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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, la tyrannie du souvenir avec l'Algérie, la tyrannie des Talibans et la tyrannie de Bruxelles.

Retrouvez "La revue de presse" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse2

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Transcription
00:00La revue de presse d'Europe 1, Olivier Delagarde, il est en train de couper son bois Mathilde, dans sa campagne viticole, il nous envoie une photo, j'aimerais bien voir ça, mais il y a une autre vie, c'est donc vous Christophe Bordet qui lui piquait la vedette ce matin.
00:25Oui, et ce matin, focus sur les tyrans de tout poil, tout d'abord à la une du Figaro, l'échec, on vient d'en parler avec Catherine, de la réconciliation entre l'Algérie et la France, 70 ans après le début de la terrible guerre, c'était le 1er novembre 1954, les relations entre nos deux pays sont plus que jamais glaciales.
00:44Dans son édito intitulé « La tyrannie du souvenir », Philippe Gely rappelle qu'Emmanuel Macron a littéralement couru après le président algérien Théboune pour tenter depuis 7 ans une réconciliation totale, allant même jusqu'à déclarer que la colonisation constituait un crime contre l'humanité, tout ça pour ça, oui, tout ça pour ça, parce que la voie de la repentance empruntée par Emmanuel Macron n'y change rien,
01:09l'Algérie, rappelle le journal, se complaît dans un récit victimaire, faisant de la France le bouc émissaire de tous ces mots, et ce n'est pas la reconnaissance par notre pays de la souveraineté du Sahara occidental par le Maroc qui risque d'apaiser les relations entre nos deux nations, quoique, comme le dit le Figaro, il suffirait d'un signe, mais tant que l'oligarchie algérienne s'en tient à la tyrannie du souvenir, il nous faut bien accepter le bras de fer, octroie de visa et aide au développement,
01:39contre rapatriement des expulsables sous OQTF, un bras de fer sans gants, résultat pour le moment, sans vainqueur, une impasse.
01:47Alors à propos de tyrannie, venons-en à celle des talibans en Afghanistan.
01:50Le Figaro madame revient sur cette décision des talibans au pouvoir en Afghanistan, absolument atroce cette décision, dont le monde entier et les associations dites féminines et humanistes semblent se fichent d'ailleurs comme de l'andouze,
02:03une loi qui interdit aux femmes de s'exprimer entre elles et d'être entendues des autres femmes.
02:09Sur son site internet, le Figaro madame indique que cette restriction, dont Europe 1 vous parlait déjà hier, a été officiellement publiée comme loi par le ministre afghan, tenez-vous bien, ministre de la promotion, de la vertu et de la prévention du vice.
02:24Celui-ci a d'ailleurs ajouté qu'en ce sens, les Afghanes n'ont plus le droit d'entendre la voix de leur consoeur, devant ainsi privilégier le chuchotement lors de leur prise de parole.
02:35Dans cette même logique, elles ne peuvent plus faire la prière à voix haute et ne peuvent pas chanter non plus, des règles qui isolent totalement de toute vie sociale ces femmes.
02:46Les Nations Unies se disent inquiètes, impuissantes, désespérantes, consternantes même dirais-je.
02:52Un humoriste s'en prend lui à la tyrannie des manifestants pro-palestiniens.
02:56Oui et c'est Elie Semoun qui la dénonce une nouvelle fois dans une interview accordée au JD News, après avoir été lâchement insultée une première fois sur les réseaux sociaux.
03:06Elie Semoun raconte tout d'abord que l'individu à l'origine des menaces à son encontre a été identifié et arrêté.
03:13Il s'adresse pour la deuxième fois aux étudiants de Sciences Po qui soutiennent à la cause palestinienne.
03:18Vous vous trompez d'ennemi, leur dit-il, l'ennemi c'est le terrorisme.
03:23Et d'ajouter je doute que cette jeunesse serait si enthousiaste si on l'invitait à passer des vacances au Liban sous la coupe du Hezbollah.
03:32Alors autre type de tyrannie institutionnelle, celle-là elle nous vient de Bruxelles.
03:36Bon alors là c'est un peu moi qui en rajoute quand même parce que le terme tyrannie n'est pas utilisé en tant que tel dans l'article que j'ai lu.
03:43Donc le mot est peut-être un peu fort, le journal Le Figaro met le doigt sur une directive européenne
03:48qui obligera notamment les entreprises françaises à communiquer aux employés qui en font la demande
03:54le salaire moyen des collaborateurs qui occupent des postes équivalents et ce dès l'été 2026.
04:01Il s'agit d'abord de mettre fin à la guerre des sexes, la guerre des sexes salariales,
04:05ces écarts parfois importants qui peuvent exister évidemment entre hommes et femmes.
04:09À l'avenir les écarts de plus de 5% sur la fiche de paye devront être justifiés par les boîtes.
04:15Bon ça c'est bien, après tout pourquoi pas ?
04:17Mais dans les faits ça veut dire aussi que je vais pouvoir en tant qu'homme demander à être payé au même tarif
04:24que mon cher Dimitri qui est en face de moi, qui est aussi un homme en l'occurrence.
04:28Ça va vous changer la vie ça !
04:30Ça va me changer la vie parce qu'on n'a pas effectivement le même salaire.
04:33Vous voyez celui qui gagne le plus.
04:35C'est vous évidemment que vous vous abordez.
04:38En tout cas les entreprises s'agacent évidemment et dénoncent cette nouvelle couche réglementaire à venir.
04:43Ça va être un vrai casse-tête dans les boîtes, ça va être des psychodrames.
04:45On change de sujet Christophe Bordet, pourquoi confond-on la Toussaint, c'est aujourd'hui,
04:50et la fête des défunts qui a lieu demain ?
04:53Alors c'est la question que West France a posée au père Franck Vielle,
04:56responsable liturgique du diocèse de Laval en Mayenne.
05:00Et bien dans les deux cas c'est une fête et c'est pour ça qu'on la confond, qu'on les confond.
05:04La joie de célébrer tous les saints morts ou vivants aujourd'hui
05:08et le bonheur de célébrer nos aïeux en fleurissant leur tombe demain,
05:12se souvenir ainsi des bons moments vécus à leur côté.
05:15Alors dans certains pays le 2 novembre est férié,
05:18pour permettre aux familles et aux proches de se retrouver.
05:21Dans les paroisses souvent on prend le temps de nommer les défunts de toute l'année
05:25et nous déposons des lumignons sur l'hôtel, précise le père Franck Vielle.
05:31Vous savez ce qu'est un lumignon j'imagine mon cher Dimitri.
05:34Toutes petites bougies.
05:36Toutes petites bougies qui se consument tout doucement pour se rappeler de ce qu'on aime et qu'on a aimé.
05:43C'est un peu lourd comme signature musicale que vous avez choisie Christophe Bordet.
05:50C'est le jour où jamais, j'avais de vous dire.
05:52C'est sûr que c'est pas Mariah Carey.
05:55Ça c'est vrai, merci beaucoup.
05:56La revue de presse d'Europe a signé ce matin Christophe Bordet.
05:59Merci Christophe.
06:00Il est 8h48 sur Europe 1.

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