Dans son édito du 29/07/2024, Eliot Deval revient sur les réactions multiples autour de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
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00:00Il est quasiment 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros à la une ce matin, les drapeaux français inondent, le pays, la Marseillaise
00:07chantée à s'en casser la voix, la fièvre des Jeux olympiques s'empare de la France. Léon Marchand
00:13court sur l'eau, Pauline Ferrand Prévost ne pédale pas, elle s'envole, les rugbymanes allument le feu. Quand on veut,
00:19on peut. La fierté d'être français, la fierté d'avoir déjoué tous les pronostics alarmistes
00:24et même organiser la première cérémonie de l'histoire en pleine ville pour 85% de nos concitoyens
00:29la cérémonie est une réussite mais d'évidence, cela n'est pas la question. Les moments suspendus alimentés par la grandeur de Paris
00:35ont fait oublier les très nombreux instants de gêne. J'ai lu ce week-end Philippe Devilliers, Michel Onfray, Alain Finkielkraut
00:41on ne badine pas avec l'histoire, avec le sacré, quand on touche au grand, on le fait avec pudeur et modestie.
00:48J'ai écouté les penseurs de cette cérémonie, fiers d'avoir cassé les codes, puis se contorsionner pour expliquer la polémique.
00:55Les organisateurs ont présenté leurs excuses, pas Thomas Joly qui se défend d'avoir voulu orchestrer le dernier repas de Jésus
01:01mais plutôt Dionysos. Pourtant, pourtant, 45 minutes séparent cette scène de l'arrivée du schtroumpf culotté.
01:09Dans cette cérémonie, on retiendra le bouleversant rideau tricolore sur le pont d'Austerlitz,
01:14les derniers relais de La Flamme, la prestation merveilleuse de Céline Dion,
01:18l'heure en terrain walk n'est déjà plus qu'un lointain souvenir, pourquoi cette dose de patriotisme ne devrait pas durer
01:26et devrait durer que 15 petits jours seulement.