Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'annulation arbitraire du contrat liant Mediatransports, l’entreprise qui gère les panneaux publicitaires dans les gares SNCF et le métro parisien et Jordan Bardella, dans le cadre de la promotion de son livre . La maison d’édition Fayard a décidé de ne pas en rester là et saisit le Tribunal de commerce de Paris.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:0016h18, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:0516h12 sur Europe 1, on est en direct.
00:08Sarah Salman, vous ne voulez pas qu'on appelle François Ruffin ?
00:11Si, on va l'appeler.
00:12Comme ça, vous lui demandez, vous croyez qu'il va bien le prendre ou pas ?
00:15Je ne sais pas.
00:16Voilà, parce que Sarah Salman est avec nous si vous nous rejoignez sur Europe 1.
00:19Elle a participé au dernier film documentaire de François Ruffin au boulot.
00:22Et c'est vrai que depuis, on ne vous voit pas tellement ensemble.
00:25J'ai l'impression que ce n'est pas la folie.
00:27On entend la canteur.
00:28Vous appelez directement de votre téléphone ?
00:30Ah oui.
00:31Vous dites lui qu'on l'embrasse ?
00:33En plus, on l'aime bien François Ruffin.
00:35Ce qui est dingue, c'est que lui-même a été victime de sectarisme à l'accès consommisme.
00:38C'est pour ça que je ne comprends pas sa réaction.
00:40On va l'appeler pour lui dire qu'on l'aime bien, mais qu'on aimerait bien qu'il soit plus avec vous.
00:43On va lui laisser un message.
00:44Ah oui ?
00:45Vous allez lui le laisser.
00:47D'accord.
00:48Bonjour.
00:49Inutile de laisser un message.
00:50Inutile de laisser un message.
00:51Envoyez plutôt un SMS.
00:52Je vous remercie.
00:53Au revoir.
00:54Bon.
00:56Je vais lui laisser quand même.
01:00Oui.
01:01Bonjour François Ruffin.
01:02C'est Cyril Hanouna.
01:03On est sur Europe 1.
01:04On est en direct dans En Marche Sur La Tête.
01:05On est avec Sarah Salmane.
01:06Et on voulait vous faire un petit bisou, un petit poutou.
01:09Parce qu'on aime bien faire des petits bisous des petits poutous.
01:11Et puis, un, deux, vous dire qu'on aimerait bien vous recevoir sur Europe 1 dans En Marche Sur La Tête.
01:16Il y a tous les chroniqueurs qui ont toujours dit beaucoup de bien de vous.
01:20Et trois, on aimerait bien savoir pourquoi au début vous n'étiez pas trop avec Sarah Salmane.
01:24Et maintenant, un peu plus.
01:25En tout cas, on vous embrasse.
01:27Et puis, vous nous appelez bien sûr au standard d'Europe 1.
01:2901 80 20 39 21.
01:31Merci.
01:32Ah tiens, je vous repasse Sarah Salmane.
01:33Merci.
01:34Il va vous rappeler.
01:35Ne vous inquiétez pas.
01:36Sarah Salmane.
01:37J'ai juste un mot à lui dire.
01:38Si tu pouvais changer de pull parce que ça fait depuis le début du tournage que tu as le même.
01:41Je t'en prie.
01:42Merci.
01:43Je comprends pourquoi il ne peut plus vous dire.
01:45Merci.
01:46Je comprends tout à fait.
01:47Non, c'est un pull rouge qu'il a depuis le début.
01:48Merci.
01:49Là, je pense qu'il va rappeler.
01:50Là, franchement.
01:52On l'a mis dans de bonnes dispositions.
01:53Merci Sarah Salmane.
01:54Pour les auditeurs d'Europe 1 qui sont avec nous, qui sont peut-être chez eux déjà,
01:58parce qu'il y a un long week-end.
01:59C'est le week-end.
02:00On sera là lundi.
02:01On sera là lundi.
02:02Exactement.
02:03On est là tout le temps.
02:04Il n'y a pas de vacances.
02:05Les vacances, c'est ici.
02:06Donc, si vous nous écoutez, bien entendu, chez vous, tranquillement.
