• avant-hier
TPMP : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.


Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste



TPMP sur les réseaux sociaux : 


Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00Merci Bernard d'être là. Isabelle Morizet est avec nous, ça va ma chérie d'amour ?
00:05Merci d'être là mon cœur.
00:08Comme on va parler des années 90, on peut dire que tu t'appelais Karine Cheryl à l'époque,
00:13mais pour moi je t'appelle toujours Isabelle, donc c'est le problème.
00:16Donc Isabelle Morizet, Karine Cheryl. Comment ça va mon Isa ?
00:18Mais divinement bien, puisque je suis avec toi, je suis avec vous.
00:21Toujours aussi belle. Je te jure, t'es magnifique et je t'adore.
00:24Et il y a mon Jackie d'amour.
00:28Merci d'être là, merci à tous.
00:31Alors c'est vrai qu'on avait très envie de vous voir aujourd'hui.
00:34Et merci Bernard déjà d'être là. Ça va toi mon Bernard ?
00:37Très bien mon Cyril. Parfait. Je suis ravi d'être avec Jackie et Isabelle.
00:40A chaque fois je suis content de te voir aussi.
00:42Bon bien sûr on te connait parce que moi j'adorais les musclés, je regardais ça tout le temps.
00:46T'as vu je connais tout par cœur. Tout est son par cœur.
00:49Je t'ai fan absolu. On a un extrait des musclés, vous vous rappelez des musclés ou pas ?
00:53Avec Framboisier et tout.
00:56C'est vrai que ça va me faire quelque chose.
00:58Et Bernard c'était un peu le leader du groupe des musclés.
01:01Le pilier. Exactement c'est vrai.
01:03Bernard, on a pensé à la même chose tous les deux quand on a vu cet extrait.
01:06Parce que je suis assez fan et il y en a deux qui nous ont quittés.
01:10Il y en a deux qui nous ont quittés trop tôt, deux disparus.
01:13C'est mon René et mon Framboisier.
01:16C'est dur, c'est dur que dans un groupe comme ça, qu'on en perd deux.
01:22René à droite, Papy René et Framboisier juste à côté.
01:25Framboisier qui chantait le chanteur lead de toutes les chansons des musclés.
01:29Moi je faisais mes génériques et lui il chantait les musclés.
01:32Quand vous avez en vu, j'ai senti que c'est comme nous.
01:36Mais après leur disparition, trois ans après, je ne pouvais pas regarder un épisode à la télé.
01:42Ça passait sur AB1 la nuit. Je ne pouvais pas pendant trois ans.
01:46Et même les photos, c'est très dur.
01:48Mais ça, tous les gens qui ont perdu des proches le savent.
01:51Même moi, j'y pense tout le temps quand je regarde les redifs.
01:54J'adorais Framboisier aussi.
01:57Ça avait l'air d'être un mec qui n'arrêtait pas de rigoler.
02:00Vous étiez potes à tous ou pas ?
02:03Avec Framboisier, on était comme deux frères.
02:05On se voyait l'été dans le sud sans arrêt.
02:08On avait des projets après le Club Dorothée.
02:10On avait envisagé de faire des choses ensemble.
02:13On a continué de la musique ensemble parce que c'est un très bon réalisateur, très bon producteur.
02:20Figurez-vous que c'est lui qui a produit le premier disque de 33 tours de Matmata.
02:25L'Ambéoué.
02:28Il est sur la pochette avec son vrai nom.
02:31Il vient faire un tour à l'Ambé.
02:33C'est Claude qui a fait ça.
02:35Si t'en as marre de galérer, viens donc faire un tour à l'Ambé.
02:39Bravo, c'est ça. J'adore ce son.
02:43Il avait produit ça. Bravo à lui.
02:46C'est vrai que ça, c'était une période incroyable.
02:49Bernard, je pense souvent à vous.
02:52Tu vas me dire peut-être si je me trompe.
02:55C'est la même chose pour Jackie.
02:57Je vois souvent Jean-Luc Azoulay qui est votre producteur.
03:02C'est un ami que j'aime.
03:04C'est un modèle pour moi dans le métier.
03:07C'est vrai que je trouve aujourd'hui qu'on est un peu vos descendants.
03:13Touche pas à mon poste, avec toujours les personnages, les chansons qu'on a pu faire.
03:18C'est vrai qu'on s'est énormément inspiré de vous, de ce que vous faisiez.
03:22Vous, Jackie, vous aussi, les musclés.
03:25La dernière fois, Jean-Luc est venu, il me dit que je retrouve la même ambiance que ce qu'il y avait chez moi.
03:30C'est l'ambiance club de Rotay.
03:32Et tout le monde était contre vous à l'époque aussi.
03:36Plus ça marchait, plus on était critiqués.
03:40Comme nous.
03:42Je t'avais déjà dit une fois, c'est vraiment ici que j'ai retrouvé que vous êtes une famille.
03:46Comme nous, Abbé, on était une famille.
03:48C'est ce que me disait Jean-Luc Azoulay, le producteur.
03:51C'était Abbé Productions.
03:53Il y avait Claude Berda aussi que j'adore.
03:55Qui est aussi un génie.
03:58A qui je fais de gros bisous.
04:00Comment vous avez vécu le succès, Berda ?
04:03Écoute, moi je considérais qu'on avait beaucoup de chance.
04:07On ne se rendait pas compte à l'époque, trop.
04:09Mais après coup, quand ça s'est arrêté,
04:12pour moi, c'était la chance d'avoir fait une aventure merveilleuse.
04:16Une fantastique aventure.
04:18Et surtout grâce à Dorothée.
04:20Dorothée était parfaite.
04:22Une grande dame, une vraie professionnelle.
04:24Qui ne pensait pas travailler avec Jean-Luc Azoulay.
04:26Qui a lancé plein de gens avec Jean-Luc.
04:28Ce que j'aime, et je le dis sur Dorothée moi,
04:30et je le dis souvent, Dorothée, c'est quelqu'un qui a lancé énormément de monde.
04:35Dorothée, elle n'a pas essayé de prendre toute la lumière sur elle.
04:38Elle a lancé plein de gens.
04:40Tellement de gens qui ont émergé dans le club Dorothée.
04:44Ou dans les différentes émissions qu'il y avait.
04:46Parce qu'il y avait des dérivés entre les séries, entre les titres, etc.
04:50Et c'est vrai que Dorothée, elle partageait le succès.
04:53Partageait énormément.
04:54Elle était extrêmement généreuse.
04:56On l'embrasse, Dorothée, d'ailleurs.
