.
06:35C'est que j'ai un public avec plein de gamins qui ont 18 ans,
06:39qui sont grands, qui sont…
06:40– Elle n'y est pas.
06:41– Elle n'y est même pas.
06:42– Bon, on va la rajouter.
06:43– Hanouna, elle n'y est pas.
06:47– Il y a le popotin, bien entendu.
06:49Tu l'as mise, celle que tu avais faite pour la ministre, là,
06:52ou je ne sais pas quoi ?
06:53– Voilà.
06:54– Si, si, si.
06:55– Non, non, je ne l'ai pas mise.
06:56– Je l'ai mis bien celle-là.
06:57– Non, il y a toutes les dernières.
06:58– Il y a le chanteur masqué, alors celle-là, c'est la…
07:00– Il y a tout ce qui fait chanter dans les soirées.
07:03Parce qu'on a toujours dit que c'est des chansons de beauf,
07:05ils m'ont toujours craché dessus, là-dessus.
07:07Et en fait, par exemple, le joyeux anniversaire…
07:09– Ah, je l'adore.
07:10– Il passe très, très souvent dans les fêtes.
07:12– Bien sûr.
07:13Moi, je le mets même quand il n'y a pas d'anniversaire.
07:15– En tout cas, je te jure, on sait.
07:17– Tu sais que mon fils, il a 12 ans ?
07:19– Oui.
07:20– Ecoute-moi bien, je suis avec un pote, la dernière fois,
07:22un pote que vous connaissez, qui s'appelle Jean-Claude Darmon.
07:25– Oui, je connais Jean-Claude.
07:26– Il est avec moi dans la voiture, et il faut que tu saches,
07:28moi, j'ai un fils, le problème, il est…
07:31– Je l'ai croisé, déjà.
07:33– Il a agité.
07:34– Ils sont tous agités.
07:36– Il était derrière dans la voiture, je te le jure.
07:38Et donc, il y a des enceintes derrière dans la voiture.
07:42Le pauvre Jean-Claude était derrière dans la voiture.
07:45Tout le trajet lui a mis joyeux anniversaire.
07:48Avec Jean-Claude, il a inséré son nom dedans.
07:50Avec toi qui chante, il avait une tête comme ça, on a fait un trajet.
07:53Il m'a dit, je ne veux plus le voir, ton fils.
07:55Il ne veut plus le voir, il ne veut plus le voir.
07:57Voilà, je te le dis.
07:59Même les filles de 12 ans, tu vois, ils mettent ton joyeux anniversaire.
08:02– Parce que c'est léger, parce que le monde dans lequel on vit,
08:05ils ont besoin de lâcher les soupapes.
08:08Ils viennent déguisés, en plus, au spectacle.
08:11– Alors, on parlait des présidents, il y a un instant.
08:13Tu nous disais que tu avais mis des avatars pour chacun.
08:16Et tu disais, Emmanuel Macron, pour toi, c'était Belmondo.
08:18– C'est Belmondo.
08:19Alors, qu'est-ce que j'ai mis ? C'est le marginal, déjà.
08:22C'est l'incorrigible, pour les petites phrases à répétition.
08:26Pour Mélenchon, c'est le guignolo.
08:28Pour Marine Le Pen, c'est peur sur la ville.
08:31Et en fait, c'est itinéraire d'un enfant gâté.
08:35Et c'est surtout parce qu'il est tellement capable de choses…
08:41– De déni.
08:42– De déni de démocratie, par moment, et de générosité sincère et humaniste.
08:46C'est flic ou voyou, avec un gros point d'interrogation.
08:49– Voilà, c'est ça que tu dis.
08:50Tu ne réponds pas à cette question.
08:51– Non, je ne réponds pas, je laisse les gens répondre.
08:53Je sais qu'aujourd'hui, il y a 70% des gens qui le détestent.
08:56Mais tu mets qui ?
08:57De toute façon, c'est une spécialité française.
08:59On élit un mec et 15 jours après, on veut qu'il se barre.
09:01– Bien sûr.
09:02– Alors, moi, je voudrais qu'on parle de ça aussi.
