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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de Bruno Retailleau qui négocie avec l’Irak, l’Égypte et le Kazakhstan pour y envoyer des demandeurs d’asile déboutés et des associations saisissent le Conseil d’Etat pour stopper un logiciel antifraude utilisé par les Caisses d’Allocations Familiales.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Immigration, les français veulent reprendre le contrôle. 75% des français voudraient un renforcement de la politique d'immigration.
00:05Sondage CSA pour Europe 1, CNews et le JDD.
00:10Et Bruno Rotaillot, lui, il est allé négocier avec l'Irak, l'Égypte et le Kazakhstan pour renvoyer des demandeurs d'asile vers leur pays.
00:17C'est ce qu'on dit depuis le début. Et apparemment, il a pris le taureau par les cornes, comme on dit dans le milieu. C'est ça ?
00:23Alors, en fait, l'idée de Bruno Rotaillot, vous savez très bien le problème. Par exemple, avec le Maghreb, le problème, c'est les laisser-passer consulaires.
00:28Il y a deux types de problèmes, les laisser-passer consulaires qu'on ne nous donne pas et les pays avec lesquels on n'a aucune relation diplomatique,
00:34comme l'Afghanistan. Évidemment, aucune relation diplomatique avec les talibans. Donc, aucun avion ne peut se poser à Kaboul.
00:40Et par exemple, la Syrie aussi, aucune relation diplomatique. On ne peut pas expulser les Syriens.
00:44Donc, fort ce constat, Bruno Rotaillot, il se dit la chose suivante. Il faut que je trouve des pays proches de ces pays d'origine de ces migrants-là pour pouvoir expulser.
00:53Donc, par exemple, pour les pays du Maghreb et l'Afrique de l'Est, ça serait l'Égypte, le pays avec lequel il est en train de discuter.
00:59Pour les Syriens, ça serait l'Irak. Et pour l'Afghanistan, il est en train de trouver aussi le Kazakhstan pour pouvoir expulser les Afghans.
01:08Donc, il est en train de trouver des pays proches, des pays où on n'arrive pas à expulser.
01:12C'est une bonne idée.
01:13Ça s'inspire de l'expérience italienne avec l'Albanie. Mais lors du sommet européen qui vient de se tenir, la France et l'Allemagne,
01:24n'ont pas participé à la réunion animée par Giorgia Meloni.
01:28Et le président français a dit qu'il était sceptique à ce stade-là sur l'expérience italienne.
01:34Surtout parce que ça coûtait de l'argent.
01:36Il y a un désaccord au sein de l'exécutif entre le président et certainement...
01:41Alors, Michel Barnier va s'exprimer aujourd'hui.
01:43Non, mais je vous explique. Celui qui l'a là-dessus, Rotaillot, il va avoir les mains libres.
01:46Alors, c'est ce que dit Bruno Rotaillot.
01:48Il va peut-être être médiatiquement empêché, notamment par le président de la République.
01:51Mais quand vous échangez avec l'entourage, ils disent que c'est notre prérogative.
01:55C'est la prérogative du ministre de l'Intérieur.
01:57Donc, c'est nous qui négocions.
01:58Mais être rendu d'accord là-dessus avec le Quai d'Orsay et avec l'Elysée, ça ne va pas aider Bruno Rotaillot à passer le désaccord.
02:03Ça ne va pas aider, mais à mon avis...
02:05Lui, ça va être son combat.
02:07Il joue l'opinion publique.
02:09S'il réussit ça...
02:10Il joue la pression de l'opinion.
02:11S'il réussit ça, je peux vous dire que...
02:13C'est le star pour 2027.
02:14Pour lui, c'est le star.
02:16S'il réussit ça...
02:17Je vous dis Rotaillot 2027.
02:19N'oubliez pas ce que je vous ai dit.
02:21On est le 18.
02:22Il y a deux options.
02:23Soit il réussit et c'est une star et il est propulsé vers 2027.
02:28Soit il est empêché, il démissionne.
02:31Et ça sera quand même une star parce qu'il aura démissionné.
02:33Parce qu'il aura été empêché par d'autres que lui.