02:08Vous avez un long week-end.
02:09Si vous nous écoutez peut-être en voiture, il y en a qui partent peut-être en petit week-end.
02:14Et puis, vous nous regardez peut-être aussi sur Europe 1.fr.
02:18Car comme il parle peu, c'est bien de le voir.
02:20Merci.
02:21Mais je me réserve.
02:23Vous vous réservez pour quelle année en fait ?
02:25Non, pour ce soir.
02:26Ah, d'accord.
02:27Mais vous savez qu'on fait des émissions de radio.
02:28C'est là.
02:29Ah, c'est vrai.
02:30Vous êtes payé aussi pour l'émission de radio.
02:31Merci.
02:32C'est vrai.
02:33Merci.
02:34Merci d'être là.
02:35On parlera de Jean-Michel Apathy également dans un instant.
02:36Scandaleux.
02:37Et scandaleux.
02:38Voilà ce qu'il a écrit.
02:39Valérie Benaym.
02:40Oui, mais il nous écoute.
02:41Oui, il va s'en charger.
02:42Merci.
02:43C'est votre nouvelle voix quand il y a votre meuf ?
02:45Justement, c'est quand on peut.
02:46Exactement.
02:47Allez, Sarah Salmane, j'aimerais qu'on parle d'un sujet important parce que si vous êtes
02:51avec nous également sur Europe 1 aujourd'hui à 16h15 en direct, c'est pour nous faire
02:55une petite révélation et il va se passer quelque chose autour d'une info dont tout
03:00le monde a parlé.
03:01C'est le livre de Jordan Bardella.
03:02C'est le livre de Jordan Bardella qui sort demain aux éditions Fayard et ce livre devait
03:07faire l'objet d'une campagne d'affichage entre le 25 novembre et le 17 décembre prochain.
03:13Il y a beaucoup de livres qui font l'objet de campagne.
03:15Ça n'a rien d'exceptionnel en réalité.
03:17Je ne sais pas si vous avez suivi, il y a un syndicat, Sudrail, qui a estimé que c'était
03:21scandaleux, que c'était faire servir la soupe.
03:23Juste, excusez-moi, il y a juste une phrase qui nous peine énormément.
03:27Je ne sais pas si vous avez suivi.
03:30Excusez-nous.
03:31On a dû faire deux fois deux heures.
03:37C'est vrai que les auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent, on bat sur la tête.
03:42Quand ils ont entendu ça, ils ont dit oui, on a un petit peu au courant quand même.
03:45Je suis sorti carrément.
03:49Vous voyez quand même qu'il y a une campagne à la SNCF.
03:52Avec Médiatransport dans l'égard de la SNCF, on pourrait penser que c'est un simple
03:58contrat qui n'est pas exécuté.
04:00En réalité, ça en dit beaucoup plus.
04:02Nous avons été saisis avec mon confrère Christian Charrière-Bournazel pour saisir
04:05le tribunal de commerce de Paris parce que c'est une atteinte extrêmement grave à
04:09la liberté d'expression d'une part et à la liberté d'information d'autre part.
04:13Parce que eux, ils nous vendent la chose en disant qu'on ne savait pas que c'était
04:16Jordan Bardella.
04:17On l'a découvert au dernier moment.
04:19C'est ce qu'ils disent.
04:20Alors là, on s'arrête.
04:22L'info, on ne l'avait pas.
04:24C'est une info, c'est une exclue.
04:26Pour Europe 1, merci Sarah Salman.
04:28Vous allez faire une action en justice.
04:31Saisir le tribunal de commerce de Paris, effectivement.
04:33Donc Fayard, la maison d'édition.
04:35C'est Fayard, mais ça pourrait être n'importe qui.
04:38J'avais vu un extrait dans une émission sur France 5 avec Patrick Cohen qui disait
04:45oui, c'est l'article 8.
04:47Ils ont tout à fait le droit de ne pas afficher Jordan Bardella.
04:51Est-ce qu'on peut revenir sur cet article 8 dont parlait Patrick Cohen ?