04:57On l'embrasse fort.
04:58C'est vrai parce qu'il y a des mecs qui veulent tout.
05:01Et elle, c'est vrai qu'elle...
05:03Générosité.
05:04Oui, parce qu'elle poussait.
05:05Nous, on est ses musiciens.
05:07Elle nous a poussés terriblement.
05:09Il n'y a aucune star au monde qui a poussé ses musiciens.
05:12En plus, très fidèle.
05:13Parce que moi, j'ai fait Recra2 avec elle pendant 10 ans.
05:15Elle nous a emmenés sur TF1 faire le club Dorothée.
05:18C'est vrai.
05:19Parce que vous étiez sur France 2, sur Antenne 2 à l'époque.
05:21Et c'est vrai que vous êtes passés sur TF1.
05:23Ça avait été un truc de fou à l'époque.
05:25Un truc de fou.
05:26Et je me rappelle que c'est Ségolène Royal...
05:28Qui nous en voulait, oui.
05:30Exactement, Ségolène Royal qui était avec nous l'an dernier.
05:33Qui avait critiqué certains mangas.
05:36Alors qu'il y avait toujours quelqu'un de TF1 qui visionnait les mangas
05:39pendant le passage à l'antenne.
05:40Exactement.
05:41Et ça a fait boule de neige après.
05:43Après, c'était un peu...
05:44Moi, je vous dis, c'est surtout le succès
05:46qui faisait que les gens étaient en colère contre vous.
05:49Parce que si personne ne vous regardait,
05:50je vous dis, vous n'auriez pas eu de problème.
05:52Non, on n'aurait eu aucun problème.
05:53Ah oui.
05:54C'est comme moi, je dis toujours aux équipes,
05:56quand parfois on fait des records de gens,
05:58je dis, vous allez voir, c'est toujours le début des emmerdes.
06:01Non, mais c'est vrai.
06:02Et c'est vrai que c'est toujours comme ça.
06:04Chez Apple, on était critiqués.
06:05Exactement.
06:06Nous aussi.
06:07Mais nous, on adore.
06:08On vit avec ça et on préfère.
06:09On préfère être critiqué et marcher
06:10que de ne pas être critiqué et que personne ne nous regarde.
06:12Voilà.
06:13Je suis sûr.
06:14C'est la bonne question.
06:19Après, chacun fait sa carrière comme il veut.
06:21Moi, je préfère cette formule-là.
06:22C'est mieux.
06:23On préfère être aimé par les téléspectateurs
06:25et critiqué par les donneurs de leçons que le contraire.
06:27Voilà.
06:28On va voir un extrait de Jackie.
06:30Et je voudrais dire,
06:31Jackie est un animateur exceptionnel.
06:33Je voudrais le dire parce qu'on ne le dit pas assez.
06:35Non, mais franchement, je le dis.
06:36C'est un animateur exceptionnel qui, en direct,
06:38c'est un des seuls, c'est un des rares animateurs
06:41qui, en direct, fait des trucs de fous.
06:43Parce que, je le vois,
06:44Jackie, il n'a pas beaucoup de moyens.
06:46Il fait tout tout seul.
06:47C'est un monstre d'animation.
06:48Je peux vous dire qu'il y a très peu de mecs
06:49aujourd'hui dans le métier qui peuvent faire
06:51ce que fait Jackie, qui est un vrai animateur.
06:53Jackie, tu lui donnes une antenne de 6 heures,
06:55il va te faire…
06:56C'est un truc de fou.
06:57Il a des appels, il a des trucs avec un téléphone
06:59et une antenne.
07:00Et une antenne, il va te faire 6 heures d'antenne.
07:02Et c'est vrai que c'est incroyable.
07:03Franchement, c'est un talent exceptionnel.
07:05Vraiment, je te le dis, Jackie.
07:06Moi, je vois que je suis invité chez lui,
07:07qu'on a été invité un peu moins en ce moment.
07:09Mais à chaque fois, il a passé un moment incroyable.
07:11Surréaliste.
07:12Parce que, Jackie, d'autres gens le disent.
07:13Et moi, je veux le dire ça.
07:14Jackie, c'est un des meilleurs animateurs
07:17en termes d'animation, je parle vraiment en technique,
07:19qui existe dans l'histoire.
07:22Mais je vous jure que c'est vrai.
07:23C'est un monstre.
07:24Je le dis, Jackie, t'es un monstre.
07:26Merci beaucoup, Cyril.
07:27Tu te dis, il te meuble 6 heures d'antenne.
07:30Il y a des mecs, ils ont 26 fiches, regarde, comme moi.
07:34Et ils font de la merde.
07:35Merci.
07:37Merci, mon Jackie.
07:38Merci.
07:39Je t'en prie, Cyril.
07:40Merci à toi.
07:41Jackie, c'est une période, quoi.
07:42C'est des souvenirs exceptionnels, toi aussi, comme Bernard.
07:45Le Club Dorothée, bien sûr.
07:46On a fait toutes les conneries possibles.
07:48Tous les jours, c'est quoi ?
07:49Vous disiez tous les jours, on va rigoler, on va se marier.
07:51Oui, tous les jours.
07:52Parce qu'on était tous les jours à l'antenne.
07:53Le mercredi, on faisait 6 heures de direct.
07:55Il n'y avait pas de fiches pour les croissants le dimanche matin.
07:58Et moi, en plus, je faisais le Jackie Show.
07:59Oui, je sais.
08:00C'était un truc de fou, quoi.
08:02Et toi aussi, il se passait toujours quelque chose.
08:04Oui.
08:05Jackie se faisait tous les enregistrements, les vacances.
08:09Oui, le Club Dorothée Vacances.
08:11Ce n'était pas vraiment des vacances pour nous.
08:13C'est ça, je me rappelle.
08:14Et nous, on était sur scène avec Dorothée.
08:16On a fait 59...
08:18Bercy, pardon.
08:19C'était la folie.
08:20Et puis, à l'époque, les Parcs des Expos,
08:22elles tournaient beaucoup.
08:23C'était génial.
08:2459 Bercy.
08:25Oui.
08:2659 Bercy.
08:27C'est la rencontre des women folies.
08:29Moi aussi, j'étais sur scène.
08:30Exactement.
08:31Dorothée, là, c'est celle qui a fait le plus de Bercy.
08:33Oui, féminine.
08:34Oui, féminine.
08:35Plus de Zénith aussi.
08:36Exactement.
08:37Plus de Zénith et plus de Bercy.
08:38C'est un truc de fou.
08:39Et vous avez connu une période incroyable.
08:41C'était un énorme succès.
