• il y a 3 mois

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent reviennent sur l'interview exceptionnelle de Nicolas Sarkozy sur Europe 1 et notamment sur les propositions concernant l'immigration contrôlée.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06We walk on the head, c'est sur Europe 1, merci d'être avec nous, appelez-nous 0180 20 39 21,
00:13on est très très très heureux de vous retrouver bien entendu tous les jours du lundi au vendredi,
00:17on est en direct bien entendu, vous nous appelez dès maintenant 0180 20 39 21,
00:21je dirais l'immigration est un problème.
00:23Alors il y avait Nicolas Sarkozy ce matin sur Europe 1, il a été excellent,
00:27je suis désolé les mecs, après on aime on n'aime pas, il a quand même,
00:30hé ho hé les gars, c'est quelqu'un, je suis désolé c'est quelqu'un,
00:34c'est quelqu'un, je suis désolé c'est quelqu'un, arrêtez, c'est quelqu'un,
00:37c'est quelqu'un, oui c'est quelqu'un.
00:39Je dirais l'immigration est un problème,
00:42alors nous ne pouvons plus ignorer notre voisinage avec l'Afrique,
00:45nous devons ensemble prendre les mesures pour permettre à la population africaine
00:48de rester pour la plupart sur le sol des pays qui sont les leurs,
00:52c'est pas compliqué.
00:54Voilà ce qu'a dit Nicolas Sarkozy, là vous y étiez.
00:57J'avais l'impression de le revoir.
00:59Vous y étiez, je l'adore, je le dis, voilà, merci.
01:01Comment ça va Dartigold ?
01:03Très bien.
01:04Ça vous fait plaisir ? Là je vais vous faire Sarkozy,
01:06dans toute l'émission il va être en PLS.
01:08J'étais justement en train de me le dire.
01:10Ah oui bah lui il s'ouvre les veines à 18h02.
01:14Je le dis aux auditeurs d'Europe 1, 0 à 80, 20, 39, 20,
01:18si vous voulez chauffer Dartigold n'hésitez pas,
01:20appelez-nous, je veux vraiment beaucoup d'auditeurs aujourd'hui,
01:22j'ai envie que ce soit tous les,
01:24maintenant on va mettre un truc, tous les 30 septembre,
01:26ça sera la fête de Dartigold, j'adore.
01:28Le 30, d'accord.
01:29Le 30 septembre, tous les ans on fêtera ça bien entendu,
01:31Dartigold si vous êtes avec moi bien sûr,
01:33pour les prochaines années sur Europe 1.
01:35Ça dure deux heures.
01:36Deux heures et le soir après je viendrai chez vous,
01:38bien entendu faire des danses.
01:40Dartigold on dirait le nom d'une danse.
01:42La Dartigold.
01:44Merci Dartigold.
01:45Vous avez fait quoi ce week-end ?
01:46J'ai travaillé pour préparer l'émission.
01:48Vous êtes ma gueule, combien d'années encore ?
01:50Vous allez vous foutre ma gueule encore, combien d'années ?
01:52Il y avait une belle météo sur Pau,
01:54donc j'ai profité du soleil.
01:56Vous étiez avec votre compagne ?
01:58C'est beau, lui vraiment, je peux vous dire,
02:00il est amoureux, je peux vous dire,
02:02il en parle tout le temps avec des trémolos dans la voix.
02:04Sans déconner, franchement,
02:06il est tout ému quand je parle de sa copine.
02:08C'est le contraire de Bénéline, quand elle parle de Patoche,
02:09c'est comme s'il était mort depuis deux ans.
02:11Franchement c'est vrai.
02:13Quand elle parle de son mec Valérie Béné,
02:15on dirait qu'il est six pieds sous terre.
02:176J Patoche.
02:19Je vous jure c'est vrai.
02:22Valérie Bénéime, vous venez du collège ou quoi ?
02:24Bénéime, on dirait qu'elle est en uniforme.