09:04Tu poursuis, dans ton livre, tu parles d'une autre aventure
09:06avec une élue de la République, dont tu ne dévoies pas le nom dans ton livre.
09:09Tu dis qu'elle est connue de tous,
09:10qu'elle avait pour ambition de devenir présidente dans les années à venir.
09:13Une amie à toi la connaissait bien
09:14et te confie qu'elle aimerait beaucoup te rencontrer.
09:16Tu passes dans sa région et l'invites dans une auberge hôtel
09:19et tu racontes ce soir-là, cette chère députée portée des barésies.
09:22Elle a tout fait pour que je le sache.
09:24Elle a ostensiblement découvert sa jambe sous sa jupe fondue très haut.
09:27C'était l'éclair au chocolat en devanture
09:29d'une pâtisserie sous les yeux d'un gourmand.
09:31– Non, je peux t'intéresser…
09:32– C'est dans le livre.
09:33– Oui, c'est vrai.
09:34Mais pourquoi j'ai raconté cette histoire ?
09:36En fait, comme on parle de l'ambition,
09:38il y a des gens qui laissent en route quand ils ont une ambition,
09:40des amis, des familles, etc.
09:42Et j'ai raconté cette histoire parce que cette femme respectable,
09:46je ne te dirai pas le nom,
09:48elle, effectivement, moi quand j'ai vu,
09:50j'avais envie de quelque chose de plus sensuel.
09:52Et d'un seul coup, elle s'est mise à me parler de son destin politique,
09:56de dire qu'elle était née pour être présidente de la République.
09:59Et d'un coup, toute sa sensualité est tombée.
10:02C'est-à-dire que, franchement, comme je dis,
10:06eût-elle écarté les jambes sur la culotte qu'elle ne portait pas,
10:09elle n'aurait rien fait.
10:11Et surtout…
10:13– De gauche ou de droite ?
10:15– Du milieu, comme ça, t'es tranquille.
10:17Et surtout, je ne dis pas l'époque, je ne dis pas le nom.
10:21J'ai dit ça pour expliquer que…
10:23D'ailleurs, la copine qui nous avait présenté m'a dit
10:25mais le sexe ne l'intéresse pas.
10:27Elle se sert des gens, etc.
10:29C'était pour expliquer que quand on est politique,
10:31il y a le côté le sexe est érogène, ça permet de…
10:35Il y en a beaucoup, le pouvoir est érogène.
10:39Et il y en a qui ont sacrifié toutes les choses du sexe
10:43parce que pour eux, c'est un handicap.
10:45Et c'était pour expliquer qu'il y a des jambes
10:48que ça n'intéresse pas.
10:50Et j'y ai joint une phrase de Frédéric Dard qui disait
10:53il ne faut pas se méfier des mecs qui baissent trop,
10:55il faut se méfier de ceux qui ne baissent pas.
10:57C'est pour dire que peut-être que les plus pervers…
10:59– C'est pour ça qu'on ne se méfie pas vraiment.
11:01– Non, mais peut-être que les plus pervers
11:03ne sont pas ceux qui sont vivants, etc.
11:06C'était pour aller un petit peu plus loin
11:08dans l'analyse des ambitions des gens.
11:10– Alors, selon toi aussi, Patrick, tu parles de Jacques Martin,
11:13tu dis, pour toi, ce sont les dirigeants du service public
11:15qui ont tué Jacques Martin.
11:17– On va dire homicide involontaire.
11:19Les gens le savent très bien.
11:21Jacques, il a… Toi, Gilles, tu dois t'en souvenir.
11:23Jacques, il a…
11:25Quand ils lui ont annoncé qu'il était viré,
11:27il a fait un AVC le soir même
11:29et il a décliné jusqu'à sa mort, comme ça.
11:31Et c'est pour ça que moi, quand ils m'ont viré,
11:33la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est ça.
11:35Et ça rejoint tout ce qui se passe dans la vie des gens.
11:37Il y a plein de gens qui ont été virés de leur boulot, etc.
