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Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
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00:00Comment est venu ce don, Jean ?
00:02Comment c'est arrivé, la première fois ?
00:05J'ai venu au décès de mon père.
00:09J'avais 6 ans.
00:11Et...
00:12Lorsqu'il est décédé,
00:15il dit que c'est ma mère,
00:17parce que j'ai quand même pas un souvenir vraiment exact.
00:22Il m'a dit, tu t'es pris, j'étais à côté de ton père,
00:27et tu as dit, papa, il est là.
00:30Et après, ça m'est revenu.
00:32J'ai vu mon père, qui m'a dit, la chère Sujante,
00:35sois gentille, je vais partir, j'ai l'émotion.
00:42Mais je serai toujours là.
00:44Très jeune.
00:45Ma mère m'a emmené chez des docteurs, des psychiatres,
00:50ils ont dit qu'il était normal, qu'il entendait des choses.
00:54Ce sont des voix qui viennent dans votre tête ?
00:57Il y a l'oreille gauche. Pourquoi ? Je ne sais pas.
01:00C'est peut-être un mec de gauche.
01:02Rires
01:04C'est peut-être un stéréo.
01:07C'est peut-être Sébastien Delogu, je ne sais pas.
01:10Non, et puis c'est tellement clair,
01:13c'est tellement net, c'est sans bavure.
01:16Vraiment, c'est clair, on vous dit...
01:18Oui, c'est clair.
01:19C'est ouf.
01:20Vous savez tout de suite qui c'est ?
01:24À peu près.
01:25Pas tout le temps, mais parfois, on me dit, c'est moi.
01:28La personne se décrit.
01:30Ah ouais ? Parce que si c'est Claude François,
01:32on le reconnaît.
01:34Rires
01:35Ah, c'est Claude, Claude, salut.
01:37Mais non, mais...
01:39Ils se manifestent sans que vous ayez à faire appel à eux ?
01:43Il y a toujours de l'élégance, il y a toujours du respect.
01:47Je le sens parce que quand je parle,
01:49on ne peut pas le faire.
01:52Mais Jean, dans votre vie de tous les jours...
01:54Je le sens, donc même quand je vous vois,
01:58je sais que je peux y aller.
02:00Pourquoi ?
02:01Parce que j'ai la main qui ne se rédit pas.
02:04Ah ouais ?
02:05Elle est où ?
02:06Je suis en confiance.
02:07Rires
02:08Non, mais c'est...
02:10Vous savez, ce n'est pas un métier.
02:11Je le dis, peu importe ce qu'ils font,
02:15je ne rentre pas dans ce chemin-là.
02:17Oui, oui.
02:19Moi, ça m'a été donné et j'ai promis à ma mère,
02:22j'ai dit, j'ai perdu mon père,
02:25je n'en ferai jamais un métier.
02:27Est-ce qu'il a déjà communiqué avec des gens célèbres ?
02:30Je crois que c'est faux d'elle.
02:32Victor Hugo ?
02:33La personne la plus célèbre avec qui vous avez communiqué ?
02:36Vous avez déjà répondu à cette question ailleurs.
02:39Vous avez dit que Victor Hugo vous aviez parlé.
02:41J'ai beaucoup apprécié Victor Hugo,
02:45Les Misérables, tout ça,
02:47et de l'avoir senti,
02:50ça m'a fait quelque chose.
02:52C'est très beau de voir ça.
02:53J'ai assisté à une scène,
02:55vous êtes allé sur un plateau de télévision,
02:57il y avait une chroniqueuse que vous n'aviez jamais vue,
03:00et vous lui avez fait passer des messages
03:02que sa grand-mère lui faisait passer.
03:04Elle est juste derrière moi.
03:06Elle a fondu en larmes,
03:07parce que vous ne pouviez pas dire cela sans entendre cela,
03:10parce que c'était des choses que personne ne savait.
03:13Est-ce que parmi nous, il y a certains de nos morts
03:16qui vous parlent ?
03:17Ma grand-mère, elle sait faire un bon café.
03:19Rires
03:21Les morts de qui ?
03:22Personne.