08:42Forcément, Gilles Vernez va vous demander
08:45combien vous avez gagné d'argent dans un instant.
08:47C'est fou.
08:51Après, quand ça s'arrête, comment on sent ?
08:57Alors, écoute, ça s'est arrêté après 10 ans.
08:59Nous, on le savait grâce à Jean-Luc.
09:02On a été prévenus un peu avant, oui.
09:03On a été prévenus avant.
09:04Et puis, Jean-Luc, il faut reconnaître que…
09:06Jean-Luc Azoulay, en vrai.
09:07Oui, bien sûr.
09:08TF1 voulait virer les vieux, dont les musclés.
09:11Et Jean-Luc nous a gardés jusqu'à la fin.
09:13C'est vrai.
09:14C'est vrai.
09:15C'est un amour.
09:16Donc, une grande reconnaissance à Jean-Luc.
09:17Et puis, si vous voulez, ce qui est drôle,
09:19les premiers mercredis, vous vous retrouvez dans la rue.
09:21Là, ça fait un peu drôle.
09:23Et puis, finalement, non.
09:25Je n'ai pas fait de dépression parce que je n'avais pas de dette.
09:29Je n'avais pas de conneries, tu vois.
09:31Mais j'étais conscient que c'était vraiment une aventure incroyable.
09:34Vous avez pris ça comme un truc.
09:35Voilà.
09:36Il m'est arrivé un truc incroyable.
09:37Maintenant, on reprend une vie normale.
09:38Oui, voilà.
09:39On continue à faire de la musique.
09:40Moi, je voulais prendre mon métier de musicien.
09:41Parce que le métier de musicien commençait déjà…
09:43Il n'y avait plus de studio et tout.
09:45Donc, voilà.
09:46J'ai essayé plusieurs trucs.
09:47J'ai un peu bricolé pendant deux ans et demi.
09:49Puis après, on m'a appelé pour chanter au Queen.
09:52Ça m'a surpris, tu vois.
09:54Trois chansons.
09:55Et ça a commencé là.
09:57Vous avez chanté quoi ? Bioman ?
09:58Bioman, Les cheveux judiaques.
09:59Et je crois que j'ai commencé…
10:00C'est toujours les vacances.
10:01C'est toujours les vacances.
10:03Au Club Dorothée, on a de la chance.
10:06On a tous invité.
10:09C'est toujours les vacances.
10:11Au Club Dorothée.
10:13J'adore.
10:14C'est vrai que c'est bizarre, là.
10:18C'est pas ça, là.
10:19C'est pas ça, là.
10:20C'est pas ça, là, du tout.
10:21Ne mettez rien.
10:22Vous savez quoi ?
10:23Faites ce que vous savez faire de mieux.
10:25Ne faites rien.
10:27Ne faites rien.
10:29Ça n'a rien à voir avec ce dont on parlait.
10:31Ça n'a rien à voir.
10:32Ça, c'était le jingle du Club Dorothée.
10:35Ça n'a rien à voir.
10:36Rien à voir.
10:37N'importe quoi.
10:38Ne faites rien.
10:39Merci.
10:40Oui, Jacky.
10:41Je disais à la fin du Club Dorothée, bien sûr, on était un peu…
10:43Mais moi, j'ai eu la chance de rebondir assez vite.
10:45J'ai fait le rabis Jacky Shaw sur TF1.
10:47C'est vrai que tu as fait le rabis Jacky Shaw.
10:49C'est incroyable.
10:50Après, j'ai monté une boîte de prod.
10:51Ça s'appelait Une Grosse Boîte Américaine.
10:52J'ai produit des séries d'animations pour TF1.
10:54Tu avais toujours ta voiture.
10:56Tu avais une voiture, je me rappelle, une voiture américaine.
10:59Non, non, non.
11:00Tu n'avais pas une…
11:01Non.
11:02Si, si, si.
11:03Ah bon ?
11:04Je te la rachète.
11:05Je ne me souviens plus alors.
11:06Je rigole, mon Jacky.
11:07Donc, ça a été…
11:08En plus, Jean-Luc, tu n'as jamais lâché.
11:09Jamais.
11:11Ah oui, toujours.
11:12Je sais.
11:13Toujours.
11:14TF1.
11:1520 minutes TV.
11:16Ça lui appartient encore un peu.
11:17C'est vrai.
11:18J'ai fait des émissions pour Gulli aussi.
11:20Je sais.
11:21Il ne te lâche pas.
11:22Il ne me lâche pas.
11:23Il a raison.
11:24Il a raison parce qu'il sait…
11:25Tu sais, Jean-Luc, c'est un grand producteur.
11:26Bien sûr.
11:27Et il sait où est le talon.
11:28Et moi, je dis un truc.
11:29C'est un truc qui m'a marqué.
11:33J'ai revu l'émission.
11:34C'est le talon.
11:35Je vous le dis.
11:36Les mecs, vous croyez quoi ?
11:37Ce n'était pas des guignols.
11:38Non.
11:39Je vous le dis.
11:40Les mecs, ils faisaient plein de trucs.
11:41Ils jouaient des instruments.
11:42Ils chantaient.
11:43Ils jouaient.
11:44Jackie, Dorothée, Corbier, Ariane.
11:45Il y avait Patrick Johnson.
11:46Patrick Johnson.
11:47Les mecs, ce n'était pas des peintres.
11:48Je vous le dis.
11:49Il y avait déjà…
11:50C'est-à-dire que Jean-Luc, c'était des mecs qui avaient énormément de talent,
11:51qui tenaient l'antenne à 6 heures le mercredi.
11:52Non, mais je vous le dis.
11:53Ce n'était pas des guignols.
11:54Donc, c'est ça.
11:55Et moi, c'est ça qui m'en fout.
11:56C'est que personne ne pointe un moment le talon qu'il y avait.
11:57Parce qu'il y avait du talon.
11:58Je me rappelle.
11:59Ils faisaient des jeux.
12:00Ils trouvaient des idées.
12:01C'était incroyable.
12:02– C'est vrai.
12:03On a fait la marotte Charlie aussi avec Patrick.
12:04On a été détexé en fille.
12:05– Bien sûr.
12:06Mais non, j'adorais.
12:07C'était un énorme succès.
12:08C'est peut-être un des plus grands succès de la télévision, Laurent.
12:09– Oui, mais c'est parce qu'aussi, ceux qui jugent ne sont pas ceux qui regardent.
12:10– Exactement.
12:11– C'est une télé dite populaire qui cartonne sur de grands, grands publics.
12:12C'est une télé dite populaire.