11:39et qui se retrouvent aux urgences
11:41parce qu'il y a une répercussion physiologique
11:43qui est indéniable là-dessus.
11:45Et la manière dont ils l'ont viré,
11:47c'est pour ça que moi, tout de suite,
11:49j'ai éliminé la rancune.
11:51Il y a tout un truc dans le bouquin
11:53qui explique que, si tu veux, moi, c'est ma croyance.
11:55Personne n'est obligé de croire comme moi.
11:57– Tu dis que c'est écrit.
11:59– Voilà, je pense que tout est écrit.
12:01Donc, si ça arrive, c'est que ça devait arriver.
12:03Quand on raisonne comme ça,
12:05c'est le meilleur atout pour la résilience
12:07parce qu'on ne s'énerve pas contre le sort,
12:09on ne s'embête pas à avoir des rancunes.
12:11Et tout de suite, j'ai pensé à ça pour rester en bonne santé.
12:13J'ai eu quelques soucis de puyauterie derrière,
12:15mais qui sont finis.
12:17Mais tu sais que dans la vie de tous les jours,
12:19les gens, ce que je les encourage à faire,
12:21c'est de se dire que c'est écrit
12:23et de ne pas se miner parce que ce stress-là
12:25d'être exclu d'un couple,
12:27par exemple, c'est pareil,
12:29ça provoque beaucoup de maladies,
12:31beaucoup de cancers.
12:33– Pardon, je peux poser une question ?
12:35Tu as évolué quand même depuis la fin de ça.
12:37J'ai l'impression qu'au tout début,
12:39tu faisais beaucoup de vidéos,
12:41tu communiquais vachement
12:43sur ce côté un peu coup de gueule,
12:45on sentait que les petits trucs
12:47un peu comme l'aigreur,
12:49comme un peu le regret.
12:51– Ce n'était pas l'aigreur, c'était l'injustice.
12:53– Mets les mots que tu veux mettre dessus.
12:55– C'est une saloperie qu'on m'a fait.
12:57Mais après, avec l'âge, tu te dis,
12:59je fais une saloperie,
13:01la vengeance ne sert à rien.
13:03La revanche, j'ai expliqué dix fois
13:05ce que m'a expliqué ma maman,
13:07elle m'a expliqué la différence
13:09entre la vengeance et la revanche.
13:11La vengeance, c'est faire du mal
13:13à celui qui t'a fait du mal, c'est stérile.
13:15Et la revanche, c'est se servir du mal
13:17qu'on t'a fait pour te faire du bien.
13:19Je ne fais que me faire du bien.
13:21Je puise dans ce truc-là des forces
13:23pour continuer à faire le commun.
13:25– Mais la question c'était,
13:27tu te bigardisais un petit peu,
13:29pardon pour Jean-Marie, s'il nous écoute.
13:31Tu te bigardisais un peu, moi j'adore Jean-Marie.
13:33– Alors là, je me bigardisais ?
13:35Mais va te faire enculer, mon gars !
13:37C'est pour rire.
13:39C'est pour rire, tu as raison.
13:41– Attends, attends, attends.
13:43Juste un petit truc, Patrick,
13:45sur Jean-Marie Bigard qui est mon ami.
13:47– C'est mon ami aussi.
13:49– C'est mon ami, et Jean-Marie Bigard,
13:51il ne bigardisait ni rien.
13:53Jean-Marie Bigard, il a juste un truc,
13:55il a un cœur énorme,
13:57c'est quelqu'un que j'aime.
13:59– Et moi profondément aussi,
14:01Dieu sait ce que j'ai fait pour qu'il se calme.
14:03– Je trouve que vous ressemblez plus là-dedans.
14:05– Mais on est des vivants, qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
14:07On est des vivants, aujourd'hui c'est suspect.
14:09C'est suspect d'être vivant, c'est suspect de profiter de la vie,
14:11c'est suspect d'aimer la vie.
14:13Nos grossièretés,
14:15il n'y a pas un seul mot qu'on emploie
14:17qui n'est pas dans le dictionnaire,
14:19qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
14:21Et puis surtout, vraiment, il le sait,
14:23j'ai entendu, et même les présidents,
14:25que ce soit Chirac, que ce soit Macron,
14:27moi je les ai entendus parler comme ça.