02:26J'ai testé un petit look aujourd'hui.
02:28Allez la voir sur Europe 1.fr.
02:30On a l'impression qu'elle est Histoire Géo dans deux heures.
02:36Moi j'adore le petit look de Bénéime.
02:38Bien entendu Bénéime, c'est comme ma sœur,
02:40je le redis, bien entendu.
02:42C'est comme ma tante.
02:44Je préfère ta sœur quand même.
02:46Vous êtes ma tante.
02:48Gauthier Lebré, merci d'être avec nous.
02:50C'est un plaisir.
02:52Vous savez, vous me manquez le week-end.
02:54On se voit quand même à la télévision le week-end.
02:56Je vous ai appelé.
02:58Je vous ai rappelé et je vous ai pas eu.
03:00J'ai su que vous étiez en train de vagabonder.
03:02Non pas du tout.
03:04Taisez-vous, c'est bon, merci.
03:06Il est là le Tom Cruise de Saint-Etienne.
03:12Allez voir la chemise de Fabien Lequeuve.
03:14Sur Tom Cruise, ça fait beau gosse.
03:16Sur lui, on dirait un village people.
03:18Il y a un petit côté Papy Boynton,
03:20vous vous souvenez de ça ?
03:22Après le reste, je connais pas.
03:24On va parler people tout à l'heure.
03:26On va parler de Beyoncé.
03:28On va parler de Marion Cotillard.
03:30Et puis les enfants de stars.
03:32Qui ont beaucoup d'avenir pour certains.
03:34Heureusement que vous êtes là.
03:36Merci, ça a été vous le week-end ?
03:38J'ai travaillé avec mon jardinier.
03:42Vous avez jardini ?
03:44J'avais des rosières déplacées,
03:46des arbres à couper.
03:48Je m'occupe, le week-end, ça change.
03:50Merci, en tout cas, c'est très sympa d'être là.
03:54L'immigration est un problème.
03:56L'immigration est un problème.
03:58Ça a été la phrase que la Sarkozy
04:00il était ce matin sur Europe 1 Essay News.
04:02Qu'est-ce que vous en pensez, Gauthier Lebré ?
04:04Vous savez qu'il a dit ça parce qu'on lui posait la question
04:06sur les propos de Bruno Retailleau dimanche soir
04:08qui a dit que l'immigration n'est pas une chance
04:10pour la France.
04:12Il n'a pas voulu dire la même chose que Bruno Retailleau
04:14parce qu'il le soutient et il s'en est dit proche
04:16qu'il l'avait eu au téléphone.
04:18Ils vont déjeuner ensemble cette semaine.
04:20Nicolas Sarkozy prend la phrase dans l'autre sens
04:22et dit que l'immigration est un problème
04:24et c'est un fils d'immigrés qui vous le dit.
04:26Entre parenthèses, Retailleau,
04:28franchement, il fait une entrée.
04:30On ne parle que de lui.
04:32Il a phagocyté tout l'oreille du gouvernement.
04:34On ne les entend pas.
04:36Il prend toute la place.
04:38Franchement, c'est incroyable.
04:40C'est Cristiano Ronaldo.
04:42Peu importe ce qu'on peut lui dire à Matignon
04:44ou Michel Barnier.
04:46Il prend sa ligne, il fait son sillage.
04:48Levé de bouclier de toute la Macronie,
04:50de l'aile gauche,
04:52ça ne va pas être simple pour lui de pousser le curseur
04:54là où il veut le mettre.
04:56À deux jours du discours de politique générale
04:58qui aura lieu demain.
05:00Qu'en pensez-vous, Gareth Nartigoul ?
05:02Je pense qu'on parle
05:04assez régulièrement de l'immigration.
05:06J'ai l'impression que dans le débat politique
05:08des dernières années, on a souvent parlé de l'immigration.
05:10L'immigration est un problème ?
05:12Ça dépend. Est-ce que nous parlons de l'immigration
05:14irrégulière ou de l'immigration légale ?
