Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la réforme des retraites.
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00:00Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
00:0818h39, on se retrouve dans Punchline sur CNews et Europe 1, et vous entendez la salsa du démon.
00:18C'est Halloween ce soir, et c'est le grand retour de la réforme des recettes.
00:24Oui, mais là, aujourd'hui, chaque chose en son temps, Louis.
00:27Salsa du démon, parce que je trouve que ressortir des catacombes la réforme des retraites,
00:32qui a été entérinée par Elisabeth Borne, pour demander son abrogation,
00:36c'est le Rassemblement National qui l'a fait aujourd'hui, si je ne me trompe pas,
00:39Marine Le Pen, qui profite de la niche parlementaire qui est accordée à son groupe,
00:42pour remettre le sujet de l'abrogation de la réforme des retraites,
00:46avec toute la gauche qui pense la même chose, mais qui ne va évidemment pas voter avec elle,
00:49parce qu'elle s'appelle Marine Le Pen, et que c'est parti, le Rassemblement National.
00:53Non, mais ils ne vont pas voter ensemble.
00:55Oui, mais ils vont reposer une abrogation, la gauche, le 28 novembre.
00:59Mais ils n'ont que ça à faire.
00:59Et là, Mme Lavallette a dit, mais là, en toute transparence, nous voterons pour vous.
01:03Et le problème aujourd'hui, c'est que Mme Borne-Pivet a pu arrêter les choses,
01:09parce que cette disposition, cette niche parlementaire,
01:13elle était prévue avant les vacances, avant la dissolution.
01:18Ah, la dissolution.
01:19Et donc, oui, avant la dissolution.
01:20Et en commission des affaires sociales, les commissaires avaient déjà nettoyé
01:24tout ce qui touchait à l'article 40 et qui faisait que c'était pas recevable.
01:29Et donc, c'est pour ça que Mme Le Pen n'a pas eu gain de cause à l'Assemblée.
01:33Donc, re-belote la semaine prochaine.
01:35Ça va être le retour des morts vivants.
01:36Il faut cette fois que la commission des affaires sociales fasse le ménage en commission,
01:41enlève les amendements qui ne correspondent pas au travail que font les députés.
01:47Et c'est la seule façon pour que Mme Borne-Pivet puisse dire,
01:50vous voyez, c'est pas possible.
01:52Il faut que le travail soit fait en commission.
01:53Catherine, on va juste écouter Marine Le Pen à la tribune.
01:57Vous avez raison, parce que c'est là que tout se passe.
02:00Tout se passe.
02:01On va juste écouter Marine Le Pen.
02:02Elle réexplique ce qu'elle veut, parce que, évidemment,
02:05l'opposition est allée la chercher en disant,
02:06mais qu'est-ce que vous voulez, la retraite à 60 ans ?
02:08Expliquez-nous 60, 62, 64.
02:10Écoutez sa réponse à la tribune.
02:13Quand on a commencé à travailler avant 20 ans,
02:15on part à 60 ans.
02:18C'est clair.
02:19Et puis, progressivement,
02:23progressivement, cet âge augmente jusqu'à 62 ans d'âge légal.
02:30C'est clair aussi.
02:32Ça veut dire, M. Bompard, que si on commence à travailler à 24 ans,
02:37alors oui, on peut partir à 66.
02:40Mais si on commence avant 20, eh bien, on part à 60.
02:45Et tout le monde, en réalité, jusqu'à 25 ans est gagnant avec notre réforme.
02:52Oui, c'est juste que ceux qui font des études
02:55et qui entrent sur le marché du travail à 24 ou 25 ans
02:59partent plus tard que ceux qui ont des métiers manuels
03:02et qui commencent avant 20 ans.
03:03Oui, c'est juste.
03:05Voilà pour Marine Le Pen.
03:06Ils disent la même chose, le Rassemblement national et la gauche, Alexandre.
03:10La même chose, quasiment, mais ils voteront pas ensemble.
03:12En tout cas, pas ce coup-là.
03:14C'est incroyable.
03:15Ils disent pas tout à fait la même chose que dit Marine Le Pen.
03:17Ils veulent pas abroger la réforme ?
03:19Oui, ils veulent abroger la réforme tous les deux,
03:21mais ils veulent pas forcément la même réforme.
03:22Elle, elle veut que quelqu'un qui a commencé tôt,
03:24qui a tous ses trimestres de cotisation,
03:26qui n'a pas un jour de chômage,
03:28puisse partir à ce qui était l'âge légal.
03:33Mais est-ce que c'est pas un bal tragique ?
03:34Avant l'âge légal.
03:35Ils sont tous en train de dire la même chose.