03:24Grand-mère, arrière-grand-mère,
03:27un ami cher, tout ça, je le vois.
03:29Ce qui est incroyable, on en a parlé il y a un instant,
03:32Bill Clinton l'a appelé de la Maison Blanche.
03:34Je ne sais pas s'il était avec Monica Lewinsky.
03:37Rires
03:38Il vous a appelé, il vous dit que c'est Bill Clinton.
03:42Vous avez prévenu avant qu'il allait vous appeler ?
03:44Non, on ne parle plus de ça.
03:46C'était traduit.
03:47J'ai vu quelqu'un qui traduit.
03:49Je ne parle pas l'anglais.
03:50Il faut Bill Clinton vous appeler.
03:52Je suis vraiment juste et limité.
03:55Il m'a dit...
03:56Je lui ai dit,
03:57vous savez que vous allez parler à Bill Clinton ?
04:01Oui.
04:02J'ai dit, moi, je parle au commun du mortel.
04:05Je ne suis pas...
04:08La base,
04:10je monterai vers la hauteur.
04:12Mais il attendra.
04:13Ah oui ?
04:14Oui, parce que si je...
04:17Je ne serais pas l'homme que je suis.
04:19Et Bill Clinton, il vous a demandé un truc personnel ?
04:22D'accord.
04:23Il voulait savoir...
04:24S'il pouvait prendre une stagiaire ?
04:26Rires
04:27C'est toujours...
04:28Vous savez, ça fait drôle, mais franchement,
04:32on est là pour se dire les choses.
04:34Bah oui.
04:35Non.
04:36Je préfère... Non, ça n'a pas intérêt.
04:39Ça ne vous fait rien ?
04:40Pas du tout, non.
04:41Ce soit Bill Clinton ou vous.
04:43Vous dites souvent...
04:44J'étais plus touché par façon vétéran
04:46que Bill Clinton.
04:47Il y a une phrase que j'aime dans le livre.
04:50Il y a une phrase que j'aime dans le livre.
04:52Quand quelqu'un vous remercie, vous dites
04:54que ce n'est pas vous, c'est le ciel.
04:56C'est ça.
04:57C'est bizarre, c'est qu'il appartient.
04:59Ce serait malhonnête de vous regarder comme ça.
05:02Moi, je, moi, si.
05:03Je ne suis pas ça.
05:04Je suis tout autre.
05:05Jean, vous auriez aimé ne pas avoir ces dons ou pas ?
05:08Ça aurait été plus facile pour vous ou pas ?
05:10C'est...
05:11C'est très judicieux.
05:13Tout est judicieux.
05:14Excellente question.
05:15Oui.
05:16Parce que c'est lourd à porter.
05:19C'est pas non plus...
05:20Vous savez, quand on vient,
05:21comme je disais précédemment,
05:23c'est lourd à porter.
05:25Quand les gens viennent derrière,
05:27je ne sais pas quoi faire, comme je disais précédemment,
05:30je ne suis pas comme ça.
05:32Il faut que ça cesse, ça.
05:33Quand il y a du cinéma devant la maison,
05:35je dis, mais non, encore,
05:37il y a des trucs comme ça.
05:39Oui, Patricia ?
05:40Est-ce que ça vous arrive parfois
05:42de tomber sur des esprits malveillants ?
05:44Bien sûr.
05:45Bien sûr.
05:46Je le sens.
05:47Je le sens.
05:49Jean, est-ce que vous pensez que moi,
05:51je suis entouré ici d'esprits malveillants ?
05:53Non, parce que vous attirez l'énergie,
05:58mais la belle énergie.
06:00Même lui ?
06:01Même lui.
06:02Quand on m'a proposé une mission,
06:04j'ai dit, c'est celle qui me plaît.
06:07Ah ouais ?
06:08Là, vous entendez ?
06:10On vous parle dans l'oreille ?
06:11On parle de vous.
06:12C'est vrai ?
06:13C'est pas vrai ?
06:15Ce serait pas Sébastien d'Artigolle
06:17au lieu d'Artigolle ?
06:18Rires
06:20Non, mais...