05:16Parce qu'on oublie de dire qu'il y a des immigrations.
05:18Si on peut en discuter aujourd'hui,
05:20moi ça me va bien.
05:22Il y a certaines formes d'immigration
05:24qui ne sont pas un problème,
05:26dont notre société a besoin.
05:28J'ai le souvenir d'un très beau dictionnaire
05:30« Ces étrangers qui ont fait la France ».
05:32Je l'ai lu.
05:34Il y a 1200 notices.
05:36Ça avait été un très beau livre,
05:38« Ces étrangers qui ont fait la France ».
05:40Donc l'immigration irrégulière, illégale,
05:42oui, est un problème aujourd'hui.
05:44Mais il y a une forme d'immigration légale
05:46qu'il faut bien sûr maîtriser, contrôler,
05:48décider de qui rentre,
05:50décider de qui doit partir,
05:52qui elle, n'est pas un problème.
05:54Ce dont j'ai peur pour aller jusqu'au bout,
05:56j'ai peur que ce débat glisse sur
05:58si on dit toute l'immigration,
06:00quel message on envoie
06:02à nos amis étrangers
06:04qui sont ici intégrés,
06:06qui participent à l'Association nationale.
06:08Je vais reprendre
06:10des décisions drastiques
06:12au niveau du studio.
06:14Tout le monde ne pourra plus rentrer.
06:16On a contrôlé la frontière du studio ?
06:18J'en ai marre de voir des dégâts accoutrés
06:20avec des accoutrements
06:22comme celui de Fabien Lequeuvre.
06:24Moi j'ai des week-ends difficiles.
06:26Quand j'arrive le lundi, quand je vois ça,
06:28les gars, moi je ne suis pas bien.
06:30Franchement, on dirait un mec,
06:32on dirait qu'on est dans les années 82.
06:34On dirait que j'ai fait un bond dans le temps.
06:36Alors, Gauthier Lebray.
06:38Je suis d'accord avec Olivier,
06:40évidemment que toute l'immigration n'est pas un problème,
06:42mais je ne mettrai pas la frontière
06:44comme lui entre l'égal et l'illégal.
06:46Je rappelle juste une chose,
06:48le tueur d'Eric Comine, il était en situation régulière.
06:50Le tueur du gendarmerie à Comine.
06:52C'était une énorme erreur.
06:54Il a été 10 fois récidiviste, il est en situation régulière.
06:56Les titres de ses jours sont sans cesse renouvelés.
06:58Olivier d'Artigolle, il n'est pas pour ça.
07:00Je n'ai pas dit qu'Olivier était pour.
07:02Je dis que c'est l'exemple qu'il ne faut pas mettre
07:04de frontière étanche entre illégal et légal.
07:06Il peut y avoir une partie de l'immigration légale
07:08qui pose aussi problème,
07:10mais évidemment qu'il ne faut pas essentialiser
07:12et qu'il ne faut pas dire que toute l'immigration est un problème.
07:14Il est 16h10, on est sur Europe 1.
07:16On est bien sûr en direct, vous nous écoutez tous les lundis.
07:18Lundi au vendredi, d'ailleurs.
07:20On est là tous les jours. Tous les jours. Que Dieu fait, que Dieu fera.
07:22Il y a Romain avec nous en ligne. Bonjour Romain.
07:24Oui, bonjour à vous, bonjour à tous.
07:26Merci d'être là Romain.
07:28Romain qui nous a appelés au 01 80 20 39 21
07:3001 80 20 39 21
07:32vous nous appelez. J'ai vraiment envie d'avoir
07:34énormément de monde qui réagit à plusieurs sujets
07:36parce que dans un instant, on parlera aussi
07:38des français qui ne travaillent pas assez pour notre président
07:40Nicolas Sarkozy. On en parlera dans un instant.
07:42Vous pouvez nous appeler. Je suis tout à fait d'accord avec lui.
07:44Alors Romain, justement, sur ça vous êtes d'accord ?
