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NewsTranscription
00:00Nous avons essayé d'éviter cette chute,
00:04mais moi je ne me suis basé que sur la Constitution.
00:08Ce que nous avons voulu faire, c'est nous opposer, non pas à une personne
00:12que je respecte, Michel Barnier, je lui ai dit hier et je lui ai dit
00:16à plusieurs reprises au cours des derniers jours, je regrette qu'on n'ait pas plus parlé avant d'ailleurs,
00:20mais ce que nous avons voulu faire, c'est faire chuter un texte,
00:24un mauvais budget. C'est ce qui m'a animé,
00:28et uniquement cela, un budget que j'ai qualifié de socialiste, pourquoi ?
00:32Parce qu'il portait 40 milliards d'euros d'impôts de plus
00:36à la charge des Français et à la charge surtout de ceux
00:40qui travaillent et qui n'en peuvent plus de payer des impôts,
00:44et un budget qui ne faisait quasiment aucune économie,
00:48qui ne s'attaquait pas à ce que l'État aujourd'hui est devenu,
00:52c'est-à-dire obèse, insupportable, créateur de normes,
00:56empêchant les entreprises de fonctionner avec des multitudes
01:00d'agences qui elles-mêmes créent des contraintes.
01:04Tout cela, Michel Barnier n'a pas voulu ou n'a pas pu,
01:08je lui donne ce crédit, n'a pas pu s'y attaquer.
01:12Donc nous avons dit et nous avons alerté, tout était sur la table depuis des semaines,
01:16nous avons dit, si ce budget reste dans l'État,
01:20nous ne le voterons pas, on ne nous a pas cru, on a porté des amendements,
01:24ils n'ont pas été reçus, donc malheureusement,
01:28on a tiré les conséquences de cette situation.
01:32Vous dites que ce n'est pas contre un homme, mais contre un budget, finalement, une politique.
01:36On sait, Eric Cetier, que vous avez eu de nombreux contacts, jusqu'au dernier moment,
01:40certains ont essayé de vous faire basculer, qu'est-ce que vous avez ressenti,
01:44j'insiste quand même, vous venez d'un parti de gouvernement, hier, à 20h26 précisément,
01:48quand vous avez eu, comme tout le monde, les résultats de cette motion de censure,
01:52des insoumis, comme Manuel Bompard avec vous, Mathilde Panot, Raphaël Arnaud,
01:56vous avez donc mêlé vos voix.
01:58On a respecté la Constitution, l'article 49.3 vise un texte,
02:02vise à rejeter un texte, donc je le redis,
02:06moi j'ai voulu donner du crédit aux Français,
02:10j'ai voulu qu'on n'attaque pas ceux qui, au quotidien, travaillent dur.