Dans son édito du 02/11/2024, Jules Torres revient sur la spirale de violence observée dans des villes dirigée par des mairies de gauche.
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00:00Absolument Anthony, ces villes ne sont pas choisies par hasard.
00:03Depuis un mois, Marseille, Grenoble, Rennes, Poitiers s'enlisent dans une spirale de violence.
00:08À Marseille, un tueur de 14 ans a été abattu puis son corps brûlé en pleine rue.
00:12Il y a un autre adolescent qui a été exécuté froidement,
00:15qui a exécuté froidement un chauffeur VTC de 36 ans.
00:18À Grenoble, un jeune de 15 ans assassiné en pleine rue.
00:20À Rennes, un enfant de 5 ans frappé de 2 balles dans la tête.
00:24Et je ne vous parle même pas de cette rixe à Poitiers.
00:27Des centaines de personnes s'affrontent en pleine ville sur un front de trafic
00:30et la liste n'est pas du tout exhaustive.
00:31Mais en effet, il y a un autre point qui relie ces villes.
00:34Elles sont toutes aux mains, elles sont toutes dirigées par des mairies de gauche.
00:39Alors pour Marseille, c'est plutôt récent, ça date de 2020.
00:42Grenoble, c'est depuis 1995.
00:45Mais Rennes et Poitiers, c'est depuis 1977.
00:48Donc ce sont des véritables dynasties politiques.
00:51Alors attention, il ne s'agit pas de dire que le narcotrafic est un pur produit du socialisme ou de l'écologisme.
00:56Ce serait évidemment très simpliste.
00:58Mais comment ne pas noter que ces villes sous gestion de la gauche
01:01se retrouvent gangrénées aujourd'hui par une société, une violence qui explose ?
01:05Où sont les élus ? Où sont leurs réponses ?
01:07Surtout, la sécurité de leurs citoyens ne devrait pas être une case laissée vide dans leur agenda.
01:12Oui, les responsables locaux ont des comptes à rendre.
01:14Ils ne peuvent plus se contenter de discours qui sont aujourd'hui très creux.
01:18Alors pardon, mais de quoi ces élus sont-ils responsables exactement ?
01:21Premièrement, ils sont responsables d'avoir laissé le trafic s'épanouir ou même prospérer à Marseille.
01:25Oui, on le sait, il connaît ce fléau depuis longtemps.
01:28Mais ce phénomène, il atteint des sommets depuis qu'il est dirigé par la gauche.
01:3184 règlements de contre liés au narcotrafic en 2023.
01:35À Grenoble, sous gestion écologiste, le narcomanticisme s'est enraciné.
01:39Par exemple, le quartier des Chirolles est devenu un point névralgique de la violence.
01:43Rennes, avec 28 points de deal sur 32 dans le département, est en pleine crise.
01:47Et à Poitiers, on le sait, depuis plusieurs années, le trafic de cocaïne explose.
01:51Alors oui, on va me dire que le trafic est partout,
01:53qu'il n'y a aucune ville qui résiste aujourd'hui au trafic de drogue.
01:57Mais il faut bien voir que la gestion de ces villes, elle n'arrange rien, bien au contraire.
02:00D'abord, il y a cette espèce de bienveillance naïve, là où il faudrait taper du poing sur la table.
02:05À Grenoble, par exemple, on a à peine 200 caméras de vidéosurveillance pour 160 000 habitants.
02:10Et une police qui manque de tout.
02:12Ensuite, en rajoutant toujours plus de logements sociaux,
02:14ces maires, ils créent des quartiers ghettos, des quartiers ghettoisés
02:17qui finissent par concentrer toute la misère et la pauvreté et donc de l'insécurité.
02:22Et puis, il y a évidemment l'idéologie sans-frontiériste
02:25qui les rend aveugles face à ce qu'il se passe vraiment.
02:28C'est-à-dire qu'on a aujourd'hui des réseaux criminels, des trafiquants
02:31qui exploitent les flux migratoires, qui exploitent également des jeunes clandestins,
02:36des jeunes immigrés qu'ils utilisent comme de la chair à canon pour faire fleurir leur business.
02:41Tant d'exemples qui montrent des connexions totales avec leurs administrés.
02:46Bien sûr, surtout comment peut-on rester indifférent quand on habite juste à côté d'un point de ville
02:50que des narcotrafiquants pourrissent notre quotidien
02:52et que dans le même temps, on a des élus de gauche qui défendent le député de la France Insoumise,
02:56Andy Kerbrat, pris en flagrant délit d'achat de drogue à un gamin de 14 ans.
03:02Vous voyez que la gauche a visiblement complètement perdu le contact avec les classes populaires.
03:06Les classes populaires qui, je le rappelle, sont les premières victimes de ce fléau
03:10que la gauche ne semble pas vouloir régler.
03:11D'ailleurs, hier, Bruno Rotailleau était à Rennes et le ministre de l'Intérieur
03:14a entendu le témoignage qu'on voit un petit peu partout, le témoignage d'une habitante de Morpa.
03:19Qu'est-ce qu'elle nous dit ? C'est que quand elle prépare à manger, elle entend des tirs.
03:22Quand elle sort de chez elle, elle voit des hommes habillés en noir, cagoulés, armés de machettes.
03:26« Des étrangers », dit-elle, « des jeunes », dit-elle.
03:29Elle dit qu'elle vit aujourd'hui dans la peur, qu'elle craint des représailles après avoir osé parler.
03:34Elle pointe du doigt à la mère, complètement désabusée, dépassée.
03:37Comme tant d'autres Français, finalement, elle accuse ces municipalités de gauche
03:40qui laissent le trafic s'installer sans jamais offrir la moindre réponse
03:43pour protéger leurs propres administrés.
03:49Sous-titrage Société Radio-Canada