07:46Je suis tout à fait d'accord
07:48sur ça avec lui.
07:50Et puis ça fait aussi, ça peut,
07:52ça fait faire
07:54de l'immigration. Car beaucoup de français
07:56ne veulent pas faire certains métiers.
07:58Ils ne veulent plus
08:00faire de métiers contraignants, que ce soit
08:02serveurs, BTP,
08:04mais aussi médecins. Parce que maintenant,
08:06à 17h, c'est très très compliqué d'avoir un médecin.
08:08Donc les français ne veulent pas
08:10travailler. Et tous ceux
08:12qui sont pour l'immigration,
08:14moi j'appelle ça les bobos de gauche,
08:16pour l'immigration de travail,
08:18c'est pas pour l'humanité, c'est pas pour l'humanité,
08:20c'est par intérêt. Parce qu'ils ne veulent pas
08:22faire ces métiers. Alors c'est ce que disait un ami,
08:24Raymond Habou.
08:26C'est ce qu'il a dit, il était assez d'accord avec vous,
08:28Romain, parce qu'il disait que le problème,
08:30c'est qu'il y a beaucoup de gens
08:32qui ne veulent pas faire certains métiers.
08:34Et donc, voilà, c'est
08:36ce qu'il disait. Après, qu'on soit d'accord avec lui ou pas,
08:38vous, vous êtes d'accord avec lui, hein, Romain ?
08:40Mais ce ne sont même plus en plus des métiers qui sont,
08:42je suis tout à fait d'accord, mais ce ne sont même plus des métiers
08:44qu'on pouvait dire difficiles, comme
08:46femmes de ménage, très respectables,
08:48très respectables,
08:50pardon, serveurs,
08:52mais maintenant même des métiers
08:54médecins ou autres,
08:56on n'arrive plus à en trouver.
08:58Vous faites quoi dans la vie, Romain ?
09:00Je suis dans les télécommunications.
09:02D'accord, donc vous télécommuniquez.
09:04Voilà, je télécommunique.
09:06C'est important,
09:08c'est important de télécommuniquer, hein, Romain.
09:10Vous êtes fiancé, marié ?
09:12Je suis marié, oui. J'ai deux enfants.
09:14Magnifique. Quel âge ils ont ?
09:165 et 7 ans.
09:18D'accord. Vous êtes inquiet pour vos enfants ?
09:20Oui, de plus en plus.
09:22Moi, je vois la génération qui arrive,
09:24j'ai 41 ans.
09:26Dans les années 90, je voyais déjà
09:28ma génération qui commençait
09:30à tourner un petit peu au vinaigre,
09:32et ils sont devenus parents.
09:34Donc, voilà, quand je vois
09:36la génération que j'ai eue qui sont devenus en plus
09:38parents maintenant, l'ordre,
09:40ça ne m'étonne pas qu'il n'y ait plus d'ordre.
09:42Franchement, oui, je suis très inquiet.
09:44Vous pensez quoi du nouveau ministre de l'Intérieur,
09:46Bruno Retailleau ?
09:48Les paroles sont belles,
09:50les actes sont autre chose,
09:52et puis la problématique qu'il y a,
09:54c'est qu'on est dans l'ordre en même temps,
09:56avec un ministre de la Justice qui est totalement différent,
09:58avec une autre vision,
10:00mais ça va finir en
10:02motion de censure dans ce propre
10:04gouvernement. Ils vont se faire une motion entre eux.
10:06Ce n'est pas possible.
10:08Vous voulez réagir à tout ce que dit Romain ?
10:10Non, mais c'est vrai, c'est le fameux en même temps
10:12macronien que Michel Barnier a approuvé
10:14en mettant deux hommes que tout oppose,
10:16l'un à l'Intérieur et l'autre à la Justice,
10:18et il a raison sur la motion de censure.