06:21J'ai vraiment envie de le bouffer.
06:23Pardon de vous couper,
06:25c'est toujours des hommes bienveillants
06:28qui viennent.
06:29Je n'ai jamais bu.
06:30C'est vrai ?
06:31Il n'y a jamais quelqu'un qui dit...
06:33On vous parle de Bénaïm ?
06:35C'est qui ?
06:36À mon avis, c'est Ducrot,
06:37celui des carcasses.
06:38C'est qui ?
06:40Je suis bien entouré.
06:41Il y a quelqu'un qui vous parle de Valérie ?
06:43Vous l'avez vu ?
06:44Elle a l'air choquée.
06:46Oui, ça me choque.
06:47C'est pas mauvais.
06:48Au contraire.
06:49C'est pas une autre chaîne ?
06:51C'est comme si vous étiez
06:52à la recherche d'une identité,
06:54d'une identification.
06:56Comme si, quand vous aperceviez
06:58quelqu'un qui a été très cher
06:59dans la famille,
07:00vous voyez ce que je veux dire ?
07:02Et là, derrière, je dis,
07:04je voudrais en apporter ce qu'on m'a dit.
07:06Quoi ?
07:07La vie appartient à ceux qui la vivent.
07:09Bien sûr.
07:11Vous savez, on a voulu me mettre
07:12quelquefois dans une émission à risque.
07:15Oui.
07:16J'ai tout refusé.
07:17Pourquoi ?
07:18Pour faire des têtes ?
07:20C'est relou, ça.
07:21Pourquoi ?
07:22Parce que la vie appartient à ceux qui la vivent.
07:25Et la mettre au-devant de la scène,
07:27c'est pas beau.
07:28Le trois-quarts des gens,
07:29c'est des gens qui sont miséraux,
07:31qui sont...
07:33Vraiment,
07:34ils ont besoin d'aide.
07:35Et c'est là que je suis embaumé.
07:37Genre, ça te saoule pas ?
07:39Il y a plein de gens qui t'appellent
07:41pour te demander des trucs.
07:42Est-ce que c'est pas...
07:43Ca te dérange pas, parfois ?
07:45C'est pas un peu...
07:46C'est encore pertinent, ce que vous me dites.
07:49Il y a une carrière derrière.
07:50Oui.
07:52C'est leur moi intérieur.
07:54Est-ce que je vais réussir ?
07:56Est-ce que je vais réussir ?
07:57Est-ce que j'aurai de l'argent ?
07:59Moi, ça m'arrête pas du tout.
08:01Bien sûr.
08:02Les mecs t'appellent, ils appellent les gens.
08:05Est-ce que je vais réussir ?
08:06Fais chier.
08:07Ce que je fais ?
08:08Vous trompez de numéro.
08:10Bravo.
08:11Bien joué.
08:12Je reconnais ta voix.
08:13Une fois, j'ai eu tellement marre.
08:15Faites appel à l'ami Saint-Ger.
08:17A qui ?
08:18Bien sûr.
08:20Vous avez une question ?
08:21Anoun Manof ?
08:22Oui.
08:23Vous avez une question ?
08:25Oui.
08:26Une question ?
08:27Oui, bonsoir.
08:28Anouna, Cyril.
08:29Ca va, tu vas bien ?
08:31Oui, ça va.
08:32Cyril, tu vas bien ?
08:33On va être amenés à travailler ensemble.
08:35Ca va, tu vas bien ?
08:36Oui, merci.
08:37Belle moumoute.
08:39Merci.
08:40Comment vous expliquez qu'il y ait des morts qui vous parlent
08:43et d'autres qui ne vous parlent pas ?
08:45Elle a posé une question.
08:47J'ai pensé qu'il y avait un blanc dans l'émission.
08:49Vous avez raison, Juliette, c'est insupportable.
08:52Oui.
08:53Je réfléchis encore à la question.
08:55Vous réfléchissez encore à la question ?
08:58La moumoute n'a pas attaqué votre cerveau ?
09:00Non, mais ça va être une question profonde.
09:03Je l'adore.