14:29Après, l'aigreur,
14:31quand tu as une injustice,
14:33parce que j'ai considéré quand même ça comme une injustice,
14:35la manière, la façon, pas que ça s'arrête,
14:37c'est vrai que ça te touche,
14:39tu dis merde.
14:41Et puis surtout quand tu croises dans la rue
14:43des milliers de personnes qui te disent
14:45mais putain ça nous manque,
14:47parce que c'est pas à moi qu'ils ont privé,
14:49c'est les gens, moi ça va.
14:51J'ai été aussi serein,
14:53j'ai ce public qui me suit,
14:55et de toute façon, même si j'avais
14:574 personnes devant moi sur une scène,
14:59je monterais quand même sur une scène,
15:01parce que c'est ma vie.
15:03J'ai expliqué à Cyril, je vais monter
15:05dans un an, pour boucler la boucle,
15:07je suis en train de bâtir le truc,
15:09dans un an je monte à 5 kilomètres de chez moi
15:11le plus petit cabaret du monde.
15:13Je fais le contraire de ce que font les autres.
15:17Et en fait je vais faire un endroit convivial
15:19où on va pouvoir dire ce qu'on veut.
15:21Je pense qu'on va faire un spectacle
15:23un peu à la Michoud, de temps en temps,
15:25avec mes potes qui sont derrière.
15:27On va faire un spectacle de transformistes,
15:29on va donner leur chance à des jeunes,
15:31et on va être dans un autre monde,
15:33dans le monde que j'aime, c'est-à-dire
15:35le monde artistique. Parce que la télé,
15:37tu peux être bon et te faire jeter,
15:39tu peux être mauvais et y rester longtemps.
15:41La scène, si t'es pas bon, et ben,
15:43il te jette. Si t'es bon, il t'appelle.
15:45Mais toi c'est pas pour les mêmes raisons.
15:47Si tu dis ça pour moi, puis c'est pas fini.
15:51Moi je regarde vos émissions,
15:53moi je regarde avec des gens simples,
15:55avec des gens normaux, et ils aiment
15:57beaucoup ça parce qu'au moins on donne la parole
15:59à tout le monde. Et moi ça me plaît
16:01qu'on donne la parole à tout le monde.
16:03Des fois tu me gonfles, mais tu joues très bien ton rôle.
16:05Moi ?
16:07Attends, mais tu sais très bien.
16:15C'est pas pour ça qu'il t'aime pas, Patrick.
16:17Il me parle souvent de toi, mais...
16:19Je sais très bien que tu joues ton rôle.
16:21Il joue pas ton rôle.
16:23Et toi aussi, c'est pareil.
16:25Oui, mais moi non.
16:27Les enfants, ce que je veux dire, c'est que c'est
16:29vachement agréable à regarder, parce que
16:31les gens qui critiquent, c'est des gens
16:33qui ont un mépris. Je veux pas revenir
16:35à la personne qui a dit qu'il y a 2 millions de connards,
16:37j'en fais partie.
16:39Et c'est des gens qui estiment que les gens sont assez cons
16:41pour pas comprendre. Les gens, ils sont assez
16:43intelligents pour comprendre, pour être d'accord
16:45avec un argument et pas d'accord avec un autre.
16:47Moi j'ai passé ma vie à me battre contre ça.
16:49Et je continuerai à me battre contre ça, les a priori,
16:51qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
16:53Et je suis vachement content, au bout du parcours,
16:55d'avoir gardé mon intégrité,
16:57et puis mon côté de ne pas avoir
16:59renié, ok, oh putain, c'est génial,
17:01ok, ça me va, ça me va.
17:03C'est très bien, j'ai des témoignages d'amour
17:05tous les jours, incroyables
17:07de la part des gens, et j'ai pas
17:09de temps à perdre avec ceux qui m'aiment pas,
17:11je préfère rester avec ceux qui m'aiment, il y en a beaucoup.