04:54L'article 8, c'est ce qui leur permet, je ne l'ai pas sous les yeux.
04:57Si, je l'aime.
04:58Le régisseur peut à tout moment refuser d'afficher, de diffuser ou interrompre tout affichage,
05:01toute diffusion d'une publicité contraire aux lois et réglementations en vigueur.
05:05Alors oui, mais eux, leur argument, c'est de dire
05:07M. Bardella a un mandat de député européen.
05:10M. Bardella est président du Rassemblement National.
05:12Je ne vois aucune loi et aucun règlement qui vous dit
05:15une personne qui est président d'un parti politique ou qui a un mandat
05:22ne peut pas avoir de campagne d'affichage.
05:24Donc ce n'est pas prévu, ni par la loi, ni par le règlement.
05:26C'est arbitraire.
05:28Dans l'article 8, il est également marqué
05:30tout message publicitaire présentant un caractère politique, syndical, confessionnel
05:34ou dont le texte ou l'illustration seraient contraires aux bonnes mœurs
05:37et ou préjudiciables à l'ordre public, est prohibé.
05:40Alors justement, c'est là où on est au sommet de la mauvaise foi.
05:42Ils nous expliquent dans leur mail, pour ne pas exécuter ce contrat,
05:45« Ce que je cherche »
05:46donc c'est le titre de l'ouvrage,
05:47« reflète également le caractère politique de ce dernier
05:50au-delà des éléments autobiographiques qui y figureraient. »
05:53Alors « ce que je cherche », il faudrait m'expliquer en quoi c'est politique,
05:55à moins de vider le mot politique de sa substance.
05:58On est au sommet de la mauvaise foi
05:59et c'est laisser une marge d'interprétation qui est telle
06:02qu'en fait c'est de l'arbitraire,
06:03c'est plus de l'appréciation, c'est de l'arbitraire.
06:05Nous sommes d'accord que quand Mediatransport signe avec Hachette,
06:09ils ne savent pas à ce moment-là que Jordan Bardella est l'auteur
06:14et que le titre est en effet « Ce que je cherche ».
06:17Très certainement, il y aura quelques réflexions politiques dans ce livre,
06:21« Ce que je cherche »,
06:22c'est pas l'entrée de la salle où on peut voir votre film.
06:25Est-ce que vous avez lu le livre, Sarah ?
06:27Moi oui, et vous ?
06:28Non.
06:29Quand bien même je l'ai lu ou pas lu,
06:31on ne lit pas tous les livres qui sont affichés.
06:33Et là où vous faites une erreur,
06:35c'est qu'ils nous ont dit que quand on a signé,
06:36on ne savait pas que c'était Jordan Bardella.
06:38Ils le savaient, l'article du Point est sorti le 15 octobre.
06:41Cet article mentionne également le titre.
06:45Jordan Bardella fait un post Instagram avec le visuel.
06:48Et le 21 octobre, il signe le contrat.
06:50Donc en fait, ils nous ont dit qu'on a tout découvert,
06:52ils avaient tous les éléments.
06:54Et le contrat n'était pas sous-dit,
06:55qu'il y ait écrit Jordan Bardella dessus.
06:56Ils se foutent de notre gueule ouvertement.
06:58Ce qu'il faut bien rappeler sur l'article 8,
07:00parce que la ligne de défense,
07:01je rappelle que Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal,
07:04ont pu avoir leur affiche dans les gares.
07:06Déjà, il faut dire qu'il faut être très bankable,
07:08très connu pour avoir son affiche dans les gares.
07:10Donc c'est normal que l'ensemble de la classe politique
07:12n'ait pas eu ce droit-là.
07:14Mais ce qu'il faut rappeler,
07:15c'est que l'article 8 ne fait aucune différence
07:17entre politique en activité et politique à la retraite.
07:20Parce qu'en plus, ça n'a pas de sens.
07:22Vous pouvez être à la retraite un jour
07:24et revenir en politique le lendemain.
07:26Ségolène Royal, quand elle arrête sa vie politique,
07:28elle a fait acte de candidature pour aller à Matignon,
07:30il y a quelques semaines.
07:31François Hollande, il est redevenu député.