09:04Quel amour, celle-ci.
09:05Oui, Gilles Verdez.
09:07J'ai une question précise,
09:09mais selon ce que je sais, quand Bill Clinton vous a interrogé,
09:12c'est parce qu'il voulait savoir s'il pouvait sortir
09:15de l'affaire Monica Lewinsky, s'il allait pas être condamné,
09:18s'il allait pouvoir continuer sa vie politique.
09:21Est-ce vrai ?
09:22Je pense que c'est ça.
09:24C'était différent.
09:25C'était sur une question de santé, surtout.
09:29Ah, merde.
09:30Et ensuite, c'est pour revenir, qu'il avait deux cerveaux.
09:34Et là, à un moment donné,
09:37je me suis dit...
09:40Je peux pas.
09:41Parce qu'il y a d'autres personnes qui sont en bas de...
09:45C'est là que je dois y aller.
09:46J'aurais dit non.
09:47Ah oui, c'est vrai, Jean ?
09:49Mais alors, parce qu'on va vous...
09:52Mais justement, ça me plaît pas, moi.
09:54La parade, ça me plaît pas.
09:56Jean, il est pas là.
09:57Voyez-vous, parce que...
09:58J'aurais pu.
10:00Oui, mais non.
10:01Mais je pense que j'ai eu une belle éducation.
10:03Depuis le début de ma vie.
10:06En tout cas, bonne question, Verdez.
10:08Bien sourcée.
10:09Verdez.
10:10Je voudrais terminer, pardon, excusez-moi.
10:13Oui, d'accord.
10:14Parce que...
10:17J'ai perdu mon père.
10:19On m'a caché.
10:21On m'en a caché.
10:24Et ça a été terrible.
10:26Et un jour, j'ai dit...
10:27Je vais aider les gens.
10:30Et je me souviens exactement,
10:32j'avais 6 ans quand j'ai perdu mon père,
10:34il m'a dit, tu ne vas plus me voir,
10:36mais je serai là.
10:37Et ça, ça m'a marqué.
10:39Bien sûr.
10:40Voilà.
10:41Vous savez...
10:42Je voulais savoir,
10:43je peux vous poser une question,
10:45je voulais savoir, c'est quoi votre métier, Jean ?
10:48Vous n'êtes pas tout jeune,
10:50vous êtes...
10:51C'est un homme d'âge.
10:52Qu'est-ce que vous avez fait dans votre vie
10:55comme métier, par exemple ?
10:56Éducateur.
10:58Pour les D.I.,
10:59d'étudiants intellectuels,
11:01institutaires spécialisés,
11:02pour les cas sociaux et tout.
11:04Je n'ai pas voulu aller dans le...
11:06J'aurais pu faire l'économie,
11:08mais j'ai refusé.
11:09Je m'en fous.
11:10Moi, j'ai préféré le terrain de suite.
11:13Et là, vous savez, j'ai passé le bac,
11:15j'avais...
11:1626, 28 ans.
11:17Ah, le bac ?
11:18Oui, oui, oui.
11:19Parce que tous les jours,
11:21on me disait...
11:22Un jour, j'avais dit à ma mère,
11:24je suis un cancre, laisse-moi,
11:26je suis un cancre, laisse-moi,
11:28et j'arriverai.
11:29J'ai passé le bac, j'avais 26 ans.
11:31Vous vous en rendez compte ?
11:33Je voulais être instit,
11:34et j'étais instit chez les D.I.,
11:36qui, Dieu merci,
11:37les plus intellectuels...
11:39Dans les saules.
11:4022 ans, j'étais dans les saules.
11:42Je ramenais les profs chez eux,
11:44en voiture.
11:45On y va ?
11:46Madame Journac ?
11:47Oui, bah oui,
11:48j'ai du boulot.
11:49Merci, oui.
11:51Depuis tout à l'heure,
11:52à Polska, je lui ai dit,
11:53posez une question.
11:54Il a posé une question sur ton mec.
11:56Il me dit, non, il parle qu'au mort.
11:58Mais non.
12:00Mais mon mec, il est pas mort.
12:01Ça peut arriver à tout moment.