12:13C'est une télé dite populaire.
12:14C'est une télé dite populaire.
12:15C'est une télé dite populaire.
12:16qui cartonne sur de grands, grands publics.
12:23expliquera que les décors sont bien, le talent est là.
12:30C'est bien produit.
12:32– C'est ça l'histoire, parce que c'est sur tout ça.
12:34Il n'y a pas de secret.
12:35Les téléspectateurs sont beaucoup plus intelligents que les mecs qui vont faire trois papiers
12:40fermés dans leur chambre avec trois livres.
12:42Non mais je vous le dis.
12:43les téléspectateurs sont beaucoup plus intelligents,
12:45et si c'était pourri, sachez-le, ça ne marcherait pas.
12:48Il faut arrêter de croire que...
12:50Moi, il y a toujours, c'est toujours les animateurs qui disent
12:52oui, le public ne m'a pas compris.
12:54Ne vous inquiétez pas, si le public ne t'a pas compris,
12:56c'est que personne ne te comprendra.
12:58Donc arrêtez.
13:00Les mecs, s'ils n'ont pas compris mon émission,
13:02s'ils n'ont pas compris, c'est que c'était nul, merci.
13:04Ou qu'on ne comprenait pas, merci.
13:06Gilles Verdez, alors on va d'abord par la carène,
13:08après vous pourrez poser vos questions chiantes.
13:10Vous êtes là pour ça.
13:12Carène Chéryl.
13:14Carène, on était tous amoureux de Carène.
13:16On est tous d'ailleurs amoureux de Carène, toujours.
13:18Carène Chéryl qui a commencé sa carrière
13:20en tant que chanteuse dans les années 70.
13:22Puis après, elle s'est consacrée à la télévision.
13:24Elle a animé plusieurs émissions pour la jeunesse,
13:26d'ailleurs comme Vitamine ou Hugo Délire.
13:28Hugo Délire.
13:40Dames et les dames.
14:04A l'envers, à l'endroit, et je me rappelle un jour,
14:06Jean-Pierre Foucault, vous étiez en direct
14:08et il s'est trompé, il a lancé par devant,
14:10par derrière.
14:12Je vous jure, c'est vrai.
14:14Jean-Pierre Foucault, il fait
14:16Carène Chéryl par devant, par derrière.
14:18Non mais non, pas Jean-Pierre.
14:20Pas Jean-Pierre.
14:22Vous voyez que je vous dis ce que je pense.
14:24Moi je pense que ça c'est une vanne qu'on fait hors antenne.
14:26Et qui ressort.
14:28Je vous le dis, c'est sûr.
14:30C'est une vanne de Jacques Dutronc
14:32qui était à côté de Jean-Pierre Foucault
14:34et qui lui a soufflé le mot, ils ont déconné avec ça,
14:36pendant qu'elle interprétait sa chanson.
14:38Et Fabien était à côté de Dutronc.
14:40Il a repris la formule de Dutronc
14:42en oubliant le titre principal.
14:44C'est aussi bête que ça.
14:46C'est vrai que ça avait fait le tour.
14:48Il faut rappeler qu'Isabelle, c'est quand même 22 millions de disques vendus
14:50dans 38 pays, dans le monde,
14:52sur les 5 continents.
14:54On oublie de le rappeler.
14:566 disques d'or,
14:586 disques d'or, 7 de platine et 2 de diamant.
15:00On ne se rend pas compte, c'est énorme.
15:02Mais je ne les ai pas à la maison.
15:04C'est vrai que c'est incroyable.
15:06Il y a Gilles qui vient d'écrire 22 millions.
15:08Gilles qui vient d'écrire 22 millions.
15:10Isabelle.
15:12Je vous appelle Isabelle.
15:14C'est vrai que vous,
15:16c'est un truc de fou.
15:18C'était la star.
15:20C'était un truc de fou.
15:22Et soudain, je décide de tout arrêter.
15:24C'est vous qui avez décidé ?
15:26Oui, absolument. Je n'ai pas fait de faux adieux.
15:28Je ne voulais pas devenir une chanteuse de compil.
15:30J'étais consciente de la chance phénoménale
15:32que j'avais eue.
15:34L'histoire a été incroyablement joyeuse.
15:36Je sentais que l'époque commençait à changer.
15:38Moi, j'étais née avant les FM,
15:40je veux dire professionnellement.
15:42Donc, je me suis dit,
15:44on va fermer ce premier chapitre
15:46et je vais tenter de continuer d'écrire mon histoire,
15:48mais autrement.
15:50Comme dans la chanson de Souchon,
15:52« Est-ce que tu m'aimeras encore
15:54quand je serai tombée des plateaux de fauneau ? »
15:56Je me suis dit, je vais passer de la lumière à l'ombre
15:58et je vais tenter, ça, ça a pris du temps,
16:00de faire de la radio,
16:02c'est-à-dire d'interviewer les autres.
16:04Mais le chemin a été long parce qu'effectivement,
16:06il y a eu des émissions pour enfants.
16:08Il y a eu Hugo Délire
16:10qui a alors vraiment été complètement révolutionnaire.
16:12Hugo Délire a fait entrer
16:14l'interactivité à la télé
16:16puisque chez chaque Français,
16:18il n'y avait plus de téléphonette,
16:20ça n'existe pas, on prend un coup de vieux.
16:22Mais le poste de télé était transformé
16:24en console de jeux vidéo.
16:26Et c'était en prime time, 6 soirs sur 7.
16:28Ça marchait formidablement.
16:30Je vais dire quelque chose
16:32de pas très politiquement correct.
16:34Quand El Kabach est arrivé à la présidence
16:36de France Télévisions...
16:38C'était Jean-Pierre El Kabach.
16:40Voilà. Avec tout le respect que je lui dois,
16:42bien sûr, on va dire que les programmes familiaux
16:44mais avec une connotation plutôt enfantine,
16:46ce n'était pas sa tasse de thé.
16:48Il a décidé donc d'arrêter Hugo Délire
16:50et pour la première fois dans l'histoire de la chaîne,
16:52il y a eu de la part de la régie publicitaire
16:54une menace de grève parce que ça amenait
16:56de la part des annonceurs un argent phénoménal.
16:58On prenait des parts de marché au JT.
17:00Enfin, c'était drôle.
17:02Et puis, j'étais en direct totale.
17:04Je vivais ma vie avec les candidats.
17:06Je n'avais en fait pas de producteur.
17:08J'étais libre pendant 20 minutes
17:10au cœur du prime time,
17:12sur la 3, donc.
17:14Et c'était très, très joyeux.