10:20Il y a Sacha Houllier, anciennement de l'aile gauche
10:22de la Macronie, qui ne siège plus avec les macronistes,
10:24qui a dit qu'il faut censurer le gouvernement
10:26si c'est la ligne Bruno Retailleau qui l'emporte.
10:28Bruno Retailleau va avoir tout le mal du monde
10:30à vouloir amener une politique
10:32ambitieuse en matière sécuritaire et migratoire,
10:34parce qu'il va devoir composer
10:36dans cette nouvelle majorité relative
10:38avec des gens qui sont diamétralement opposés
10:40à lui et qui sont plus proches du Parti Socialiste
10:42que de Bruno Retailleau.
10:44Merci. Je bois vos paroles.
10:46Je bois vos paroles. Romain, oui.
10:48Et après, je vais laisser
10:50la parole aux autres.
10:52Une chose,
10:54il faut...
10:56Moi, la philosophie que j'ai, c'est que maintenant,
10:58il va falloir que les Français, on passe à la casserole.
11:00On a été trop laxistes,
11:02donc il faut faire preuve de fermeté.
11:04On va payer. Une génération ou deux
11:06vont payer en disant, on va réduire
11:08la volure
11:10sur les aides, sur beaucoup de choses.
11:12Mais après, on reviendra à la normale.
11:14On a trop laissé. Donc, il faut faire preuve de fermeté.
11:16Pas de soucis.
11:18Je pense que la majorité des Français sont prêts
11:20à faire l'effort. Il faut vraiment taper fort.
11:22Merci, Romain.
11:24Merci, Romain. Alors, il y a beaucoup qui pensent comme Romain,
11:26je vous le dis. 01, 80, 20,
11:2839, 21, vous nous appelez au Standard Europe 1.
11:30Merci, Romain, d'avoir été avec nous. Je vous fais de gros bisous.
11:32Vous embrassez les deux enfants de ma part.
11:34Valérie Bédé, vous avez entendu Romain qui a dit
11:36certains bobos de gauche sont bien contents
11:38d'avoir une population immigres.
11:40Qu'est-ce que vous pensez de ce qu'il vient de dire ?
11:42Je reviens à ce qu'on a dit.
11:44C'est-à-dire qu'il n'y a pas une immigration,
11:46il y a des immigrations.
11:48Et moi, par exemple, je suis une fille démigrée.
11:50J'ai été naturalisée.
11:52Je ne crois pas être un problème pour la France.
11:54Pour moi, si. Pour la France, non.
11:56Je dis franchement, pour moi, oui. Pour la France, non.
11:58J'avoue, je dis des choses.
12:00Qu'effectivement, il faille remettre tout à plat.
12:02Faille.
12:04Et qu'on voit exactement ce qu'il en est,
12:06l'état des lieux.
12:08Qu'on rétablisse peut-être, pourquoi pas,
12:10une immigration où,
12:12au cas par cas, c'est-à-dire,
12:14où on choisisse en fonction des secteurs.
12:16Il y a des secteurs qui sont en difficulté
12:18et d'autres pas. Prenons l'exemple de l'hôpital.
12:20Aujourd'hui, à l'hôpital, notamment les services
12:22d'urgence, s'il n'y a pas de médecins étrangers,
12:24ça s'effondre.
12:26L'hôpital d'urgence s'effondre.
12:28Donc voilà, on ne peut pas essentialiser
12:30l'immigration.
12:32Il y a Stéphane qui est avec nous. Bonjour Stéphane.
12:34Bonjour. Merci d'être avec nous Stéphane.
12:36Vous habitez où Stéphane ?
12:38Je suis dans le 31, la Haute-Garonne.
12:4031, j'adore la Haute-Garonne.
12:42J'ai sévi là-bas pendant des années.
12:44Là-bas, je peux vous dire
12:46que j'étais respecté là-bas. Quand j'arrivais,
12:48ça claquait des dents dans les
12:50slibards. Merci.
12:52Stéphane, vous faites quoi dans la vie ?