12:03Rires
12:04Pardon.
12:06Pardon de vous couper.
12:07Vous voyez un truc ?
12:08J'aime bien rencontrer les gens.
12:10Ouais.
12:11J'ai toujours quand même
12:12un moment pour eux.
12:14C'est vrai ?
12:15Parce que je me dis,
12:16c'est eux qui me les envoient.
12:18Et je rate pas
12:19les rendez-vous, en général.
12:20Donc, tu vois ce qu'il veut dire.
12:22Je vois ce qu'il veut dire.
12:24La vie, elle appartient
12:26à ceux qui la vivent.
12:27Vous savez, vous avez du plus petit
12:29au plus grand.
12:30Même Fabien Oscar.
12:31C'est pas péjoratif.
12:32Et je fais tout
12:34pour vous en sortir.
12:35Petit, mais...
12:36Vous savez...
12:37Et ça, je suis content
12:38d'en parler.
12:40Rires
12:41Rires
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13:19Rires
13:20Rires
13:21Rires
13:22J'étais petit, j'ai grandi, j'étais plus petit que les autres.
13:27-"Que Fabien ?"
13:28-"Oui, plus petit en grandeur."
13:30Et après, je me suis développé.
13:33Et là, tout a subi.
13:35L'esprit a grandi.
13:37C'est fou, c'est incroyable.
13:40-"Une petite question."
13:42Vous avez des enfants ?
13:44-"Non."
13:45-"C'était pour savoir si c'est..."
13:47Vu que vous dites que votre mère avait les mêmes dons, a priori,
13:51est-ce que c'est quelque chose qui se transmet
13:54de génération en génération ?
13:56-"Je pense."
13:57-"Mon fils a le même don que moi, la connerie."
14:00Je pense que oui.
14:02-"J'espère, mais vous, je peux pas garder ça que pour moi.
14:06Si ça peut aider, je fais pas ce témoignage.
14:09Pourquoi ? Parce que ça sert à quoi ?
14:12On me donne quelque chose que j'ai pas gardé pour moi
14:15et mourir sans le donner, je donne, moi."
14:18-"Oui, Gauthier."
14:19Est-ce que vous voyez quelque chose entre Cyril et moi ?
14:22-"Je ne mange pas de ce pain-là, je vais te le dire."
14:25-"Non, professionnellement."
14:27-"Il va rester avec moi, professionnellement, Jean."
14:30Dis-lui.
14:31-"Mais bien sûr que je sens des trucs.
14:33Mais bien sûr, je mentirais, Thomas.
14:36Mais..."
14:37-"Vous sentez quoi ?"
14:38-"Tu sens un traître, Jean ?"
14:40Jean est un ami, il peut me le dire.
14:42Si tu sens que c'est un traître, je préfère que tu me le dises.
14:45Je l'adore, Jean.
14:47J'ai dit une chose toujours.
14:48La vie est belle.
14:50-"C'est vrai."
14:51-"Merci d'être là."
14:52-"T'es fou, quoi."
14:53-"Merci à vous."
14:54-"J'ai une question.
14:55Avez-vous rencontré quelqu'un qui a le même don que vous ?
14:59Est-ce que vous entendez les mêmes personnes ?
15:01-"Oui, j'ai rencontré." -"Ah, c'est vrai ?"
15:03-"Je mentirais, oui. Même au cours de la..."
15:06-"C'est fort, ça." -"Au cours de la vie."
15:08Mais ils voulaient que je fasse entendre.
15:11Je peux pas.
15:12-"Mais vous pouvez entendre les mêmes individus autour de vous ?"
15:15-"Oui, certainement."
15:16Certains l'ont.
15:18-"C'est fou.
15:19Il y a des mecs qui appellent tout le monde.
15:21Ils sont blancs et font encore chier tout le monde."
15:24-"Faites confiance à votre bonne étoile."
15:26Je suis plus réveillé de vous le dire.
15:29Faut pas...
15:31Je peux continuer ou pas ? -"Bien sûr."
15:33-"Bien sûr, il répond à ma place."