02:35Et son entourage s'en servira quand même pour faire un tremplin pour 2027.
02:38Vous croyez qu'il démissionnerait ?
02:40S'il est empêché, oui, je pense.
02:41Je pense aussi.
02:43En tout cas, il aura intérêt à le faire.
02:46Si le président de la République l'entrave,
02:48s'il y a trop de ministres de l'aile gauche qui le critiquent,
02:50et qu'il n'arrive pas à avancer,
02:51et qu'il perd ses arbitrages avec Matignon,
02:54il démissionnera et il s'en servira pour se propulser pour la suite.
02:57En tout cas, son entourage.
02:58Peut-être pas lui, mais son entourage.
02:59Qu'il est intelligent.
03:00C'est le vrai.
03:01Bonne réflexion.
03:02Quel bonheur d'avoir un garçon comme ça à mes côtés.
03:04Sur Europe 1, à la télé, partout.
03:07Quel bonheur.
03:080,1, 80, 20, 30...
03:10Je peux faire des ensuites sans problème.
03:13Vous allez en faire.
03:14Et pas payer.
03:15Travaillez plus pour gagner plus.
03:19J'ai un nouvel adage pour vous.
03:20Travaillez plus pour gagner beaucoup moins.
03:230,1, 80, 20, 39, 21, vous nous appelez.
03:25On a Marjorie qui est avec nous,
03:26parce qu'on veut parler aussi,
03:28avant de parler de tout ça,
03:29de tout ce qu'on vient de se dire,
03:30des associations qui saisissent le Conseil d'État
03:32pour stopper un logiciel anti-fraude
03:34utilisé par des caisses d'allocations familiales.
03:36Gauthier Lemoyne, on explique ça avant d'avoir pris de l'argent.
03:38Oui, parce qu'ils jugent que c'est discriminant.
03:41Mais le problème, c'est pas ce problème de logiciel.
03:45C'est qu'il n'y a pas assez de logiciel
03:46pour trouver la fraude sociale.
03:48Tout le monde estime que,
03:50par définition, la fraude sociale,
03:51on ne peut pas l'évaluer.
03:53Elle est théoriquement 13 milliards.
03:55Oui, Charles Prats y va même au-delà de 13 milliards.
03:57Mais on ne sait pas,
03:58puisque c'est de la fraude,
03:59donc elle est dissimulée.
04:00Mais on manque, justement,
04:02de détecteurs de la fraude sociale.
04:04Le problème, ce n'est pas les détecteurs
04:05qui existent déjà,
04:06c'est ceux qui n'existent pas.
04:07Ce qui les gêne dans ces 15 associations,
04:09c'est que parmi les facteurs
04:10qui viennent augmenter un score de suspicion
04:12pour lesquels on irait plus vérifier
04:14telle ou telle famille ou telle ou telle personne,
04:16on trouve le fait d'avoir de faibles revenus,
04:18d'être au chômage,
04:19de bénéficier du revenu de solidarité active,
04:22l'URSA,
04:23ou de l'allocation adulte handicapé.
04:25Et ils disent que ça, c'est stigmatisant
04:26et que donc on va toujours aller chercher
04:28et vérifier sur les mêmes personnes,
04:30les personnes en difficulté
04:31qui se trouveraient surcontrôlées.
04:33Mais si ces personnes, y compris ces personnes en difficulté,
04:35sont surcontrôlées et qu'elles n'ont pas fraudé,
04:38ben elles ne risquent rien !
04:39Ben bien sûr !
04:40Si on ne fraude pas, on ne risque rien !
04:41Ben bien sûr !
04:42Valérie Benaym, elle a tout dit !
04:43Elle a tout dit la Benaym !
04:44Dans un instant, on aura Marjorie qui va réagir à ça
04:46et puis on aura un nouveau chiffre
04:48sur l'âme !
04:49L'âme !
04:50L'âme !
04:52Je veux la voir !
04:53Et je l'aurai !
04:57Ça ne concerne pas les oreilles !
04:59Exactement !
05:00Un petit indice !
05:01L'âme !
05:02A tout de suite sur Europe 1 !

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