07:33Nicolas Sarkozy, les primaires.
07:35Quand Patrick Cohen expliquait à Éric Ciotti
07:38la différence entre retraité et en activité,
07:40ce n'est pas dans l'article 8.
07:42Il n'y a pas cette différence qui est faite.
07:43Surtout que ce n'est pas dans la loi ou dans le règlement.
07:45À la limite, il faut qu'il nous sorte une loi.
07:46Parce que quand il résilie le contrat,
07:48je m'attendais à un courrier d'avocat hyper documenté.
07:50C'est 4 lignes.
07:51Il est président du rassemblement d'un parti politique.
07:53Il a un mandat.
07:54Et le titre, c'est politique.
07:55Le titre, c'est politique.
07:56Non, mais attendez.
07:57Ce que je cherche, vous, vous trouvez que c'est politique ?
08:00Ce que je cherche, pour moi, c'est un champion de cache-cache.
08:04Pour moi, je cherche un taxi, vous voyez.
08:06Voilà, moi, je cherche mes clés.
08:07Soyons sérieux.
08:08Un dirigeant politique de cette dimension
08:10qui titre ce que je cherche,
08:12il y a une intention sur son projet politique,
08:15sur l'état de la société,
08:16sur des réponses.
08:17S'il vous plaît, Sarah.
08:18J'aurai la confirmation, la lecture ou pas.
08:20Mais c'est là où vous mélangez tout.
08:22Il n'y a aucune proposition politique dans le livre.
08:24Je dirais, j'ai eu tort.
08:25Alors, d'accord.
08:26Pour vous, pour qu'un livre puisse bénéficier d'une campagne d'affichage,
08:29il faut le lire, faire une fiche de lecture
08:30et là, vous nous direz si c'est politique ou pas.
08:32Complètement arbitraire.
08:33Mais donc, vous avez bon espoir de gagner juridiquement.
08:35On a effectivement des éléments objectifs.
08:37Olivier d'Artigolle, en plus, je voudrais juste vous dire un truc.
08:39Ils se sont juste basés sur le titre.
08:41Le temps des combats de Nicolas Sarkozy, c'était pas un titre politique ?
08:44Pas du tout.
08:45Bien sûr.
08:46C'est ses mémoires.
08:47Là, c'est autobiographie qui va revenir.
08:50François Hollande, le temps des scooters, c'était politique aussi.
08:54C'est pour ça que, en fait, là, les personnes,
08:57comme le syndicat Sudrail se réjouit.
08:59Mais demain, ils se réjouiront beaucoup moins.
09:01Parce que là, ça fera jurisprudence.
09:02Si jamais, dans les deux sens, dans un sens ou dans l'autre.
09:05Et nous, on n'est pas idéologues.
09:06Si demain, Manon Aubry veut écrire un livre et qu'elle est interdite,
09:08je dirais que c'est parfaitement scandaleux.
09:10Et puis, une dernière chose.
09:11Le syndicat Sudrail, comme la CGT Cheminots,
09:13qui ont mis la pression sur la régie pub de la SNCF
09:16pour retirer les affiches de Bardella,
09:17pour ne pas les afficher plutôt,
09:19n'aurait jamais fait ça s'il s'agissait de Jean-Luc Mélenchon.
09:22C'est purement politique.
09:23Ils ont mis la pression sur la régie pub
09:25parce que c'était Jordan Bardella
09:26et parce que c'était le Rassemblement National.
09:27Mais Sudrail l'a reconnu.
09:28Puisque Sudrail l'a écrit.
09:30Ils ont dit qu'ils étaient heureux de faire un barrage à l'extraterrestre.
09:33Le problème, c'est Bardella.
09:34Ce n'est pas un média de transport de se coucher.
09:36Ils se sont couchés, ils se sont soumis.
09:37Ils n'avaient qu'à dire, écoutez,
09:38ce n'est pas à nous de nous soumettre.
09:40Nous avons signé ce contrat, nous allons l'honorer.
09:42Ce n'est pas parce qu'il y a trois syndicats qui gueulent
09:44qu'il faut dire, OK, on résilie le contrat.