15:36Rires
15:37-"Faut pas, disons, nier le passé.
15:41Il faut se...
15:43...projeter dans l'avenir."
15:45-"D'Artigol."
15:46-"Projetez-vous sur D'Artigol."
15:48Rires
15:49-"Non, mais, Jean, je te dis tout.
15:51Tu sais que je t'aime beaucoup.
15:53Jean, sache que Valérie Bénahim a eu un petit crush."
15:56-"Parce que tu te dis bien."
15:57-"Elle a eu un petit crush pour un garçon."
16:00-"Mais pas du tout. C'est pas vrai."
16:02-"Un garçon, il est pas tout jeune."
16:04-"C'est pas vrai."
16:05-"Il est en train de me dire des choses."
16:07-"Je peux parler, non ? Je peux ?" -"Oui."
16:09-"Tout le monde dit oui à ma place."
16:11-"Je vais m'imiter parce qu'il y a des choses
16:13qui sont très personnelles."
16:15-"On dit tout ici."
16:16-"Je suis pas une bête d'enfoiré et je le ferai pas,
16:19mais ce que je peux dire,
16:21c'est que votre première intuition, c'est la bonne.
16:23Ne regrettez des choses, à un moment donné,
16:26ne le regrettez pas. C'était inscrit.
16:28Et c'est...
16:31C'est une dame,
16:32c'est une grand-mère derrière vous,
16:34qui veut vous dire qu'elle est là,
16:36qu'elle a toujours été là.
16:38Elle a souffert pas grand-mère, c'était facile pour elle.
16:41-"Ouais."
16:43-"Et je dirai vous."
16:44-"C'est fou. C'est fou, ce qu'il dit."
16:47-"Ouais."
16:48-"Il est fort.
16:49Genre, c'est un monstre." -"C'est pas moi qui est fort.
16:52-"Je te le dis, Jean, t'es un monstre."
16:54-"Je suis content de vous voir." -"Moi aussi.
16:57On se voit pas assez, là, dehors.
16:59Je fais ce week-end, j'ai une grosse soirée avec des meufs.
17:02Rires
17:03-"C'est bien."
17:04-"C'est bien."
17:06De voir le sourire, de voir tout ça, ça me fait du bien.
17:09-"Jean, tu viens me voir quand tu veux,
17:12moi, je suis là."
17:13Je dis que des conneries, donc tu le sais, tu me connais.
17:16Jean, Patrick.
17:17-"Moi, Jean, je veux..." -"Patrick Fiori."
17:20-"C'est un truc personnel.
17:21On est samedi 9 novembre, et mon papa est parti le 9 novembre 2022."
17:26-"Il a pas entendu."
17:27-"On est samedi 9 novembre aujourd'hui,
17:29et mon papa est parti le 9 novembre 2022.
17:33Il avait peur, il était croyant,
17:35il avait peur du jugement dernier.
17:37Est-ce qu'il est heureux là où il est ?
17:39-"De mon papa."
17:40-"Il est parti combien de temps ?" -"Le 9 novembre."
17:43-"Aujourd'hui, nous sommes..." -"2022."
17:45-"Il y a un an." -"Il y a deux ans, oui."
17:54-"Il est derrière vous."
17:55Rires
17:56Rires
17:57-"Il est derrière vous, à côté de vous."
18:00C'est le moment où il dit la chose suivante.
18:03Je vais rester très... Je vous dirai plus de...
18:08Que là où il est, il a retrouvé les chemins de la tranquillité.
18:11-"Il est heureux ?" -"Il est heureux."
18:13-"Merci, Jean." -"Il y a eu des passages
18:16qu'il a pas pu faire."
18:17-"Il a souffert." -"Il s'en excuse."
18:19-"Oui." -"Maintenant, tout va bien.
18:22Dites-lui bien qu'il fasse confiance à la bonne étoile, là.
18:28Il sera toujours là."
18:29-"Merci, Jean." -"C'est bon."
18:32Il dessine l'initial M, vous trouverez. Je sais pas ce que c'est.
18:35-"M ?" -"M."
18:38-"On va trouver." -"Voilà."
