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Beaucoup de Français redoutent l'impact des augmentations d'impôts mentionnées dans le projet de budget pour 2025. À Bordeaux, des consommateurs rencontrés par Europe 1 confient réduire leurs dépenses dans des secteurs non-essentiels, et les commerçants du centre-ville sont aux premières loges pour le constater.

Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

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Transcription
00:00En commission des finances de l'Assemblée Nationale, Fanny, les députés examinent le volet dépenses du budget 2025.
00:06Oui, ils ont notamment voté hier pour que tous les étudiants du Crous aient droit à un repas à 1 euro.
00:11Une mesure qui a du sens à l'heure où de plus en plus de Français doivent se serrer la ceinture.
00:15Oui, tous ces débats sur le budget sont suivis avec beaucoup d'attention,
00:18surtout quand il est question de hausse des impôts ou de nouvelles taxes,
00:21car nous sommes nombreux à avoir déjà mis de côté des petits plaisirs,
00:24shopping, coiffeur, voyage, les temps sont durs et il faut faire des choix.
00:27Reportage à Bordeaux du correspondant d'Europe 1 Stéphane Place.
00:30Un dîner au restaurant, un vêtement vu dans une vitrine, des vacances.
00:34Jeunes parents comme retraités, ils réfléchissent à deux fois avant de craquer.
00:38Moi je suis prof, le salaire suffit pas quoi.
00:40Donc, fringues de seconde main, oui les dépenses c'est pour manger quoi, le reste on fait gaffe.
00:45Jeunes retraités, on fait très très très attention.
00:48On entend tout et n'importe quoi, impôts sur les chiens, reprise de la taxe d'habitation, remettre une vignette.
00:55Moi je vois pas ce que ça joue, nous on fait les achats une fois par semaine, 180-200 euros,
01:01là on est rendus à 110.
01:02Fabienne Massy tient un magasin de maroquinerie dans le centre de Bordeaux.
01:06La consommation elle est là chez les touristes, mais les locaux ils ne se déplacent plus.
01:11Il y a une baisse du panier moyen.
01:12La consommation de produits où on se faisait plaisir,
01:14comme par exemple le sac à main, ça ça n'existe quasiment plus.
01:17Il y a un marasme, les gens sont obligés d'arbitrer dans leurs dépenses.
01:20Aujourd'hui nos centres-villes crèvent parce qu'il n'y a plus la fréquentation qu'on avait.
01:24Le lèche-vitrine n'existe plus.
01:25Et le taux de vacances des locaux commerciaux dans le centre-ville,
01:28c'est ce que constate la CCI, atteint un niveau historique en 2024, un peu plus de 10%.
01:34Bordeaux, Stéphane Plass, Europe 1.

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