09:45Ça ne marche pas comme ça.
09:46Une question à Maître Salmane.
09:48Si vous gagnez, vous pouvez forcer la régie pub de la SNCF
09:51à mettre les affiches de Jordan Bardella ?
09:52C'est le but, évidemment.
09:54Mais après, il y a quand même des délais
09:55et la campagne est prévue le 25.
09:56Donc, il y a quand même une dimension d'urgence qui est certaine.
09:58Et ça peut aller vite, la procédure ?
10:00C'est le but.
10:01C'est-à-dire, vous faisiez quoi le 4 juin ?
10:03Je préfère ne pas en dire plus.
10:05Mais effectivement, c'est le but que ça aille assez vite
10:07pour que ce soit, dans l'idéal, tranché avant le 25.
10:10Donc, pour vous, quand l'article 8 dit
10:12le régisseur peut à tout moment refuser d'afficher,
10:14diffuser ou interrompre tout affichage,
10:16pour vous, vous pouvez le contourner ?
10:18Il précise dans ce même article la loi ou le règlement,
10:20prévu par la loi ou le règlement.
10:21Quel est l'article de loi ou l'article du règlement
10:23qui prévoit qu'une personnalité politique
10:25qui est à la tête d'un parti politique
10:27ne peut pas avoir une campagne d'affichage ?
10:29Moi, je veux bien, mais il faut me sortir le texte.
10:31Vous voyez, il y a un moment, on fait du droit,
10:32on n'a pas de l'idéologie.
10:33D'article, est-ce qu'elle vous a convaincu, Sarah Salmane ?
10:36Non.
10:37Ah oui, c'est normal.
10:38Vous êtes gangrénée par une idéologie.
10:39Je ne suis gangrénée par rien.
10:40D'abord, je ne l'aurai pas gangrénée.
10:42Là, là, là, je veux dire,
10:44aujourd'hui, il est juste gangréné par deux femmes.
10:48Non, mais je lirai.
10:49Il y a juste une chose.
10:51Attendez, Sarah, laissez-le reprendre.
10:52Il y a juste une chose.
10:53Je lirai attentivement le livre de Jordan Bardella
10:55parce que moi, j'aime bien m'informer
10:56et je lis tous les livres politiques qui sont publiés.
10:59Juste Olivier Lachigonne.
11:00Et si jamais il n'y a pas de réflexion politique
11:02sur le pays.
11:03Non, mais si vous aviez été à leur place,
11:04vous l'auriez interdit aussi ?
11:05Oui.
11:06Ah oui, d'accord.
11:07Au nom de la neutralité politique.
11:08Et si ça avait été Jean-Luc Mélenchon ?
11:09Oui.
11:10Vous avez été menteur.
11:11Je l'ai déjà dit.
11:12Oui, mais vous pouvez dire des balivernes.
11:15Non, mais la neutralité politique,
11:17ça ne veut pas dire que...
11:18La neutralité, pour vous,
11:19ça veut dire que c'est quelque chose d'arbitraire.
11:21Dans ce cas-là, qui décide ce qui est neutre
11:22et ce qui ne l'est pas ?
11:23Je ne pense pas qu'un dirigeant politique...
11:24Eh bien, moi, je vais vous le dire,
11:25il y a une autorité...
11:27Je ne pense pas qu'un dirigeant politique,
11:28chef de parti, tête de liste aux élections européennes,
11:31chef de file de la campagne législative,
11:33puisse bénéficier de cet affichage.
11:35D'ailleurs, le livre va se vendre.
11:36Il va sortir à 155 000 exemplaires.
11:38Il n'a pas besoin de ça.
11:39Ce n'est pas le sujet.
11:40Mais je ne suis pas favorable à ce qu'il bénéficie,
11:42donc, en effet, de cette publicité,
11:44comme les autres responsables politiques...
11:46Mais les autres en ont bénéficié.
11:47Les autres en ont...
11:48Alors, dans ce cas-là,
11:49vous faites un traitement pour tout le monde.
11:50Parce que là, ce qu'il se passe,
11:51c'est que ce livre est victime de discrimination
11:52et d'une inégalité de traitement.