03:37Avant le nouvel âge légal, effectivement.
03:41Est-ce que c'est pas un bal tragique ?
03:43Non, ça montre l'hypocrisie de la gauche,
03:45qui d'un certain côté prétend vouloir défendre les travailleurs,
03:50et n'est pas capable de voter avec Marine Le Pen
03:53lorsqu'il s'agit d'améliorer leur sorte.
03:56Donc voilà.
03:57Ça c'est pas possible.
03:58Écoutez, juste Thomas Méninger, député RN,
03:59qui justement a apostrophé sur ce thème-là,
04:01les députés de gauche en les traitant de traîtres.
04:03Social traître.
04:05Mesdames et messieurs, chers collègues de gauche,
04:07je ne vous oublie pas.
04:09Je ne vous oublie pas.
04:11Parce qu'aujourd'hui, vous êtes clairement les tartuffes,
04:13vous êtes clairement dans la duprée permanente
04:15vis-à-vis de cette abrogation de la réforme des retraites.
04:19Vous n'êtes que des traîtres au peuple qui travaille,
04:22qui souffre, qui a le dos cassé,
04:23et qui n'arrivera pas à aller à 64 ans.
04:26Voilà, les noms de oiseaux volés, là, à Salmane.
04:29Ils voient en fait leur intérêt politique et idéologique
04:32avant l'intérêt des Français.
04:33Donc c'est ça qui est parfaitement économique.
04:35Que veulent les Françaises ?
04:36En tout cas, les électeurs de LFI,
04:38je pense qu'ils veulent l'abrogation de la réforme des retraites.
04:40Je pense que les électeurs du RN aussi.
04:42Donc ils veulent la même chose.
04:43Et parce que c'est le RN, parce que c'est idéologique,
04:46on dit non.
04:46C'est contre l'intérêt de leurs électeurs.
04:49Ce qui est très drôle, c'est ce qui s'est passé
04:50justement au moment du vote de cette PPL
04:53qui a été totalement vidée de sa substance.
04:54Arrêtez de dire PPL, personne ne comprend,
04:55c'est l'Orient tardif.
04:56Proposition de loi du RN totalement vidée de sa substance,
05:00ce qui a été rappelé à l'instant par Catherine Ney.
05:03Effectivement, on a débattu pour pas grand-chose, en fait,
05:07aujourd'hui, juste pour montrer que les uns avaient telle position
05:11et que les autres avaient telle autre position
05:13et que parfois, effectivement,
05:14ça aurait pu être assez intelligent de voter ensemble,
05:19bien qu'opposant politique, au sein de l'Assemblée nationale.
05:22Mais j'en reviens au fait, justement,
05:24qu'il y a parfois des choses assez cocasses
05:26qui se passent dans l'hémicycle,
05:27c'est-à-dire qu'Aurélien Rousseau,
05:29député aujourd'hui qui siège avec les autres députés de gauche,
05:34ancien directeur de cabinet, je le précise tout de même,
05:36d'Elisabeth Borne...
05:37Madame 49-3.
05:38Madame 49-3, mais Madame réforme des retraites,
05:41a voté pour, aujourd'hui,
05:44l'abrogation de la réforme proposée par le RN.
05:47Mais attendez, il s'est trompé.
05:49C'est une blague.
05:50Il s'est trompé, donc il a dû s'excuser,
05:51expliquant que puisque cette proposition de loi
05:55avait été vidée de sa substance,
05:57il ne souhaitait pas absolument voter cette proposition
06:02présentée par le RN.
06:04Enfin, voilà, c'est...
06:05Juste, on écoute les Français.
06:06Qu'est-ce qu'ils veulent ?
06:06On abroge la réforme de retraite ou pas ?
06:08Écoutez-les, puis je vous passe la parole.
06:09Ils veulent tous abroger, mais...
06:10Oui, oui.
06:11Écoutons-les.
06:12Ils sont là, ils arrivent.
06:13Un cheval.
06:16Non, sûrement pas.
06:17On ne peut pas faire autrement.
06:19Autrement, on va avoir des soucis plus tard.
06:21Il faut regarder les choses en face,
06:22il ne faut pas nier la réalité.
06:24Je suis pour, c'est honteux.
06:25Ceux qui ont travaillé jeunes
06:27et qui ont été prolongés à cause de ça, justement,
06:32je ne trouve pas ça normal.
06:33Je ne trouve pas ça normal.
06:34La réforme des retraites,
06:37il faut qu'elle soit amendée, c'est certain.
06:40Parce qu'il y a des choses qu'on peut améliorer.
06:42Il y a les gens qui ont la pénibilité à revoir, par exemple.