17:13Et genre, maintenant,
17:15pour qui t'aimes, faut leur en donner.
17:17T'es heureux en ce moment, t'es en amour,
17:19t'es comment ? Je suis vachement bien,
17:21Nana est avec moi, elle est derrière, je suis séparé
17:23avec Nana, mais on est... Vous êtes pas divorcés ?
17:25Non non, on divorcera pas d'ailleurs,
17:27je vois pas pourquoi on divorcerait, on s'entend très bien,
17:29au bout de 30 ans... Je te trouve très en forme,
17:31je te trouve beau gosse. Non mais au bout de 30 ans,
17:33on fait chacun nos vies, on se voit tous les jours,
17:35on bosse ensemble, on a notre fille au milieu
17:37qui a un soleil, et puis surtout,
17:39on a eu l'intelligence des adultes
17:41responsables de passer sur notre orgueil
17:43à un moment, pour privilégier l'équilibre
17:45de notre monde. Vous êtes restés combien de temps ensemble ?
17:4730. 30 ans ? Ah ouais. 30, ouais ouais, 30.
17:49Et c'est toujours vachement bien.
17:51J'ai bouffé avec elle hier soir, on était en tête à tête hier soir.
17:53Et cette façon
17:55de fonctionner,
17:57ça va avec le reste.
17:59Comme tu dis, avec l'âge,
18:01il y a plein de choses que tu comprends.
18:03Je vous dis pas de pas vous mettre en couple,
18:05mais il y a plein de choses que tu comprends qui apaisent.
18:07Moi, ce qui m'intéresse, c'est de finir ma vie apaisée.
18:09Apaisée, tranquille, ça a été un tourbillon
18:11magnifique. Moi, je remercierais jamais assez
18:13les gens, parce que c'est eux qui m'ont fait,
18:15c'est pas moi, c'est eux qui m'ont accepté.
18:17Et ce que je leur dis sur scène,
18:19c'est que j'étais bâtard, mon père
18:21m'a pas reconnu, comme tous les bâtards,
18:23on a besoin de reconnaissance. Je suis allé
18:25chercher la reconnaissance dans le public,
18:27et ils ont remplacé le père que j'avais pas eu,
18:29c'est grâce à eux, ça. Et ça, tu peux pas savoir
18:31comme ça fait plaisir, c'est énorme.
18:33Moi, Patrick, tu m'as dit un truc qui m'a
18:35vraiment marqué. Tu m'as dit un truc,
18:37tu m'as dit que tous les gens qui m'ont critiqué,
18:39c'est pas que tu leur en veux, mais
18:41il y a un truc, c'est que toi,
18:43tu as perdu ton fils.
18:45Oui, il y a une seule chose sur laquelle je leur en veux.
18:47Pas une seule chose sur laquelle je leur en veux.
18:49Vraiment, le reste, je leur en veux pas, mais
18:51tu sais,
18:53il y en a sûrement qui nous regardent,
18:55tous les gens qui ont perdu un enfant,
18:57c'est un deuil abominable.
18:59Tu te retrouves comme un handicapé
19:01dont on voit pas le fauteuil.
19:03Et il viendrait à l'idée de personne de cracher dans la gueule
19:05d'un handicapé. Moi, à peine j'ai perdu mon fils,
19:07on a continué à me cracher dans la gueule.
19:09Et ça, je l'accepte pas.
19:11Parce que c'est des douleurs incroyables,
19:13ça n'excuse pas mes défauts
19:15et quoi que ce soit. Mais tu craches pas
19:17dans la gueule de quelqu'un qui a eu ce genre de douleur.
19:19Moi, j'en connais plein. En plus, ils viennent me voir
19:21parce que j'ai trouvé le moyen de vivre avec,
19:23d'expliquer. Je vais saluer au passage
19:25quelqu'un qui souffre
19:27beaucoup de la perte de son fils en ce moment.
19:29C'est le joueur de rugby qui s'appelle Narjissi.
19:31Il a perdu son fils
19:33en Afrique du Sud, qui s'est baigné.
19:35Enfin, il y a des responsables dans cette histoire.