11:57Il n'a pas été saisi par Média Transports.
12:00C'est bon, s'arrête ça, Olivier Dardigolle.
12:01Moi, je voudrais juste dire quelque chose.
12:03Elle vous a répondu...
12:04Donc, on aurait dû interdire François Hollande.
12:06On aurait dû interdire Nicolas Sarkozy.
12:08On aurait dû interdire Ségolène Roya.
12:09Je crois qu'elle y était.
12:10Oui, Ségolène Roya, exactement.
12:11Exactement.
12:12Parce qu'il n'y a jamais de retraite en politique.
12:15On ne meurt jamais.
12:16Je vous le dis.
12:17Et puis, d'ailleurs, on l'a bien vu.
12:18François Hollande, il n'a jamais été à la retraite.
12:20Il a ressuscité, oui.
12:21Voilà, c'est tout.
12:22Il a juste été chercher des croissants 10 minutes.
12:24Et puis, il est reparti dans la politique.
12:25Donc, arrêtez.
12:26Non, mais pour vous, il faut interdire tout le monde.
12:27On voudrait des auditeurs.
12:28On voudrait des auditeurs en ligne 0180 20 39 21.
12:30Vous nous appelez pour réagir à tout cela.
12:31A tout de suite sur Europe 1.
12:43On marche sur la tête sur Europe 1.
12:44Il est 16h32.
12:45Et vous l'avez su, vous l'avez appris dans notre émission,
12:48dans On marche sur la tête sur Europe 1,
12:51l'avocate, donc Sarah Salmane, qui est avec nous,
12:53porte plainte au nom de Fayard.
12:55On saisit le tribunal de commerce.
12:56Exactement, voilà.
12:57Contre l'exécution du contrat.
12:58Contre la Régie Média Transport, c'est ça ?
13:00Oui, tout à fait.
13:01Exactement, pour ne pas avoir...
13:03Une exécution du contrat pour des motifs que je trouve,
13:05en tous les cas, arbitraires.
13:06Pour ne pas dire autre chose.
13:08Très bien.
13:09Merci en tout cas, Sarah Salmane.
13:10On a des auditeurs en ligne, peut-être,
13:11qui veulent réagir à cette info 0180 20 39 21.
13:15On va libérer Sarah,
13:16qui doit aller retrouver François Ruffin,
13:18parce qu'ils ont un bullying, je crois, cet après-midi.
13:20Merci en tout cas.
13:22Mais on va prendre des auditeurs en ligne.
13:24Merci de nous appeler 0180 20 39 21.
13:27On a Geneviève en ligne.
13:28Bonjour Geneviève, merci d'être avec nous.
13:29Oui, bonjour Cyril.
13:30Merci d'être là Geneviève.
13:32Bonsoir à tous.
13:33Je suis ravie que Sarah est là,
13:35parce que c'est une personne que j'apprécie énormément.
13:37Merci beaucoup Geneviève.
13:38Je suis contente qu'elle soit...
13:40C'est elle qui défend Jordan Bardella,
13:43parce que je trouvais...
13:44Je défends Fayard.
13:45Oui, voilà le livre.
13:47Vous avez raison.
13:48Mais je trouve inadmissible et intolérable.
13:51Et moi, au contraire, ça incite...
13:53Ça nous incite à aller acheter le livre.
13:55Et moi, je l'ai commandé.
13:56Moi, je pense, Geneviève,
13:58que c'est une publicité incroyable.
14:00Je pense que c'est une pub incroyable.
14:01On ne va pas se mentir, c'est une pub incroyable.
14:02C'est inimaginable tout ce qui se passe.
14:04Merci Sud Rail pour Jordan Bardella, c'est sûr.
14:06Bah oui.
14:07Qu'on interdit C8,
14:09tout ce qui se passe à CNews.
14:11Je vous suis depuis longtemps.
14:13Je vous aime beaucoup beaucoup.
14:14Merci Geneviève, ça me fait bien plaisir.
14:16Je l'aime bien tout le monde,
14:18mais un petit peu moins quand même M. D'Artigos.