06:48Les gens qui ont commencé très tôt, aussi.
06:50Oui, alors Catherine, allez-y.
06:52Je croyais, depuis le temps qu'on vote sur des réformes des retraites,
06:56puisqu'il y a eu plusieurs moutures,
06:57que ceux qui avaient travaillé à partir de 17 ans,
07:00avaient déjà des amendements et ne partaient pas à 62 ans.
07:02C'est déjà...
07:03Ce qui n'est pas le cas.
07:05Mais ce que je trouve incroyable,
07:08c'est que vous voyez, la réforme des retraites,
07:10la Mitterrand, c'est 82,
07:13et que ça fait 22 ans, ou 23 bientôt,
07:19que c'est un débat sans cesse recommencé,
07:24sur lequel droite et gauche ne sont pas d'accord.
07:26Alors que dans tous les autres pays,
07:29en Belgique, on travaille jusqu'à 67 ans,
07:32en Italie, jusqu'à 67 ans.
07:34Peut-être pas tout le monde.
07:35Tout le monde ne peut pas.
07:36Et pourquoi, chez nous, dès qu'on dit le mot travail,
07:40c'est un mot toxique ?
07:41Et travailler plus longtemps, surtout.
07:43Ah, Louis Dragnali, qui remonche son frein depuis tout à l'heure.
07:45Non, du tout.
07:46Je suis entièrement d'accord avec ce que vient de dire Catherine Ney.
07:49Si on revient sur le débat,
07:52oui, le nouveau Front populaire est lamentable
07:55quand il n'est pas capable de voter
07:56pour une mesure qu'il défend par ailleurs.
07:58Deuxièmement, le Rassemblement national a manœuvré très habilement.
08:01Ils savaient très bien que ça n'allait pas aboutir.
08:03Le seul but de ce qu'on appelle cette niche parlementaire,
08:06c'était de fracturer tout le monde.
08:07Et ils ont réussi.
08:08Ils ont fracturé la droite
08:09parce qu'ils ont proposé une mesure
08:12pour améliorer l'efficacité des expulsions.
08:14Les députés de droite se disaient,
08:15c'est exactement le même débat.
08:17Est-ce qu'on vote avec l'ORN ?
08:18Est-ce qu'on vote contre ?
08:19Ils ont essayé de fracturer le nouveau Front populaire
08:21et globalement, il y a eu des débats en interne.
08:23Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on vote pour ?
08:24Est-ce qu'on vote contre ?
08:25Donc ça donne ce résultat.
08:26Ils ont même mis le bazar jusqu'au gouvernement,
08:29puisque la porte-parole du gouvernement,
08:31à l'issue du compte-rendu du Conseil des ministres,
08:33a été obligée de dire...
08:35Sur les peines planchées,
08:36ce n'est pas forcément une super idée.
08:38Et sur l'amélioration de l'efficacité des expulsions,
08:41on fait ce qu'on peut.
08:42Si on avait pu le faire, si ça avait été efficace,
08:44on l'aurait déjà fait.
08:45Donc globalement, c'est surtout une stratégie
08:48très habile de la part du RN
08:49qui a réussi à foutre le bazar...
08:51Sur tous les sujets.
08:52Et sur tous les sujets.
08:53Retraite, immigration.
08:54Exactement.
08:55Retraite, immigration,
08:56même le service national universel.
08:58Et pour terminer,
08:59si on revient sur le fond de la mesure,
09:01s'il y avait une abrogation de la réforme des retraites,
09:03on est d'accord, on cherche de l'argent.
09:05Vous savez combien ça coûterait ?
09:0627 milliards d'euros.
09:07On n'a pas les moyens.
09:08On n'a pas les moyens.
09:09Alors donc, on peut...
09:10Voilà.
09:11Il faut aussi poser le coût que ça représente.
09:13Donc ce serait une énormité
09:14d'abroger aujourd'hui la réforme des retraites.
09:16Moi, je pense qu'il faudrait aller beaucoup plus loin.
09:18Et la dernière...
09:19Mais non, mais c'est le principe...
09:2170 ans !
09:22Vous travaillerez jusqu'à 70 ans, Louis Dragnet.
09:24Mais non, mais Laurence,
09:25bien sûr qu'il faut adapter...
09:26J'ai écouté ce que disait Marine Le Pen.
09:28Quelqu'un qui a commencé à travailler à 14, 15 ou 16 ans...
09:30C'est sûr qu'il ne parle pas de 70 ans.
09:32Il y a des mesures qu'il faut mettre en place.
09:33Mais on ne peut pas être les seuls au monde
09:35à se dire qu'on va vivre plus longtemps,
09:38on va cotiser moins
09:39et on va partir plutôt à l'avant.
