Dans son édito du 01/06/2024, Eliot Deval revient sur l'économie française.
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00:00 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros.
00:03 A la une ce matin, la note de la France s'est abaissée.
00:06 Une seule question, à qui la faute ?
00:09 Car la nouvelle ne tombe pas du ciel.
00:10 Voilà deux ans que la principale agence de notation a alerté Bercy.
00:14 L'année 2023 n'a pas rassuré Standard & Poor's.
00:18 Bien au contraire, avec un déficit public gargantuesque,
00:22 des prévisions à l'horizon 2027 contestées,
00:25 la France voit son statut dégradé.
00:28 La défense du ministre de l'économie vaut toutes les notes du monde.
00:31 En réalité, la raison principale de cette dégradation,
00:34 c'est que nous avons sauvé l'économie française.
00:38 Ah bon ?
00:38 Certains ne vous diraient rien de neuf sous le soleil.
00:41 Depuis sept ans, difficile de trouver une administration
00:44 qui assume ses responsabilités.
00:46 Au pas de vaguisme s'ajoute le pas de ma faute.
00:48 Crise de la santé, crise de l'éducation nationale,
00:51 crise judiciaire bien sûr, qui depuis 2017 a rendu son tablier,
00:55 comme l'ont fait bon nombre d'hommes d'État dans des pays voisins,
00:58 aucun ou presque en France.
01:00 À huit jours de l'élection européenne,
01:02 c'est une nouvelle épreuve pour la Macronie,
01:04 dans une campagne qui ressemble de plus en plus au radeau de la méduse.
01:09 À moins que l'argument massue ne soit déjà trouvé.
01:14 Standard & Poor's ne serait-elle pas devenue une officine d'extrême droite ?
01:19 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:21 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]