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Richard Malka, avocat au barreau de Paris était l'invité du face à face sur BFMTV et RMC ce lundi 4 novembre. Il est notamment revenu sur l'ouverture du procès des adultes, après l'assassinat de Samuel Paty.  

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Transcription
00:00Alors je crois qu'il y a eu une prise de conscience que le pas de vagues a reculé,
00:05le pas de vagues qui a fait tant et tant de dégâts, la volonté de ne pas en parler,
00:12de mettre sous le tapis les problèmes, ne rien signaler en fait, couchez-vous,
00:17plutôt que de faire des vagues. Et ça, on en a beaucoup souffert, et Samuel Paty est aussi
00:24victime de cela. Effectivement, ça, il y a eu un changement, il y a eu une prise de conscience.
00:30Maintenant, est-ce que les enseignants ont une cible dans le dos ? Il ne faut pas exagérer,
00:35mais par contre, ce sont des vrais combattants. Et moi, je fais des conférences parfois avec des
00:41professeurs d'histoire-géographie, des syndicalistes, ils ne désarment pas,
00:45ils ont leur mission à cœur, ils continuent à enseigner. Il faut rappeler que dans cette affaire,
00:50il faut halassablement le rappeler, que Samuel Paty ne faisait que ce qui était au programme,
00:55il n'a rien inventé lui-même. Qu'est-ce qui les met en danger aujourd'hui, ce combat-là,
00:59il faut le mener pour quoi ? Pour enseigner les caricatures, pour enseigner la laïcité ?
01:03La liberté d'expression, l'esprit critique, la liberté de conscience, le refus des assignations
01:09à résidence, y compris religieuses, communautaires et même familiales. C'est ça, l'école publique,
01:14c'est une œuvre d'émancipation, y compris à l'égard de la religion. Et la manière de répondre
01:19à ces attaques, c'est d'être plus unanime, plus ferme et plus laïque.

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