12:54Je travaille dans les énergies
12:56renouvelables. C'est-à-dire
12:58vous êtes dans les énergies qui se renouvellent ?
13:00Oui, qui se renouvellent.
13:02Vous expliquez bien les métiers.
13:04J'ai rêvé d'avoir des chroniqueurs qui se renouvellent.
13:06Merci Stéphane.
13:08Ça c'est compliqué.
13:10Il y a mon petit chouchou Gautier Lebray.
13:12Heureusement qu'il est là.
13:14Heureusement qu'il est là.
13:16Qu'est-ce qu'elle prend Valérie ?
13:18D'Artigolles ?
13:20Non, d'Artigolles et de Verdennes.
13:22Ils sont bien.
13:24Ils prennent cher.
13:26Oui, ils prennent cher.
13:30Je le sens passer à la fin du mois.
13:32Stéphane voulait
13:34réagir sur les propos de
13:36Nicolas Sarkozy qui était ce matin
13:38sur Europe 1. Il a fait énormément parler.
13:40Il a dit énormément de choses. Il a dit
13:42l'immigration est un problème.
13:44Oui, en fait c'en est un.
13:46Je rejoins le fait qu'il y ait des
13:48démigrations. Mais c'est
13:50l'absence de contrôle total de ces
13:52immigrations qui est un problème.
13:54On est avec
13:56une immigration qui est subie
13:58et qui n'est pas choisie.
14:00On est avec des gens
14:02du moins des pays qui ne récupèrent pas
14:04leurs ressortissants et qui
14:06nous font un chantage. On voit que l'Algérie
14:08laisse décoller des avions
14:10et ne les
14:12laisse pas atterrir.
14:14C'est fou ça.
14:16On peut en parler ça deux secondes.
14:18Stéphane, je voudrais qu'on s'arrête deux petites secondes
14:20là-dessus avec Gauthier qui explique bien à nos auditeurs d'Europe 1
14:22qui sont avec nous à 16h17 ce qui
14:24se passe avec l'Algérie. Vous savez que tout récemment, Emmanuel Macron
14:26a reconnu que le Sahara occidental était marocain
14:28et non algérien, provoquant
14:30la colère du gouvernement algérien.
14:32Comme le rappelle notre auditeur, très
14:34justement. Déjà, vous n'avez plus de
14:36laissé-passer consulaire pour expulser les Algériens
14:38en situation irrégulière. C'était déjà
14:40très compliqué avant. On avait réduit
14:42de moitié les visas et puis après on s'était couché
14:44quelques mois plus tard alors qu'on avait eu très
14:46peu de laissé-passer consulaire en échange.
14:48Depuis la reconnaissance du Sahara occidental
14:50aux Marocains et non aux Algériens,
14:52vous avez des avions qui décollent de Paris.
14:54On leur fait croire qu'ils vont pouvoir se poser à Alger.
14:56Et au dernier moment, la tour de contrôle dit demi-tour.
14:58Donc vous faites trois heures aller-retour
15:00dans un avion. Vous perdez évidemment,
15:02ça provoque des coups, le kérosène,
15:04le coût du vol
15:06aller-retour de l'appareil. Donc oui, c'est ce que
15:08peuvent nous faire les Algériens. Les Algériens, pour
15:10nous faire des mesures de rétorsion sur la reconnaissance
15:12du Sahara occidental aux Marocains, il n'y a
15:14pas de problème. Nous, pour faire des mesures de rétorsion
15:16sur les laissé-passer consulaire qu'ils délivrent pas
15:18ou qu'ils délivrent peu, on est beaucoup plus frileux.
15:20Alors Stéphane, c'était bien que
15:22vous parliez de ça parce que ça nous a permis de rebondir.
15:24On est bien d'accord. Donc en fait,
15:26nous, nos mesures de rétorsion, elles peuvent être très simples.
15:28On coupe tous les
15:30versements, Modegra, TransCash,
15:32Western Union.