18:40-"Merci."
18:41Applaudissements
18:43...
18:47Incroyable.
18:48Jean, il est incroyable et c'est une gentillesse.
18:51J'aime ce garçon, il le sait.
18:52Jean, tout le monde t'aime.
18:54Tous les gens qui connaissent Jean, ils ont un truc avec lui.
18:58Il est...
18:59Tout le monde t'aime. C'est vrai.
19:01-"Merci." -"Vraiment."
19:03T'es heureux, toi ?
19:04-"Oui, j'essaie."
19:06J'ai un bon environnement.
19:08J'ai vraiment des amis.
19:11Des copains.
19:13Des gens comme vous.
19:14Je suis très touché.
19:16Quand on m'a parlé de l'émission, j'ai dit que j'y allais.
19:19-"Merci."
19:21-"C'est clair et net. C'est clair et net, sans baburons."
19:24-"Je voudrais dire quelque chose sur Jean.
19:27C'est pour ça que je me permets de rigoler avec lui.
19:30Jean, c'est un humaniste.
19:33Il aime aider les autres et il aime rigoler.
19:35Il aime la vie.
19:36C'est pour ça que je me permets de rigoler avec lui.
19:39C'est quelqu'un qui aime rire.
19:41Il a beaucoup d'auto-dérision, si je voulais le dire.
19:44-"J'écoutais."
19:45-"C'est pour ça qu'on se marre avec lui."
19:48Vous avez une dernière question à poser ?
19:51-"Genre, là, vous riez, vous détendez.
19:54Quand vous êtes comme ça sur un plateau,
19:56je pense que c'est parce que votre père et votre mère
19:59vous parlent à l'oreille gauche et vous disent,
20:02avec eux, vous êtes bien, tu peux être tranquille.
20:05C'est vrai, ça ?
20:06-"C'est ça."
20:07Excuse-moi, ça.
20:08-"Il a des dons."
20:09-"Je vous montre des dons."
20:11J'ai toujours ça.
20:12-"C'est vrai."
20:13-"Si t'avais des dons, Kamala Harris allait prendre une raclée."
20:17-"Merci."
20:18-"Je suis prêt pour personne."
20:20Un jour, j'ai dit, j'aimerais la voir.
20:22Je marche, donc, au cours de la plage.
20:27Un petit signe de la voie.
20:29Je trébuche sur une petite pierre.
20:32-"Ah ouais."
20:33-"En forme de coeur."
20:34-"Une pierre en forme de coeur ? C'est incroyable."
20:37Je l'aurais pris pour un chocolat, je l'aurais bouffée.
20:40C'est incroyable.
20:41-"C'est un cadeau royal."
20:43-"C'est ouf. T'as trébuché sur ça ?"
20:45-"Oui, c'est ça."
20:46-"C'est incroyable."
20:47-"Elle m'est tombée aux pieds."
20:49-"Ah ouais, c'est ouf. Incroyable."
20:51Et donc, tu la gardes toujours sur toi ?
20:53-"Toujours."
20:54-"C'est ouf."
20:55-"Ouais, j'en ai fait, moi."
20:57-"J'ai trébuché sur une pistache, un jour."
21:00Rires
21:01-"Non, mais c'est incroyable.
21:03Vous avez une question pour Jean ?
21:05-"Oui."
21:06-"Allez-y."
21:07-"Est-ce qu'il y a déjà des mortes qui vous ont dragué ?"
21:10-"Qui ?" -"Sortez."
21:12Rires
21:13-"Qu'est-ce qu'elle a dit ?"
21:14-"Est-ce qu'il y a déjà des mortes qui vous ont dragué ?"
21:18-"Je parle pas de ça, moi."
21:19-"Excusez-la, elle a pas toute sa tête."
21:22-"Mais quoi ?"
21:23-"Elle a une moumoute, ça doit réchauffer le cerveau."
21:26-"Je parle pas de ça." -"Allez, merci."
21:28-"Merci, en tout cas, bravo."
21:30Rires
21:31-"Non, mais franchement, vous avez pas une autre question ?"
