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00:00Cendrine Rousseau accusée d'avoir fait un bras d'honneur au RN à l'Assemblée Nationale.
00:03C'était vendredi dernier en plein débat sur le budget.
00:05Regardez ce qu'elle a fait et après elle a dit qu'elle avait regretté.
00:09Regardez.
00:10Ça vous plaît ça Thomas Guénolé ?
00:15C'est pas parce que je suis de gauche que je vais défendre tout le monde.
00:18Cendrine Rousseau, vraiment, je vous le dis mais du fond du cœur, je suis fatigué par les pitreries,
00:24il n'y a pas d'autres mots, de Cendrine Rousseau.
00:25C'est-à-dire qu'elle dit, elle fait de manière répétitive, à mon avis, n'importe quoi.
00:31Elle cause énormément de torts à l'écologie politique à force d'être attaquable du fait d'être ridicule.
00:37Et plus grave, dans l'affaire Bayou, elle a vraiment chié sur la présomption d'innocence
00:43en lançant des accusations très graves contre Julien Bayou.
00:47Et l'enquête interne du parti des écologistes a fini par blanchir Julien Bayou
00:52en disant qu'il n'y a pas d'élément suffisant pour lui reprocher quoi que ce soit.
00:54En attendant, elle, en fait, elle a déshonoré un innocent dont la carrière politique est terminée.
00:59Et donc, ça fait quand même beaucoup, moi, ça ne me va pas, comment dire,
01:04je trouve qu'on lui donne trop d'attention par rapport à des clowneries permanentes.
01:07J'ai vraiment un problème avec ça.
01:08– C'est la gauche quoi ? – Quoi ? C'est la gauche.
01:11C'est la gauche.
01:12Elle a chié sur la présomption d'innocence mais la gauche, elle chie surtout.
01:17C'est ça la vérité.
01:18C'est que, je suis désolé de vous dire, le véritable problème de la France insoumise, c'est quoi ?
01:22Non mais la France insoumise, c'est quoi le problème ?
01:24C'est qu'aujourd'hui, à partir du moment où on n'a plus de respect pour rien ni personne,
01:27ben ça donne ça.
01:28Ça donne des gens qui font un bras d'honneur,
01:30ça donne des syndicats qui viennent boycotter le livre de Berdella dans la SNCF.
01:36C'est tout ça en même temps, en fait.
01:37C'est boyard, c'est tout.
01:39En fait, à un moment donné, il ne faut pas s'étonner de l'abaissement de la vie politique
01:42quand on en est là, c'est tout.
01:44– Jules Berdelle ? – Moi, j'aime beaucoup Sandrine Rousseau.
01:46Et là, sur le geste, je trouve que c'est bien.
01:49Elle entame le bras d'honneur, elle s'excuse, affaire close, rien à dire, elle est parfaite.
01:53– Imaginez un instant qu'un député RN ose commencer le geste.
02:00On aurait pris ça, même s'il se grattait.
02:02– Même d'y penser, il aurait été condamné.
02:04– Même d'y penser, il aurait été criminalisé.
02:06À un moment donné, vous ne pouvez pas nier qu'il y a un deux-poids de mesure permanent.
02:10– Non, mais il y a l'inverse, le deux-poids de mesure.
02:12C'est qu'il y a une sorte d'impunité du RN aujourd'hui.
02:14– C'est sûr, c'est sûr.
02:16– Non, mais Gilles Verdez, vous charriez ou quoi, dans ce que vous dites, là ?
02:20– Le RN ne bordélise pas l'Assemblée nationale, on peut condamner toutes leurs idées,
02:24on ne condamne pas la marginalisation.
02:26– Vous ne pouvez pas dire n'importe quoi, comme ça, toute la journée, ce n'est pas possible.
02:27Non, mais vous vous discréditez, mais c'est comme le ballon d'or.
02:31Bah oui, je vous le dis, vous vous discréditez, voilà, vous discréditez.
02:35Mais non, mais c'est vrai, il ne t'a pas pris, s'il dit n'importe quoi, qu'est-ce que t'en penses ?
02:38– C'est Gilles Verdez, après. – Quoi ?
02:39– C'est Gilles Verdez, c'est-à-dire Gilles Verdez.
02:41– On l'aime pour ça. – Pourquoi ?
02:44– Pour sa capacité à raconter n'importe quoi, pour tout ça, quoi.
02:48J'aime bien quand tu viens, Fabrice, j'aime bien.
02:51– Du pont Moretti qui fait le quenelle, elle fait le bruit d'honneur, tout va bien.
02:55L'autre, tu refuses de serrer la main d'un collègue.
02:57– Elle a amorcé le geste, elle s'est excusée, vous voulez quoi de ça ?
02:59– Ce qui s'est excusé, c'est qu'elle voulait le faire.
03:00– Comment son cerveau, il a pu amorcer un geste comme ça dans l'Assemblée nationale ?
03:05Tu fais ça avec papy et mamie au dîner, tu fais ça dehors, dans la rue,
03:09si t'es mauvais, tu le fais à tes gens.
03:10Mais dans l'Assemblée nationale, comment tu peux amorcer un bras d'honneur
03:14dans l'Assemblée nationale ? C'est la bordélisation.
03:16Après, tu vas expliquer aux Français qu'il faut qu'ils se tiennent correctement,
03:19qu'ils se tiennent tranquilles.
03:21Déjà, toi, tu te comportes comme n'importe quoi dans l'Assemblée nationale.
03:24Ton cerveau, il ne doit pas, normalement.
03:26Moi, ça m'est arrivé de faire des bras d'honneur en voiture.
03:30À l'Assemblée nationale, jamais je ne vais pas faire un bras d'honneur.
03:32Mon cerveau, il va me dire, attention, tu n'es pas chez ta mère, ici.
03:34Il y a des Français qui payent, ici.
03:36Regarde, il y a des dorures partout, tout le monde vient en costume.
03:38Les sièges rouges, c'est comme au cinéma.
03:40Tiens-toi tranquille.
03:40Je ne vais pas aller faire ça à un mec qui est de l'autre côté, là-bas.
03:42Ce n'est pas chez moi, là.
03:44Ils respectent le lieu, en fait.
03:45Ils ne respectent pas, ils ne respectent rien.
03:47Ils n'en ont rien à foutre.
03:48– Ce qui est sûr, c'est que ce lieu n'est plus un sanctuaire, c'est tout.
03:50– Qu'est-ce qu'il y a, Guillaume ?
03:51– Non, quoi ?
03:52– Je pense qu'il attendait des applaudissements.
03:55– C'est un bien au humour.
03:58– Très bon, très bon, très bon.
04:03– Merci.
04:04– J'étais fort.
04:05– C'est bien.