15:34Je peux vous dire que le 15 octobre prochain,
15:36quand toutes les
15:38pensions CAF ne seront pas reversées
15:40et n'iront pas dans ces pays-là,
15:42dès le 15 octobre,
15:44on aura plein de laissé-passer consulaire.
15:46Si on coupe les visas et qu'on
15:48empêche tous les dirigeants algériens
15:50de venir se faire soigner
15:52à l'hôpital américain à l'Uni,
15:54vous verrez que très rapidement, on aura des laissé-passer consulaire.
15:56Mais c'est ce qu'on dit depuis des semaines et des semaines.
15:58Stéphane, pourquoi ça n'est pas fait ?
16:00Pourquoi ça n'est pas fait ?
16:02Monsieur Rotaillot va le faire, alors.
16:04S'il agit aussi fort
16:06qu'il parle, il va le faire.
16:08Il y a le quai d'Orsay, quitté par Jean-Noël Barron.
16:10Il y a le président de la République, c'est aussi la politique étrangère.
16:12Ça ne dépend pas que de Bruno Rotaillot.
16:14Il veut mettre Bruno Rotaillot dans la sauce.
16:16Mais si c'est pas possible, Bruno Rotaillot devra partir.
16:18Il fait pression pour qu'on le fasse, mais ça ne dépend pas que de lui.
16:20Il devra partir.
16:22C'est surtout que Bruno Rotaillot montre l'us.
16:24Ce qui est intéressant, c'est de savoir
16:26entre le verbe très haut de Bruno Rotaillot
16:28depuis sa nomination,
16:30vous l'avez sauvé, en début d'émission
16:32Cyril, si derrière, il y aura
16:34comme l'a demandé d'ailleurs le Premier ministre,
16:36des actes.
16:38Est-ce que vous êtes pour ça, vous, déjà ?
16:40Monsieur Dartigold.
16:42Les moyens de pression.
16:44Bloqués ou exterminés, pourquoi ça n'est pas fait ?
16:46Vous êtes toujours de gauche ?
16:48Oui, bien sûr.
16:50Mais Cyril, pour que quelqu'un qui doit partir,
16:52qui ne peut pas rester sur le territoire,
16:54au QTF par exemple, doit partir.
16:56Mais là où il y a de l'hypocrisie,
16:58c'est que les dirigeants français,
17:00comme les dirigeants algériens,
17:02ont des accords sur d'autres sujets,
17:04des partenariats,
17:06énergétique, le renseignement,
17:08la lutte contre le terrorisme.
17:10Pourquoi ça ne se fait pas sinon ?
17:12Bien sûr.
17:14Le verbe, à partir du moment où on le dit,
17:16c'est fait. Mais non.
17:18Ou alors vous dites que vous trouvez
17:20un autre moyen pour le gaz,
17:22et vous vous dites qu'il y a sur les Hauts-QTF
17:24une question aussi de sécurité intérieure
17:26très grande, pour ne pas dire de vie ou de mort,
17:28et que c'est votre priorité.
17:30Je peux vous dire un truc, vous ?
17:32On ne serait jamais au QTF.
17:34Obligation de quitter la télévision française.
17:36Jamais.
17:38Jamais.
17:40Au grand jamais.
17:42Appelez-nous.
17:44Deux minutes, Patrick.
17:46Je donne le numéro.
17:48Les gars, je viens de faire un compliment à un ami.
17:54On peut se policher gentiment.
17:58C'est insupportable.
18:00On ne peut plus s'aimer.
18:020180 29 21.
18:040180 29 21.
18:06Appelez-nous sur Europe 1, il est 16h21.
18:08Stéphane, est-ce que vous avez quelque chose à ajouter ?
18:10Un, il faut vraiment...
18:12C'est dommage que M. Barnier
18:14n'ait pas repris l'idée de Sarkozy
18:16de créer un véritable
18:18ministère de l'immigration.
18:20Et qui gère en fait toutes les problématiques
18:22de l'Etat séculaire.