21:34-"Ca m'intéressait s'il entretenait des relations..."
21:37-"Est-ce que t'es marié, Jean ?" -"Non."
21:39-"T'es un solitaire, toi."
21:41-"Oui, j'ai quand même une très belle vie ce soir."
21:43-"Ah ouais ?"
21:45-"Mais..."
21:46-"Tu m'expliques tout le temps des meufs."
21:48-"C'est marrant."
21:49-"Est-ce que c'est compliqué pour la personne qui vous accompagne ?"
21:53-"C'est relou."
21:54-"Oui, je suis quand même un petit peu..."
21:56-"C'est relou." -"Pas facile."
21:58-"T'entends pas lui parler."
22:00-"Vous savez, on y croit, on n'y croit pas,
22:02mais je suis quand même avec quelqu'un un petit peu différent."
22:06-"Relou." -"J'accepte la différence."
22:08-"Quand André parle, il a mon stessieux dans l'oreille."
22:11Rires
22:12-"C'est vrai que c'est relou.
22:14Jean, en tout cas, si tu veux que je te présente des meufs,
22:17je peux t'en présenter et bien vivante."
22:19-"Je te le dis, mon Jean."
22:20-"Jean, il a la cote.
22:23Merci.
22:24Gilles, dernière question pour toi.
22:26-"Je suis subjugué."
22:27-"C'est vrai que Jean...
22:29Gilles, t'as vu comment il te regarde ?
22:31Il a l'air que t'es fatou.
22:32Rires
22:34-"C'est votre intériorité qui me subjugue.
22:37C'est ce que vous avez à l'intérieur et tout ça.
22:40Est-ce que vous...
22:42Peut-être que vous pouvez pas le dire,
22:44mais est-ce que vous voyez une grande destinée
22:47à l'émission Touche pas à mon poste ?
22:49-"L'émission Touche pas à mon poste", c'est pas, mais moi, surtout.
22:53Rires
22:54...
22:58-"L'émission, elle continuera,
23:01sur d'autres bases, à un moment donné, ça va venir,
23:05mais ça sera pas mal. Pourquoi ?
23:07Parce que ça va moderniser, ils vont vouloir, disons,
23:11et croyez-moi, ça va être quelque chose de très, très fort.
23:14N'ayez pas peur."
23:15-"Je serai toujours là, moi, Jean ?"
23:17-"Oui, oui."
23:18-"Je suis peut-être sur une meuf sur le Nicaragua, là."
23:21Rires
23:23-"Mais ça sera très, très bien, sur d'autres sujets, aussi,
23:26et ça va donner un coup de jeûne."
23:29-"Ah ouais."
23:30-"Et ça va, disons, unifier les choses, hein,
23:35avec une équipe de 2, 3, 4, 5, 6, 7,
23:37qui seront vraiment des...
23:39-"C'est incroyable, ce que dit Jean,
23:41parce que je vous jure, je suis en train de travailler,
23:44et ça correspond à ce qu'il dit.
23:46C'est incroyable."
23:48-"C'est un monstre, mais il sait que je l'aime, hein, tu sais."
23:51-"Oui." -"Tu sais que j'adore ce monsieur."
23:53-"Merci." -"Il faut qu'on se voie plus."
23:56-"Et bienvenue au club."
23:57-"Il faut qu'on se voie plus, hein."
23:59-"Hein ?" -"Il faut qu'on se voie plus."
24:01-"Avec grand plaisir." -"Moi, j'ai rien à foutre."
24:04-"Rien que de voir les gens, ça m'agrippe complètement."
24:07-"Jean Testanière, messager de l'Invisible,
24:09c'est le nouveau livre de Jean, franchement, c'est incroyable.
24:13Et Raymond, je l'ai jamais vu comme ça, devant un invité.
24:16Il est comme un fou, regardez.
24:17C'est quoi, ton visage ?
24:19On dirait que t'as fait une thalasso, mon frère.
24:21Je te jure, j'ai jamais vu ça, t'en déconnes.
24:24C'est fou. Jean, on t'aime.
24:25Est-ce que t'as un dernier message ? -"Je vous aime."