19:37Et je le soutiens.
19:39Je l'ai appelé.
19:41J'essaie de lui expliquer
19:43comment essayer de se sortir
19:45de cette douleur infâme.
19:47Après, je me plains pas.
19:49Ça arrive à plein de gens aujourd'hui.
19:51Simplement, je veux dire que quand on crache
19:53sur les gens, contre les critiques, il faut peut-être faire
19:55attention au drame qu'ils ont vécu, chacun.
19:57Effectivement, tu cracherais pas sur la gueule
19:59d'un handicapé. Parce que le fauteuil se voit.
20:01– Juste, Patrick, si je peux me permettre,
20:03quand on te crache dessus, il y a des mecs qui t'ont
20:05craté chier dessus, qui t'ont…
20:07– Oui, c'est très peu. J'ai beaucoup plus d'amour que le cracheur.
20:09– Oui, je sais, tu parles de certains
20:11journalistes ou d'autres.
20:13Qu'est-ce qu'il a fait de mal ?
20:15Je comprends pas, en fait. Qu'est-ce que t'as fait de mal, Patrick Sébastien ?
20:17– Non, c'est pas que j'ai fait quelque chose de mal,
20:19c'est ce que je suis.
20:21C'est ce que je suis.
20:23Ce que je suis, ça leur plaît pas, à ceux-là.
20:25Alors, il faut que je sois autre chose,
20:27mais si je suis pas ce que je suis, c'est moi qui vais pas m'aimer.
20:29Je veux vivre avec moi.
20:31– Tu me dis toujours, la carte, tu l'as pas.
20:33– La carte, tu l'as pas non plus.
20:35– Mais on cherche pas à l'avoir.
20:37– Mais je la veux pas, en plus.
20:39– On n'en veut pas de la carte.
20:41– Tu as le choix. Lama, il a fait une chanson
20:43qui s'appelait Star. Il disait, il faut choisir
20:45entre Passy et les boulevards.
20:47Tu as le choix entre la respectabilité et la popularité.
20:49Je préfère la popularité.
20:51– C'est trop proche du peuple. Il déteste ça.
20:53Trop proche du peuple.
20:55Et il déteste ça.
20:57– J'en viens, je vais pas me renier.
20:59Moi, j'ai grandi là-dedans, je viens d'un petit village.
21:01Moi, je suis dans mon petit village, dans le Lot,
21:03le plus souvent possible, avec des gens qui sont des gens…
21:05J'ai fréquenté, moi, je suis allé au Balle de la Rose,
21:07je pourrais être sur un yacht.
21:09C'est pas ma cam'.
21:11C'est pas ma cam'.
21:13Je préfère être avec des gens.
21:15Mes potes, c'est des kinés, c'est des musiciens.
21:19Et puis, j'ai envie de parler leur langage.
21:21Et puis, on me caricature avec,
21:23putain, c'est que de l'amour.
21:25Mais moi, je ne connais que ça
21:27pour se sortir de ce merdier aujourd'hui.
21:29L'amour qu'on peut avoir pour nos enfants,
21:31pour nos amis.
21:33Moi, je voudrais qu'en politique,
21:35ces bustes, je les appelle les bustes,
21:37parce qu'ils passent plus de temps
21:39à la télé, derrière les plateaux de télé,
21:41parce qu'on voit que le haut,
21:43ça fait qu'il en manque les couilles en bas.
21:45Ces mecs-là…
21:49Ce que je te disais l'autre jour,
21:51ce que je te disais l'autre jour,
21:53que ce soit à droite, à gauche,
21:55à l'extrême droite et à l'extrême gauche,
21:57il y a des mecs vachement partout.
21:59Il y a des mecs qui croient à la solidarité,
22:01qui croient à tout ça.
22:03Il faudrait que ces mecs se mettent ensemble
22:05dans une autre partie,
22:07dans un parti de gens
22:09qui veut rétablir les choses,
22:11parce qu'on va dans le mur, tout droit.
22:13Moi, je regarde autour de moi, chez moi,
22:15les gens, ils plient le dos.
