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«Si le gouvernement Barnier est renversé, il n'y a plus de solution institutionnelle», estime Jean-François Copé
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Transcription
00:00C'est ce qui vous fait dire d'ailleurs, malgré quand même des divergences de fond, Jean-François Copé,
00:03et vous avez déclaré ceci, si un malheur arrive à ce gouvernement,
00:07le pays sera instantanément plongé dans le chaos.
00:10Donc c'est M. Barnier ou le chaos ?
00:12Ah ben bien sûr, ça je n'en ai aucun doute.
00:14D'ailleurs, je le dis sur votre antenne comme partout où je peux,
00:17à tous les Français que je rencontre, en réalité, notre sujet, il est très simple.
00:21S'il arrive malheur au gouvernement Barnier, s'il est renversé,
00:25parce qu'il y a une motion de censure qui serait votée,
00:28par exemple, en coalition entre les deux extrêmes, extrême droite et extrême gauche,
00:32dans la minute qui suit, il n'y a plus de solution institutionnelle.
00:36Il faut bien que chacun l'entende.
00:37Parce qu'en réalité, on ne trouvera pas une deuxième solution.
00:41Il n'y a pas 36 Michel Barnier qui peuvent prendre le relais du Premier ministre.
00:45Ça veut dire quoi le chaos ?
00:47Le chaos, ça veut dire qu'on n'a plus de solution institutionnelle.
00:51Et le paradoxe, c'est...
00:52Donc crise de régime ?
00:54Bien sûr.
00:55On passe de la crise politique à la crise institutionnelle,
00:58et au passage, on aura une crise financière et une crise sociale.
01:01Donc inutile de vous dire que pour un pays qui, avant le 9 juin, était heureux,
01:05ça fait drôle quand même de se prendre...
01:06Il y a quand même une liberté parlementaire.
01:08Ce que vous appelez l'extrême droite a quand même le droit encore, et c'est prévu.
01:12Il faudra qu'elle prenne ses responsabilités, Madame Le Pen, quand même.
01:15Parce que si elle s'allie avec...
01:16Elle ne peut pas tout seul renverser le gouvernement, avec son seul groupe parlementaire.
01:20Mélenchon non plus.
01:21Il faut donc que les deux extrêmes s'allient.
01:24Ce ne serait pas la première fois.
01:25Ils nous font le coup en ce moment sur les hausses d'impôts, quand même.
01:27A eux deux, on n'est pas loin de 65 milliards de hausses d'impôts.
01:30Uniquement sur les riches, d'ailleurs, et les entreprises.
01:33Vraiment, pour ceux qui avaient des doutes sur leur efficacité économique,
01:38Le Pen et Mélenchon, on n'est pas déçus.
01:40Mais si jamais ils votent ensemble, ce qui serait inouï,
01:43et bien moi, je ne veux pas y croire,
01:45à ce moment-là, on est dans une crise d'incident parce qu'on n'a plus de gouvernement.
01:49Ce matin, sur CNews Europe 1, vous dites à Madame Le Pen,
01:52faites preuve de responsabilité, donnez la chance à ce gouvernement.
01:55Je dis plus que ça.
01:56Je dis qu'on ne peut pas d'un côté prétendre, comme elle le fait,
01:59gouverner le pays, puisqu'elle est candidate à l'élection présidentielle,
02:03avec un programme économique qui est d'ailleurs totalement délirant,
02:06et dans le même temps dire que je suis prêt à renverser le gouvernement
02:10en votant avec l'extrême-gauche,
02:12qui a pour seule vocation de déstabiliser tout notre pays.
02:16Donc il faut quand même bien voir que les enjeux auxquels on est confrontés aujourd'hui
02:21sont des enjeux qui sont majeurs.
02:23Et moi, je suis frappé de voir que depuis ce triste début d'octobre,
02:27l'Assemblée nationale est frappée de folie.
02:31De folie, c'est-à-dire ?
02:32Bien sûr, c'est-à-dire que vous avez d'un côté l'ERN et l'FI,
02:38et ses amis socialistes et écolos qui sont des idéologues
02:43et qui n'ont qu'un seul objectif, voter des hausses d'impôts massives,
02:47mais dans des proportions démentielles,
02:49et de l'autre, un bloc de majorité de partis de gouvernement
02:53qui sont prisonniers de leur couloir
02:55parce que chacune des écuries veut aller en 2027.
02:58Donc, oulala, ne prenons pas de risques,
03:00ne soyons pas trop copains avec le parti d'à côté.
03:04Moyennant quoi, d'un côté, vous avez des idéologues, de l'autre, des calculateurs.
03:08Eh bien, je dois dire que pour tenir bon dans cette période,
03:11il faut quand même s'accrocher.
03:12Et pendant ce temps-là, Sonia Mahboub,
03:13juste pour terminer le tableau de tout ça,
03:15l'économie est à l'arrêt.
03:16C'est-à-dire que les Français sidérés de voir ces hausses d'impôts,
03:21ces délires votés tous les jours,
03:22la taxe sur les milliardaires,
03:24le retour de l'impôt sur la fortune,
03:27votés par l'extrême droite, c'est très intelligent aussi ça.
03:29Moyennant quoi, déjà, il y a des tas de gens qui veulent partir de France
03:32et il n'y a plus de consommation, d'investissement et d'embauche.

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