14:22C'est la pub répondant,
14:24et ça lui fait du bien.
14:26Geneviève, écoutez Geneviève,
14:28franchement, tout comme vous.
14:32Tout comme vous Geneviève.
14:33Je vous fais de gros bisous Geneviève.
14:34Merci d'avoir été avec nous.
14:35Bon week-end Geneviève.
14:36Et bon week-end Geneviève.
14:38Je vous soutiens.
14:39Et lundi, on sera là.
14:40Merci pour tout ce que vous nous apportez.
14:42On a besoin de vous, vous savez.
14:44Moi, j'ai besoin de vous aussi,
14:45vous savez Geneviève.
14:46Donc merci d'être là.
14:47Merci, merci à vous tous.
14:48Je vous embrasse.
14:49Merci beaucoup Geneviève.
14:50Il y a Yann qui est avec nous.
14:51Yann des Pyrénées.
14:53Bonjour Yann.
14:54Hola Cyril, hola tout le monde.
14:56Hola Yann.
14:57Hola, qué tal ?
14:59Ah, muy bien y tú.
15:00Muy bien y tú.
15:03Yann, vous faites quoi dans la vie ?
15:05Rien du tout.
15:06Vous avez bien raison.
15:08Comme Fabien.
15:12Fabien qui cartonne.
15:13Vous savez qu'il a une cote Fabien.
15:14Hier, on m'a parlé de Fabien toute la soirée.
15:17On m'a dit Fabien, il est incroyable.
15:19Fabien est incroyable.
15:20Franchement, on me dit les gens ont envie de l'écouter.
15:24Vous savez, dans la rue, ils m'ont croisé ce matin.
15:26Ils pensaient qu'on était sur scène et qu'on faisait un numéro.
15:28Ils m'ont dit, vous faites un spectacle avec Cyril bientôt ?
15:30Je dis non, c'est pas prévu.
15:31Je veux lui en parler, mais c'est pas prévu.
15:32On peut penser.
15:37Yann, merci d'être avec nous.
15:39Est-ce que vous pouvez réagir ?
15:40Parce qu'on a entendu Sarah Salmane
15:42qui va donc saisir le tribunal de commerce
15:47au nom de faillard pour non-exécution du contrat
15:50pour les publicités qui n'ont pas été mises
15:52de Georges-Anne Bardella dans les gares.
15:54Qu'est-ce que vous pouvez nous dire, Yann ?
15:55Vous en pensez quoi, vous ?
15:57En fait, pour moi, c'est la continuité
16:01de ce qui s'est passé aux Etats-Unis pendant les élections.
16:04On a eu une campagne de dénigrement d'un candidat
16:09vis-à-vis d'un autre.
16:12Bon, il est passé, pas de bol.
16:14Et donc, en France, ça commence, gentiment.
16:19Donc, Georges-Anne Bardella, c'est la petite bête politique
16:21qui monte, qui monte, qui monte.
16:24Et on essaye par tous les moyens de le censurer,
16:29de lui mettre des bâtons dans les roues
16:31dans sa communication.
16:34Il écrit un livre, tant bien que mal.
16:36Je vais te dire, c'est pas Delonglue
16:37qui va écrire un livre.
16:38Je l'ai vu, sur la mexicanisation, il était incroyable.
16:41Sur la mexicanisation, j'ai vu Delonglue
16:43parler de la mexicanisation.
16:44Il pensait que c'était tous les restaurants
16:46qui allaient devenir des Tex-Mex.
16:47Avec des pépitos.
16:48Non, mais sans rigoler.
16:49Non, mais lui, c'est quand même...
16:50Lui, c'est quelqu'un.
16:51Lui, c'est quelqu'un.
16:52Quand on a un génie comme ça, c'est...
16:54Lui, c'est un champion.
16:56Moi, j'habite à côté de Perpignan.
16:58Pas de problème.
16:59Le maire, donc, il est reine.
17:02Juste pour dire que Libération et Mediapart
17:05sont en vente libre chez nous.
17:06Ah oui ?
17:08Il n'y a pas de problème.
17:09On peut manifester.