17:16Alors, vous animez
17:18Les Grands Durés avec Bernard Montiel
17:20sur C8 maintenant.
17:22Oui, oui, oui.
17:24Ça se passe bien.
17:26Il est comment à travailler, Bernard Montiel ?
17:28C'est le plus délicieux des garçons.
17:30Allez, on la refait.
17:32Il est comment à travailler, Bernard Montiel ?
17:36C'est vraiment un excellent camarade.
17:38Je suis un peu jalouse de lui
17:40parce qu'il est naturellement bronzé
17:42dans sa vie.
17:44Naturellement bronzé.
17:46Quand on est au Point Soleil
17:48trois heures par jour,
17:50forcément, il reste quelque chose.
17:52C'est un garçon absolument charmant.
17:54Là, il y a eu une interruption
17:56puisque, effectivement,
17:58pour les raisons qu'on sait tous,
18:00on va dire, mais on l'espère bien
18:02et on pourra donner un nouveau rendez-vous
18:04aux téléspectateurs
18:06pour une émission qui est vraiment patrimoniale.
18:08Bernard Minet est avec nous.
18:10Merci, Bernard, d'être là.
18:12Karine Chéri est avec nous.
18:14Ils appellent Maurizy.
18:16Jackie est avec nous
18:18et nous ont rejoints.
18:20Ça va, mon Philippe ?
18:22Je suis content de te voir.
18:24Je suis fan de lui.
18:26Je suis fan de ce gars.
18:28Ça va, mon chéri ?
18:30Tu as l'air en forme.
18:32C'est rien, ça.
18:34Les téléspectateurs adorent.
18:36Je te jure.
18:38Laurent Fontaine.
18:40Non, pas du tout.
18:42Étienne Moujotte, à l'époque,
18:44qui était le grand patron de TF1.
18:46Je m'en rappelle un jour.
18:48Les Français les aiment bien
18:50parce qu'ils sont...
18:52C'est vrai, hein ?
18:54Non, mais là, t'es tôt.
18:56Ça se voit que t'es en forme,
18:58que t'es bien, t'es heureux.
19:00Je te connais un peu maintenant.
19:02Comment ça va ?
19:04Je viens d'écrire un livre.
19:06Je termine l'écriture du suivant
19:08d'ici un mois.
19:10J'ai un chapitre sur toi
19:12qui n'est pas terminé.
19:14Je vais te massacrer.
19:16C'est toi qui m'as fait faire
19:18ma 1re télé.
19:20C'est pour ça qu'il y a un chapitre
19:22puisque je résume un peu
19:24l'ensemble de ma carrière.
19:26C'est celui que je suis venu
19:28présenter chez toi.
19:30C'est l'édition de l'Archipel.
19:32Très beau livre.
19:34Bien écrit.
19:36J'ai aimé.
19:38J'ai adoré.
19:40Le nouveau Juste prix est revenu.
19:42J'ai regardé la 1re parce que
19:44c'est un livre très sympa.
19:46Très sympa.
19:48Je ne sais pas de quoi dire.
19:50J'aurais dû dire à Eric.
19:52J'adore Eric Antoine.
19:54Il t'aurait dû faire une apparition
19:56sur la 1re.
19:58Tu as fait l'école des fans ?
20:00Oui.
20:02Entre 2009 et 2013.
20:04J'ai adoré faire ça.
20:06C'est une vraie école d'animation.
20:08Il n'y a aucune répétition.
20:10Tu es sur un fil.
20:12C'est très sympa.
20:14Les artistes se prêtent au jeu.
20:16Dany Brion que tu vas recevoir
20:18demain à la fin.
20:20Tout le monde garde des bons
20:22souvenirs avec toi.
20:24J'espère.
20:26La télé, c'est fait pour ça.
20:28T'as envie de revenir ou pas ?
20:30Revenir au quotidien, non.
20:32Ce qui me plairait, c'est de
20:34faire participer à des émissions
20:36spéciales.
20:38Quand je dis participer,
20:40c'est parce qu'on est là depuis
20:42une heure et demie.
20:44Je suis bon parce que c'est naturel.
20:46Je ne me sens pas très bon
20:48en invité.
20:50Quand je regarde les images
20:52après, je me dis que je ne sais
20:54jamais comment me tenir.
20:56Fais comme tu sais faire.
20:58Je suis mieux en moins d'heures
21:00d'émission.
21:02C'est mon truc.
21:04On est obligés de revoir.
21:06Ils me l'ont remise.
21:08La première, la première.
21:10Il est dans le juste prix.
21:12Quel cadavre.
21:14Tout était en place.
21:16La peau-coupe était folle.
21:18Mon pote, il est incroyable.
21:20C'est encore mon meilleur pote.
21:22Je le vois tout le temps.
21:24La cravate est folle.
21:26La coupe est folle.
21:28C'est fou.
21:30Philippe, franchement, merci.
21:32Je prends toujours plaisir à
21:34revoir ce petit frère.
21:36C'est que j'étais rentré chez moi, j'avais dit à ma mère, ça y est, ma carrière, tu m'avais dit, oui.
21:40Philippe Risonni m'a repéré, je peux te dire, j'étais bien, j'étais très très bien.
21:45Marlène, comment ça va ?
21:46Très bien, et toi ?
21:47Mais Marlène, franchement, Marlène...
21:49Comment vas-tu ?
21:50Je suis désolé, franchement, vous n'avez pas changé.
21:52Ah non ? Parce que j'ai les cheveux qui ont poussé, quand même.
21:54Oui, les cheveux, oui, mais il n'y a pas que les cheveux qui ont poussé, mais...
21:59Il n'y a que les cheveux qui ont poussé, les doudounes, c'est toujours les mêmes.
22:02Oui, je sais, c'est vrai.
22:03Ça va ? Alors Marlène, on va revoir.
22:05Alors vous, vous étiez, on l'a vu dans Venus, sexy zap.
22:09Je sais que Raymond était fou amoureux de Marlène.
22:11Vous l'avouez ?
22:12Oui.
22:15Il est encore chaud.
22:16Non, non, non.
22:17Ah bon ?
22:18Quand vous êtes rentré, il a prévenu.
22:20Marlène, vous vous rendez compte, Marlène ?
22:22Qu'est-ce que tu dis ?
22:23J'ai dit, Marlène, quelle belle femme.
22:25Oui, c'est vrai que vous êtes magnifique, Marlène.
22:27Mais ça, c'est pas moi.
22:28Non, non, pas du tout, c'est pas vous.
22:29Je ne sais pas pourquoi ils ont mis ça.
