La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris divise. Notamment l’un des moments mis en scène par Thomas Jolly, le directeur artistique de l’évènement. Celui où Philippe Katerine est mis en scène dans une séquence. Certains y voient un moment de la Cène, d’autres le tableau « Le Festin des Dieux ». Quoi qu’il en soit, la cérémonie a été censurée dans plusieurs pays.
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00:00C'est l'une des polémiques de la cérémonie d'ouverture, la séquence intitulée Festivité faisant penser à la Seine,
00:06le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
00:08On peut y voir notamment des drag queens.
00:10Certains pays ont interprété cette scène comme un blasphème.
00:13En Afrique, sur Internet, la cérémonie a même été bloquée.
00:16Pour le directeur artistique de la cérémonie, c'est une référence au tableau Le festin des dieux,
00:20avec le chanteur Philippe Catherine en tant que Johnny Zos.
00:23La Seine, ce n'était pas mon inspiration.
00:25Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de démigré, quoi que ce soit.
00:29J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie.
00:32Je crois que c'est assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table.
00:36Il est là, pourquoi ? Parce qu'il est le dieu de la fête, du vin et père de Sequana, déesse reliée au fleuve.
00:41Les nombreuses critiques d'une partie de la classe politique et des évêques de France
00:45ont poussé le comité olympique à présenter ses excuses.
00:48Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect à un groupe religieux.
00:53Au contraire, je pense que Thomas Joly avait vraiment l'intention de célébrer la tolérance communautaire.
00:58C'était son mot hier et en regardant les résultats des sondages que nous avons partagés,
01:02nous croyons que cette ambition a été atteinte.
01:05Si des personnes ont été offensées, nous sommes bien sûr vraiment, vraiment désolés.
01:09Le comité international olympique a réalisé une enquête à travers 15 pays dans le monde.
01:14Selon l'organisation, 88% des répondants ont approuvé la cérémonie.