17:10On peut faire ce qu'on veut.
17:11Il n'y a pas d'interdit.
17:12Alors, pour tous ceux qui pourraient dire...
17:14M. Apathie, s'il m'écoute,
17:16il n'y a pas de...
17:17Ah, mais il nous écoute tous les jours.
17:18En fin de la nuit.
17:19Ouais.
17:20Il n'y a pas de blitz, hein,
17:21dans les Pyrénées-Orientales,
17:22qui tournent et qui font des chasses à...
17:24Je ne sais quoi.
17:25Alors, justement...
17:26Justement, tiens,
17:27on va parler du tweet de Jean-Michel Apathie,
17:29puisque vous en parlez, Yann,
17:31et puis vous allez nous dire ce que vous en pensez
17:32en même temps que tout ce qui se passe
17:33autour de Jordan, de Mardela.
17:35Il a tweeté dire
17:36Il a tweeté dire
17:37« Je viens d'écouter une demi-heure lunaire sur Europe 1. »
17:39Non, non, une demi-heure...
17:41Une demi-heure d'émission, en fait, sur Europe 1.
17:43Il aurait pu mettre
17:44« Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont dénoncé la moraline
17:46et la condescendance de France Inter.
17:48Je n'en peux plus, a dit Hanouna,
17:49visiblement au bord du gaz. »
17:51Là, ça a posé problème à pas mal de personnes,
17:53cette expression « au bord du gaz ».
17:55Valérie Benaym, on va en parler dans un instant, d'ailleurs.
17:57Ça, on va quand même se pencher dessus,
17:59mais Jean-Michel Apathie, je crois que là,
18:01il a fait un petit dérapage,
18:02enfin, même un gros dérapage, une fois de plus.
18:03« Une auditrice menaçant même de quitter la France
18:05si la radio ne change pas.
18:07Une demi-heure sur la planète Mars, c'est assez drôle.
18:09Disons qu'Europe 1 a bien changé. Étonnant, non ? »
18:11Bon, voilà, comme d'habitude.
18:13Yann, vous êtes choqué par la phrase
18:15de Jean-Michel Apathie,
18:17« Hanouna, visiblement au bord du gaz ? »
18:19Oui, c'est...
18:21C'est...
18:23C'est du...
18:25C'est de la même acabit
18:27de ce qu'on peut entendre de la part d'un parti politique.
18:29Oui, mais c'est ça, exactement.
18:31C'est un gros sous-entendu.
18:33Voilà.
18:35Tout en disant, je l'ai pas dit.
18:37Voilà, je vais te dire,
18:39Jean-Marie Le Pen,
18:41à l'époque,
18:43il avait fait un truc
18:45avec du four crématoire,
18:47si je me souviens bien.
18:49Voilà, du refour crématoire.
18:51Donc, là, ça a été...
18:53Il a été condamné.
18:55À juste titre, d'ailleurs.
18:57Ah oui, tout à fait.
18:59C'est une personne.
19:01Et on fait pas de jeux de mots comme ça.
19:03Comment dire ?
19:05Mais là, c'est vrai que là, il y a une polémique
19:07qui va...
19:09Non, mais après,
19:11il va sans doute envoyer un petit SMS.
19:13Ce soir, vers 23h,
19:15il va t'écrire.
19:17Il m'écrira pas, Yann, je vous dis.
19:19Vu le dernier coup de fil
19:21que je lui ai passé, il m'écrira pas.
19:23Non, mais comme tous ceux qui jouent avec ces jeux,
19:25ces amalgames, ces soi-disant
19:27jeux de mots qui n'en sont pas, etc.
19:29Il va dire, mais vous voyez le mal partout.
19:31Mais j'ai pas voulu dire ça. Mais enfin, pourquoi vous faites ça ?
19:33On va en parler dans un instant.
19:35Personne n'a prononcé le mot.
19:37C'est un sous-entendu antisémite.
19:39On va en parler dans un instant.
19:41Dites-nous ce que vous en pensez.
19:430180 20 39 21. Cette polémique qui enfle autour de Jean-Michel Apathy.
19:45A tout de suite. Merci, Yann.