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Dans son édito du 27/10/2024, Eliot Deval revient sur l'agression de trois policiers à Lorient attaqués au sabre par un gérant d’une entreprise de location de voitures de luxe.

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Transcription
00:00Il est quasiment 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03A la une ce matin, la peur a changé de camp.
00:05C'est une formule insupportable, symptôme d'une police désarmée.
00:09Non pas par manque de courage, bien au contraire,
00:12mais par manque de soutien juridique et politique.
00:14Il y a 48 heures, des policiers viennent en appui d'un huissier de justice
00:18pour expulser un individu qui accueille les forces de l'ordre sabres à la main.
00:22Pour neutraliser le suspect, les agents vont utiliser le pistolet à impulsion
00:27et non l'arme de service.
00:29Insuffisant dans un premier temps pour mettre l'individu hors d'état de nuire.
00:33L'assaillant se jette sur l'un d'entre eux, l'attaque au visage.
00:37Par chance, la lame n'est pas suffisamment aiguisée.
00:39Trois policiers sont blessés dans l'intervention.
00:42Un policier sait qu'il ne rentrera peut-être pas chez lui
00:44en quittant son domicile le matin.
00:46C'est la dure loi d'un métier au service des Français
00:49où l'ultra-violence et la barbarie vous tutoient.
00:52Un policier s'est aussi accusé de son arme de service
00:55et le début d'un parcours du combattant.
00:57Garde à vue, IGPN, pression politique, machine médiatique.
01:02Un policier connaît le vocabulaire violence policière,
01:05racisme systémique, victime, bourreau, bavure.
01:09A l'Orient donc, comme lors de l'attentat de Bir Hakeim,
01:12l'arme de service reste rangée quitte à risquer sa vie.

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