18:24Je pense qu'il faut...
18:26Ça ne peut pas être rattaché qu'au ministère de l'Intérieur
18:28il y a trop de taf. Je suis d'accord.
18:30C'est d'avoir un ministère spécifique
18:32et qu'il soit un ministère d'Etat directement rattaché
18:34au premier ministre.
18:36Deuxièmement, on a une immigration qu'on subit
18:38et on l'a subit
18:40à plus d'un titre. On l'a subit parce qu'on a des
18:42pauvres verts qui font du Deliveroo
18:44et Uber Eats, qui ne parlent pas
18:46un mot de français et qui tous les soirs
18:48en fait favorisent
18:50la boboïsation. J'ai commandé
18:52sur Uber et donc...
18:54Je suis tellement d'accord avec Stéphane.
18:56Ils me font tellement de peine.
18:58Je vous le jure. J'allais voir un vélo.
19:00Je suis d'accord avec vous Stéphane.
19:02On a tué l'hôpital
19:04avec le numéro exclusif.
19:06Donc maintenant on est obligé d'aller chercher
19:08des médecins rumains,
19:10des médecins qui viennent d'Europe de l'Est
19:12parce qu'on a dégoûté
19:14des gamins à faire des études de médecine
19:16pour du bachotage.
19:18Quand on voit que la première année ne peut même plus être redoublée
19:20maintenant,
19:22alors qu'on savait
19:24qu'avant 75% des gamins
19:26l'ont fait la première année de frac.
19:28Mon père l'avait redoublée.
19:30D'ailleurs je l'avais tapé
19:32sur les doigts.
19:34Quel cancre !
19:38Donc en fait, on se crée
19:40nos propres problèmes
19:42avec
19:44des choses comme ça.
19:46Stéphane a raison. Dans tout ce qu'il dit, on a l'impression
19:48qu'on a voulu
19:50défaire des choses qui marchaient très bien.
19:52Et c'est un truc de fou.
19:54Quand on reprend tout, on voit souvent
19:56qu'avant, il y a quelque temps,
19:58il y avait des choses qui étaient très bien
20:00qui avaient été faites et qui ont été détricotées.
20:02Et on ne sait pas pourquoi.
20:04C'est vrai qu'on a détricoté énormément de bonnes mesures.
20:06Énormément de bonnes choses
20:08dans différents domaines. Et c'est vrai que c'est incroyable.
20:10Arrêtons-nous sur les études de médecine.
20:12Pourquoi est-ce qu'on pourrit autant
20:14la vie des jeunes étudiants en médecine ?
20:16La première année est insupportable.
20:18Vous pouvez être en échec sur des sujets
20:20qui ne tiennent absolument pas
20:22à des questions liées à votre futur métier.
20:24Le cursus
20:26jusqu'à l'internat est abominable.
20:28Le mandarinat dans les hôpitaux
20:30qui continue à s'exercer
20:32fait que les grands mandarins, les grands médecins
20:34...
20:36Les jeunes médecins, Cyril, quand ils arrêtent,
20:38ils ne veulent plus aller à l'hôpital public.
20:40Ils en sont souvent écoeurés.
20:42Sans parler du clémentineau,
20:44qui commence à prendre beaucoup de place.
20:46Le clémentineau,
20:48ça commence à me courir sur le haricot également.
20:50Je vous le dis, le mandarinat,
20:52le clémentineau, le bananasse, j'en ai marre.
20:54J'en ai assez de ça.
20:56Et je me battrai pour ça.
20:58Merci Stéphane d'avoir été avec nous sur Europe 1.
21:00Je vous fais de gros bisous Stéphane.
21:02Merci d'avoir été avec nous.
21:04Appelez-nous sur Europe 1.
21:060 1 80 20 39 21.
21:08Le ceriseau, c'est insupportable.
21:10A tout de suite sur Europe 1.
21:12On va parler également de la France qui ne travaille pas assez.
21:14A tout de suite.

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