22:30Je ne sais pas qui c'est.
22:31Je ne sais pas qui c'est, mais ça, ça doit être...
22:41Ça doit être une ex à Raymond.
22:43Il a cherché une blonde aux cheveux longs.
22:45Ça doit être une ex à Raymond.
22:46C'est n'importe quoi.
22:47J'avais les cheveux courts quand j'ai commencé.
22:51Je ne parle pas anglais.
22:54Dis-moi, tu achetais une maison à Marbella ?
22:57Alors, pas vraiment.
22:59Pas vraiment.
23:00C'est parce que tu es le voisin d'une amie à moi.
23:03Non, ce n'est pas vrai.
23:04C'est qui, votre voisine ?
23:05Elisa.
23:06Elisa, oui.
23:09Tu ne vas pas à côté des moches.
23:14Qu'est-ce que c'est que ce mal ?
23:15Elisa, attention.
23:17Oui, très jolie.
23:18J'adore, j'adore.
23:19C'est comme ma sœur.
23:20Je l'embrasse, d'ailleurs.
23:21Comme ta sœur, oui.
23:22Oui, comme ma sœur.
23:24Non, mais c'est vrai.
23:25Oui, on s'est vu.
23:26Si, si, ta sœur.
23:28Je l'adore.
23:29Je l'embrasse, d'ailleurs.
23:30Tu lui diras que je l'embrasse.
23:31Oui, je sais.
23:32Elle m'a dit de t'embrasser.
23:33C'est pour ça que je t'embrasse.
23:34Je l'embrasse aussi.
23:35Alors, on parle de quoi, aujourd'hui ?
23:37On va parler d'autre chose, oui.
23:41On va parler d'autre chose.
23:42Parce que là, c'est des conneries, ça.
23:44Je ne vous emmerde pas du direct.
23:45Non, non.
23:46Je ne vous emmerde pas avec ça.
23:49Posez des questions, Marlène.
23:50S'il vous plaît.
23:51Gilles Verdet, c'est un vrai niveau de travail.
23:53C'est insupportable.
23:54C'est insupportable.
23:55C'est insupportable.
23:56C'est insupportable.
23:57Marlène, bonjour, Marlène.
23:58Bonjour.
23:59Non, mais gentille.
24:00Très gentille.
24:01J'adore Marlène.
24:02Moi aussi, j'adore Marlène.
24:03Gentille avec Marlène.
24:04Marlène, encore, vous avez encore énormément de succès.
24:05Vous avez eu du succès toute votre carrière.
24:07Vous avez gagné énormément d'argent.
24:09Ah, ça recommence.
24:11Est-ce que vous vivez encore aujourd'hui des années fastes où vous gagnez énormément d'argent, Marlène ?
24:17Moi, j'ai investi dans l'immobilier, donc je vis de la rente, réellement.
24:19Ah, vous vivez de la rente.
24:20Alors, je vends une maison à Marbella, si vous voulez.
24:23J'ai arrêté un peu la profession parce que c'est vrai que d'être une vedette, d'être sur scène à moitié nue avec des plumes dans les fesses, logiquement, au bout d'un certain âge, il faut arrêter.
24:34Ça me dérange pas.
24:37Donc, tout ce que j'ai fait dans le spectacle, maintenant, c'est sûr que…
24:40Ah, vous avez placé dans l'immobilier tout de suite ?
24:42J'ai placé l'immobilier en Espagne, oui.
24:43Marlène, qu'est devenu ce parti politique que vous aviez monté ?
24:46Ah oui, c'est vrai.
24:47Le droit au plaisir.
24:48Moi, j'aurais voté pour vous.
24:50Ah oui, les élections 95.
24:52Vous étiez présentée à l'élection présidentielle en 95, il faut le rappeler.
24:55Le programme, c'était mettre les préservatifs gratuits.
24:59Oui.
25:00Une journée de l'amour par an, à Marbella.
25:03Que ce soit férié, le jour de l'amour, le 14 février, le jour de la Saint-Valentin, c'était un jour pour faire l'amour.
25:09Voilà, et puis surtout, le mariage gay, vous avez été la première…
25:13La première à vouloir légaliser le mariage pour tous.
25:17Et ça, c'est important parce qu'en 95, c'était bien avant…
25:20Oui, tout le monde m'a copié.
25:21Après, à ce moment, on m'a mis dehors.
25:23On m'a mis dehors de TF1 à l'époque.
25:25Oui, Gilles.
25:26Marlène, vous êtes une icône de la chanson, de la beauté.
25:29Vous avez été une femme hyper sexualisée.
25:31Est-ce que c'est difficile d'être hyper sexualisée à un moment de votre vie ?
25:35Est-ce que ça a été compliqué à gérer ?
25:37Ça a été difficile parce que j'ai voulu faire actrice et j'avais toujours l'étiquette de la sexy,
25:44la symbole, comme on l'appelle, la bimbo,
25:47qui ne m'a pas donné l'opportunité de faire d'autres personnages
25:51ni de faire des rôles plus intéressants que de faire toujours la poupée gonflable,
25:56la poupée gonflante, je ne sais pas comment ils appellent ça ici.
25:58La poupée gonflante, ce n'est pas vous.
26:02La poupée gonflable.
26:03La poupée gonflante, elle n'est pas là.
26:04Elle ne vient que le samedi.
26:06Le dimanche, le dimanche, elle n'est pas là.
26:08Le problème, c'est que quand on est trop sexy, c'est vrai que les gens ne sont pas au sérieux.
26:12C'est la facette que j'ai jouée.
26:15Ça a été mon travail pendant un moment et c'est ça qui a fait mon patrimoine, on va dire.
26:19Qu'est-ce qu'il y a Raymond ? Vous avez peut-être une question ?
26:21Non, non, je regardais l'oroyer derrière.
26:26Qu'est-ce qu'il y a ?
26:27Je regardais l'oroyer parce que moi, je cherche le même.
26:33Je refais la déco de l'appartement.
26:35Carmen, vous faites quoi aujourd'hui ? Vous êtes à Madrid, vous faites quoi ?
26:37Je suis à Madrid et je suis gérante de société immobilière.
26:42Gérante de patrimoine et gérante de société immobilière.
26:45Vous êtes dans l'immobilier, comme Marjolaine.
26:47Oui.
26:48À Madrid.
26:49On fait du business.
26:50J'adore.
26:51J'adore acheter, vendre, acheter, vendre, renouveler.
26:54Moi, j'adore vendre, mais pas acheter.
26:58Mais c'est ça le business.
27:00Merci en tout cas d'être avec nous.