09:41Ça ne peut pas fonctionner.
09:43Je sais qu'Alexandre Delecchio ne sera pas du tout...
09:45Mais au moins, j'ai dit ce que j'avais à dire.
09:47Non, mais parce qu'on oublie une donnée en France.
09:50C'est la durée de cotisation.
09:51Les autres pays, il y a un âge de départ.
09:53Mais en France, il y a la durée de cotisation.
09:55Quand on a commencé à travailler à 25 ans,
09:57par exemple, 25 ans,
09:59ce qui doit être à peu près la moyenne,
10:00on ne part pas à la retraite à 62 ans.
10:02Donc il ne faut pas se foutre de la...
10:03Excusez-moi.
10:04Parlez correctement.
10:05Il ne faut pas se moquer des gens, Louis Dragnet.
10:08Ensuite, on cotise moins qu'ailleurs.
10:12Nous, on cotise beaucoup plus qu'ailleurs.
10:13C'est d'ailleurs bien le problème.
10:15Et c'est pour ça que les gens sont un peu en colère.
10:17Ils cotisent beaucoup pour ma génération,
10:19sans doute pour à la fin ne pas avoir de retraite du tout.
10:21Il y a quand même un problème.
10:22Donc si on faisait une réforme de retraite crédible,
10:26définitive, peut-être à la carte,
10:29qui soit pensée dans un objectif de redressement économique,
10:32avec en parallèle une politique économique
10:34qui incite les gens à travailler,
10:36parce que le problème aussi,
10:37si on n'avait pas autant de chômeurs
10:39ou autant de gens qui ne travaillent pas,
10:41le problème de la réforme des retraites
10:42se poserait totalement autrement.
10:44Ça me paraissait quand même un peu plus juste
10:47et je pense qu'il y aurait moins d'opposition à cette réforme.
10:49Alors effectivement, vous l'avez dit,
10:50on est dans une panade budgétaire.
10:52Mais moi, c'est ce qui me déprime un peu
10:54dans la politique française.
10:55Là, on explique qu'il faut trouver 60 milliards.
10:58En vérité, on ne sait pas à quoi correspondent ces 60 milliards,
11:01ni pourquoi.
11:02Et on va les trouver, effectivement,
11:04pour faire plaisir...
11:05Enfin, pour éviter que les marchés financiers nous attardent,
11:08pour faire plaisir à Bruxelles.
11:09Mais pas dans un véritable horizon de redressement économique,
11:12parce qu'il n'y a rien de structurel.
11:13Dernier son, les garçons.
11:17Alors, les garçons, vous parlez fort.
11:19On va juste écouter Priska Thévenot, députée de...
11:22J'allais dire La République En Marche,
11:23mais c'est... Comment ça s'appelle ?
11:24EPR.
11:25EPR.
11:26Ensemble pour la République,
11:27qui a interpellé Marine Le Pen sur ce thème.
11:31La seule et unique vraie injustice,
11:34Mesdames et Messieurs du Rassemblement National,
11:36pour les Français,
11:37c'est d'être représentés par des gens comme vous.
11:40La seule et unique chose que vous voulez défendre
11:42et la seule vie que vous voulez protéger,
11:45c'est celle de votre chef à plume,
11:47qui d'ailleurs...
11:48Bienvenue Madame Le Pen.
11:50Je suis ravie de vous voir aujourd'hui.
11:52Vous nous avez énormément,
11:55énormément manqué,
11:57énormément manqué au cours des dernières semaines.
12:00Où étiez-vous ?
12:01Où étiez-vous ?
12:02La seule fois où vous êtes venue,
12:04c'est venir prendre une photo de famille.
12:06Alors, je vous le dis.
12:08Alors, je vous le dis.
12:09Oui, Madame Le Pen.
12:11Oui, Madame Le Pen.
12:12Oui, la fille immigrée que je suis.
12:14Je vous le dis haut et fort.
12:16Nous sommes certes moins nombreux dans cet hémicycle,
12:19mais nous continuerons.
12:20Nous continuerons à nous dresser devant vous,
12:22debout,
12:23pour faire un barrage à vos idées franches
12:26et faire en sorte que la France continue
12:28à être fière d'elle-même,
12:29sans vous,
12:30et malgré vous.
12:31Voilà, chers amis auditeurs, téléspectateurs,
12:33ce qui se passe à l'Assemblée Nationale.
12:35C'est Prescatevno qui interpelle Marine Le Pen.
12:38Où étiez-vous ?
12:39Elle était occupée.