22:17Là, les élections,
22:19ils avaient l'occasion d'enverser la table,
22:21on a juste changé la nappe.
22:23Et la nappe, elle est déjà servie, en plus.
22:25Les gens, ils plient le dos.
22:27J'appelle ça la muraille des Chines,
22:29parce qu'on accepte tout.
22:31Et il y a un moment, sans faire de révolution,
22:33sans tout casser,
22:35il y a la bienveillance.
22:37On s'est foutus de ma gueule toute ma vie
22:39parce que je parlais de bienveillance et d'amour.
22:41Mais moi, je crois qu'à ça,
22:43et je crois que la solution n'est que là, d'ailleurs.
22:45La solution, pour moi, elle n'est que là.
22:47Et ce n'est pas bisounours de dire ça.
22:49Je ne suis pas hors du temps.
22:51Ce n'est pas bisounours de dire
22:53putain, mais aimez-vous les uns les autres, les mecs.
22:55Arrêtez, parce qu'autrement, vous allez quoi ?
22:57C'est Gandhi qui disait, œil pour œil,
22:59le monde finira aveugle.
23:01Il y a un moment où il faut arrêter la haine.
23:03Là, le spectacle que donnent les politiques,
23:05je l'ai dit suffisamment ici,
23:07qu'ils soient de n'importe quel bord.
23:09Mais putain, c'est affligeant,
23:11ces mecs qui se fient des droits d'honneur,
23:13qui s'insultent, qui se crachent à la gueule,
23:15qui ne se respectent pas.
23:17Alors, tu as les minots sur les trottoirs.
23:19On dit, les petits de 14 ans,
23:21ils se conduisent mal.
23:23Mais comment veux-tu qu'ils se conduisent autrement ?
23:25Tu as vu l'exemple qu'ils ont ?
23:27Dans une famille, si le père et la mère,
23:29ils s'engueulent, ils s'insultent, etc.,
23:31évidemment que le gamin, il va faire pareil.
23:33Moi, je m'en branle, pour moi.
23:35J'ai 71 ans avec ce que je fume.
23:37Je ne vais peut-être pas vivre 10 ans.
23:39Mais mes gamins, vos gamins,
23:41on ne peut pas leur laisser ce monde-là.
23:43Ça m'a permis de te balancer
23:45une connerie qu'on m'a dit
23:47qui va vous faire rire.
23:49Il y a quelqu'un qui m'a dit,
23:51tu as vu le réchauffement climatique ?
23:53Quelle planète on va laisser à Michel Drucker ?
23:55Je te l'applaude.
23:57C'est extraordinaire.
23:59Mais au-delà de ça,
24:01je te dis, moi, je m'en fous.
24:03Ma vie, elle est faite.
24:05Mais mes gamins, ma fille,
24:07elle a 17 ans, ton gamin qui a 12 ans,
24:09on ne peut pas leur laisser ça.
24:11Nos gamins, ce n'est pas possible.
24:13Si on a un peu de conscience,
24:15on ne peut pas leur laisser.
24:17Alors, la solution, je ne l'ai pas, moi.
24:19C'est les hommes de bonne volonté
24:21qui se réunissent et puis le monde va trop vite.
24:23Et puis, c'est fait de violence.
24:25C'est comme ça.
24:27Alors, ce qu'on fait tous,
24:29j'aurais 30 ans de moins
24:31et je monterais un parti politique
24:33qui s'appellerait ça suffit.
24:35Je te jure, ça suffit.
24:37Je monterais un parti politique
24:39qui m'appellerait ça m'énerve.
24:41Ça ne m'énerve pas.
24:43En plus, notre génération,
24:45on a vécu tellement des choses
24:47beaucoup plus agréables.
24:49Ce n'était pas forcément mieux avant,
24:51je te rassure.
24:53Mais on a vécu un autre respect.
24:55Je ne sais pas, autre chose.
24:57Ça ne serait pas con
24:59de s'aimer un peu plus.
25:01– Merci.
25:03Patrick Sébastien, le carnaval des ambitieux.
25:05– Il y a tout ça.
25:07– Merci Patrick.