27:02C'est tout ?
27:03Non, mais non.
27:04Je parle deux minutes à Philippe, après on fera un petit tour de table.
27:06Philippe, merci.
27:07Un petit tour de table ?
27:08Ah oui.
27:09Qu'est-ce qu'elle dit ?
27:10J'ai pas un petit tour avec moi.
27:11Vous avez peut-être une question à poser à Marjolaine de 22 minutes ?
27:13On peut pas faire un petit tour dehors ?
27:15Non.
27:18Le premier magazine dans lequel vous êtes apparu, c'était le magazine Lui à l'époque.
27:22Ça n'existe plus, Lui, aujourd'hui.
27:24Et il y avait un sujet très important sur vous avec les photos noires et blancs.
27:28Très gros sujet.
27:29C'est comme ça que vous avez commencé finalement, merveilleusement bien, votre carrière.
27:32Mais aussi parce qu'il y avait Anne Sinclair en couverture de Lui, à ce moment-là.
27:35Elle était un peu en Amazon, un peu érotique.
27:37Anne Sinclair, c'était un dessin à l'époque.
27:39D'accord.
27:40Et c'est ce qui a lancé votre carrière.
27:42Et ce magazine aujourd'hui, quand vous le trouvez sur Internet ou ailleurs, il est vendu à plus de 700 euros.
27:46Ah oui ?
27:47Il est très rare ce magazine avec lequel vous avez commencé.
27:49Comme le jean de Johnny.
27:51Tout est à 700 euros, le slip de Johnny, le magazine de Marjolaine.
27:55Non mais Marjolaine, c'est vrai ça ?
27:58Si il le dit moi, je sais pas.
28:01Vous êtes mariée, Marjolaine ?
28:02Je me suis mariée, divorcée, j'ai un fils.
28:04D'accord. Et maintenant, vous en êtes où là ?
28:05J'ai trois ans.
28:06Tu es plus célèbre que moi d'ailleurs.
28:07Vous en êtes où sentimentalement ?
28:09Célibataire. Pourquoi ? T'es libre ?
28:11Non mais...
28:17Il est accueilli.
28:19Il est accueilli.
28:21Il est tout libre.
28:23Maintenant que je suis libre, tu pourrais profiter de me draguer.
28:25Avant que tu me draguais, j'étais pas libre.
28:27Non c'est vrai.
28:28Ah moi, je vous ai dragué Marjolaine ?
28:30Non mais c'était pas moi, c'était un autre série.
28:32C'est il y a 15 ans quand même.
28:33Ah c'est vrai ? Ah ouais ?
28:34Je m'en souviens plus.
28:36Allez, il faut qu'on finisse l'émission là.
28:38C'est bon les gars.
28:40Non mais je l'adore, elle a toujours été très sympathique.
28:42Non mais c'est vrai.
28:43Elle rigole tout le temps, j'adore.
28:44Mais je blague.
28:45Je sais, on rigole.
28:46Tu es mariée, peut-être ta femme va te tirer les oreilles quand on arrive à la maison.
28:49T'emmerdes pas avec ça.
28:54T'emmerdes pas avec ça.
28:57Merci Philippe Chevalier d'être avec nous.
29:00Merci Philippe. Comment ça mon Philippe ?
29:02Moi je ne suis pas un sex-symbole.
29:06Mais je continue à travailler avec Bernard Mabille.
29:08Ah ouais, je l'adore.
29:09Avec le gros Bernard.
29:10J'adore Bernard, je l'embrasse fort d'ailleurs.
29:12Tu l'embrasses de ma part ?
29:13Bien sûr.
29:14Comment il va Régis ?
29:16La spalaise, je l'ai eue au téléphone il n'y a pas très longtemps.
29:23J'ai laissé un message, là il a décroché.
29:26Il s'est passé 10 secondes.
29:28Je lui ai dit ça va Régis ?
29:30Il m'a dit oui, ça va.
29:32Et c'est tout ?
29:33Alors non.
29:34Parce qu'il n'a pas de portable je crois Régis.
29:36Non, je lui ai dit t'as des projets, il m'a dit oui.
29:38Et au bout d'une demi-heure il m'a dit je ne peux pas en parler.
29:43Vous êtes fâché ?
29:44Pas du tout.
29:45On a discuté deux heures au téléphone et il y avait des grands blancs.
29:48Ce que tu nous racontes c'est un truc de mec qui dit pas tout.
29:51Mais non, c'est pas du tout, c'est parce qu'il est comme ça Régis.
29:53En fait je veux montrer le caractère de Régis.
29:55Régis il est comme ça.
29:56J'adore ce mec moi, c'est un amour de mec.
29:58Non mais ça marche très bien, il a des projets.
30:00Alors je ne peux pas vous dire quoi parce que moi-même je ne le sais pas.
30:02Et les deux vous n'avez pas envie de refaire des trucs ?
30:04Ah ben moi j'aimerais bien.
30:05C'est incroyable.
30:06Ça va peut-être se faire.
30:08Moi je suis fan absolument.
30:09Dans un avenir proche.
30:10Ah oui, c'est vrai ?
30:11Mais il faut qu'ils prennent le temps de mûrir la réflexion.
30:15Non mais c'est vrai que les deux c'est une aventure incroyable.
30:19On a la chance d'avoir été et d'être encore je pense populaire.
30:22Ce qui est un peu dommage c'est que pour l'instant on prend chacun une trajectoire différente.
30:26On sent Philippe que vous avez envie quand même de refaire des choses avec lui.
30:29Ah ben oui mais moi je crois que ce serait une très bonne idée.
30:32Moi aussi je pense que ce serait une très bonne idée.
30:33Vous vous rappelez on avait une amie en commun Monica.
30:35Oui bien sûr.
30:36Ah oui ?
30:37Ben oui.
30:38Enfin toi t'étais très ami avec elle beaucoup plus que moi.
30:41Non mais non pas du tout.
30:44C'était à l'époque.
30:47C'est le suicide tout seul.
30:50C'est le suicide tout seul.
30:52Tu cherches.
30:53Alors qu'est-ce qu'elle est devenue ?
30:55Moi très sympa c'est une copine.
30:57Ah oui c'est ça.
30:58C'est un amour.
30:59Tu l'as quand même revu alors que moi depuis que je suis marié je ne vois plus personne.
31:03Ah ben oui.
31:04Ben il y a juste Marlène m'a demandé mon numéro de téléphone c'est tout.
31:09Merci.
31:10Moi lui il le demande.
31:14C'est un suicide.
31:17Je vais parler à Anthony parce qu'il y a un contenu qui peut sortir de là.
