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Patrick Stefanini, ancien secrétaire général du ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face sur BFMTV et RMC. Il donne quelques chiffres sur l'immigration en France.

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Transcription
00:00Alors d'abord il faut rappeler que dans les pays d'origine de l'immigration en France, le Maroc est à la première place.
00:09Ce que peut-être nos concitoyens ne savent pas, c'est du Maroc que viennent les étrangers en nombre le plus important,
00:19suivi immédiatement après de l'Algérie, puis de la Tunisie.
00:22Donc ça veut dire que les trois pays du Maghreb représentent un tiers de l'immigration légale en France.
00:29Et par ailleurs, à ma connaissance, ces trois pays représentent à peu près les deux tiers des éloignements de clandestins.
00:39Donc ça veut dire que la question en effet des OQTF va s'inviter dans cette visite.
00:43Alors en même temps, c'est une visite d'État qui a pour objectif d'aboutir à la signature de contrat qui était en cours de négociation
00:54depuis des mois ou des années parfois.
00:58Donc la question migratoire passera en second plan, c'est ce que vous êtes en train de me dire ?
01:01Dans ce type de visite, on n'insiste pas sur les points compliqués ?
01:05Si, je pense que la visite sera équilibrée et que ce sera l'occasion, en tout cas je l'espère pour Bruno Retailleau,
01:10de dire aux ministres de l'Intérieur du Maroc quelles sont ses attentes.
01:17Et c'est vrai que quand on compare le nombre de visas qui sont accordés chaque année à des ressortissants marocains,
01:24je crois que c'est de l'ordre de 200 000, et le nombre d'éloignements forcés, c'est moins de 2000,
01:32c'est vrai qu'il y a une forme de déséquilibre.

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