12:40Ce qui est drôle,
12:41c'est que juste après la vice-présidente
12:43Oui, elle était au procès.
12:44Oui, c'est normal qu'elle soit.
12:46C'est pour ça qu'elle l'attaque.
12:47C'est un peu facile.
12:49La vice-présidente de l'Assemblée Nationale
12:51qui présidait la séance,
12:53Madame Mouchoud, ce matin,
12:55a mesuré le décibel dans l'hémicycle.
12:58On a eu une pointe, je crois,
13:00aux alentours de 80.
13:01C'est pas mal.
13:02C'est pas si mal.
13:03Mais juste pour vous donner un petit peu
13:05ce qui se passe.
13:06Le niveau sonore.
13:07Catherine, qu'est-ce que vous en pensez
13:08de ce nouveau débat ?
13:09Le niveau des débats, quoi.
13:11Non, mais vous voyez,
13:12ce qui est terrible,
13:13c'est qu'on apprend que,
13:14par exemple,
13:15les nouveaux députés en commission,
13:16ceux qui ont été élus,
13:17ils ont beaucoup de mal
13:19à se mettre dans le travail,
13:21à apprendre le métier.
13:22Ce sont des gens absolument inexpérimentés,
13:24des néophytes,
13:25et que le travail en commission
13:27n'est pas forcément bien fait.
13:29Et qu'en commission des finances...
13:31Ça fait depuis 2017 qu'on nous dit
13:32qu'ils sont pas formés, les députés.
13:34Depuis François Hollande,
13:36l'hémicycle a été complètement...
13:38Oui.
13:40Mais il est revenu, M. Hollande.
13:41Comment ?
13:42Il est revenu qu'une fois.
13:43Il est revenu.
13:44Il n'a jamais été élu député,
13:45c'est la première fois qu'il est député.
13:46Donc, ce sont des gens...
13:47Non, non, il est venu au sein de l'hémicycle
13:50qu'une seule fois.
13:51Son taux de présence est une fois.
13:52Oui, c'est ça que je voulais dire.
13:53Alors, je sais pas s'il est venu...
13:54Il a voté une fois.
13:55Il a voté une fois, pardonnez-moi.
13:56Vous avez raison, il a voté une fois.
13:57C'est pas tout à fait pareil.
13:58Soyons justes.
13:59Catherine, je vous ai interrompu.
14:00Mais moi aussi, pardonnez-moi.
14:02Je voulais dire qu'on n'a jamais vu tous ces crises.
14:08D'ailleurs, il y a un député communiste qui a été battu
14:11et qui a dit qu'il était soulagé de ne plus avoir à subir,
14:14d'avoir derrière lui les LFIs qui hurlent sans arrêt
14:18et qu'il en perdait l'oreille.
14:20Enfin, voilà, je veux dire, il en perdait.
14:22Il devenait sourd.
14:23Non, mais...
14:24C'est quelque chose qui est douloureux.
14:27C'est douloureux.
14:28Pour nos électeurs, ça l'est, en tout cas.
14:31Ce qui est terrible, c'est qu'on pourrait, d'ailleurs,
14:33et je vais presque le faire tous les soirs,
14:35citer Édouard Philippe avec son saut troué,
14:38qu'on remplit d'eau à chaque fois.
14:40La grosse problématique,
14:41et on évoquait à l'instant la réforme des retraites,
14:44c'est que combien de réformes des retraites avons-nous eues ?
14:46Combien de réformes sur l'immigration avons-nous eues ?
14:49On a ces débats tous les ans,
14:51tous les ans, mais parce qu'on va pas assez loin
14:53et qu'on ne change pas structurellement les choses.
14:56C'est-à-dire qu'à chaque fois, on change à la marge
14:58sur la réforme des retraites.
14:59À un moment, on a un problème structurel.
15:01On bloque tout le pays, déjà, avec la marge dont vous parliez.
15:03La situation démographique il y a une cinquantaine d'années
15:04n'est plus du tout la même qu'aujourd'hui.
15:05Le dernier mot qu'est-ce qu'il nous a dit ?
15:06Il n'avait même pas voulu aller jusqu'à 63 ans,
15:09tellement il avait peur.
15:10Il y a quand même eu trois mois,
15:12si je me rappelle,
15:13beaucoup plus importantes que les dernières.
15:16Il y avait jusqu'à 8 millions de gens dans les rues en France.
15:19Donc, ça fait beaucoup.
15:21Il avait voulu aller jusqu'à 63 ans.
15:23Allez, dernier mot,
15:24parce qu'on va écouter la musique de Thriller.
15:268 millions, c'est 3 millions.
15:283 millions.
15:29Bon, on s'en va.