31:23Merci Anthony.
31:25Merci d'être là mon Anthony.
31:26Quel bonheur.
31:27Toujours beau gosse.
31:28Merci.
31:29Franchement t'en es où toi ?
31:30T'es marié ?
31:31Marié oui.
31:32T'as des enfants ?
31:33Deux enfants.
31:34Deux enfants.
31:35Ah ouais.
31:36Ça y est parce que toi t'as bourlingué comme on dit dans le métier.
31:37Non j'ai réussi.
31:38Mais toi c'est incroyable ton métier.
31:40Oui.
31:41Franchement c'était incroyable.
31:42Premiers baisers, il n'y avait que des meufs.
31:45Non mais sans rigoler.
31:46C'était incroyable.
31:47T'es sorti avec qui ?
31:48On peut le savoir.
31:49Il y a eu des aventures avec des...
31:50Oh il y avait eu Manuela je te l'avais dit.
31:52Manuela Lopez ?
31:53Ah ouais parce que c'est toi, parce que c'est moi.
31:55Parce que c'était écrit comme ça.
31:56C'est une de mes chansons préférées.
31:58J'adore.
32:03Ça aussi tu devais kiffer.
32:05C'est une belle époque.
32:06J'ai bien amusé.
32:07C'était génial.
32:08C'est comme ça qu'on draguait à l'époque ?
32:09Ouais avec le gardeau.
32:10C'était cool non ?
32:11À l'époque c'était comme ça ouais.
32:13Anthony c'est vrai que toi aussi c'est une aventure incroyable.
32:15Combien de temps ça a duré toi ?
32:17L'époque AB ça a duré 5 ans, 6 ans.
32:19Parce que toi t'es arrivé après.
32:20Moi je suis arrivé un petit peu après les autres.
32:21En 93.
32:22Et ça a duré 5-6 ans.
32:24Et donc après quand ça s'est arrêté toi t'as fait quoi ?
32:27J'ai pris des cours.
32:28Ah ouais de théâtre ?
32:29Voilà je suis allé chez Pygmalion prendre des cours.
32:31Pour me perfectionner.
32:33Et puis ensuite j'ai eu la chance de tourner sur d'autres choses.
32:35J'ai fait l'Instit avec Gérard Klein.
32:37J'ai fait Navarro ensuite avec Roger Hanin et Philippe Nicolic pendant 6 ans.
32:41Ça a été une époque formidable.
32:43Et je me suis beaucoup amusé.
32:45Après j'ai fait Le bleu de l'océan.
32:46Une saga d'été à l'époque qui avait fait 50 millions de spectateurs.
32:49Pourquoi tu continues à tourner ou pas ?
32:50Là je suis au théâtre en ce moment.
32:52Théâtre Edgar avec la photo de mon pote.
32:54Je joue avec Anthony Joubert, Rosalie Hamet.
32:56Anthony Joubert qu'on aime beaucoup aussi.
32:58Anthony Joubert qui est génial, qui est un acteur fabuleux.
33:00Qui s'éclate tous les soirs.
33:02Il faut aller voir.
33:03Voilà c'est à Montparnasse le théâtre Edgar.
33:05Avec Rosalie.
33:06Ouais.
33:07Voilà.
33:09On tient à voir la pièce tiens.
33:11On t'attend hein.
33:12Anthony Joubert je peux venir ?
33:13Avec plaisir.
33:15Et Anthony toi t'es heureux toi ?
33:17Oui ça va super.
33:18Tu sais que tant que tu bosses et que tu fais ce que t'aimes.
33:20Financièrement mine de rien il y a quand même un...
33:22Bah évidemment ouais.
33:23Mais comment ça va tu t'es foutu viré quoi.
33:25Pour tout le monde en fait.
33:26L'important c'est de travailler.
33:27De se lever le matin et de faire ce qu'on aime.
33:29Et c'est ce que je fais.
33:30Donc je suis heureux.
33:32Après le succès qu'on a eu c'est tellement incroyable et tellement fou.
33:36Que tu peux pas avoir ça toute ta vie.
33:38Et d'ailleurs je ne voudrais pas vivre ça.
33:39J'aurais pas voulu vivre ça toute ma vie.
33:41Parce que c'est une vie qui est complètement dingue.
33:43On vivait des...
33:45Enfin on arrêtait pas.
33:48Mais les concerts, les tournages.
33:50C'est une vie de fou.
33:52Et là aujourd'hui je fais mon métier.
33:55Et je suis super heureux.
33:56Philippe c'est ça le principal.
33:58Philippe toi aussi financièrement.
33:59Toi tu m'as dit que tu t'en sortais toujours.
34:01T'as mis de côté ?
34:02Bah ouais ça va ouais.
34:04Dieu bénit.
34:06Dieu bénisse.
34:07Sinon Jordan je gagne.
34:10Jordan Deluxe c'est toi.
34:12Moi ce que je vous propose.
34:13Je vais vous laisser avec Gilles Vernez.
34:15Gilles Vernez vous restez.
34:16Vous allez leur poser toutes les questions sur l'argent.
34:18D'accord.
34:19Parce que je veux pas entendre ça.
34:20D'accord.
34:21Ok merci.
34:22Je vous laisse avec Gilles Vernez.
34:23Et je vous dis au revoir.
34:24Et on n'a pas de joker.
34:25Non il n'y a pas de joker.
34:26Vous restez avec Gilles Vernez.
34:27A tout de suite.
34:28Merci.
34:35Bernard bonjour.
34:36Bonjour.
34:37J'ai une question pour vous en premier.
34:39Ah.
34:40Les musclés, le club Dorothée, des années.
34:43Vous avez gagné une fortune.
34:44Non.
34:45Combien avez-vous gagné ?
34:46Moi je parle pas d'argent Gilles.
34:48Pourquoi ?
34:49Parce que j'aime pas ça et je parle pas d'argent à la télé.
34:52Anthony vous.
34:53Vous avez gagné énormément d'argent.
34:54Combien ?
34:55Comme Bernard.
34:56Vous avez gagné combien par jour ?
34:58Ben voilà.
34:59Pareil.
35:00Philippe vous êtes riche.
35:01C'était combien les cachets à l'époque ?
35:03A votre plus grande époque.
35:04J'aurais aimé te le dire.
35:05Mais le chiffre est tellement énorme qu'il est imprononçable.
35:10Isabelle une star comme vous.
35:11Aujourd'hui encore vous touchez de l'argent.
35:13Voilà l'addition de Philippe, d'Anthony et de Bernard.

Recommandations